L'administration Trump a ordonné une «campagne d'annihilation» des djihadistes en Irak et en Syrie. Il entend aussi limiter au maximum le nombre de combattants étrangers qui rentrent dans leur pays, a rapporté le Pentagone.
La Maison Blanche a décidé de lancer une «campagne d'annihilation» des djihadistes de la zone de guerre irako-syrienne. Cela signifie notamment que les forces de la coalition «encerclent» désormais les positions du groupe Etat islamique (EI) avant de les attaquer, pour que les djihadistes ne puissent pas fuir et se regrouper ailleurs, a expliqué le secrétaire à la Défense, James Mattis, lors d'une conférence de presse au Pentagone, le 19 mai.
«En résumé, notre intention est que les combattants étrangers ne s'échappent pas», a déclaré le patron du Pentagone. «Les combattants étrangers sont une menace stratégique s'ils reviennent à Tunis, à Kuala Lumpur, à Paris, à Detroit ou ailleurs», a-t-il souligné.
Washington assure travailler avec Moscou afin d'éviter les incidents entre leurs forces en Syrie
«Nous avons eu une proposition sur laquelle nous travaillons pour l'instant avec la Russie. Je ne dévoilerai pas les détails, mais mon sentiment est que les Russes sont aussi enthousiastes que nous [à l'idée de mener] des opérations de déconfliction et d'assurer que nous puissions continuer à mener la campagne contre Daesh», a déclaré le chef d’Etat-Major des armées des Etats-Unis, Joseph Dunford, le 19 mai au Pentagone, rapporte la chaîne d'actualité CNN. La déconfliction renvoie à l’ensemble des mesures prises pour éviter les accidents entre plusieurs forces présentes sur le terrain.
Le haut responsable militaire a expliqué que les négociations visaient notamment à éviter les incidents et à permettre aux forces russes et américaines d'opérer à proximité les unes des autres en Syrie.
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