Gandalf Le Gris aka Julian Assange |
L'avocat de Julian Assange a annoncé que le fondateur de WikiLeaks allait demander l'asile politique notamment à la France, après le classement sans suite par le Parquet suédois d'une plainte pour viol.
«Ce serait de la responsabilité de la France de donner l’asile politique [à Julian Assange]», a estimé Juan Branco, l'avocat du célèbre lanceur d'alerte, au micro de Franceinfo le 19 mai.
«Julian Assange va essayer maintenant de sortir de l’ambassade d’Equateur à Londres et de réclamer notamment à la France qu’un geste soit fait, afin de l’accueillir et qu’asile lui soit donné, pour le protéger des poursuites qui sont menées contre lui aux États-Unis», a-t-il affirmé.
«Il y a des menaces qui ont été énoncées par Donald Trump lui-même il y a quelques semaines visant à faire emprisonner à vie Julian Assange du fait de ses activités en tant que journaliste et sa révélation de scandales de corruption et de crime contre l’humanité», a ajouté l’avocat.
Contacté par RT France, le ministère français des Affaires étrangère n'a pas répondu à nos sollicitations pour le moment.
La justice suédoise, qui avait ouvert une enquête sur un viol présumé attribué au fondateur de WikiLeaks, a finalement abandonné les charges le 19 mai. La police britannique a toutefois affirmé que Julian Assange serait arrêté s'il quittait l'ambassade d'Equateur à Londres pour ne pas avoir respecté les conditions de sa liberté sous caution au Royaume-Uni.
Sous le coup depuis 2010 d'un mandat d'arrêt européen émis par la Suède dans le cadre de cette enquête pour viol, Julian Assange avait en effet été arrêté par la police britannique puis libéré sous caution.
Craignant d'être extradé in fine aux Etats-Unis et d'y être jugé en raison de la publication par WikiLeaks de milliers de documents confidentiels issus de la diplomatie et de l'armée des Etats-Unis, il s'était réfugié en juin 2012 dans l'ambassade d'Equateur après l'épuisement de tous ses recours judiciaires.
RT
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