lundi 30 juillet 2018

Affaire du ciment contaminé : comme pour celle du sang, Laurent Fabius ne savait rien


L'ancien chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a été entendu comme témoin dans l'enquête sur des soupçons de financement du terrorisme visant Lafarge en Syrie et a affirmé ne pas avoir été informé des activités du cimentier franco-suisse.

Rien vu, rien entendu. C'est du moins ce qu'affirme Laurent Fabius. Entendu le 20 juillet comme témoin par les juges d'instruction, le ministre des Affaires étrangères de 2012 à 2016, et actuel président du Conseil constitutionnel, a fait valoir qu'«aucun élément d'information» ne lui était parvenu concernant le maintien en Syrie de Lafarge au prix d'arrangements financiers avec des groupes armés, dont l'organisation Etat islamique (EI), selon son audition révélée par Le Monde et qu'a pu consulter l'AFP.

Figaro

dimanche 29 juillet 2018

[Droit d'asile] L'Europe se mobilise pour accueillir les Casques Blancs mais ne bouge pas le petit doigt pour Julian Assange ?


Entretien du 27/07/18 avec Guy Mettan, journaliste ancien rédacteur en chef de la Tribune de Genève. Invité du JT de RT France, il dénonce le manque d’impartialité des casques blancs et pointe du doigt leur filiation avec des groupuscules tels que Al-Qaïda et encore Al-Nosra.

Plus de détails :
CASQUES BLANCS : 800 terroristes déguisés en humanitaires vont être accueillis en Europe et au Canada : LIEN

[CASQUES BLANCS] Un terroriste notoire interviewé sur la chaine TV israélienne de Patrick Drahi : LIEN

Assange, citoyen équatorien d'origine australienne
 n'a pas droit au statut de réfugié politique en Europe

Julian Assange pourrait quitter l'ambassade d'Equateur à Londres : VIDÉO

Un accord secret sur le sort d’Assange existerait entre l’Équateur et les USA : LIEN

L' Equateur cède aux sanctions des Etats-Unis : VIDÉO

samedi 28 juillet 2018

Loi Fake news : Fin de la liberté de la presse ?


Début du mois de juillet, les députés ont voté en première lecture la loi pour la lutte contre la manipulation de l’information. Elle constitue un recul de plus de 150 ans pour la liberté de la presse et la liberté d’expression. Son champ d’application à la fois très large et très vague, ouvre la voie à des censures à géométrie variable en fonction de la teneur du propos d’un article, créant une sorte de ministère de la vérité.

vendredi 27 juillet 2018

[CASQUES BLANCS] Un terroriste notoire interviewé sur I24 News (même groupe que BFM TV)

En haut Ammar le terroriste
En bas Ammar le secouriste
Ammar Al-Selmo, terroriste notoire dont les photos armes à la main sont partout sur le Web, a été interviewé depuis Idlib (le "Disney Land des terroristes") hier par la chaine de télévision israélienne I24 News, propriété du milliardaire Patrick Drahi qui possède également BFM TV en France.

La vidéo sur I24 News :
(Vidéo en anglais)

A voir : 
CASQUES BLANCS : 800 terroristes déguisés en humanitaires vont être accueillis en Europe et au Canada : LIEN

L'effet magique du prisme médiatique


Répondez, les Français veulent savoir ! Frédéric Taddeï arrive sur RT France à la rentrée



RT France en direct : LIEN

jeudi 26 juillet 2018

La vérité sur l'accord commercial USA-UE : Comme une vilaine odeur de gaz de schiste...


Philippe Béchade nous décrypte les dessous nauséabonds de l'accord signé aujourd'hui entre Donald Trump et Jean-Claude Drunker Juncker.
En échange du maintien de l'absence de taxes douanières sur les voitures allemandes aux Etats-Unis, l'UE s'engage à se fournir auprès des américains en GNL, autrement dit du gaz de schiste, et au diable Monsieur Hulot, l'environnement et toutes les fariboles de la "COP 21"...
Au passage, le projet de gazoduc Northstream entre la Russie et l'Allemagne en prend un coup.

lundi 23 juillet 2018

Hasard ou coïncidence ? Au moment où la France et la Russie lancent une opération humanitaire conjointe en Syrie, les médias lancent la curée contre Macron pour une banale affaire de barbouzes

Chargement d'aide humanitaire à destination de la Syrie à bord d'un Antonov russe le 20 juillet à Châteauroux
© Alain JOCARD / AFP

La France et la Russie ont effectué dans la nuit de vendredi à samedi une opération humanitaire conjointe vers la Syrie, à destination d'une enclave rebelle reprise par le régime en avril, un première dans le conflit qui ravage le pays depuis 2011.

Un gros porteur Antonov 124 de l'armée russe, chargé de 44 tonnes de matériel médical et biens de première nécessité fournis par la France, a rallié la base russe de Hmeinim, dans l'ouest de la Syrie, depuis l'aéroport de Châteauroux (centre de la France), a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Cette opération humanitaire conjointe est une première en Syrie entre la Russie, qui a changé la donne en volant militairement au secours du président Bachar al-Assad en 2015, et un pays occidental.

Les présidents français Emmanuel Macron et russe Vladimir Poutine ont mis l'accent samedi sur les "aspects humanitaires dans le règlement du conflit syrien, y compris la mise en oeuvre de l'initiative franco-russe", lors d'une conversation téléphonique, selon un compte rendu du Kremlin.

L'aide, destinée à la Ghouta orientale, près de Damas, doit être distribuée par le Croissant Rouge syrien sous la supervision du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) des Nations unies.

- "Garanties" russes -

La France a obtenu des "garanties" de la Russie que le régime ne ferait pas obstruction à l'acheminement, comme il le fait régulièrement avec les convois de l'ONU, et que toute "récupération politique" et tout "détournement" du matériel seraient évités, selon Paris.

En quelques heures, équipements médicaux, tentes, kits de cuisine et couvertures - certaines palettes portant la mention "Centre de crise" du ministère français des Affaires étrangères - ont été embarqués dans le ventre béant du cargo à Châteauroux, a constaté un photographe de l'AFP.

L'aide, fournie par la France, s'élève à 400.000 euros, la Russie ayant assuré le transport, a précisé le Quai d'Orsay.

Le matériel médical (antiobiotiques, matériel de réanimation, perfusions, compresses..) est destiné à 500 blessés lourds et 15.000 blessés légers, la Ghouta orientale ayant subi un déluge de feu du régime en mars-avril avant de capituler au bout de cinq ans de siège.

Après Alep, Homs et la Ghouta, Bachar al-Assad poursuit sa reconquête sur le terrain face aux rebelles et jihadistes avec l'aide de la Russie, mais aussi de l'Iran et du Hezbollah libanais.

Pour François Heisbourg, président de l'IISS (International Institute for Strategic Studies) de Londres, la France "prend acte avec cette opération du fait que Bachar et la Russie ont gagné militairement". "C'est quelque part la reconnaissance d'un état de fait", dit-il à l'AFP.

- "La France prend des risques" -

Paris se défend de son côté de valider d'une quelconque manière une "pax russa" en Syrie. "Ce n'est pas un coup politique, c'est une opération humanitaire", insiste-t-on au Quai d'Orsay.

"Nos exigences à l'égard de la Russie et notre vision de la solution politique ne changent pas", mais "si nous voulons une solution politique, il faut des mesures de confiance", ajoute-t-on.

Emmanuel Macron tente depuis des mois d'impliquer les Occidentaux dans la recherche d'une solution politique sous l'égide de l'ONU. Mais le processus patine, Bachar al-Assad étant d'autant moins enclin à négocier qu'il avance militairement.

L'octroi d'une aide dans des zones sous contrôle de Damas pourrait aussi poser question. "On ne peut être contre l'assistance humanitaire mais la France, en travaillant avec la Russie et le Croissant Rouge Syrien, prend des risques considérables", a twitté Michel Duclos, ex-ambassadeur de France en Syrie.

"Quels mécanismes garantissent que cette aide ne sera pas détournée ou exploitée politiquement par Assad?", s'interroge le diplomate, conseiller spécial de l'Institut Montaigne à Paris.

Emmanuel Macron a annoncé en avril un programme d'urgence de 50 millions d'euros pour la Syrie, qui s'adresse à tous, selon Paris. "En matière humanitaire, nous n'avons jamais décidé qui étaient les bons Syriens, qui étaient les mauvais Syriens", oberve-t-on au Quai.

dimanche 22 juillet 2018

CASQUES BLANCS : 800 terroristes déguisés en humanitaires vont être accueillis en Europe et au Canada

Exemple d'"Humanitaire" des Casques blancs

Exfiltrés de Syrie en Jordanie, des centaines de Casques blancs, organisation soupçonnée de liens avec des groupes terroristes, devraient être transférés vers des pays occidentaux. Supervisée par l'ONU, l'opération aurait été réclamée par Washington.


Environ 800 membres de l'organisation controversée des Casques blancs syriens, financée par les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux, ont été évacués avec leur famille vers Israël puis transférés en Jordanie dans la nuit du 21 au 22 juillet, selon la radio de l'armée israélienne citée par l'AFP. De même source, l'opération a été effectuée sur demande de Washington et de plusieurs pays européens.

[SYRIE] Le matériel des Casques Blancs utilisé pour construire les "canons de l'enfer" terroristes? : LIEN

Néanmoins, selon le porte-parole de la diplomatie jordanienne, Mohammed al-Kayed, si l'Allemagne, le Canada et le Royaume-Uni se sont engagés à accueillir 827 membres des Casques blancs et leur famille, seuls 422 sont arrivés dans le royaume, étape provisoire avant leur relocalisation dans ces trois pays.

[SYRIE] Exemple de mise en scène flagrante des Casques Blancs (Oscar à Hollywood) : LIEN

Les membres de l'organisme, qui se présente comme humanitaire mais est soupçonné de proximité avec des groupes terroristes, notamment liés à al-Qaïda, ont dans un premier temps été exfiltrés du sud-ouest de la Syrie vers une base militaire de l'Etat hébreu, selon des correspondants du journal allemand Bild. L'opération a débuté au petit matin le 21 juillet puis s'est poursuivie jusque dans la nuit.


Le porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères Mohammed al-Kayed a annoncé que les Casques blancs, actifs uniquement dans des zones sous contrôle des rebelles, seraient transférés en Allemagne, au Royaume-Uni et au Canada «en raison du risque pour [leur] vie» et «pour des raisons purement humanitaires». En juin, Amman, qui accueille déjà environ 1,3 million de réfugiés syriens avait en effet fait savoir qu'elle n'en accepterait pas plus, soulignant la nécessité d'une «solution politique»... (Suite : LIEN)


ALEP : Pierre Le Corf visite le QG des CASQUES BLANCS

Des centaines de casques blancs évacués de Syrie (Euronews) : LIEN

Scandale LINKY : Enedis se retire discrètement de la caravane du Tour de France

Un exemple d'accueil chaleureux du public pour Enedis sur le Tour de France

D'après le site next-up.org, c'est la Direction de la Commucation d'ENEDIS qui a pris la décision car tous les véhicules publicitaires d'ENEDIS de la caravane du Tour de France et notamment ceux du compteur "commu-niquant" Linky engendraient une forte hostilité de la population, ce qui était totalement contre productif en terme de marketing, pareillement sur tous les supports, en zone technique ou dans le parc fermé du Tour de France, il n'y a plus aucune référence à ENEDIS depuis l'arrivée à Valence.

Ce retrait est une première dans les annales de la caravane du Tour de France...



J'ai pu constater moi-même l'absence totale d'ENEDIS dans la caravane publicitaire du Tour qui est passée près de chez moi samedi, mais il y a semble-t-il un silence médiatique complet sur cette étrange disparition.

samedi 21 juillet 2018

Le saviez-vous ?


Le premier mandat d'arrêt international contre Oussama Ben Laden a été délivré par le dirigeant libyen Kadhafi en 1998. L'ensemble des pays occidentaux l'a complètement ignoré.

jeudi 19 juillet 2018

Le sénateur républicain Rand Paul démolit l'ex-patron de la CIA qui a qualifié Trump de “traître” (Fox News, 18/07/18)


Rand Paul : «Je suis d'accord avec le Président Trump quand il dit qu'il préfère prendre un risque politique pour la paix que risquer la paix en poursuivant une politique.» - Fox News, 18 juillet 2018

mercredi 18 juillet 2018

Jean-Eric Branaa : Trump «a créé le chaos aux Etats-Unis»


Entretien du 17/07/2018 avec Jean-Eric Branaa, chercheur à l'IRIS, spécialiste des Etats-Unis. Accusé de complaisance avec Poutine lors du sommet d'Helsinki, Jean-Eric Branaa estime que les Américains ont été surpris des critiques de Trump à l'encontre de ses services de renseignement. Pour l'expert, Trump cherche à créer des relations privilégiées et personnelles avec la Russie et la Chine, qu'il considère comme les grands acteurs de la scène internationale.

Emmanuel Todd : "APRÈS-DEMAIN" : L'HUMANITÉ - Avignon - 9 Juillet 2018


Dans son « livre de prospective » en forme de plongée dans l'histoire consciente et inconsciente de la planète, E. Todd repère « une mutation anthropologique comparable à la révolution néolithique. » Quelles sont ses conséquences sur le futur de notre espèce ?

mardi 17 juillet 2018

Rencontre Trump-Poutine : «La tenue même de ce sommet est un succès» [Xavier Moreau]


Entretien du 17/07/2018 avec Xavier Moreau, fondateur de Stratpol et analyste politique.

Helsinki : le "reset" ?




Trump annonce un réchauffement des relations entre les États-Unis et la Russie, qui étaient, selon ses mots, les pires depuis des années, "jusqu'à il y a quatre heures". Il vient de réaliser ce qu'il avait annoncé en 2015 et réalise un "reset" dans les relations Américano-Russes. La suite logique sera d'expliquer aux Américains que Barack Obama avait bloqué les choses par une attitude fermée et partiale.

A propos du Russiagate, Trump déclare avoir pleine confiance dans les services secrets US, mais croire aussi Poutine qui a nié avec force avoir la moindre implication dans cette histoire.
Trump déclare que les deux pays se rencontreront souvent désormais, "parce qu'il vaut mieux se parler plutôt que de s'affronter".


@BranaaJean

Le sourire de Poutine

Moscou, le 15/07/2018

lundi 16 juillet 2018

"POUTINE Eh! Eh! Eh!... PATRON!" : les champions du Monde français dédicacent un chant au président russe [VIDEO]


Dans les vestiaires après leur victoire historique, les joueurs de l'équipe de France improvisent un chant pour Vladimir Poutine qui apprécie le geste en applaudissant avec un sourire.

Sommet d’Helsinki : L’analyse de Jean Bricmont


Pour RT France, Jean Bricmont, physicien et essayiste belge, revient sur la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Helsinki ce 16 juillet.

dimanche 15 juillet 2018

L'accueil de l'Armée syrienne à Deraa, Syrie juillet 2018


Des scènes de liesse qui ne seront pas diffusées sur BFM TV. (Ce n'est pas pour du football, c'est sans doute la raison)

samedi 14 juillet 2018

Lavrov répond à Trump et Macron sur les accusations contre la Russie


L’interview sans concession de Sergueï Lavrov, diplomate et homme politique russe, qui répond notamment aux propos tenus par Donald Trump et le secrétaire américain à l'Énergie Rick Perry sur le projet gazier «Nord Stream 2».

Syrie : 85% du territoire est sous le contrôle de l'armée, l'état appelle les réfugiés à rentrer chez eux


Ayssar Midani, scientifique franco-syrienne, fait le point sur la situation en Syrie. Propos recueillis le 18 juin 2018. 

Syrie . Richard Labévière analyse la situation après la victoire de l'armée syrienne à Deraa et le vote du Bundestag


Entretien du 13/07/18 avec Richard Labévière, journaliste et animateur du site procheetmoyenorient.ch. Interrogé sur la légalité de l'intervention russe en Syrie par le Bundestag, il s’inscrit dans la lignée de l’Assemblée parlementaire allemande. Selon lui, les forces militaires américaines, françaises et britanniques sont dans l’illégalité internationale absolue.

vendredi 13 juillet 2018

Éric Zemmour : "L'OTAN, ou le 'et en même temps' de Trump"


Le sommet de l'OTAN a débuté mercredi 11 juillet à Bruxelles. Jamais l'ambiance entre alliés américains et européens n'a été aussi détestable.

Débat houleux sur Trump à l'OTAN : Caroline Galactéros affronte les gardiens du temple sur France 24


La géopolitologue Caroline Galactéros déclenche les foudres des deux bassets artésiens de la haute finance internationale Benjamin Haddad (Hudson Institute) et Fabrice Pothier (Rasmussen Global) lors d'un débat sur le sommet de l'OTAN et les relations entre Trump, les USA, l'UE et la Russie.

VOIR AUSSI :
La réalité du conflit syrien expliquée à JJ Bourdin par Caroline Galactéros, spécialiste en géopolotique : LIEN

jeudi 12 juillet 2018

L’OTAN entretient une phobie anti-russe pour justifier son existence [Colonel Hogard]


Entretien du 12/07 avec Jacques Hogard, ancien colonel.  Invité du JT de RT France, il présente les enjeux de ce sommet de l’OTAN, et se demande si l’organisation n’est pas devenue obsolète.


mercredi 11 juillet 2018

Trump au sommet de l'OTAN :"L'Allemagne est totalement sous le contrôle de la Russie"


La Russie utilise l'approvisionnement en gaz pour contrôler l'Allemagne, a déclaré mercredi le président américain Donald Trump. Trump dit qu'il est inacceptable que Berlin verse des milliards de dollars à Moscou au lieu de ses cotisations à l'OTAN, qui le protègent de la Russie. (Vidéo en anglais)

Ex-ambassadeur français en Russie sur le "novitchok" : «Il se peut qu'il y ait des gens [...] qui ont intérêt à créer une diversion»

Entretien du 10/07/2018 avec Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie. Le diplomate revient sur le plateau de RT France sur le contexte diplomatique tendu entre la Russie et les occidentaux après le nouvel empoisonnement au novitchok en Grande-Bretagne.

Bertrand Riviere : D'après moi, l'ambassadeur sous-entend clairement que c'est l'Ukraine qui pourrait bien etre derriere cette étrange affaire, en effet, elle faisait bien partie de l'URSS à l'époque de la fabrication du "novitchok", donc il est tout à fait possible qu'elle en détienne encore ou qu'elle soit capable d'en fabriquer. Par ailleurs, on sait de quoi sont capables les services ukrainiens en matière de coups tordus pour nuire au voisin russe : LIEN - LIEN - LIEN

mardi 10 juillet 2018

L'ITALIE va-t-elle Quitter L'Euro ?


Une économie fragile à la merci des crises politiques. L’Italie de 2018, ressemble de plus en plus à la crise grecque de 2010… Au centre des inquiétudes, la dette publique l’ardoise s’élève à plus de 2 milliards d’euros

La situation économique de ce pays est-elle réellement alarmante ? l’Italie va-t-elle précipiter l'Europe entière dans le chaos ?

Les réponses de l'économiste Charles Gave.

RUSSIE, CE QU'ILS NE VOUS DISENT PAS


Questions/réponses avec Dimitri de Kochko, journaliste, spécialiste du monde russe.

cercleareopage.org

lundi 9 juillet 2018

Analyse du fameux JT qui a valu à RT France une mise en demeure du CSA


On rêverait de voir le CSA etre aussi pointilleux avec les chaines d'infos françaises, mais nul doute que l'avalanche de mises en demeures qui s'en suivrait ne fait pas partie des objectifs de l'organisme.

samedi 7 juillet 2018

Pourquoi l'Euro va couler la Grèce (même si les médias vous font croire le contraire)


Dix ans après la crise de 2008, l’économie grecque se stabilise et renoue avec la croissance. Mais peut-on vraiment parler de succès, alors que les inégalités ont explosé et que l’austérité pourrait brider l’économie ?

Les Chroniques de Jacques Sapir

« Des fichés S ont eu accès aux centrales nucléaires »

Le drone piloté par des militants de Greenpeace et décoré en Superman a visé la centrale nucléaire du Bugey (Ain)
Capture Twitter Greenpeace
Après 83 auditions, sept visites de centrales, la commission d’enquête parlementaire sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires a rendu public son rapport hier. Hervé Saulignac (PS), député de la première circonscription de l’Ardèche, avait demandé la création de l’instance après l’intrusion de 22 militants de Greenpeace en novembre dernier dans la centrale EDF de Cruas/Meysse. Il en a été l’un des trois vice-présidents.
La centrale nucléaire de Cruas/Meysse est enfin floutée sur Google map. « C’est le cas depuis 48 heures ». Hervé Saulignac rit jaune. Jusque-là, les internautes, bien ou mal intentionnés, pouvaient explorer la configuration des centrales en vue aérienne sans difficulté.

« Les experts entendus ne croient pas à une attaque comme celle-ci. Ils pensent que le danger pourrait venir de l’intérieur. » Sur ce point, les conclusions du rapport sont alarmantes. « Les enquêtes sur les agents d’EDF sont bien faites, sur les sous-traitants français, assez bien faites mais sur les sous-traitants étrangers, elles sont très contestables. »

Autrement dit, le député finit par lâcher : « À l’évidence, il y a eu des fichés S qui ont eu accès aux centrales via des entreprises sous-traitantes. »

Plutôt inquiétant car le taux de sous-traitance dans les centrales nucléaires françaises avoisinerait 80 à 90 %.

LIEN

jeudi 5 juillet 2018

La réalité du recyclage en France


Ce chauffeur de poids-lourd vient de se rendre compte qu'il a trié ses déchets dans des poubelles de couleurs depuis des années et payé des taxes pour financer le recyclage des déchets mais que tout cela n'a pas contribué à sauver la planète autant qu'à embellir l'image des politiciens et enrichir leurs amis industriels du "tri selectif"...

mercredi 4 juillet 2018

L'UNION EUROPÉENNE, VERS LE CHAOS ?


DANS LA GUEULE DU LOUP #5

La Loi anti-fake news, une loi qui cible les médias russes


Entretien du 04/07/18 avec Thierry Vallat, avocat au barreau de Paris. Invité du JT de RT France, il revient sur l’adoption de la loi sur les fake news, qu’il juge inapplicable et dangereuse. Il s'interroge : comment le juge des référés va-t-il déterminer si une information est vraie ou non, et si elle a été diffusée de manière délibérée ?

Pierre Conesa : Hollywood, arme de propagande massive


Pierre Conesa est ancien haut fonctionnaire au ministère de la Défense. Après un livre brillant sur La Fabrication de l’Ennemi, il revient avec un nouvel ouvrage Hollywar : Hollywood, arme de propagande massive.
Au fil des pages, Pierre Conesa étudie les figures des héros et des méchants qui évoluent au gré des époques. Une figure du mal construite des Indiens d’Amérique aux terroristes islamistes en passant par les Russes de l’ex-URSS, et des héros américains.
Une propagande permise par un cinéma diffusé dans le monde entier et qui permet à l’Amérique, dépourvue de roman national à proprement parler de développer un sentiment patriotique grâce à des superproductions qui ne reculent devant rien pour séduire ou lobotomiser.

mardi 3 juillet 2018

La ruée vers l'Europe (Stephen Smith)


Une note de lecture de Michel Drac sur l'ouvrage d'un journaliste spécialiste de l'Afrique à propos des perspectives migratoires

lundi 2 juillet 2018

L'Allemagne, la vraie menace qui pèse sur l'Union Européenne


Pour Patrick Edery, directeur général du cabinet Partenaire Europe, Angela Merkel impose à l'Union européenne une politique économique qui favorise ses propres intérêts, au détriment des autres nations.

Il existe en France, chez nos élites, un discours assez unanime pour présenter l’Allemagne comme une puissance bienveillante. Il est assez effrayant de constater à quel point le dogme du « couple franco-allemand » n’est jamais remis en cause par les dirigeants des partis de gouvernement. Leur credo est toujours le même : l’Allemagne est l’exemple à suivre ; l’Allemagne payera les politiques que nous allons mettre en place ; le couple franco-allemand est l’alpha et l’oméga de l’Union européenne et est seul capable de relancer l’Europe. Quel parti de gouvernement s’interroge sur les conséquences de l’hégémonie allemande tant au niveau politique qu’économique ? Certes, accoler les termes « hégémonie » et « allemande » leur vaudrait une levée de bouclier immédiate, dénonçant un anti-germanisme primaire. Cependant, de plus en plus de voix venant de la société civile s’élèvent de tous bords et horizons, jusqu’au très fédéraliste correspondant à Bruxelles de Libération, Jean Quatremer, et nous alertent sur les conséquences inquiétantes de cette hégémonie.

La vassalisation économique de l'Europe

Le célèbre professeur de philosophie politique Pierre Manent résume très bien la situation : « Au nom de l’intérêt général européen, l’Allemagne a persuadé ses partenaires de subir docilement les conséquences d’une politique systématiquement mercantiliste qui, comme toute politique mercantiliste, vise à obtenir et augmenter des avantages unilatéraux ». Pour mémoire, le but d’une politique mercantiliste est de dégager un excédent de balance commerciale le plus élevé possible afin d’enrichir son pays. Actuellement, l'Allemagne accapare plus de 20% des excédents commerciaux mondiaux (plus que la Chine avec 14%) alors qu'elle représente 1,1% de la population mondiale. Pour ce faire, elle est devenue, comme l'explique très bien l'économiste Olivier Passet, « LE donneur d'ordre industriel de l'Europe », via une vassalisation de cette dernière. Elle importe massivement des biens intermédiaires de qualité, mais à bas coût, les assemble chez elle, via des opérations à forte valeur ajoutée et les revend sur le segment haut de gamme. Les marchés européens sont ainsi moins pour elle des débouchés que des fournisseurs bon marché. Or cette politique condamne les autres pays européens, s'ils veulent rester dans le jeu, à compresser leurs marges, modérer les salaires et flexibiliser leur marché du travail. Il est donc absolument nécessaire pour l'Allemagne de convaincre constamment ses partenaires, au sein de l'UE, que sa politique est dans leur intérêt. Le meilleur exemple est la mise en place des réformes allemandes du marché du travail, les lois « Hartz», qui sont en train de devenir la norme en Europe.

Cette politique, par l’injustice qu’elle génère inévitablement, n’est ni tenable ni durable. Hélas, l’Allemagne ne prévoit pas de se réformer pour diminuer ce déséquilibre macroéconomique majeur. Elle préfère mettre tous les moyens en œuvre pour capter, le plus longtemps possible, le maximum de liquidités via une balance commerciale sur-excédentaire. Cette fuite en avant pervertit le projet européen, car elle oblige la démocratie allemande à contrôler l'administration européenne. Désormais, tous les Commissaires savent qu’ils ne peuvent être désignés ou reconduits contre la volonté de l’Allemagne, et les principaux postes clés de l’Union européenne sont détenus, ou en passe de l’être, par des Allemands.

La France condamnée à être le vassal de l’Allemagne ?

Face à cela que fait la France ? Elle continue de croire en la toute-puissance du dogme du « couple franco-allemand », à la bonté infinie de l'Allemagne qui payerait pour que la France dirige. Emmanuel Macron n’a pas échappé à ces mirages, et comme ses prédécesseurs a été mystifié par Angela Merkel. Que ce soit avec l'ancien chancelier Kohl, les alliances gouvernementales avec les verts, les libéraux et les socialistes, Martin Schulz ou les présidents français N. Sarkozy et F. Hollande, la tactique de Mme Merkel est toujours la même : leur laisser le magister de la parole et garder celui de l'action. Le Président français n’a pas échappé à ce piège.

Pendant qu’il faisait des propositions plus audacieuses les unes que les autres à Angela Merkel, cette dernière profitait de la bonne image d’Emmanuel Macron en Allemagne. Après trois mandats, elle a réussi à rajeunir son image en se rapprochant de notre jeune Président, et ce, sans lui faire aucune promesse sauf celle de l’écouter. Une fois élue, elle a pris le temps de laisser Emmanuel Macron abattre ses dernières cartes avant de faire ses propositions. Une fois mises sur la table, le Président français n’avait d’autre choix que de les accepter, sauf à avouer que Mme Merkel l’avait mené par le bout du nez pendant un an. Il a préféré une pseudo-victoire médiatique à la défense des intérêts français. Mais qu’a-t-il obtenu pour la France ? La promesse d’une aumône incertaine ? Le budget de l’Eurozone ?

Ce fameux projet de budget de l'Eurozone, outre qu’il doit être encore acté par les autres pays, ne devrait rien apporter de substantiel à la France. Les pays de la zone euro ont des niveaux de développement assez proche, aussi l’argent qui y serait dédié reviendra à quelques euros prêts dans la poche des contributeurs. Une couche supplémentaire sera ajoutée au mille-feuilles européen, une institution de plus, qui sera chargée de gérer les fonds et qui échappera au contrôle du suffrage universel.

La France se dépossède inutilement de moyens d’action. En échange de cette aumône on nous demanderait de mutualiser un de nos derniers attributs de puissance : notre droit de véto au conseil de sécurité de l’ONU.

Un maître du jeu cynique

Observons les événements qui secouent l’UE actuellement à l’aune uniquement du mercantilisme allemand. C’est-à-dire d’une politique allemande assujettissant toute décision à un accroissement de l’excédent de la balance commerciale, via une vision très utilitariste de ces partenaires européens.

La mise au ban de la Hongrie et de la Pologne ? Alors que ces deux éléments clés de la production allemande s’affranchissaient peu à peu de la tutelle de Berlin, leurs coûts salariaux augmentaient dangereusement du fait de leur croissance vertigineuse. Grâce à une campagne de dénigrement efficace et l’action de la Commission européenne, il est désormais communément admis par tous qu’il faut leur réduire drastiquement les fonds européens, ce qui aura pour conséquence de réduire leur croissance et donc leurs coûts salariaux. Ce qui sera bénéfique à l’industrie allemande et non à la nôtre, qui commençait à redevenir un peu plus compétitif face à la hausse des coûts de l’Est.

La « guerre commerciale » des Etats-Unis à l’UE ? Dans les faits, il s’agit d’une guerre commerciale, non pas à l’U.E., mais à l’Allemagne, dans le but de s’opposer au mercantilisme allemand. Donald Trump ne s’en cache pas. Et là aussi, la France fait prévaloir les intérêts allemands sur les siens. L’Allemagne, avec son excédent commercial hors norme, aurait tout à perdre à entrer dans une guerre commerciale. Alors qu’avec leur déficit commercial, c’est le contraire pour la France ou les USA.

Le déchirement de l’Europe autour des migrants? Déclenché par la politique migratoire unilatérale et autoritaire de Berlin du fait accompli, qui y voyait un moyen de palier à son manque de main d’œuvre et l’envolée des salaires qui menaçaient son modèle. (... Suite : LIEN)