Le 14 octobre 2020, en pleine campagne présidentielle aux Etats-Unis, le New York Post, plus vieux quotidien américain (fondé en 1801), avait fait sensation avec une enquête explosive sur le contenu du disque dur d’un ordinateur appartenant à Hunter Biden, le fils de Joe Biden, alors candidat Démocrate à la Maison Blanche.
Ce disque dur contenait des informations qui démontraient comment Hunter Biden avait profité de la haute fonction de son père -vice-président des Etats-Unis de 2009 à 2017- pour amasser des sommes considérables, rétribuant généreusement au passage les membres de la famille Biden, dont Joe lui-même. En clair ce disque dur apportait la preuve irréfutable que la famille Biden avait profité de la fonction de Joe pour s’enrichir de manière illicite par un trafic d’influence à l’échelle internationale. Cela s’appelle de la corruption.
A travers des milliers d’emails stockés dans sa mémoire, le disque dur détaillait comment Hunter Biden s’était fait payer des millions de dollars par des entreprises étrangères, souvent liées aux dirigeants de ces pays, simplement parce qu’il était le fils du vice-président des Etats-Unis et pouvait leur fournir un accès à son père, voir plaider leur cause auprès du gouvernement américain ! Cela non seulement avec l’assentiment du vieux Joe Biden, surnommé « The Big Guy » ou encore « Celtic » dans les échanges courriers, mais également parfois contre rétribution. Les emails évoquaient un pourcentage de commissions destiné au père Biden, faisaient état de versements de Hunter Biden à Joe Biden et référençaient différents comptes bancaires communs …
Photo après photo, on pouvait également voir Joe Biden, deuxième homme le plus puissant des Etats-Unis, côtoyer des hommes d’affaires, mexicains, russes, ukrainiens ou chinois, dont les entreprises étaient liées à l’appareil d’Etat de ces pays… En plus des emails, ce disque dur contenait des clichés détaillant la vie dépravée du fils Biden, entre crack-cocaïne, armes à feu, pornographie et prostituées…
La divulgation de tels éléments impliquant directement Joe Biden dans un système de corruption et de trafic d’influence international aurait dû déboucher sur un scandale d’Etat ! Un fils de vice-président monnayant l’accès à son père est un comportement digne d’une république bananière. Pas d’un pays qui se targue d’être la première démocratie au monde ! Ce dossier aurait dû également bouleverser la campagne présidentielle. C’était une fantastique « surprise d’octobre », une de ces révélations de dernière minute qui font basculer le cours d’une élection. Trump et Biden étant alors au coude à coude, le scandale provoqué par ces révélations était de nature à faire réélire Donald Trump.
Mais rien de tel ne se produisit. Les grands médias américains, de CNN, NPR, PBS (la radio et la télé publiques) et MSNBC au New York Times, avaient refusé de reprendre l’information et, au contraire, avaient dénoncé l’enquête du New York Post comme de la « désinformation » ! De la propagande russe ! Tout était faux et inventé affirmèrent les uns après les autres les journalistes vedettes de ces chaines ! L’objectif était de salir Joe Biden par des allégations infondées pour le faire perdre. Selon eux, l’enquête du New York Post n’était pas la preuve de la corruption du clan Biden, mais illustrait jusqu’à quel point Moscou était capable de manipuler la campagne électorale et de détourner le processus démocratique américain. Non seulement il ne fallait pas parler de cette enquête mais il fallait faire taire ceux qui voulaient en parler…
Les réseaux sociaux avaient parfaitement compris et exécuté cette consigne. Facebook avait instantanément censuré la page du New York Post et Twitter avait fait de même avec le compte du quotidien, supprimant les « tweets » faisant référence à l’ordinateur d’Hunter Biden et suspendant toute publication pendant quinze jours, le temps restant jusqu’à l’élection.
Cette forme de censure avait même gagné la commission sur les débats présidentiels. Donald Trump qui avait tenté de mentionner le sujet lors du tout premier débat s’était fait vertement interpeller par le modérateur, Chris Wallace (alors présentateur de Fox News, chaîne supposée favorable à Trump) : « Excuse me Sir… mais les allégations auxquelles vous faites allusion ne sont pas vérifiées et pourraient être de la désinformation... » Donc interdit d’en parler !
L’élection eut lieu avec le résultat et les récriminations que l’on sait. Biden fut élu !
Eh bien aujourd’hui, dix-huit mois après les faits, alors qu’il est beaucoup trop tard pour revenir sur ce scrutin, le New York Times, parangon supposé de vertu et de fiabilité journalistique, vient de reconnaître que l’ordinateur d’Hunter Biden était bien réel, que les informations qu’il contenait n’était pas de la désinformation, et encore moins de la propagande, mais des faits avérés, potentiellement criminels et passibles de poursuites.
Ainsi donc, dans l’affaire du « laptop from hell » (ordinateur venu de l'enfer), surnom donné au dossier par la journaliste du New York Post Miranda Devine, les partisans de Donald Trump disaient bien la vérité. C’étaient les Démocrates, la presse bien-pensante et les réseaux sociaux qui avaient menti et qui avaient agi de concert pour censurer l’information, tromper les citoyens américains et détourner le processus électoral à leur profit !
La désinformation ne venait pas du camp de Donald Trump, elle venait du camp se prétendant vertueux, le camp démocrate !
Rien de nouveau à cela en vérité. Au cours des quatre années précédentes, soit pendant tout le mandat de Donald Trump, ces mêmes Démocrates, soutenus par cette même presse bien-pensante et ces mêmes réseaux sociaux, avaient accusé l’administration Trump de collusion avec la Russie, utilisant parfois le mot de « trahison », tout en sachant que cette accusation était un mensonge grossier. Le dossier à la base de cette accusation était un faux et les Démocrates étaient bien placés pour le savoir, c’est eux qui l’avaient fabriqué…
L’accusation avait considérablement entravé la présidence de Donald Trump et pesé sur sa politique étrangère. En étouffant ce nouveau scandale, les Démocrates venaient de réussir un coup encore plus fort, changer le résultat d’une élection ! Car il ne fait aucun doute que si le scandale du « laptop from hell » avait reçu l’écho qu’il méritait, dans les médias américains, le résultat de l’élection du 3 novembre 2020 eut été différent. Mais il fallait faire gagner Biden, ou plutôt faire perdre Trump, et pour cela au sein du camp du bien tout était bon, y compris une bonne dose de mensonge à l’encontre des électeurs américains…
A présent, il est trop tard pour changer l’issue de cette élection.
Cet énorme scandale, ainsi étouffé, en dit cependant très long sur l’état de délabrement de la démocratie américaine… La liberté de l’information et la foi dans la fiabilité de l’information étant deux piliers connexes de la démocratie, les Etats-Unis d’aujourd’hui ne peuvent plus prétendre à ce titre. Quand la presse est complice du pouvoir ou au service du pouvoir, on a à faire à un régime totalitaire. Que cette complicité soit imposée par la force – comme en Chine ou dans l’ex-Union soviétique - ou acquise par sympathie idéologique – comme aujourd’hui aux Etats-Unis - ne change rien.
La triste ironie de l’affaire est que ceux-là même qui dénonçaient une campagne de désinformation menée par la Russie, étaient eux-mêmes en vérité les perpétrateurs d’une vaste campagne de désinformation ! L’ennemi de la démocratie américaine n’était pas à chercher à l’étranger, il était à l’intérieur du pays… Et il y est toujours. Au cœur de l’appareil d’Etat !
La publication de l’enquête du New York Post fut en effet dénoncée dans une lettre signée par cinquante hauts fonctionnaires (passés et présents) de l’appareil de renseignement américain : « Sans pouvoir affirmer que les emails reproduits par le New York Post sont des faux, et sans preuve aucune d’une possible implication des services russes, notre expérience du renseignement nous laisse penser … qu’il s’agit là d’un cas classique de désinformation et…nous invite à soupçonner une implication du gouvernement russe, » pouvait-on lire dans cette lettre.
Parmi les signataires, on trouvait James Clapper, Directeur du Renseignement national sous Obama ; John Brennan, directeur de la CIA sous Obama ; Léon Panetta, secrétaire à la Défense sous Obama, Mike Hayden, directeur de la NSA, l’agence de surveillance électronique, sous Obama ; et des dizaines d’autres.
La rédaction de cette lettre est digne d’un avocat, dont le souci serait de ne rien écrire qui puisse être retenu contre lui ! Il n’y a aucune infirmation, aucun élément tangible, les signataires se positionnent d’après leur « expérience ». Mais ils savent que leur lettre va être reprise et amplifiée par des médias complices, qui dénonceront en gros titre l’affaire de l’ordinateur venu de l’enfer comme une « campagne de désinformation ».
Et ce fut bien le cas. « Cinquante anciens officiers du renseignement mettent en doute la validité des emails reproduits par le New York Post » titrera CNN. Suffisant pour orchestrer un concert de critiques contre le quotidien new yorkais et discréditer son enquête. Alors même que celle-ci était légitime. Ce que le FBI savait car le disque dur n’avait pas simplement été communiqué au New York Post, mais également au bureau fédéral d’investigation. Déposé chez un réparateur du Delaware, état de résidence de la famille Biden, l’ordinateur n’avait jamais été récupéré et c’est en découvrant son contenu que le réparateur avait décidé de le remettre à la justice et à la presse…
De plus, un ancien associé d’Hunter Biden, Anthony Bobulinski, s’était fait connaître dès le mois de juillet 2020 pour corroborer les accusations de corruption et trafic d’influence circulant déjà au sujet d’Hunter Biden et impliquant son père Joe. Bobulinski affirmait notamment que Joe Biden avait menti à plusieurs reprises en prétendant ne rien savoir des activités de son fils et n’avoir jamais rien touché en lien avec ces activités. Il affirmait et maintient encore que Joe Biden a participé personnellement à des réunions où des paiements ont été discutés, et qu’il avait une quote-part dans les rétributions de son fils.
Le journaliste d’investigation Peter Schweizer a lui-même longuement enquêté sur les agissements de la famille Biden et il chiffre à quarante millions de dollars les sommes obtenues par Hunter et Joe Biden de la part de compagnies étrangères, en Russie, en Ukraine et en Chine. Parmi ces intérêts étrangers, il cite des chefs d’entreprises chinois, rattachés aux services de renseignement, dont la tâche était précisément de recruter et compromettre des dignitaires étrangers.
L’association Judicial Watch a réuni plus de trois cent mille signatures sur une pétition pour réclamer la désignation d’un procureur indépendant afin d’enquêter sur les activités d’Hunter Biden et ses liens avec Joe Biden. Pour cette association : « Il existe de nombreuses preuves, émanant de documents ou de témoignages, indiquant que des membres de la famille Biden, y compris le président Joe Biden, ont mené des activités criminelles avec des intervenants étrangers en Chine et en Ukraine. »
Une telle nomination est peu probable dans l’immédiat. Parce que le ministre de la justice, Merrick Garland, nommé à ce poste en janvier 2021 par le président Biden et seul habilité à désigner un tel procureur est un partisan Démocrate, protégé d’Obama et parfait acteur du système … Par contre, si les Républicains remportent les élections de novembre, ils reprendront le contrôle du Congrès et pourront faire pression pour une telle nomination.
Il demeure que les agissements du clan Biden sont désormais connus de tous et avérés. Que le président des Etats-Unis et sa famille ont utilisé leur pouvoir pour s’enrichir, et que le locataire de la Maison Blanche est peut-être « compromis », c’est-à-dire manipulable par une puissance étrangère. Il demeure aussi que Joe Biden a menti à plusieurs reprises, au peuple américain. Certains présidents ont été menacés de destitution pour moins que ça !
Pour en savoir plus : Comment un milliardaire ukrainien a financé Hunter Biden, le président Volodymyr Zelensky et le bataillon néonazi Azov
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