mardi 29 décembre 2009

"Ce que Sarkozy propose, c'est la haine de l'autre"


Démographe et historien, Emmanuel Todd, 58 ans, est ingénieur de recherche à l'Institut national d'études démographiques (INED).

Inspirateur du thème de la fracture sociale, repris par Jacques Chirac lors de sa campagne présidentielle de 1995, il observe depuis longtemps la coupure entre élites et classes populaires. Il livre pour la première fois son analyse du débat sur l'identité nationale. Sans dissimuler sa colère. "Si vous êtes au pouvoir et que vous n'arrivez à rien sur le plan économique, la recherche de boucs émissaires à tout prix devient comme une seconde nature", estime-t-il.


Que vous inspire le débat sur l'identité nationale ?

Je m'en suis tenu à l'écart autant que possible, car ce débat est, à mes yeux, vraiment pervers. Le gouvernement, à l'approche d'une échéance électorale, propose, je dirais même impose, une thématique de la nation contre l'islam. Je suis révulsé comme citoyen. En tant qu'historien, j'observe comment cette thématique de l'identité nationale a été activée par en haut, comme un projet assez cynique.

Quelle est votre analyse des enjeux de ce débat ?

Le Front national a commencé à s'incruster dans le monde ouvrier en 1986, à une époque où les élites refusaient de s'intéresser aux problèmes posés par l'intégration des populations immigrées.

On a alors senti une anxiété qui venait du bas de la société, qui a permis au Front national d'exister jusqu'en 2007. Comme je l'ai souligné dans mon livre, Le Destin des immigrés (Seuil), en 1994, la carte du vote FN était statistiquement déterminée par la présence d'immigrés d'origine maghrébine, qui cristallisaient une anxiété spécifique en raison de problèmes anthropologiques réels, liés à des différences de système de moeurs ou de statut de la femme. Depuis, les tensions se sont apaisées. Tous les sondages d'opinion le montrent : les thématiques de l'immigration, de l'islam sont en chute libre et sont passées largement derrière les inquiétudes économiques.

La réalité de la France est qu'elle est en train de réussir son processus d'intégration. Les populations d'origine musulmane de France sont globalement les plus laïcisées et les plus intégrées d'Europe, grâce à un taux élevé de mariages mixtes. Pour moi, le signe de cet apaisement est précisément l'effondrement du Front national.

On estime généralement que c'est la politique conduite par Nicolas Sarkozy qui a fait perdre des voix au Front national...

Les sarkozystes pensent qu'ils ont récupéré l'électorat du Front national parce qu'ils ont mené cette politique de provocation, parce que Nicolas Sarkozy a mis le feu aux banlieues, et que les appels du pied au FN ont été payants. Mais c'est une erreur d'interprétation. La poussée à droite de 2007, à la suite des émeutes de banlieue de 2005, n'était pas une confrontation sur l'immigration, mais davantage un ressentiment anti-jeunes exprimé par une population qui vieillit. N'oublions pas que Sarkozy est l'élu des vieux.

Comment qualifiez-vous cette droite ?

Je n'ose plus dire une droite de gouvernement. Ce n'est plus la droite, ce n'est pas juste la droite... Extrême droite, ultra-droite ? C'est quelque chose d'autre. Je n'ai pas de mot. Je pense de plus en plus que le sarkozysme est une pathologie sociale et relève d'une analyse durkheimienne - en termes d'anomie, de désintégration religieuse, de suicide - autant que d'une analyse marxiste - en termes de classes, avec des concepts de capital-socialisme ou d'émergence oligarchique.

Le chef de l'Etat a assuré qu'il s'efforçait de ne pas être "sourd aux cris du peuple". Qu'en pensez-vous ?

Pour moi, c'est un pur mensonge. Dans sa tribune au Monde, Sarkozy se gargarise du mot "peuple", il parle du peuple, au peuple. Mais ce qu'il propose aux Français parce qu'il n'arrive pas à résoudre les problèmes économiques du pays, c'est la haine de l'autre.

La société est très perdue mais je ne pense pas que les gens aient de grands doutes sur leur appartenance à la France. Je suis plutôt optimiste : quand on va vraiment au fond des choses et dans la durée, le tempérament égalitaire des Français fait qu'ils n'en ont rien à foutre des questions de couleur et d'origine ethnique ou religieuse !

Pourquoi, dans ces conditions, le gouvernement continue-t-il à reprendre à son compte une thématique de l'extrême droite ?

On est dans le registre de l'habitude. Sarkozy a un comportement et un vocabulaire extrêmement brutaux vis-à-vis des gamins de banlieue ; il les avait utilisés durant la campagne présidentielle tandis qu'il exprimait son hostilité à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne dans un langage codé pour activer le sentiment antimusulman. Il pense que cela pourrait marcher à nouveau.

Je me demande même si la stratégie de confrontation avec les pays musulmans - comme en Afghanistan ou sur l'Iran - n'est pas pour lui un élément du jeu intérieur. Peut-être que les relations entre les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis, c'est déjà pour lui de la politique extérieure ? On peut se poser la question...

Si vous êtes au pouvoir et que vous n'arrivez à rien sur le plan économique, la recherche de boucs émissaires à tout prix devient comme une seconde nature. Comme un réflexe conditionné. Mais quand on est confronté à un pouvoir qui active les tensions entre les catégories de citoyens français, on est quand même forcé de penser à la recherche de boucs émissaires telle qu'elle a été pratiquée avant-guerre.

Quels sont les points de comparaison avec cette période ?

Un ministre a lui-même - c'est le retour du refoulé, c'est l'inconscient - fait référence au nazisme. (Christian Estrosi, le 26 novembre, a déclaré : "Si, à la veille du second conflit mondial, dans un temps où la crise économique envahissait tout, le peuple allemand avait entrepris d'interroger sur ce qui fonde réellement l'identité allemande, héritière des Lumières, patrie de Goethe et du romantisme, alors peut-être, aurions-nous évité l'atroce et douloureux naufrage de la civilisation européenne.") En manifestant d'ailleurs une ignorance de l'histoire tout à fait extraordinaire. Car la réalité de l'histoire allemande de l'entre-deux-guerres, c'est que ce n'était pas qu'un débat sur l'identité nationale. La différence était que les nazis étaient vraiment antisémites. Ils y croyaient et ils l'ont montré. La France n'est pas du tout dans ce schéma.

Il ne faut pas faire de confusion, mais on est quand même contraint de faire des comparaisons avec les extrêmes droites d'avant-guerre. Il y a toutes sortes de comportements qui sont nouveaux mais qui renvoient au passé. L'Etat se mettant à ce point au service du capital, c'est le fascisme. L'anti-intellectualisme, la haine du système d'enseignement, la chasse au nombre de profs, c'est aussi dans l'histoire du fascisme. De même que la capacité à dire tout et son contraire, cette caractéristique du sarkozysme.

La comparaison avec le fascisme, n'est-ce pas excessif ?

Il ne s'agit pas du tout de dire que c'est la même chose. Il y a de grandes différences. Mais on est en train d'entrer dans un système social et politique nouveau, qui correspond à une dérive vers la droite du système, dont certains traits rappellent la montée au pouvoir de l'extrême droite en Europe.

C'est pourtant Nicolas Sarkozy qui a nommé à des postes-clés plusieurs représentantes des filles d'immigrés...

L'habileté du sarkozysme est de fonctionner sur deux pôles : d'un côté la haine, le ressentiment ; de l'autre la mise en scène d'actes en faveur du culte musulman ou les nominations de Rachida Dati ou de Rama Yade au gouvernement. La réalité, c'est que dans tous les cas la thématique ethnique est utilisée pour faire oublier les thématiques de classe.
Propos recueillis par Jean-Baptiste de Montvalon et Sylvia Zappi

Le Monde

dimanche 27 décembre 2009

Nous n'avons rien oublié



Le 27 décembre 2008, en trois minutes, quatre-vingt bombardiers F16 des forces de l’air israéliennes larguaient plus de cent tonnes d’explosifs en allant du nord au sud, de Beit Hanoun jusqu’à Rafah.
C’était le début de l’agression barbare dite « Plomb durci »...

Quelques petits supplétifs de l'état sioniste criminel se sont évertués à "signaler" à Youtube le clip vidéo de la chanson de Michael Heart que j'avais posté ici-même il y a un an, comme "pouvant comprendre des contenus pouvant offenser certains utilisateurs."
On devine aisément quels utilisateurs...

Peine perdue, des centaines d'internautes tenaces et déterminés s'emploient depuis à ridiculiser la minable tentative de censure sioniste en le diffusant sans relâche pour qu'il puisse être vu par le plus grand nombre (au moins 2 millions de clics à ce jour).
Merci à eux.

La lutte continue.


A blinding flash of white light
Lit up the sky over Gaza tonight
People running for cover
Not knowing whether they're dead or alive

They came with their tanks and their planes
With ravaging fiery flames
And nothing remains
Just a voice rising up in the smoky haze

We will not go down
In the night, without a fight
You can burn up our mosques and our homes and our schools
But our spirit will never die
We will not go down
In Gaza tonight

Women and children alike
Murdered and massacred night after night
While the so-called leaders of countries afar
Debated on who's wrong or right

But their powerless words were in vain
And the bombs fell down like acid rain
But through the tears and the blood and the pain
You can still hear that voice through the smoky haze

We will not go down
In the night, without a fight
You can burn up our mosques and our homes and our schools
But our spirit will never die
We will not go down
In Gaza tonight


lundi 21 décembre 2009

Chavez : "Ce sont des Yankees. Ils entrent au Venezuela. Nous ne pouvons pas permettre cela"


Le président Hugo Chavez a accusé dimanche les Etats-Unis d'avoir violé l'espace aérien du Venezuela avec un avion inhabité, et il a ordonné à ses militaires de se placer en alerte pour abattre ces appareils-espions à l'avenir.

S'exprimant lors de son programme radio-télévisé hebdomadaire, le président a indiqué que le drone avait survolé une base militaire dans l'ouest de l'Etat de Zulmia, en partant de la Colombie voisine.

"Ce sont des Yankees. Ils entrent au Venezuela. Nous ne pouvons pas permettre cela" a resumé le président, ajoutant qu'il avait donné l'ordre de les abattre.

Les Etats-Unis et la Colombie affirment que leur présence dans la région vise seulement à combattre les trafiquants de drogue. AP

L'aveu


Israël a reconnu que dans les années 1990, ses médecins légistes avaient collectés les organes de corps morts, notamment sur des Palestiniens, sans autorisation des familles.

L'aveu apparaît dans l'interview du Dr Jehuda Hiss, ancien directeur du principal institut médico-légal israélien, Abu Kabir. Il concède que des organes ont été prélevés sur des corps, notamment palestiniens, au cours des années 1990, sans demander l'accord des familles des défunts.

Le Dr Hiss a fait ces déclarations en 2000 à un universitaire américain. Ce dernier a décidé de ne le rendre public maintenant en raison d'une controverse qui a éclaté l'été dernier. Un article d'un journal suédois avait laissé entendre que des soldats israéliens tuaient des Palestiniens pour faire commerce de leurs organes. Des allégations qu'Israël a vivement démenties.

Des extraits de l'entretien ont été diffusés ce week-end sur la 2e chaîne de télévision israélienne. Le Dr Jehuda Hiss précise que des cornées ont été prélevées sur des cadavres "de manière extrêmement informelle. Aucune autorisation n'était demandée à la famille".

En réponse à ce reportage, l'armée israélienne a reconnu que les faits avait eu lieu. L'activité a cessé il y a dix ans, et cela n'arrive plus" d'après un communiqué de Tsahal repris par la télévision.

Dans son interview, l'ancien responsable raconte comment les médecins dissimulaient l'ablation. "Nous collions les paupières fermées". "Nous ne prenions pas de cornées quand nous savions que les familles ouvriraient les yeux".

De nombreux éléments sont apparus au grand jour quand Hiss a été démis de sa charge à l'institut en 2004, en raison des irrégularités dans l'emploi des organes prélevés. Néanmoins, les poursuites criminelles à son encontre ont été abandonnées, et il travaille toujours à l'institut comme pathologiste en chef.

Hiss a dirigé l'institut à partir de 1988. Mais d'après lui, dès 1987, des chirurgiens militaires avaient utilisé de la peau prélevée sur des corps pour des greffes de brûlés. Hiss affirme qu'il pensait à l'époque que les familles avaient donné leur accord. Les prélèvements auraient cessé en 2000.

Il y a eu de plaintes de familles de malades, de personnes accidentées et de victimes des violences

israélo-palestiniennes, mais pas de preuves de la véracité de l'article du quotidien suédois Aftonbladet, selon lequel des soldats auraient tué des Palestiniens pour prélever leurs organes.

L'auteur de l'entretien, Nancy Scheper-Hugues, professeur à Berkeley, a décidé de publier l'interview en réponse à la controverse soulevée par l'article du journal, qui avait créé des tensions diplomatiques. Pour cette anthropologue, la pratique symbolique de prendre la peau de l'ennemi a été reconsidérée. Pour le ministère de la santé israélien, les directives à l'époque n'étaient pas claires. AP

Obs

vendredi 18 décembre 2009

Quelque chose de pourri au royaume de Danemark


Les états soi-disant unis veulent se servir du prétexte du "réchauffement climatique" pour tenter de réchauffer leur hégémonie (assez refroidie mais pas complètement morte) sur le "ROW" (a.k.a. : le reste du monde).
Voila ce qui se joue vraiment au sommet de Copenhague.
Ne comptons pas, bien entendu, sur nos états carpettes de l'union soi-disant européenne pour leur opposer une quelconque résistance. Leur soumission à l'Empire-qui-n'est-pas-encore-mort-mais-qui-sent-quand-même-un-peu-bizarre est telle qu'il ne faut sérieusement rien attendre de ce coté-là.
Le Center on Climate Change and National Security, opportunément créé au mois d'octobre dernier, une nouvelle antenne de la CIA dédiée à la surveillance du "ROW", est déjà sur le pied de guerre prêt à étendre ses tentacules sur la planète.
Pour l'instant, seuls les chinois, pas fous, s'opposent mordicus à ce beau projet. Tout se joue là. Les chinois ne cèderont pas. Hors de question pour eux de permettre légalement à la CIA de les surveiller via leurs réseaux satellitaires espions et autres.
Il est évident que tous ceux qui cèderont aux désidératas de l'oncle Sam, n'obtiendront comme d'habitude, rien en échange, si ce n'est quelques vagues promesses de se voir offrir quelques poignées de papier-toilette-avec-la-tête-de-Georges-Washington-joliment-dessiné-dessus.
Autrement dit que-dalle.
Et ça, les chinois le savent et de toute façon, du papier toilette (le principal produit d'exportation des U-soi-disant-SA), ils en ont déjà tellement plein les coffres qu'ils vont pouvoir se torcher avec pendant plusieurs siècles.
On la leur fait pas.

Reste que tout ce cirque de Copenhague est fort distrayant.
Il y a bien quelque chose de pourri, en ce moment, au royaume de Danemark...

PS : pour en savoir un peu plus, écoutez l'interview de David Mascré, professeur de géopolitique à l’Ecole des Hautes Etudes en Relations Internationales sur FRANCE 24 :

mercredi 16 décembre 2009

Pourquoi nous occupons l'Afghanistan


Selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), des milliards de dollars provenant du trafic de drogue ont permis au système financier mondial de se maintenir la tête hors de l'eau au plus fort de la crise financière en 2008, rapporte le journal dominical. "Dans bien des cas, les liquidités provenant de l'argent de la drogue étaient les seules liquidités disponibles... Des prêts interbancaires ont été financés par de l'argent de la drogue et d'autres activités illégales. Nous avons des indications que des banques ont été sauvées avec cet argent," a déclaré au journal le directeur de l'ONUDC, Antonio Maria Costa. Des preuves en ce sens proviendraient d'informations fournies par des fonctionnaires suisses, italiens et britanniques, précise The Observer.

Courrier international

mardi 1 décembre 2009

Ainsi s'en vont les empires

Visualizing empires decline from Pedro M Cruz on Vimeo.


Une amusante et parlante visualisation du déclin des quatre grands empires Européens par l'artiste portugais Pedro Cruz.

Sic Transit Gloria Mundi

Défaite de l'Invincible Armada (1588)
Peinture de Philippe-Jacques de Loutherbourg (1796)

Il fut un temps où la glorieuse Royal Navy dominait fièrement les océans du globe, se permettant de mettre la pâtée à l'Invincible Armada du roi d'Espagne.
Elle en est réduite aujourd'hui à s'exciter sur une bouée d'exercice rouge et jaune et à demander pardon quand elle se fait choper...
Bonjour tristesse.


Le Royaume-Uni a présenté ses excuses à l'Espagne après que la Royal Navy ait utilisé une bouée aux couleurs espagnoles pour cible lors d'un exercice de tir.
L'exercice a eu lieu au large de la côte de Gibraltar au début de cette semaine. L'ambassadeur britannique a été convoqué au ministère des Affaires étrangères à Madrid pour s'expliquer.
Selon la presse locale, la marine a hâtivement retiré la bouée, qui était surmontée d'un drapeau aux couleurs rouge et jaune, quand elle a été approchée par une vedette de la police espagnole mardi.
L'ambassadeur Giles Paxman a concédé une erreur de jugement.

Tout en reconnaissant que la cible pouvait apparaitre "similaire" au pavillon espagnol, il a soutenu que ce n'était pas ce qu'elle était censé représenter.

L'Espagne et Gibraltar Carte

Et il a assuré ses hôtes qu'il n'y aurait pas de répétition de l'incident.
Plus tard, le ministère britannique de la Défense a précisé que les couleurs étaient celles d'un drapeau de signalisation maritime utilisé par l'Otan.
Le "HMS Scimitar a utilisé le 'drapeau No1' pendant l'exercice de tir - et non le drapeau national espagnol", a déclaré un porte-parole.
"Le Drapeau No1 est traditionnellement utilisé sur des cibles de tir en raison de sa grande visibilité - toutefois, nous reconnaissons sa ressemblance avec le drapeau national espagnol et utiliserons un marqueur de remplacement durant la pratique du tir dans ce domaine à l'avenir."
Gibraltar reste la source de tensions persistantes dans une relation par ailleurs bonne entre le Royaume-Uni et l'Espagne.
Le Royaume-Uni revendique un rayon de trois miles nautiques autour du Rocher de Gibraltar, comme faisant partie des eaux territoriales britanniques.
L'Espagne conteste cette opinion, et ces derniers mois il y a eu quelques échanges verbaux tendus entre la Royal Navy et la police espagnole.
Le principal parti d'opposition espagnol, le Parti Populaire a exhorté le gouvernement à exiger ce qu'il appelle le "respect que l'Espagne mérite».

... Et vive l'unité Européenne!