La Maison-Blanche a indiqué, ce mardi 22 février, que le projet Nord Stream 2 « ne progressera pas à l’heure actuelle », après que l’Allemagne a décidé d’arrêter le projet de gazoduc en mer Baltique. Toutefois, la porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a refusé de préciser si la décision de l’Allemagne était définitive ou bien réversible.
L’Allemagne a interrompu mardi le processus de certification du projet de gazoduc sous-marin, destiné à doubler le volume de gaz russe acheminé directement vers l’Allemagne après que la Russie a officiellement reconnu les deux régions séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine.(...)
(...)La suspension de la certification du gazoduc pourrait être contestée en justice sur la base du traité sur la Charte de l’énergie, un traité international sur les combustibles fossiles qui remonte aux années 1990. Si le jugement devait considérer la mesure comme excessive, le gouvernement allemand finirait par payer de lourdes amendes.
James Treanor, conseiller spécial et expert en matière de sanctions au cabinet d’avocats Cadwalader, a déclaré que la suspension du projet par l’Allemagne était un soulagement pour de nombreuses personnes des deux côtés de l’Atlantique, mais que ce dernier pouvait encore être poursuivi par la suite.
« Ce que l’Allemagne a fait, c’est essentiellement mettre cette question en suspens. Mais il est certain que la décision allemande est susceptible d’être réexaminée et pourrait être reconsidérée ultérieurement », a-t-il indiqué. (à suivre...)
L'agence de notation américaine Fitch affirme que si les sanctions occidentales entraînent l'arrêt complet des exportations de pétrole de la Russie, le monde peut s'attendre à un effondrement complet du marché international de l'énergie.
Poutine : « Ils (les États-Unis) ne veulent tout simplement pas voir un pays aussi grand et indépendant que la Russie. Cela répond à toutes les questions. C'est une source de la politique américaine traditionnelle sur la question russe. Les systèmes de commandement et de contrôle des troupes ukrainiennes sont déjà intégrés à l'OTAN. Cela signifie que le commandement des forces armées ukrainiennes et même des formations et unités distinctes peuvent être exercés directement à partir du siège de l'OTAN.
Les États-Unis et l'OTAN ont déjà commencé à exploiter sans vergogne le territoire ukrainien comme théâtre d'opérations militaires potentielles. L'activité des forces armées et des services spéciaux ukrainiens est dirigée par des conseillers étrangers. Nous le savons bien.
Les contingents militaires des États de l'OTAN ont été présents en fait constamment sur le territoire de l'Ukraine sous divers prétextes ces dernières années.
Depuis le retrait des États-Unis du traité sur les missiles à courte et moyenne portée, le Pentagone développe ouvertement une gamme d'armes offensives basées au sol, y compris des missiles balistiques capables d'atteindre des objectifs à une distance de 5 500 km et plus.
Si de tels systèmes sont déployés en Ukraine, ils pourront atteindre des cibles dans toute la Russie européenne… les missiles balistiques de Kharkov atteindront Moscou en 7 à 8 minutes et il faudra 4 à 5 minutes pour l'hypersonique. C'est comme un couteau sous la gorge. » (Trad. Bertrand Riviere)
Les évènements dans le Donbass :
L'immeuble de télévision au centre de Donetsk a été touché hier soir par un engin piégé. D'après les rumeurs, ce serait une opération des services ukrainiens.
Les bombardements militaires ukrainiens ont frappé aujourd'hui le village de Veselaya Gora, ou "Joyeuse Montagne", dans la partie séparatiste de Lugansk.
La plupart des villageois se cachaient dans des sous-sols, étant donné les bombardements à proximité pendant des jours.
"Nous avons perdu espoir, nous n'avons plus rien. Nous avons peur de tout"
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