lundi 29 février 2016

Revue de presse avec Pierre Jovanovic : L'effondrement, c'est maintenant? (février 2016)



La revue de presse avec Pierre Jovanovic, journaliste financier et écrivain (février 2016) :


I.Globalisation en crise, globalisation de la crise
- Les signes visibles du grand effondrement !
- Le massacre de la Saint Valentin : les actions bancaires ont dévissé.
- Goldman Sachs manipule le cours de l’or, Georges Soros y participe.
- En 2000, l’or valait 200$ l’once, en 1971 : 35$. Le dollar a perdu 97% de sa valeur en 45 ans !
- Les grands medias trompent la population.
- La Chine craque car c’est une bulle de surinvestissement. Roubini l’avait écrit en 2011.
- Seuls Roubini, Ambrose Evans Pritchard et Maurice Allais avaient prévu la crise de 2008.
- Le chef économiste de Bank of America vient de découvrir l’arnaque de la planche à billets : 637 baisses de taux et 12 000 milliard $ de monnaie de singe n’ont rien sauvé.
- L’éléphant monétaire va détruire la porcelaine économique.
- La Deutsche Bank en difficulté, elle pèse 12 fois le PIB allemand !

Une une déjà légendaire

II – La ruine par les taux négatifs.
- L’art de prêter pour perdre : 8000 milliards $ rapportent moins que rien.
- Un Weimar planétaire : la crise en passe d’être la plus violente de l’histoire de l’humanité.
- En deux mois les prêteurs ont perdu 600 milliards $ avec les taux négatifs..
- Sur ordre de Bruxelles, des inspecteurs recensent les puits pour pouvoir les taxer.
- Votre jardin : votre banque centrale. A quand l’interdiction des potagers  comme de l’argent liquide?
- Le Figaro titrait le 3 janvier : « 2016, une bonne année financière ». Incompétence ?
- Larry Summers : « La planche à billets, c’est comme la morphine ».
- La Chine couverte de dettes. Plus de 700 milliards de dollars ont quitté la Chine en 2015. Les Chinois rachètent la Californie.
- Carmen Reinhart : les économies émergentes se dirigent vers une année de défaut.
- Les banquiers ont acheté la presse : Mathieu Pigasse possède le Monde.
- Les banques ont maintenant le droit de se servir dans les comptes de leurs clients !

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2016

III – L’Europe sous domination américaine. Bruxelles ordonnée à cette seule fin.
- «  les banques sont des putes ! » On ne trompe pas les marchés !
- Le Crédit Agricole se félicite de valoir 9,65€. Il en valait 35 !
- La Standard Chartered a des résultats désastreux.
- La loi du 3 janvier 1973 interdit à la France d’emprunter aux Français.
- L’économie ne peut fonctionner sur la dette comme le modèle américain.
- Ne pas confondre les merveilles de l’Europe et l’UE projet antidémocratique de l’oligarchie.
- Jean Monet travaillait pour les banques américaines, il n’eut pas renié le NAFTA élaboré sans consultation des peuples.
- Le Brexit nous montrerait la voie.
- L’Amérique nouvelle Rome : « In gold we trust » ou« in God we trust».

http://www.tvlibertes.com/

Conférence "Syrie : Crimes et Propagande" avec JC Antakli et Damien Viguier


Une conférence absolument passionnante que je vous recommande de regarder en entier organisée à Nice le 20 décembre 2015 par l’association Culture populaire, avec la présence exceptionnelle de l'écrivain et physicien Jean-Claude Antakli, personnalité hors du commun que j'ai eu le privilège de rencontrer durant mon parcours personnel, de son épouse Geneviève Antakli, ainsi que Maître Damien Viguier.


Partie 1 : Geneviève et Jean Claude Antakli  
Jean Claude Antakli est biologiste, écrivain Franco-Syrien, né à Alep en Syrie. Diplômé de l’université de Médecine de Montpellier, militant de la paix au Proche Orient, il a animé de nombreuses conférences, publié bon nombre d’articles relatifs à cette région du monde et enfin plusieurs livres dont le « Silence de Dieu » et « itinéraire d’un chrétien d’Orient ». Dans son dernier livre « Syrie, une guerre sans nom », il nous livre son expérience, son témoignage de chrétien d’orient, d’une Syrie qui s’enfonce peu à peu dans la guerre et la désolation, une ville, Alep, sous les bombes alors qu’il s’efforçait avec l’aide de son épouse, pharmacienne biologiste, de créer un centre de formation d’infirmiers à la française. Tout en n’étant pas avare de critiques envers le pouvoir en place en Syrie, il s’efforce de rétablir des vérités maintes fois piétinées par les médias occidentaux et fait l’éloge d’un pays qui malgré une guerre civile dévastatrice, tient bon grâce à un patriotisme qui transcende les croyances religieuses.


Partie 2 : Damien Viguier
Damien Viguier est avocat aux barreaux de l’Ain et de Genève, docteur en droit privé et sciences criminelles, chargé d’enseignement à l’université, spécialiste en droit pénal et international. À la demande de 14 victimes syriennes de Daesch, il a porté plainte contre le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius. Connu pour aller voir de ses yeux sur le terrain les situations de conflit comme cela fut le cas durant ses divers déplacements en Syrie, mais également dans le Donbass pour discuter avec des responsables militaires et politiques. Il nous livre sa vision en terme de droit international sur la notion de « droit d’ingérence », celle de crime de guerre, de terrorisme et de crimes contre l’humanité.


Questions du public


Interview de Me Damien Viguier suite à la conférence sur la Syrie le 20 décembre 2015

Pour aller plus loin (08.2012) :
Le témoignage de Jean-Claude Antakli sur la situation en Syrie

samedi 27 février 2016

Jacques Sapir : Il faut s'unir contre la "sainte alliance des européistes" de Hollande à Juppé


Charlotte D'Ornellas s’entretient avec Jacques Sapir, économiste et directeur d'études à l'EHESS, à propos du référendum britannique sur l'UE, de la situation politique française et de la sortie de l'Euro. Le brexit et la sortie de la France l'Euro ne doivent pas nous faire peur, selon lui.


vendredi 26 février 2016

JF Poisson : un candidat à la primaire contre le TAFTA


Jean-Frédéric Poisson, président du Parti Chrétien Démocrate, vient exprimer son opposition au traité transatlantique le TAFTA et évoque la place de la France dans le conflit syrien.




Jean-Frédéric Poisson a dénoncé mercredi à l'Assemblée nationale le manque de transparence qui entoure les négociations du traité de libre-échange transatlantique. Le député LR a raconté les conditions "très spéciales" de consultation des compte rendu des 10 premiers rounds de négociations "dans un de services du Premier ministre dans une salle fermée, en étant escorté par un fonctionnaire de Matignon qui sert de surveillant, en prenant soin déposer son téléphone portable pour ne pas s'en servir en consultant les documents". Il a également fait état de "sanctions pénales à la clef pour tout parlementaire qui divulguerait des informations qu'il a recueillis en consultant ces documents". " Depuis le lendemain de ma nomination, j'ai fait de la transparence le cœur de ce sujet", lui a répondu Matthias Fekl, secrétaire d'État chargé du commerce extérieur.


jeudi 25 février 2016

La légende noire du Moyen Age - Fabrication d'un mensonge historique



Une vidéo très courte, mais néanmoins de grande qualité réalisée par la chaine Youtube à succès Nota Bene, qui remet efficacement les pendules à l'heure concernant le Moyen Age et l'image extrêmement négative qui en est véhiculée en permanence partout, systématiquement, de l'éducation nationale aux médias de masse.



Pour aller plus loin sur ce sujet passionnant, le Connétable vous invite à voir cette magnifique conférence de l' historienne Claire Colombi qui permettra de creuser la question plus en détail et d'analyser les causes et conséquences de la fabrication de cette "légende noire du Moyen Age".


Partie 1 : Claire Colombi décrypte « La fabrication de la légende noire du moyen âge »


Partie 2 : Claire Colombi décrypte « La fabrication de la légende noire du moyen âge »

- A lire absolument, cet ouvrage qui m'a énormément marqué et a changé définitivement ma vision du Moyen Age :

Le Moyen Age, Une Imposture de Jacques Heers 

mercredi 24 février 2016

Liberté d'expression - Me Mirabeau : "Dieudonné bientôt extradé à Guantanamo ?"



Aujourd'hui, de la prison a été requise contre un artiste pour un spectacle humoristique par un tribunal correctionnel du pays de "Charlie" et du "droit au blasphème", pays où l'on brûle des effigies d'évêques en place publique
Nos amis d'Independenza Webtv étaient sur place pour interviewer l'avocat du réprouvé public, blasphémateur de la nouvelle religion d'Etat, maitre Sanjay Mirabeau.


Tous droits réservés : independenza webtv © - Paris (France), mercredi 24 février 2016 - Procès de Dieudonné pour "provocation à la haine" et "injures raciales".

Trois mois de prison avec sursis et 30.000 euros d'amende ont été requis aujourd'hui par le tribunal correctionnel de Paris contre Dieudonné pour «provocation à la haine raciale» et «injure raciale» pour des passages de son avant-dernier spectacle «La Bête immonde».

«Quand on en est à une énième poursuite devant le tribunal et que l'on continue à violer la loi de façon volontaire et systématique, la réponse doit être graduée», a déclaré la procureur. Le polémiste était poursuivi pour des passages de ce spectacle où, fers aux pieds et déguisé en détenu de Guantanamo, il discourait sur le rôle qu'il attribue aux juifs dans la traite des noirs et ironisait sur le génocide commis par les nazis.

Dans ce spectacle, Dieudonné, fers aux pieds, déguisé en détenu de Guantanamo, discourait sur le rôle qu'il attribue aux juifs dans la traite des noirs et ironisait sur le génocide commis par les nazis. Cinq passages sont poursuivis, quatre au titre de la provocation à la haine raciale et un pour injure raciale. Parmi eux, figurent une réplique où il explique que «le commerce des esclaves» était «une spécialité juive au départ» et une autre où il ironise sur l'image «du juif, éternelle victime en pyjama à qui on a chouré un Picasso».
Lire la suite...

Société sans cash : devenez un hors-la-loi !


Par Bill Bonner


L’économiste Larry Summers est une source fiable de sottises. Et un porte-parole régulier du Deep State — l’Etat profond. Un petit rappel pour les nouveaux lecteurs : les électeurs n’ont pas leur mot à dire sur qui régit un pays. C’est plutôt un "gouvernement de l’ombre", constitué de l’élite, de compères, de lobbyistes, de bureaucrates, de politiciens et de zombies — c’est-à-dire le Deep State — qui est en permanence au pouvoir. Dit plus simplement, peu importe le parti au pouvoir ; c’est le Deep State qui règne. Et à quoi est-il occupé en ce moment ? Larry Summers le sait. "Il est temps de tuer le billet de 100 $", écrit-il dans le Washington Post (une autre source fiable de sottises). ▪ Contrôler, taxer, confisquer Le Deep State veut que vous utilisiez de l’argent qu’il peut facilement contrôler, taxer et confisquer. Or la devise papier contrarie ses plans… La France a déjà interdit les transactions en cash de plus de 1 000 euros. Les plus grandes banques de Suède et de Norvège militent pour l’abolition pure et simple du cash. Il y a des plans aux plus hauts niveaux du gouvernement en Israël, en Inde et en Chine pour supprimer le cash de la circulation. Le PDG de la Deutsche Bank, John Cryan, prédit que le cash "n’existera probablement plus" d’ici 10 ans. Et voilà M. Summers dans le Washington Post : "Les activités illicites sont facilitées lorsqu’un million de dollars pèse 1,1 kg, comme dans le cas des billets de 500 euros, plutôt que 25 kg ou plus comme ce serait le cas si le billet de 20 $ était la dénomination la plus élevée". Il propose "un accord mondial pour cesser d’émettre des billets valant plus de 50 $ ou 100 $, par exemple. Un tel accord serait aussi significatif que tout ce que le G7 ou le G20 a fait depuis des années". Qu’est-ce qui fait croire à M. Summers qu’interdire ces billets serait une bonne chose ? Qu’est-ce qui fait croire à M. Summers qu’interdire ces billets serait une bonne chose ? Un article de recherche présenté par Peter Sands, ancien PDG de la banque britannique Standard Chartered, et publié pour la Harvard Kennedy School of Government. ▪ Des idées idiotes "Les billets à dénomination élevée", dit la publication, "ne jouent pas un grand rôle dans le fonctionnement de l’économie légitime, mais un rôle crucial pour l’économie souterraine". M. Sands sait sans doute de quoi il parle, en matière de dissimulation. Lorsqu’il était PDG, le plus grand régulateur financier de New York a menacé de retirer sa licence bancaire à Standard Chartered. Selon l’organisation, la banque avait "conspiré" avec le gouvernement iranien pour dissimuler au moins 60 000 transactions illégales — représentant au moins 250 milliards de dollars. A la Chronique Agora, nous ne prétendons pas savoir comment améliorer le monde. Nous savons simplement ce que nous aimons. Et nous n’aimons pas que d’autres nous disent quoi faire. Les gens qui insistent pour appliquer leurs idées au monde entier sont généralement les gens dont les idées sont idiotes. "Il faut toujours faire le contraire de ce qu’on vous dit de faire", nous a conseillé un ami en France dont le père était maire d’une petite ville durant la Deuxième guerre mondiale. Il continua : "Il y avait eu un ‘incident’. Je crois que la Résistance avait tué un soldat allemand dans la région. C’était vers la fin de la guerre, quand les nazis menaient des actions de représailles contre les civils. Ils dirent donc à mon père de rassembler toute la population sur la place du village. Au lieu de ça, mon père dit à tout le monde d’aller se cacher dans les bois environnants, ce qu’ils firent. Ils ont eu de la chance — ils ont survécu à la guerre". Les autorités en général et M. Summers en particulier veulent que nous rassemblions notre cash sur la place du village ▪ Monnaie électronique Aujourd’hui, les autorités en général et M. Summers en particulier veulent que nous rassemblions notre cash sur la place du village. Au lieu de billets, ils veulent nous forcer à utiliser des notations électroniques fidèlement enregistrées dans une banque réglementée par le gouvernement. Avez-vous déjà vu un de ces "billets électroniques", cher lecteur ? Nous non. Nous ne savons pas de quoi ils ont l’air. Et nous nous méfions profondément de toute cette histoire. La Banque centrale européenne et la Banque du Japon — tout comme les banques centrales du Danemark, de la Suède et de la Suisse — ont déjà imposé une "taxe" sous forme de taux d’intérêt négatifs sur les comptes que leurs confient les banques commerciales. Ces banques centrales espèrent que les banques commerciales répercuteront cette nouvelle taxe à leurs clients. C’est déjà arrivé en Suisse… Selon notre collègue Chris Lowe, Alternative Bank Schweiz (ABS) commencera à facturer des taux négatifs sur les dépôts de ses clients cette année. ABS prélèvera une pénalité annuelle de 0,125% sur les dépôts de moins de 100 000 francs suisses et une pénalité annuelle de 0,75% sur les dépôts de plus de 100 000 francs suisses. Dans les faits, ABS fait payer ses clients pour déposer leur argent chez elle. Si on met un million d’euros en banque, avec un taux négatif de 0,75%, on revient un an plus tard et il reste 992 500 euros. La banque a confisqué les 7 500 euros manquants. A un taux négatif de 3%, disons… vous payez 30 000 euros par an juste pour laisser votre argent en banque. Voilà qui ressemble à une escroquerie. Les gouvernements abolissent le cash. Vous n’avez pas d’autre choix que de laisser votre épargne en banque. Et vous êtes forcé de payer la banque pour stocker votre argent. ▪ Le cash hors la loi Mais attendez… Les banques ne stockent pas du tout "votre" argent. Un dépôt bancaire, c’est une reconnaissance de dette de la part de votre banque. Il n’y a pas de billets dans un coffre-fort… juste des 1 et des 0 dans une banque de données quelque part. Si la banque décide de ne pas vous rendre "votre" argent, pas de chance. C’est comme si quelqu’un vous proposait de garder votre tarte aux cerises. Il mange ensuite la tarte, en promettant de vous en rendre une identique quand vous le voudrez. Et il a le culot de vous demander de l’argent chaque mois pour le "stockage" de la tarte. Et puis le jour où vous la voulez… il n’est pas en mesure de vous la donner. "Je n’ai plus de farine. Il faudra revenir demain", dit-il. Ou bien : "je suis désolé, mais le gouvernement a déclaré que les cerises sont une espèce en danger. Il m’est interdit de vous rendre votre tarte. Elle était très bonne, ceci dit". Combien vaut cette tarte électronique, de toute façon… s’il faut payer quelqu’un pour la manger à votre place ? Combien vaut cette tarte électronique, de toute façon… s’il faut payer quelqu’un pour la manger à votre place ? Imaginez avoir une automobile… et devoir payer des gens pour la conduire. Ou un appartement… et devoir payer des gens pour qu’ils veuillent bien y vivre. Quand on doit payer quelqu’un pour se débarrasser de quelque chose, vous imaginez combien votre argent vaut vraiment. Et quand votre banque — ou le Deep State — voudra confisquer votre argent, qui l’en empêchera ? Au moins, si vous possédez votre argent en espèces sonnantes et trébuchantes, ils doivent venir s’en emparer physiquement. Lorsqu’il est "à la banque" — n’existant sous aucune autre forme que des soldes bancaires électroniques — tout ce qu’ils ont à faire, c’est appuyer sur un bouton. C’est ce qui est arrivé à Chypre. Les banques allaient dans le mur… et les dépôts ont été confisqués pour les remettre à flot. Qui empêchera que la même chose se produise ailleurs ? Les juges nommés par le Deep State ? La police payée par le Deep State ? Les politiciens achetés par le Deep State ? Lorsque le cash sera hors la loi… seuls les hors-la-loi auront du cash. Et nous avons l’intention d’en faire partie.

Plus d'infos sur : http://la-chronique-agora.com/societe-sans-cash/
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L’économiste Larry Summers est une source fiable de sottises. Et un porte-parole régulier du Deep State — l’Etat profond. Un petit rappel pour les nouveaux lecteurs : les électeurs n’ont pas leur mot à dire sur qui régit un pays. C’est plutôt un "gouvernement de l’ombre", constitué de l’élite, de compères, de lobbyistes, de bureaucrates, de politiciens et de zombies — c’est-à-dire le Deep State — qui est en permanence au pouvoir. Dit plus simplement, peu importe le parti au pouvoir ; c’est le Deep State qui règne. Et à quoi est-il occupé en ce moment ? Larry Summers le sait. "Il est temps de tuer le billet de 100 $", écrit-il dans le Washington Post (une autre source fiable de sottises). ▪ Contrôler, taxer, confisquer Le Deep State veut que vous utilisiez de l’argent qu’il peut facilement contrôler, taxer et confisquer. Or la devise papier contrarie ses plans… La France a déjà interdit les transactions en cash de plus de 1 000 euros. Les plus grandes banques de Suède et de Norvège militent pour l’abolition pure et simple du cash. Il y a des plans aux plus hauts niveaux du gouvernement en Israël, en Inde et en Chine pour supprimer le cash de la circulation. Le PDG de la Deutsche Bank, John Cryan, prédit que le cash "n’existera probablement plus" d’ici 10 ans. Et voilà M. Summers dans le Washington Post : "Les activités illicites sont facilitées lorsqu’un million de dollars pèse 1,1 kg, comme dans le cas des billets de 500 euros, plutôt que 25 kg ou plus comme ce serait le cas si le billet de 20 $ était la dénomination la plus élevée". Il propose "un accord mondial pour cesser d’émettre des billets valant plus de 50 $ ou 100 $, par exemple. Un tel accord serait aussi significatif que tout ce que le G7 ou le G20 a fait depuis des années". Qu’est-ce qui fait croire à M. Summers qu’interdire ces billets serait une bonne chose ? Qu’est-ce qui fait croire à M. Summers qu’interdire ces billets serait une bonne chose ? Un article de recherche présenté par Peter Sands, ancien PDG de la banque britannique Standard Chartered, et publié pour la Harvard Kennedy School of Government. ▪ Des idées idiotes "Les billets à dénomination élevée", dit la publication, "ne jouent pas un grand rôle dans le fonctionnement de l’économie légitime, mais un rôle crucial pour l’économie souterraine". M. Sands sait sans doute de quoi il parle, en matière de dissimulation. Lorsqu’il était PDG, le plus grand régulateur financier de New York a menacé de retirer sa licence bancaire à Standard Chartered. Selon l’organisation, la banque avait "conspiré" avec le gouvernement iranien pour dissimuler au moins 60 000 transactions illégales — représentant au moins 250 milliards de dollars. A la Chronique Agora, nous ne prétendons pas savoir comment améliorer le monde. Nous savons simplement ce que nous aimons. Et nous n’aimons pas que d’autres nous disent quoi faire. Les gens qui insistent pour appliquer leurs idées au monde entier sont généralement les gens dont les idées sont idiotes. "Il faut toujours faire le contraire de ce qu’on vous dit de faire", nous a conseillé un ami en France dont le père était maire d’une petite ville durant la Deuxième guerre mondiale. Il continua : "Il y avait eu un ‘incident’. Je crois que la Résistance avait tué un soldat allemand dans la région. C’était vers la fin de la guerre, quand les nazis menaient des actions de représailles contre les civils. Ils dirent donc à mon père de rassembler toute la population sur la place du village. Au lieu de ça, mon père dit à tout le monde d’aller se cacher dans les bois environnants, ce qu’ils firent. Ils ont eu de la chance — ils ont survécu à la guerre". Les autorités en général et M. Summers en particulier veulent que nous rassemblions notre cash sur la place du village ▪ Monnaie électronique Aujourd’hui, les autorités en général et M. Summers en particulier veulent que nous rassemblions notre cash sur la place du village. Au lieu de billets, ils veulent nous forcer à utiliser des notations électroniques fidèlement enregistrées dans une banque réglementée par le gouvernement. Avez-vous déjà vu un de ces "billets électroniques", cher lecteur ? Nous non. Nous ne savons pas de quoi ils ont l’air. Et nous nous méfions profondément de toute cette histoire. La Banque centrale européenne et la Banque du Japon — tout comme les banques centrales du Danemark, de la Suède et de la Suisse — ont déjà imposé une "taxe" sous forme de taux d’intérêt négatifs sur les comptes que leurs confient les banques commerciales. Ces banques centrales espèrent que les banques commerciales répercuteront cette nouvelle taxe à leurs clients. C’est déjà arrivé en Suisse… Selon notre collègue Chris Lowe, Alternative Bank Schweiz (ABS) commencera à facturer des taux négatifs sur les dépôts de ses clients cette année. ABS prélèvera une pénalité annuelle de 0,125% sur les dépôts de moins de 100 000 francs suisses et une pénalité annuelle de 0,75% sur les dépôts de plus de 100 000 francs suisses. Dans les faits, ABS fait payer ses clients pour déposer leur argent chez elle. Si on met un million d’euros en banque, avec un taux négatif de 0,75%, on revient un an plus tard et il reste 992 500 euros. La banque a confisqué les 7 500 euros manquants. A un taux négatif de 3%, disons… vous payez 30 000 euros par an juste pour laisser votre argent en banque. Voilà qui ressemble à une escroquerie. Les gouvernements abolissent le cash. Vous n’avez pas d’autre choix que de laisser votre épargne en banque. Et vous êtes forcé de payer la banque pour stocker votre argent. ▪ Le cash hors la loi Mais attendez… Les banques ne stockent pas du tout "votre" argent. Un dépôt bancaire, c’est une reconnaissance de dette de la part de votre banque. Il n’y a pas de billets dans un coffre-fort… juste des 1 et des 0 dans une banque de données quelque part. Si la banque décide de ne pas vous rendre "votre" argent, pas de chance. C’est comme si quelqu’un vous proposait de garder votre tarte aux cerises. Il mange ensuite la tarte, en promettant de vous en rendre une identique quand vous le voudrez. Et il a le culot de vous demander de l’argent chaque mois pour le "stockage" de la tarte. Et puis le jour où vous la voulez… il n’est pas en mesure de vous la donner. "Je n’ai plus de farine. Il faudra revenir demain", dit-il. Ou bien : "je suis désolé, mais le gouvernement a déclaré que les cerises sont une espèce en danger. Il m’est interdit de vous rendre votre tarte. Elle était très bonne, ceci dit". Combien vaut cette tarte électronique, de toute façon… s’il faut payer quelqu’un pour la manger à votre place ? Combien vaut cette tarte électronique, de toute façon… s’il faut payer quelqu’un pour la manger à votre place ? Imaginez avoir une automobile… et devoir payer des gens pour la conduire. Ou un appartement… et devoir payer des gens pour qu’ils veuillent bien y vivre. Quand on doit payer quelqu’un pour se débarrasser de quelque chose, vous imaginez combien votre argent vaut vraiment. Et quand votre banque — ou le Deep State — voudra confisquer votre argent, qui l’en empêchera ? Au moins, si vous possédez votre argent en espèces sonnantes et trébuchantes, ils doivent venir s’en emparer physiquement. Lorsqu’il est "à la banque" — n’existant sous aucune autre forme que des soldes bancaires électroniques — tout ce qu’ils ont à faire, c’est appuyer sur un bouton. C’est ce qui est arrivé à Chypre. Les banques allaient dans le mur… et les dépôts ont été confisqués pour les remettre à flot. Qui empêchera que la même chose se produise ailleurs ? Les juges nommés par le Deep State ? La police payée par le Deep State ? Les politiciens achetés par le Deep State ? Lorsque le cash sera hors la loi… seuls les hors-la-loi auront du cash. Et nous avons l’intention d’en faire partie.

Plus d'infos sur : http://la-chronique-agora.com/societe-sans-cash/
Copyright © Publications Agora
L’économiste Larry Summers est une source fiable de sottises. Et un porte-parole régulier duDeep State – l’Etat profond.
Un petit rappel pour les nouveaux lecteurs : les électeurs n’ont pas leur mot à dire sur qui régit un pays. C’est plutôt un « gouvernement de l’ombre », constitué de l’élite, de compères, de lobbyistes, de bureaucrates, de politiciens et de zombies – c’est-à-dire le Deep State – qui est en permanence au pouvoir. Dit plus simplement, peu importe le parti au pouvoir ; c’est leDeep State qui règne.

Et à quoi est-il occupé en ce moment ?
Larry Summers le sait.
« Il est temps de tuer le billet de 100$ », écrit-il dans le Washington Post (une autre source fiable de sottises).

Contrôler, taxer, confisquer
Le Deep State veut que vous utilisiez de l’argent qu’il peut facilement contrôler, taxer et confisquer. Or la devise papier contrarie ses plans…
La France a déjà interdit les transactions en cash de plus de 1 000 euros. Les plus grandes banques de Suède et de Norvège militent pour l’abolition pure et simple du cash. Il y a des plans aux plus hauts niveaux du gouvernement en Israël, en Inde et en Chine pour supprimer le cash de la circulation. Le PDG de la Deutsche Bank, John Cryan, prédit que lecash « n’existera probablement plus » d’ici 10 ans.
Et voilà M. Summers dans le Washington Post :« Les activités illicites sont facilitées lorsqu’un million de dollars pèse 1,1 kg, comme dans le cas des billets de 500 euros, plutôt que 25 kg ou plus comme ce serait le cas si le billet de 20 $ était la dénomination la plus élevée ». Il propose « un accord mondial pour cesser d’émettre des billets valant plus de 50 $ ou 100 $, par exemple. Un tel accord serait aussi significatif que tout ce que le G7 ou le G20 a fait depuis des années ».
Qu’est-ce qui fait croire à M. Summers qu’interdire ces billets serait une bonne chose ?
Un article de recherche présenté par Peter Sands, ancien PDG de la banque britannique Standard Chartered, et publié pour la Harvard Kennedy School of Government.

Des idées idiotes
« Les billets à dénomination élevée », dit la publication, « ne jouent pas un grand rôle dans le fonctionnement de l’économie légitime, mais un rôle crucial pour l’économie souterraine ». M. Sands sait sans doute de quoi il parle, en matière de dissimulation.
Lorsqu’il était PDG, le plus grand régulateur financier de New York a menacé de retirer sa licence bancaire à Standard Chartered. Selon l’organisation, la banque avait « conspiré » avec le gouvernement iranien pour dissimuler au moins 60 000 transactions illégales, représentant au moins 250 milliards de dollars.
A la Chronique Agora, nous ne prétendons pas savoir comment améliorer le monde. Nous savons simplement ce que nous aimons. Et nous n’aimons pas que d’autres nous disent quoi faire.
Les gens qui insistent pour appliquer leurs idées au monde entier sont généralement les gens dont les idées sont idiotes.
« Il faut toujours faire le contraire de ce qu’on vous dit de faire », nous a conseillé un ami en France dont le père était maire d’une petite ville durant la Deuxième guerre mondiale. Il continua :« Il y avait eu un ‘incident’. Je crois que la Résistance avait tué un soldat allemand dans la région. C’était vers la fin de la guerre, quand les nazis menaient des actions de représailles contre les civils. Ils dirent donc à mon père de rassembler toute la population sur la place du village.Au lieu de ça, mon père dit à tout le monde d’aller se cacher dans les bois environnants, ce qu’ils firent. Ils ont eu de la chance — ils ont survécu à la guerre ».

Monnaie électronique
Aujourd’hui, les autorités en général et M. Summers en particulier veulent que nous rassemblions notre cash sur la place du village.
Au lieu de billets, ils veulent nous forcer à utiliser des notations électroniques fidèlement enregistrées dans une banque réglementée par le gouvernement.
Avez-vous déjà vu un de ces « billets électroniques », cher lecteur ?
Nous non. Nous ne savons pas de quoi ils ont l’air. Et nous nous méfions profondément de toute cette histoire.
La Banque centrale européenne et la Banque du Japon, tout comme les banques centrales du Danemark, de la Suède et de la Suisse, ont déjà imposé une « taxe » sous forme de taux d’intérêt négatifs sur les comptes que leurs confient les banques commerciales.
Ces banques centrales espèrent que les banques commerciales répercuteront cette nouvelle taxe à leurs clients. C’est déjà arrivé en Suisse. Selon notre collègue Chris Lowe, Alternative Bank Schweiz (ABS) commencera à facturer des taux négatifs sur les dépôts de ses clients cette année.
ABS prélèvera une pénalité annuelle de 0,125% sur les dépôts de moins de 100 000 francs suisses et une pénalité annuelle de 0,75% sur les dépôts de plus de 100 000 francs suisses. Dans les faits, ABS fait payer ses clients pour déposer leur argent chez elle.
Si on met un million d’euros en banque, avec un taux négatif de 0,75%, on revient un an plus tard et il reste 992 500 euros. La banque a confisqué les 7 500 euros manquants.
A un taux négatif de 3%, disons… vous payez 30 000 euros par an juste pour laisser votre argent en banque. Voilà qui ressemble à une escroquerie.
Les gouvernements abolissent le cash. Vous n’avez pas d’autre choix que de laisser votre épargne en banque. Et vous êtes forcé de payer la banque pour stocker votre argent.

Le cash hors la loi
Mais attendez…
Les banques ne stockent pas du tout « votre » argent. Un dépôt bancaire, c’est une reconnaissance de dette de la part de votre banque. Il n’y a pas de billets dans un coffre-fort… juste des 1 et des 0 dans une banque de données quelque part.
Si la banque décide de ne pas vous rendre « votre » argent, pas de chance.
C’est comme si quelqu’un vous proposait de garder votre tarte aux cerises. Il mange ensuite la tarte, en promettant de vous en rendre une identique quand vous le voudrez. Et il a le culot de vous demander de l’argent chaque mois pour le « stockage » de la tarte.
Et puis le jour où vous la voulez… il n’est pas en mesure de vous la donner. « Je n’ai plus de farine. Il faudra revenir demain », dit-il. Ou bien : « je suis désolé, mais le gouvernement a déclaré que les cerises sont une espèce en danger. Il m’est interdit de vous rendre votre tarte. Elle était très bonne, ceci dit ».
Combien vaut cette tarte électronique, de toute façon… s’il faut payer quelqu’un pour la manger à votre place ?
Imaginez avoir une automobile… et devoir payer des gens pour la conduire. Ou un appartement… et devoir payer des gens pour qu’ils veuillent bien y vivre.
Quand on doit payer quelqu’un pour se débarrasser de quelque chose, vous imaginez combien votre argent vaut vraiment.
Et quand votre banque, ou le Deep State, voudra confisquer votre argent,qui l’en empêchera ? Au moins, si vous possédez votre argent en espèces sonnantes et trébuchantes, ils doivent venir s’en emparer physiquement. Lorsqu’il est « à la banque », n’existe sous aucune autre forme que des soldes bancaires électroniques, tout ce qu’ils ont à faire, c’est appuyer sur un bouton.
C’est ce qui est arrivé à Chypre. Les banques allaient dans le mur… et les dépôts ont été confisqués pour les remettre à flot.
Qui empêchera que la même chose se produise ailleurs ?
Les juges nommés par le Deep State ? La police payée par le Deep State ? Les politiciens achetés par le Deep State ?
Lorsque le cash sera hors la loi… seuls les hors-la-loi auront du cash. Et nous avons l’intention d’en faire partie.

La Chronique Agora

mardi 23 février 2016

Des étudiants de 15 pays lancent un appel à l'ONU de poursuivre l'administration US


Les étudiants des établissements d'enseignement supérieur de 15 pays ont enregistré un message vidéo adressé au Secrétaire général de l'ONU lui demandant de poursuivre le président américain Barack Obama pour son ingérence constante dans les affaires des États souverains.


Trad. BR (pour activer les sous-titres en français, cliquer sur le bouton en bas à droite de la vidéo)

Voir la vidéo précédente :

L'appel des russes aux peuples d'Europe


Source

lundi 22 février 2016

Vladimir Poutine annonce l'accord sur le cessez-le-feu syrien obtenu avec les États-Unis


Le Président russe Vladimir Poutine a fait une déclaration face à la presse à Moscou, lors de laquelle il a annoncé que la Russie et les Etats-Unis ont établi un plan de cessez-le feu excluant catégoriquement les organisations terroristes Daesh et Al-Nosra.

dimanche 21 février 2016

Que se passe-t-il réellement en Syrie ?



Que se passe-t-il réellement en Syrie ?
Une conférence organisée par l'Agence Info Libre le 3 février avec Raphaël Berland, journaliste indépendant, Bassam Tahhan, géopoliticien et islamologue franco-syrien, Pierre Piccinin, reporter belge, ex-prisonnier et ex-otage en Syrie et Régis Chamagne, stratège et ancien Colonel de l’armée de l’air.


Raphaël Berland


Bassam Tahhan


Pierre Piccinin


Régis Chamagne




samedi 20 février 2016

La "course vers Raqqa" – Le plan de campagne syrien



Les cris d’indignation se multiplient dans les médias occidentaux à propos de la campagne aérienne russe en Syrie. Un, deux, trois… hôpitaux ont été bombardés ! Et des écoles! Et les rebelles ont encore perdu des villages ! Les bombes barils ! Les bombes à fragmentation ! Il faut se demander combien de ces hôpitaux étaient vraiment des hôpitaux et pas seulement des quartiers de rebelles djihadistes. Sur les vidéos qui ont été publiées, j’ai pu identifier un seul bâtiment détruit qui aurait pu être un vrai hôpital. Mais même là, on ne voyait pas de matériel médical dans les débris. Cet assaut médiatique, probablement organisé, pourrait-il préparer une nouvelle opération sous fausse bannière ou une autre escalade planifiée?

Il n’a quasiment pas été fait mentions aujourd’hui de la poursuite des bombardements turcs sur les villes kurdes en Syrie. Dès que l’artillerie syrienne arrivera à la frontière, dans une semaine ou deux, elle ripostera à ces bombardements, et la situation dégénérera alors très vite.

La Russie a promis que les portes de l’enfer s’ouvriraient en Syrie dans les prochains mois. Le bombardement russe massif actuel est le début de cette campagne. Les rebelles qui fuient une ville pour échapper aux bombardements ne sont pas en mesure de tuer les soldats syriens qui entrent alors dans cette ville. Les maisons et les infrastructures peuvent être reconstruites, mais les soldats morts ne peuvent pas être ressuscités. Telle est la règle simple qui guide désormais les campagnes du gouvernement syrien. On ne sait pas encore exactement comment la libération de la province d’Alep, des parties d’Alep et d’Idleb tenues par les rebelles, va se faire. Il y a un plan de campagne plus large pour y parvenir, mais il n’est pas encore visible.

Par contre, le plan du régime syrien de la course vers Raqqa contre État islamique est tout à fait clair. 

Venant du sud-ouest, une force syrienne (en rouge sur la carte), de la taille d’une brigade et qui sera bientôt renforcée par des unités de volontaires, avance vers le nord-est, c’est-à-dire vers la base aérienne de Tabqa, située au sud de la route n° 4 et de la ville d’Al Tawra. Les deux endroits sont détenus par État islamique (en gris). Les troupes sont maintenant à environ 15 kilomètres de la base. Si l’armée syrienne prenait la base, elle prendrait le contrôle de la route n° 4 qui va de la Turquie à Raqqa, en passant par Al Bab, et elle pourrait stopper la plus grande partie des mouvements d’État islamique sur cette route. Si l’armée prenait Al Taqra, elle pourrait également reprendre le barrage de Taqwa du lac al-Assad. Alors toutes les forces d’État islamique situées à l’ouest de l’Euphrate seraient complètement coupées de Raqqa et de l’Irak. Elles pourraient être encore plus fragmentées par l’avancée des forces de l’armée syrienne allant vers l’est depuis Alep, et, au nord, par les forces kurdes (en jaune) allant vers l’ouest. État islamique perdrait beaucoup de terrain dans ces mouvements et, beaucoup plus important encore, il perdrait sa seule route d’accès vers la Turquie. L’attaque plus compliquée de Raqqa elle-même, à environ 15 kilomètres plus à l’est, ne viendrait qu’après avoir pris la base de Tabqa et la ville d’Al Tawra.

Mais peu de plans militaires résistent au contact avec l’ennemi et il y a d’autres forces qui voudraient mettre la main sur Raqqa avant que l’armée syrienne ne l’atteigne.

La semaine dernière, Cheikh Tamim, l’Émir du Qatar, a rendu visite au président turc Erdogan, à Istanbul. Le Bahreïn, le Koweït et le Qatar ont déclaré qu’ils se joindraient à la campagne terrestre que l’Arabie saoudite veut mener contre État islamique, si les États-Unis en prenaient le commandement. Des avions de combat saoudiens ont atterri sur la base aérienne d’Incirlik. Un avion de transport aérien koweïtien, qui serait rempli d’armes, a atterri à Hatay aujourd’hui. Le Premier ministre turc Davutoglu est en visite en Ukraine avec une importante délégation. Y a-t-il une sorte de coordination en cours? Une diversion en Ukraine pour occuper les Russes en Ukraine pendant qu’une attaque turque/golfe Arabique est lancée sur la Syrie? Ou vice versa?

Même si la situation pour le gouvernement syrien et ses alliés est bien meilleure aujourd’hui qu’il y a six mois, la guerre en Syrie est loin d’être terminée. Elle pourrait bien s’élargir et s’intensifier davantage avant que la fin ne soit en vue.

Traduction : Dominique Muselet d'après MoA

Le Saker francophone

Gérard Depardieu : "Comment ne pas se sentir plus russe que français avec le président qu'on a en France?"



Une fois encore, le monstre sacré du cinéma français n'a pas mâché ses mots. Lors d'une conférence de presse organisée le 19 février en marge de la Berlinale, il a critiqué pêle-mêle le festival de Cannes, et le président français. 

Fidèle à lui-même, Gérard Depardieu a dit ce qu'il pensait. Cette fois, il a critiqué pêle-mêle le festival de Cannes, les Oscars et le président français François Hollande, clamant une nouvelle fois son «admiration pour Vladimir Poutine» lors d'une conférence de presse vendredi le 19 février à la Berlinale.

«C'est vrai qu'à Berlin il y a un grand festival, comme à Toronto, comme à Sundance. J'en dirai pas autant de Cannes», a lancé l'acteur de 67 ans, venu présenter la comédie «Saint-Amour» réalisée par Gustave Kervern et Benoît Delépine.

«Avant il y avait la momie Gilles Jacob [patron du festival de Cannes de 2001 à 2014, NDLR]. Maintenant c'est Pierre Lescure et Thierry Frémaux. Donc c'est pas pareil. C'est pas pareil, et le cinéma non plus. Merci. À bon entendeur, salut!», a poursuivi le comédien, en référence aux actuels dirigeants du festival.

Avouant trouver «de plus en plus anecdotiques et fausses» les «histoires qu'on raconte au cinéma», Gérard Depardieu a aussi raillé les Oscars et l'un de ses favoris, The Revenant d'Alejandro Gonzalez Inarritu, moquant son tournage réputé épique - avec «les caravanes, la chaleur et tout ça».
«Comment ne pas se sentir plus russe que français avec le président qu'on a en France?»

«On leur dit: “Allez vous mettre de la merde”. Je suis sûr que la merde est parfumée [...] C'est un confort fabuleux, le cinéma!», s'est exclamé l'acteur, assurant préférer «les choses pas confortables». «On ne va pas déranger les Oscars, ils sont peinards avec nous. On est beaucoup trop sales pour eux», a-t-il ajouté.

Connu pour sa sympathie pour le président russe, Gérard Depardieu a également réaffirmé son «admiration» pour Vladimir Poutine, «pour ce qu'il fait, et pour la population russe», «n'en déplaise à certains intellectuels français, y compris [ses] amis qui [lui] font des reproches».

«Je me sens très russe, même à l'étranger. Comment ne pas se sentir plus russe que français avec le président qu'on a en France? Pour moi, y a pas photo», a déclaré Gérard Depardieu, qui avait acquis la nationalité russe en 2013 après une polémique avec le gouvernement suscitée par sa décision de s'installer en Belgique pour des raisons fiscales.

Le Figaro

Roland Hureaux : En Syrie, "Les gouvernements occidentaux se sont déshonorés"

En haut : Tweet de L.Fabius sur les livraisons d'armes aux rebelles - En Bas : Fusil d'assaut français FAMAS dans les mains d'un djihadiste en Syrie

"Les gouvernements occidentaux se sont déshonorés", Roland Hureaux livre son point de vue sans concession de gaulliste souverainiste sur la politique française et occidentale au Moyen-Orient et en particulier dans le conflit syrien.



Ancien élève de l'ENS et de l'ENA, Roland Hureaux a été universitaire, diplomate, membre de plusieurs cabinets ministériels (dont celui de Philippe Séguin), élu local, et plus récemment à la Cour des comptes.

MàJ : Pour approfondir le sujet :
Les armes livrées par Washington aux "islamistes modérés" seraient utilisées pour tuer les Kurdes syriens engagés dans la lutte contre Daech, rapporte une chaîne de télévision américaine.

vendredi 19 février 2016

Xavier Moreau : Poutine vs Lenine


Xavier Moreau, auteur de "Ukraine, Pourquoi la France s'est trompée" revient sur les relations de la Fédération de Russie actuelle avec son héritage de l'époque soviétique :


Stratpol.com

Vidéo précédente sur l'héritage bolchévique en Russie et en Ukraine par Xavier Moreau :

L'héritage bolchévique en Russie et en Ukraine par Xavier Moreau

jeudi 18 février 2016

Ukraine: les masques de la révolution : Réponse d'un témoin du film de Paul Moreira à ses détracteurs pro-maidan



Par Olivier Rabache

Afin de discréditer le film documentaire de Paul Moreira, l'un des témoins a été diffamé dans plusieurs papiers ayant fait suite à la diffusion. Il s'agit d'Aleksej Albu, militant de l'organisation communiste Borot'ba, l'une des victimes du pogrom ultranationaliste ukrainien d'‪Odessa‬, le 2 mai 2014.

Notre camarade Aleksej Albu est tantôt qualifié de 'rouge-brun', tantôt d'homophobe, de stalinien et de terroriste, reprise mot pour mot de la phraséologie ultranationaliste entendue à Lvov et à Kiev. Aleksej a dû fuir l'Ukraine nationaliste et s'est réfugié dans la République populaire de Lougansk (‪‎LNR‬), 'repaire de terroristes' selon la chaîne française de service public ‪RFI‬.

Il a été très touché par le film de Paul Moreira, lequel fait débat en Ukraine, en particulier sur les réseaux sociaux, permettant ainsi une fissure dans la chape de plomb imposé par le régime fantoche issu de l'‪Euromaïdan‬.

Face à ces diffamations, voici le droit de réponse qu'il a rédigé:

DROIT DE RÉPONSE

L’ancien député du conseil de l'oblast (région) d'Odessa, communiste, coordinateur pour Odessa du rassemblement ukrainien Borot'ba, Aleksej Albu, forcé de vivre depuis presque deux ans en exil politique en raison des événements en Ukraine, a fait une déclaration au sujet du documentaire de Paul Moreira 'Ukraine, les masques de la révolution' paru sur les écrans français durant plusieurs jours en France. Les propos d’Aleksej Albu démentent les mythes sur la soi-disant 'révolution de la dignité' en Ukraine.

"Le 2 février, les Français ont vu paraître le film du célèbre journaliste Paul Moreira, 'Ukraine: les masques de la révolution', dans le tournage duquel j’ai eu l'honneur de participer. Ce film a provoqué une vague d'indignation et de critiques de la part des partisans des autorités ukrainiennes actuelles, puisqu' il a montré le vrai visage de politiciens qui se sont accaparé le pouvoir par un coup d’État en février 2014.

"Paul Moreira a réussi à refléter précisément l’ambiance de peur et d'impuissance qui règne aujourd'hui en Ukraine. Le film met en évidence les sujets très aigus de la société ukrainienne tels que l'impact des hommes politiques étrangers et des groupes néonazis sur la politique du pays, qui a abouti aux événements à Odessa et dans l'Est ukrainien. Le film montre la réalité que les autorités ukrainiennes essaient soigneusement de cacher", insiste A. Albu dans sa déclaration.

Cependant, l'homme politique de gauche d'Odessa attire l'attention sur les attaques calomnieuses à son égard, qui ont eu lieu dans des médias européens.

"L'un des arguments de la critique officielle de la partie ukrainienne est l'accusation de Paul pour avoir donné la parole à Aleksej Albu, personnage 'homophobe, stalinien et collaborant avec des néonazis', c'est-à-dire à votre serviteur. Cet article nauséabond et commandé cite des 'faits' destinés à noircir mon nom aux yeux des citoyens européens", poursuit Aleksej Albu.

L'homme politique estime qu'il est nécessaire de répondre aux critiques ukrainiennes à cet article, parce que, selon lui, des éditions très autoritaires, y compris le Service russe de la BBC, s'y réfèrent dans leurs publications.

"Pour commencer, je veux dire que toute ma vie j'ai été partisan des idées de gauche et progressistes, basées sur la non-discrimination de l'homme, sans distinction de nationalité, de race, d'origine, d'orientation sexuelle, de culture et d'opinion. Dès mon plus jeune âge, je me suis battu contre l'extrême droite dans les rues de mon Odessa natale et dans l'espace politique. Tous les 'propos' qui me sont prêtés dans l'article, notamment ceux où j'insulterais les représentants des minorités sexuelles, sont complètement faux et ne correspondent pas à la réalité. Même l'adresse du site à partir duquel la citation serait tirée est fantaisiste, car notre organisation n'a jamais utilisé le domaine '.tk'", déclare A. Albu.

Alexey Albu dément également les accusations de collaboration avec des néonazis.

"Quant à ma collaboration avec des néo-nazis, dont il est question dans l'article, il faut dire que les provocateurs ukrainiens utilisent l'ignorance du lecteur sur la situation politique en Ukraine et la langue russe. Les matériaux donnés comme argument sont ma collaboration avec Dmitrij Odinov, Or, ce dernier encourage les gens à lutter contre la peste brune (en Ukraine et en Russie, c'est ainsi que l'on appelle ainsi les partisans du fascisme et du nazisme). Certes, Dmitrij respecte les opinions de droite, mais le Comité pour la libération d'Odessa n'a jamais compté ni Odinov, ni Albu dans ses rangs. En revanche, ils appartiennent à l'organisation d'extrême gauche Borot'ba et à la milice d'Odessa, qui défendent une position antifasciste et patriotique sans ambiguïté. Donc, ma supposée collaboration avec des néonazis est encore un mensonge des propagandistes ukrainiens. Pour ce qui concerne les accusations de 'stalinisme', je ne pense pas qu'une telle idéologie existe encore, par conséquent, je ne peux en être partisan. La personnalité de Josef Staline et son rôle dans l'histoire de mon pays, font l'objet d'études et d'analyses historiques", assure Aleksej Albu.

"Pour appeler à la haine des lecteurs envers moi, les propagandistes ukrainiens ont utilisé un autre mensonge : j'aurais entraîné les gens dans la Maison des syndicats, et donc je serais coupable de leur mort. Ils ne sont même pas gênés par le fait évident que même si cela était vrai, alors ce ne sont pas les gens qui se sont réfugiés dans la Maison des syndicats qui sont coupables, mais ceux qui ont tiré, massacré et achevé les gens qui s'étaient jetés à terre. Je suis heureux qu'à ce moment-là je n'étais pas tout seul. Des dizaines de camarades de combat de la Maison des syndicats, les survivants de cette terrible journée, pourront démentir ce mensonge flagrant que les mass-médias ont diffusé dans les jours qui ont suivi le massacre. Je dois dire que cela a été fait par l'équipe du nouveau gouverneur de l'oblast d'Odessa, Igor Palitsa pour me discréditer au cours de la campagne municipale pour le poste de maire d'Odessa."

Aleksej Albu a remercié le réalisateur Paul Moreira pour lui avoir donné l'occasion d'exprimer au grand public son point de vue et sa vision de la situation en Ukraine - une occasion dont A. Albu a été privé dans son pays.

"Malgré toutes les difficultés, malgré la boue qui s'est répandue sur moi par les activistes pro-gouvernementaux; malgré le fait que je sois recherché par les autorités ukrainiennes, malgré les pressions exercées par le service de sécurité ukrainien (‪SBU‬) sur mes parents - je ne cesserai jamais mon combat pour la libération de ma ville natale des bandes néonazies", conclut Aleksej Albu.

(trad. Aleksej Albu, revue et corrigée par OR et BR)
politnavigator.net

mercredi 17 février 2016

Bassam Tahhan : Russie ou USA, qui reprendra Raqqa à Daesh ?


Une entrevue enregistrée le 15 février 2016 avec le grand spécialiste du moyen-orient et du conflit syrien Bassam Tahhan qui analyse l'évolution actuelle de la crise sous plusieurs angles dont ceux de la course aux armements et de la concurrence internationale sur le marché des armes.
Pour lui, la Russie et les USA sont actuellement dans une course pour être les premiers à faire tomber Raqqa, le "fief" des terroristes de EI/Daech pour des raisons d'influence géostratégique, et ainsi devenir le vainqueur de la "grande bataille de Syrie".


Source : Eurasie Express

Pour aller plus loin avec Bassam Tahhan :
Bassam Tahhan : "L'Arabie Saoudite, dindon de la farce !"

Comprendre la situation en Syrie : Interview de Bassam Tahhan

La Syrie, ses amis et les chancelleries occidentales

Pentagone : la dissuasion contre une agression russe est notre première tâche en Europe


Le Commandement militaire américain pour l’Europe (EUCOM) a publié stratégie pour l’année 2016. Premier objectif, «dissuader la Russie de commettre une agression», avant de «favoriser l’OTAN» et de «conserver les partenariats stratégiques».

D’après le document publié par EUCOM, les menaces qui pèsent sur la sécurité européenne sont observables au nord, à l’est et au sud du Vieux Continent. Pour les deux premières, c’est en raison du comportement agressif de la Russie et qui militarise l’arctique alors que dans le sud, les terroristes de Daesh posent problème.




Ce document précise en outre que l’Europe fait face au «potentiel de l’adversaire dans la production des missiles balistiques, à la prolifération des armes de destruction massive, aux maladies contagieuses, aux attaques numériques, aux organisations terroristes internationales et intérieures, ainsi qu’au trafic de drogue».
Ce n’est pas la première fois que les Etats-Unis placent la Russie aux côtés de Daesh dans la liste des menaces à la sécurité les plus importantes. En juillet 2015, le Pentagone avait publié une mise à jour de la Stratégie militaire américaine, la première depuis 2011. Ce document indiquait que les Etats-Unis pouvaient recourir à la force non seulement pour protéger leurs propres intérêts, mais aussi pour contrer ceux qui lancent un défi au droit international. Selon le Pentagone, il s’agit d’«Etats révisionnistes» tels que la Russie, l’Iran, la Chine, la Corée du Nord et les organisations extrémistes, telles que l’Etat islamique.

Source : Russia Today France, 27-01-2016

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Le document du Pentagone :

(cliquez sur l'image pour l'agrandir)



Source : les-crises

mardi 16 février 2016

Ukraine: délabrement et alcoolisme dans les forces armées [VOSTFR]


Voici un nouveau reportage de l'équipe de "Y en a marre!" de la chaîne ukrainienne ICTV présenté par Vitaly Kovatch. Cette fois-ci sur les conditions de vie, ou plutôt de survie, des soldats de l'armée ukrainienne.


Émission du 8 février 2016 (Trad. et S/T : Thalie Thalie)

Un autre reportage à voir absolument de l'équipe d'ICTV :
Ukraine/Novorossia : Reportage-choc sur les exactions de l'armée ukrainienne

lundi 15 février 2016

MSF: qui a donc bombardé l'hôpital en Syrie?


Un hôpital soutenu par Médecins sans frontières bombardé en Syrie, à qui la faute? La plupart des médias s'acharnent à blâmer la Russie, mais de quelles preuves disposent-ils?


La certitude, c'est qu'il y avait des témoins et qu'ils ont vu des avions, confie Françoise Bouchet-Saulnier, directrice juridique de MSF, dans un entretien accordé à Sputnik.
"On travaille sur une présomption d'attaque aérienne, et pour renverser cette présomption, il faut que ceux qui étaient en l'air, c'est-à-dire l'armée syrienne et l'armée russe, soient elles-mêmes volontaires pour dire concrètement quels étaient leurs avions et qu'est-ce qu'ils ont fait", explique Mme Bouchet-Saulnier.
"Quatre frappes successives sur une structure, ce n'est pas une erreur ou un dommage collatéral, c'est bien une frappe ciblée", poursuit-elle.
Dans l'attaque d'aujourd'hui, il ne s'agit pas d'une petite clinique, mais d'un vrai hôpital censé assurer les soins à la population lors des combats. Vu qu'il était connu et portait même le drapeau MSF, cette frappe ressemble bien à un crime de guerre, rajoute la directrice juridique de MSF.
L'ambassadeur de Syrie à Moscou Riad Haddad est plus catégorique en ce sens, accusant fermement l'aviation américaine d'avoir détruit l'hôpital dans la province syrienne d'Idlib.
"C'étaient les forces aériennes américaines qui ont détruit l'hôpital. L'aviation russe n'a rien à voir avec cela, ce qui est confirmé par des renseignements reçus", a déclaré M. Haddad.

Plus tôt dans la journée, l'organisation internationale Médecins sans frontières avait annoncé qu'un hôpital soutenu par l'organisation avait été détruit suite à des bombardements dans le nord de la Syrie. L'hôpital a été touché par quatre missiles au cours de deux séries d'attaques faisant au moins sept morts, huit autres personnes sont portées disparues, lit-on dans un communiqué de MSF. Aucune mention de la Russie.
Mais les réactions ne se sont pas fait attendre. Le premier ministre turc Ahmet Davoutoglu a affirmé sans hésiter qu'un missile russe avait frappé l'hôpital en lui infligeant d'énormes dégâts. Reuters a publié l'article intitulé "MSF annonce sept morts dans une frappe aérienne contre un hôpital en Syrie, la Russie ou le gouvernement syrien coupable". Et plusieurs médias y ont fait aussitôt écho, sans consulter le communiqué de MSF bien sûr.
Depuis le début de la campagne russe en Syrie, la Russie subit toutes sortes de foudres de la part de l'Occident, ces déclarations n'étant que l'un des outils de la guerre médiatique menée dès le premier jour du conflit syrien, précise l'ambassadeur.
Source

Les services secrets allemands soupçonnés d’avoir financé Al Qaïda


Le parquet fédéral allemand a ouvert une enquête à l’encontre de deux employés de l'Office fédéral de protection de la constitution soupçonnés d’avoir transféré de l’argent pour le compte du groupe terroriste Al-Qaïda.


L'enquête se base sur l'information révélée par Irfan Peci, un islamiste recruté par des employés de l'Office fédéral de protection de la constitution (BFV), dans son livre intitulé "Djihadiste", rapportent les médias allemands.
Il a annoncé que son curateur lui avait donné 500 euros afin qu'il les transfère à un des dirigeants principaux du groupe terroriste Al-Qaïda afin de prouver qu’il était digne de confiance. Selon M.Peci, le curateur savait que cet argent était destiné à Al-Qaïda. Il avait malgré tout validé la transaction après avoir reçu l’approbation d’un employé du département juridique.

Mais ce n’est pas tout. Peci a également fait parvenir 300 euros au groupe "Les Moudjahidines talibans allemands" au vu et au su du curateur.
Le député du Bundestag (parlement allemand) Hans-Christian Ströbele a exigé que le parquet examine les circonstances de l'affaire sans tenir compte des fonctions des suspects. Il a ajouté que le financement des terroristes par les contribuables allemands était inacceptable.
Les deux prévenus encourent une peine de 5 ans d’emprisonnement pour collaboration avec les terroristes.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a reconnu Al-Qaïda et tous les groupes liés à cette organisation comme une menace à la paix et à la sécurité internationale.
Source

dimanche 14 février 2016

jeudi 11 février 2016

Visite sur le front du Donbass


Visite du village de Zaïtsevo, sur la ligne de front du Donbass, près de la ville de Gorlovka avec Erwan Castel et Laurent Braillard pour DNI Press, l'agence de presse de la République autoproclamée de Donetsk (DNR). Arrivés avec l'équipe d'une ONG pour distribuer de l'aide humanitaire à la population (4000 hab. avant la guerre, 1200 aujourd'hui) terrée dans les caves, le 6 février 2016, ils sont accueillis par des tirs de mortiers et de lance-grenades ukrainiens. Ils racontent en particulier les témoignages des civils visés par les tirs des soudards ukrainiens jusque dans les transports publics quand ils vont malgré tout au travail à partir de 8h le matin...


DONi Donetsk International Press Center


L'intervention Russe en Syrie analysée par Xavier Moreau (Fevrier 2016)


Bilan de l'intervention russe en Syrie et perspectives par Xavier Moreau :



Xavier Moreau est un analyste installé en Russie depuis 14 ans. Il est l'auteur de la "Nouvelle Grande Russie" et l'un des intervenants principaux du site d'analyses politico-stratégiques stratpol.com.

Sur France 2, des images des frappes aériennes russes pour vanter les succès américains en Syrie [VIDEO VOSTF]


Suite de "l'affaire" du bobard de France 2 sur les frappes de la coalition relatée précédemment, la chaine russe RT, considérée par certains comme un organe de propagande (tout le contraire de France 2, symbole grandiose de l'infaillible neutralité journalistique occidentale), nous a concocté un petit topo sur le sujet présenté par Anissa Naouai :




Voir l'article précédent sur "l'affaire" :
 Mensonges médiatiques : France 2 utilise des images russes pour illustrer des frappes françaises en Syrie

mercredi 10 février 2016

Humour : Les Bombardements Russes par Kriss (Minute Papillon)


Une vidéo humoristique qui date du mois d'octobre dernier mais qui n'a rien perdu de son actualité (au contraire!) par l'excellent youtubeur Kriss de Minute Papillon.
Il nous livre une analyse géopolitique bien plus sérieuse et lucide qu'elle n'en a l'air et qui renvoie aux oubliettes celles des spécialistes cravatés qui pérorent vainement jour après jour, accrochés tels des moules sur tous les plateaux de télévision de France et de Navarre.


lundi 8 février 2016

Mensonges médiatiques : France 2 utilise des images russes pour illustrer des frappes françaises en Syrie


Jolie manipulation médiatique du service public de l'audiovisuel à propos du conflit syrien :
Lors du JT de 20H du 4.02.2016, France 2 a, après avoir critiqué dans un sujet précédent l’imprécision supposée des frappes russes "qui ne font pas dans le détail", utilisé des images du ministère russe de la défense pour illustrer des soi-disant frappes plus ciblées de la coalition sur les infrastructures de l'EI en Syrie.
"Ils frappent des centres d'entraînement, de commandement, des endroits où sont stockés des armes, du matériel, mais (ce sont) des cibles parfois cachées, enterrées, très difficiles à repérer", commente Etienne Leenhardt sur le plateau de France 2 au sujet des avions de la coalition qui "manqueraient de cibles". (France 2)
Un petit bobard sans doute pas bien méchant mais qui est tout de même symptomatique du comportement habituel des médias en France et de leur mépris du public qui les finance malgré tout sans rechigner à travers force redevances et subventions de toutes sortes...


Syrie : le groupe État islamique affaibli mais loin d'être anéanti
Le plateau d'Etienne Leenhardt avec les images russes reconnaissables à partir de 59'




Les images originales du ministère de la défense russe du 18 novembre 2015 



vendredi 5 février 2016

Top 10 de l'armement dans le Monde : Import-export d'armes, armées, bases militaires, Otan... etc...


Quels sont les 10 plus gros états marchands d'armes en 2016 ? Quels sont les 10 plus gros clients ? Quelles sont les 10 plus grosses armées dans le Monde ? Lesquelles ont le plus de blindés ? Qui possède les bases militaires ? Où ? Qu'en est-il de l'OTAN ? etc... etc...

Toutes ces questions et bien d'autres ont leurs réponses dans cette courte vidéo fantastique et... Terrifiante.



Voir la vidéo précédente : 11 Septembre 2001 / 13 Novembre 2015 : Du Wall Trade Center au Bataclan

EXCLUSIF : Le chef des renseignements ukrainiens (SBU) révèle le nombre de combattants russes en Ukraine!


Après deux années d'enquête acharnée sur l'invasion massive de l'Ukraine par la Russie, le chef des services de renseignements ukrainiens (SBU) est enfin en mesure de révéler au monde entier le nombre impressionnant des envahisseurs. Il convient de bien noter que ce chiffre représente le total des troupes russes sur deux années d'invasions répétées (plus de 38 invasions, à chaque fois repoussées par les vaillants cyborgs patriotes de l'armée ukrainienne).


Ne pas oublier d'activer les sous-titres en français (1er bouton en bas à droite de la vidéo)

VIDÉO RÉALISÉE SANS TRUCAGE!!!

jeudi 4 février 2016

Pierre Piccinin (Ex-otage en Syrie) : Témoignage-choc sur le massacre au gaz sarin de la Ghouta


Pierre Piccinin sur les attaques au gaz sarin de Damas : "C'était (semble-t-il) un plan de la rébellion (...) l'Armée Syrienne Libre et les brigades Al Farouk étaient au courant."



À l'occasion de la conférence "Que se passe-t-il réellement en Syrie ?" organisée à Paris par l'Agence Info Libre, le reporter Pierre Piccinin a réaffirmé qu'il a entendu des chefs rebelles revendiquer l'attaque au gaz sarin de la Goutha, dans la banlieue de Damas, en Aout 2013 alors qu'il était otage. Rappelons que cette attaque (qui a coûté la vie à au moins 350 civils) a été à l'époque imputée au régime syrien avant que cette version ne soit remise en cause, notamment par un rapport du MIT qui a affirmé que les tirs provenaient d'une zone contrôlée par les rebelles.

Agence info libre

mercredi 3 février 2016

Russie : Pierre Richard explique l'annulation de sa tournée en Crimée


Le célèbre acteur Pierre Richard, parlant de Moscou mercredi, a expliqué le fait que les représentations de sa pièce en Crimée ont été annulées. Il a expliqué que la situation prenait une trop grande ampleur politique comme raison pour l'annulation de sa pièce "Pierre Richard III", qui devait être jouée les 10 et 11 Février à guichet fermé.