vendredi 28 octobre 2016

Donbass : Deux morts et plusieurs civils blessés par un nouveau bombardement ukrainien, les médias français regardent ailleurs


La nuit était à peine tombée sur Donetsk que l'armée ukrainienne a commencé ses bombardements quotidiens à l'armement lourd. Des tirs audibles depuis le centre ville de Donetsk.
En pleine soirée la nouvelle tombe : l'armée ukrainienne vient de bombarder les quartiers résidentiels Nord de Makeïevka, faisant plusieurs victimes. Le premier bilan de un mort et un blessé, s'alourdit très rapidement à deux morts et sept blessés. Sept habitations ont aussi été endommagées. (...suite ici)

Voir plus de détails par Christelle Néant : DONI  Press  

Sergueï Lavrov réaffirme le soutien renforcé de Moscou à la Syrie


"...Lors d'une réunion à Moscou les deux puissant alliés de Bachar el-Assad se sont retrouvés pour affiner leur coopération."(euronews)

jeudi 27 octobre 2016

Panne de courant au pays des lumières! Sont-ils tombés sur la tête?

[VASILY MAXIMOV . AFP]
En ces temps troublés, la « communauté internationale » – nom de scène des trois Occidentaux qui se piquent d’être les maîtres de droit divin de notre planète – semble perdre les pédales. Voilà donc nos larrons en quête de nouvelles aventures.

Comme d’habitude, l’Amérique, cette nation qui se croit indispensable et dispense aux quatre coins de l’univers ses leçons de morale, de démocratie et de droits de l’homme en faisant oublier qu’elle doit son existence au génocide des amérindiens et sa prospérité actuelle au pillage du monde considéré comme une arrière-cour, donne le ton. Ses sbires, les ci-devant « grandes puissances européennes », qui se plaisent à jouer aux gros poissons dans les petites mares, ne sont pas en reste…Ayant remis les pendules à l’heure avec son Brexit et lancée dans le compte à rebours d’un Scotxit, la perfide Albion peut s’investir à fond dans son rôle traditionnel de cheval de Troie de l’Amérique. Pour sa part, notre « grande nation », qui fait tout pour ne plus l’être, se distingue par son arrogance ordinaire, sa prétention anachronique et le naufrage de sa diplomatie.

Nos fanfan-la-tulipe, nos malbroughsmironton-mirontaine, nos lafayette-nous-voilà, prennent de grands airs de chefs de guerre qui nous feraient rire si leurs desseins n’étaient pas aussi sinistres : appeler à envoyer « à six pieds sous terre »Bachar Al Assad, s’acharner à peaufiner la mise à mort du peuple syrien et à détruire la vieille terre qui fut la matrice de notre civilisation, de nos religions et de notre alphabet ne sont pas des objectifs dignes d’un pays à l’histoire prestigieuse, qui se réclame si volontiers des « lumières ». Enchaîner les provocations et les incidents diplomatiques en pensant humilier ou braver ce Vladimir Poutine qui tient tête à l’Amérique, divinité révérée par nos élites, est du plus haut ridicule.

La diplomatie française est disqualifiée, marginalisée, ignorée, y compris par ses maîtres de Washington

Dans la posture qui est la sienne depuis son retour au « bercail atlantique », la France a perdu sa crédibilité, son prestige et le respect des pays qui jadis la trouvaient « juste même lorsqu’elle est injuste ». La diplomatie française est disqualifiée, marginalisée, ignorée, y compris par ses maîtres de Washington,au point d’être tenue à l’écart des grands dossiers et évincée des négociations décisives, tant est évidente sa capacité de nuisance.

Certes, nous rétorquera-t-on, la France a encore des alliés stratégiques qu’elle choisit apparemment selon des critères innovants. Certains de ces critères tiennent à des affinités profondes avec nos valeurs traditionnelles (droits de l’homme, condition de la femme, respect des travailleurs immigrés, tolérance religieuse, démocratie, libertés…), d’autres sont inspirés par une complémentarité naturelle (ils ont du pétrole et des dollars, nous avons des idées et surtout des besoins d’argent frais), d’autres enfin sont en relation avec des facteurs auxquels on ne s’attendrait pas, à savoir la proximité avec des terroristes « modérés » et des « démocrates » djihadistes: c’est ainsi qu’après l’heure du Qatar (merci pour ce moment)et une brève idylle avec Erdogan le Maléfique(gâchée par le souvenir d’un génocide),nous vivons « l’instant saoudien », avec une farandole de princes et d’émirs comme s’il en pleuvait, des promesses de contrats mirifiques, une «identité de vues totale »propice à tous les mauvais coups. Si Paris valait bien une messe, Riyad vaut bien quelques promesses voire quelques compromissions : la distance nous sépare, mais la volonté de détruire la Syrie et de« neutraliser » Bachar al Assad nous unit…

Il y a quelque chose de pourri au royaume des grandes démocraties Le déferlement d’inepties, de mensonges, de trucages, de faux pavillons, de références en trompe-l’œil devrait interpeller quelque part nos élites ployant sous le fardeau de leur « mission civilisatrice et bombardière ». Hélas, nous avons beau tendre l’oreille, c’est à peu de choses près le silence radio. (...)

Lire la suite : Afrique Asie

Michael Moore: «L'élection de Trump va être le plus grand F*CK YOU jamais vu dans l'histoire de l'humanité. Et ça va faire du bien.»


TRADUCTION (de Poste de veille):
Donald Trump est allé à l'Economic Club de Détroit. Il se tenait debout devant les cadres de Ford Motor et leur a dit: «si vous fermez ces usines, comme vous en avez l'intention à Détroit, pour ensuite les reconstruire au Mexique, je vais imposer un droit de douane de 35% sur ces voitures lorsque vous allez les renvoyer. Et personne ne va les acheter.»

C'était une chose étonnante à voir.
Aucun politicien —Républicain ou Démocrate— n'avait jamais dit une chose pareille à ces cadres.
C'était comme de la musique aux oreilles des gens du Michigan, de l'Ohio, de la Pennsylvanie et du Wisconsin. Les États Brexit.
Vous qui vivez ici, en Ohio, vous savez de quoi je parle.

Que Trump le pense vraiment ou non, c'est plus ou moins pertinent, parce qu'il dit ces choses-là aux gens qui souffrent. Et c'est pourquoi tous les misérables, les infâmes, les travailleurs oubliés qui faisaient partie de ce qui s'appelait la «classe moyenne», aiment Trump.

Il est le cocktail Molotov humain qu'ils ont attendu. La grenade humaine qu'ils peuvent jeter légalement dans le système qui les a dépossédés, le 8 Novembre, jour de l'élection. Ils le peuvent, même s'ils ont perdu leur emploi. Même s'ils ont été évincés par la banque. Et puis divorcés. Que maintenant l'épouse et les enfants sont absents. Que la voiture a été reprise. Qu'ils n'ont pas eu de vraies vacances depuis des années. Qu'ils sont coincés avec le plan «bronze» merdique d'Obamacare. Qu'ils ne peuvent même pas obtenir un putain d'anti-douleur...

Ils ont essentiellement perdu tout ce qu'ils avaient... sauf une chose. La seule chose qui ne leur coûte pas un centime et qui est garantie par la Constitution américaine: le droit de vote!

Ils sont peut-être sans le sou. Peut-être sans-abri. Malmenés et brisés. Ça n'a pas d'importance, car tout est égalisé ce jour-là. Un millionnaire a le même nombre de vote qu'une personne sans emploi: UN SEUL!

Et il y a davantage de personnes issues de l'ancienne classe moyenne, que de gens dans la classe des millionnaires...

Ainsi, le 8 Novembre, les dépossédés marcheront dans l'isoloir, avec un bulletin de vote. Ils fermeront le rideau, prendront ce levier —ou stylo ou écran tactile— et mettront un gros putain de X dans la case du nom de l'homme qui a menacé de bouleverser et de renverser le système même qui a ruiné leur vie: Donald J. Trump!

Ils voient que ces mêmes élites qui ont ruiné leur vie, elles détestent Trump.
Corporate America déteste Trump.
Wall Street déteste Trump.
Les politiciens de carrière détestent Trump.

Les médias détestent Trump... après l'avoir aimé et créé. Maintenant, ils le détestent. Merci, les médias...

L'ennemi de mon ennemi est celui pour qui je vote, le 8 Novembre.

Oui, le 8 Novembre, VOUS — Joe Blow, Steve Blow, Bob Blow, Billy Blow, Billy Bob Blow, tous les Blows — vous pouvez aller et «blow up» tout le maudit système, parce que c'est votre droit.

L'élection de Trump va être le plus grand F*CK YOU jamais vu dans l'histoire de l'humanité. Et ça va faire du bien.

- MICHAEL MOORE, in «Trumpland»
[Note de Bertrand : Trumpland est un documentaire pro-Clinton réalisé par Moore il y a quelques mois, cet extrait est une sorte de sketch ou il joue le rôle d'un supporter de Trump pour expliquer les raisons de sa future victoire, selon lui, aux élections...]

mercredi 26 octobre 2016

Incendies dans la "Jungle" de Calais: la préfète parle "d'une tradition" des migrants


Interrogée sur les incendies qui ont touché la "Jungle" de Calais dans la nuit de mardi à mercredi, la préfète du Pas-de-Calais a évoqué "des traditions de la population migrante de détruire leur habitat avant de partir". "Ce n'est pas une surprise, nous avons l'habitude de ce genre de comportement", a affirmé Fabienne Buccio sur BFMTV, précisant que les services de pompiers et de secours avaient été prépositionnés.

PS de Bertrand :  Charmante tradition. Logiquement, ils devraient aussi brûler les centres d'accueil avant de les quitter, par respect pour la tradition. (j'espère que les préfectures ont prévenu les pompiers locaux pour qu'ils soient sur place "24 heures sur 24" comme à Calais...)

Pierre-Emmanuel Barré : Policiers et citoyens, donnons nous la main


Pierre-Emmanuel Barré revient sur les manifestations des forces de l'ordre...

mardi 25 octobre 2016

Les positions de Donald Trump et Hillary Clinton sur la Russie


Extrait du dernier débat de la campagne pour l'élection présidentielle américaine, qui a opposé Donald Trump et Hillary Clinton le 19 octobre 2016 à l'Université du Nevada, à Las Vegas

trad. ERTV

lundi 24 octobre 2016

Humour : Un chroniqueur de France Inter se moque de la russophobie qui règne sur... France Inter!


Ce week-end, des porte-avions sont passé tout près de la Bretagne. On va tous mourir !

Delamarche : L'Europe n'est pas une démocratie


Olivier Delamarche est revenu sur l'accord euro-canadien bloqué par la Belgique. Selon lui, les marchés sont sereins car quoi qu'il advienne, le traité sera ratifié.

Washington comptait armer les "rebelles modérés" contre l’aviation russe

Grâce au soutien de l'aviation russe, l'armée syrienne a repris le contrôle du Sud d'Alep
Alors que la Maison Blanche a envisagé la possibilité de fournir à l’opposition syrienne des armes lourdes pour se défendre contre l’aviation et l’artillerie russes, plusieurs hauts fonctionnaires accueillent aujourd’hui l’idée avec scepticisme et craignent une confrontation avec Moscou.

Le gouvernement américain a envisagé la possibilité d’envoyer d’importantes quantités d’armes lourdes aux groupes d’opposition soutenus en Syrie par l’Agence centrale de renseignement (CIA). Il s’agissait d’armes qui pourraient aider les prétendues forces de l’opposition à « se défendre » contre l’aviation russe, indique le Washington Post.

Ce projet de l’administration américaine a été discuté lors de récentes réunions entre le président Obama et les organes de sécurité nationale. Cependant, aucune décision définitive en ce sens n’a été prise. La « décision » actuelle reflète le scepticisme croissant à l’égard de l’élargissement du programme de la CIA, dans le cadre duquel au cours des trois dernières années des milliers de rebelles syriens ont suivi une formation et ont été armés. Ce programme constituait un élément central de la stratégie américaine afin de faire pression sur le président syrien Bachar el-Assad en vue de sa démission, d’après les sources du journal américain. Selon des fonctionnaires américains, dans le contexte de l’intervention russe dans le conflit, ce projet, même dans sa version élargie, n’aboutirait pas à la réalisation de l’objectif désiré.

Et même si plusieurs hommes d’État américains se sont déclarés favorables à la mise en œuvre du programme, notamment le chef du Pentagone Ashton Carter et le directeur de la CIA John Brennan, plusieurs hauts fonctionnaires qui en étaient auparavant les plus ardents supporteurs l’accueillent aujourd’hui avec un certain scepticisme. Ainsi, le secrétaire d’État américain John Kerry craint que la livraison de nouvelles armes puisse finir par la mort d’un militaire russe, ce qui provoquerait en retour une confrontation avec Moscou.

Dans cet esprit, M. Obama penche en faveur de transmettre l’avenir du programme dans les mains du suivant locataire de la Maison Blanche.

Sputniknews

dimanche 23 octobre 2016

samedi 22 octobre 2016

Jacques Sapir : Alep, sanctions anti-russes, Europe, Brexit, Euro, effondrement...


Jacques Sapir pour son livre « L’euro contre la France, l’euro contre l’Europe » paru aux éditions du Cerf (image vidéo à partir de 0'40")
Source : russeurope

jeudi 20 octobre 2016

P. Jovanovic - L. Fendt : La revue de presse (Octobre 2016)


Pierre Jovanovic et Laurent Fendt évoquent l'actualité économique et financière de cette rentrée : difficultés de la Deutsche Bank, hausse des frais bancaires, difficultés du fret maritime, tensions entre Etats-Unis et Russie, etc.

Donetsk : Une foule immense est venue dire adieu à Motorola



Ce matin, plus de 50 000 personnes se sont rassemblées au centre de Donetsk pour faire leurs adieux au héros de la République Populaire de Donetsk (RPD), Arsen Pavlov, plus connu sous le surnom de Motorola, qui a été assassiné le 16 octobre 2016.

DONi Donetsk International Press Center

Motorola à Slaviansk en juin 2014 (Il avait hérité de ce surnom parce qu'il était toujours le nez sur son portable. Il avait un réseau de hackers qui pirataient les communications de l'armée ukrainienne et l'informait en temps réel par téléphone de tous leurs mouvement de troupes. - MàJ de Bertrand) 


Pas vu à la TV : Les soldats de l'armée syrienne accueillis en libérateurs après le départ des rebelles


Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Qudsaya et de Hameh près de Damas pour accueillir le gouverneur du rif de Damas et des officiers de l'armée arabe syrienne.
Évidemment, ce genre d'image ne passera jamais à la télévision française.

"Oh No..." - Quand CNN coupe le faisceau subitement dès que quelque chose lui déplait! [Parodies Vidéo]


Lors d'un débat en duplex sur les élections avec un membre du congrès Chris Collins, CNN (surnommée "Crooked News Network") a brutalement coupé le faisceau satellite au moment ou l'intervenant abordait Wikileaks et Hillary Clinton...
VOIR LA VIDEO : CNN coupe la liaison quand un invité parle de Wikileaks et Hillary Clinton

... cela a inspiré instantanément le net et des parodies désopilantes ont commencé à se multiplier...






CNN coupe la liaison quand un invité parle de Wikileaks et Hillary Clinton


"Clinton News Network" est devenu le surnom de la chaine d'info CNN depuis le début de la campagne présidentielle américaine. On atteint ici les sommets de l'ubuesque quand le congressman Chris Collins voit sa liaison satellite en duplex brusquement sauter dès qu'il prononce le mot "Wikileaks"...

mercredi 19 octobre 2016

La France vue par un diplomate russe


Nikolaï Litvak, diplomate, donne sa vision de la France et du contexte géopolitique actuel au micro de Pravda.ru.

mardi 18 octobre 2016

ACTU ANIMÉE #9 - Hillary Clinton


Un résumé animé des moments les plus surréalistes de la campagne électorale du candidat démocrate le plus belliciste depuis la guerre de sécession qui est d'ailleurs une candidate...

Sergueï Lavrov : "Moscou prendra des mesures si Daech se déplace de Mossoul en Syrie"


Moscou prendra des mesures militaires au cas où les terroristes de l'État islamique se déplaceraient de Mossoul jusqu'en Syrie, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Mossoul est une grande ville avec une population civile de 1,5 million, sinon plus», a déclaré Lavrov. "Nous gardons un oeil sur cette opération, bien sûr, parce que nous sommes tous intéressés à vaincre l'État soi-disant islamique."

"La ville est encerclée, mais pas complètement. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être, ils ont juste échoué", a déclaré Lavrov. "Il est à espérer qu'ils aient vraiment échoué, et non qu'ils étaient réticents à le faire."

"Quoi qu'il en soit, le couloir restant se heurte au risque l'État islamique peut passer de Mossoul en Irak à la Syrie", a-t-il dit. "Bien sûr, nous allons garder un oeil sur la situation et prendre les décisions politiques et militaires, si cela arrive, si en Syrie, où notre groupe militaire est présent à la demande du gouvernement légitime, il émergeait de nouveaux contingents d'Etat Islamique. "

"L'opération ne sera pas facile. Elle prévoit, comme à Alep, des frappes aériennes et des actions des forces terrestres, et il y a beaucoup de forces terrestres là-bas. Et il est d'une importance majeure pour l'architecture régionale qu'il y a rivalité au sujet des forces terrestres qui prendront Mossoul ", a t-il dit.

Selon le diplomate russe, il est encore difficile de savoir si les unités chiites de l'armée irakienne prennent part à cette opération et quel est le rôle des milices kurdes et de la Turquie. "Comme vous le savez, les troupes turques y sont déployés et le gouvernement irakien proteste contre cela", a souligné M. Lavrov.

"En outre, il y a 5000 soldats américains en Irak qui sont présentés par Washington comme « conseillers ». Quoi qu'il en soit, 5000 'conseillers' sont une grande force", a-t-il dit.

Moscou espère que "la coalition américaine impliquée dans l'opération sur Mossoul va faire attention à cela."

"Selon certaines estimations faites par les représentants des Nations Unies à Genève et à New York, le nombre de réfugiés parmi les civils peut varier dans une large gamme - de 200.000 à près d'un demi-million de personnes, jusqu'à 900.000 personnes", a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

"Pas de capacités suffisantes existent ni en Irak ni en Syrie voisine ou d'autres pays voisins de recevoir un tel nombre de réfugiés", a déclaré Lavrov.

"Je souhaite que tout cela ait été calculé par ceux qui ont préparé l'opération. Mais encore beaucoup de questions demeurent", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères.

Pause près d'Alep

Le ministre a poursuivi en disant qu'une pause humanitaire dans la région d'Alep a été instaurée dans l'espoir que cela pourra aider à séparer l'opposition des terroristes.

"L'arrêt des frappes aériennes par les forces aérospatiales russes et la Force aérienne syrienne est entrée en vigueur, c'est un acte de bonne volonté dans l'espoir que la pause sera utilisée pour enfin séparer les groupes armés soutenus et armés par les Etats-Unis, certains membres de l'UE et les pays de la région, de Jabhat al-Nusra (groupe terroriste interdit en Russie) et d'autres groupes de ce genre, " a expliqué Lavrov. (...)
(Trad. BR)

TASS

lundi 17 octobre 2016

Syrie : Qui sont les véritables barbares ? Interview du président Bachar Al-Assad


Interview avec le Président Assad le 22 septembre 2016.

Le président américain Barak Obama et la chancelière allemande Angela Merkel ont condamné les attaques aériennes russes et syriennes sur Alep et les ont qualifiées de barbares. Tous les grands médias ont diffusé cela le 30 septembre 2016, je cite : « Suite à une conversation téléphonique entre Angela Merkel et Obama, le gouvernement des USA a fait savoir que les attaques ont visé des quartiers de la ville dans lesquels vivent des centaines de milliers de personnes dont la moitié sont des enfants. Ils sont tous deux d’accord pour dire que l’arrêt des violences dépend des gouvernements de la Russie et de la Syrie. » Depuis le commencement du conflit syrien début 2011, les politiques et les médias occidentaux font porter au président Bachar al-Assad la responsabilité de la guerre en Syrie avec ses centaines de milliers de victimes : Assad aurait réprimé avec brutalité un mouvement démocratique pacifique en 2011, il aurait détruit des hôpitaux ou même utilisé des armes chimiques contre sa propre population, etc.
De son côté, Assad a maintes fois accepté d’expliquer les faits aux médias occidentaux, il a constamment démenti et réfuté les accusations. Le 22 septembre 2016, il a donné une interview à un représentant de l’agence d’informations américaine, « Associated Press » (AP). Dans cet entretien très révélateur, le Président syrien a donné des explications pour les principales accusations qui sont continuellement portées contre lui et contre l’armée syrienne. Par exemple selon Assad cela n’a pas de sens que l’Etat syrien, qui veut avoir les gens de son côté, bombarde ses propres citoyens. Mais regardez vous-même cette interview et faites-vous votre propre opinion en ce qui concerne les reproches de l’Occident, en particulier cette prétendue barbarie.

Xavier Moreau sur l'annulation de la visite de Vladimir Poutine


Interview de Xavier Moreau sur Canal Zvezda à Yalta sur l'annulation de la visite de Vladimir Poutine en France. 13.10.2016

Un groupe néo-nazi ukrainien revendique le meurtre de Motorola et menace le président Zakharchenko [Vidéo]


Un mystérieux groupe néo-nazi ukrainien nommé "Phoenix Jugend" a revendiqué l'attentat contre le commandant de la DNR Arsen Pavlov dit "Motorola", dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux peu après le meurtre.

Attention, cependant, il existe des centaines de groupuscules néo-nazis de ce type en Ukraine et cette vidéo n'est pas une preuve que ceux qui revendiquent soient vraiment impliqués. Toutes les manipulations sont malheureusement possibles. A prendre avec prudence, donc...

Ukraine/Donbass : Zakharchenko : "Le meurtre de Motorola par les forces ukrainiennes est une déclaration de guerre" [MàJ Vidéo]

Arsen Pavlov dit "Motorola" (R.I.P.)
Après avoir survécu a plusieurs tentatives d'assassinat et avoir été déclaré mort à de multiples reprises à grands renforts de klaxons et de chants patriotiques par les médias à la solde du régime de Kiev, le légendaire commandant du bataillon Sparta de la République Populaire de Donetsk (DNR) a été lâchement assassiné aujourd'hui à l'aide d'une bombe placée dans l'ascenseur de son immeuble.
Le président de la DNR Alexandre Zakharchenko a qualifié cet acte de "declaration de guerre" de la part de son homologue ukrainien Pietr Porochenko.
Pour l'instant, rien ne permet de confirmer avec certitude qui sont les auteurs de l'attentat.
Sa famille n'a pas été blessée par l'explosion.



dimanche 16 octobre 2016

Le Brexit vu par les médias


Une parodie très proche de la réalité. Ne pas rater la déclaration légendaire de Jean Claude Juncker dans l'espace à partir de 3'55"

Donald Trump : "Les Clinton sont des criminels, rappelez-vous de cela, ce sont des criminels"


Dans un discours à West Palm Beach en Floride, Donald Trump, attaqué comme jamais dans les médias US mais aussi à travers le monde, se lâche : "Les Clinton sont des criminels et l'establishment fera tout pour faire en sorte de les maintenir au pouvoir".


Trad. Agence Info Libre

André Bercoff : "Trump, l'homme que personne n'attendait"


Conférence d'André Bercoff au Cercle Aristote le 26 septembre 2016 :


Voir aussi :
Comment les médias manipulent l'opinion en faveur d'Hillary Clinton
La vraie raison de la sortie miraculeuse de la vidéo "obscène" de Trump : étouffer les dernières révélations gênantes de Wikileaks sur Hillary
Jean Bricmont : Le capitalisme patriotique de Trump en fait un «marginal parmi les élites»

Après 1 095 jours de captivité en Syrie un otage russe retrouve sa famille


Konstantin Zhuravlev, un voyageur invétéré, voulait rejoindre le Sahara depuis Tomsk, en Sibérie. Alors qu’il faisait du stop au nord-ouest de la Syrie, il a été kidnappé par des rebelles soit-disant modérés, soupçonné d’être un espion à la solde du gouvernement syrien.
RT 

samedi 15 octobre 2016

Qui sont les Casques blancs ?


Qui sont les Casques blancs ? Pour les médias, ce sont des sauveteurs voire des héros, allant même jusqu’à les qualifier de candidats pour le prix Nobel de la paix. Pourtant ces mêmes médias cachent les images révélant leurs liens avec al-Nosra. Le leader du groupe, Raed Al-Salehet, a été refoulé des Etats-Unis, soupçonné d’entretenir des relations avec des groupes extrémistes. Les Casques blancs prétendent être une organisation «neutre et impartiale», mais qui les finance ?

Voir aussi :

Syrie : Une journaliste britannique révèle la gigantesque intox médiatique sur Alep

Oups! Une guerre mondiale…


Par Dmitry Orlov, le 11 octobre 2016

Depuis la semaine dernière, je reçois des flux réguliers de courriels exigeant de savoir si une guerre nucléaire totale est sur le point d’éclater entre les États-Unis et la Russie. Je regarde la situation se développer plus ou moins attentivement, et j’ai offert mon avis, brièvement, un par un, au grand soulagement de quelques personnes. Je vais maintenant essayer de répandre la joie plus largement. En bref, d’une part, un anéantissement nucléaire tous azimuts reste très peu probable, à moins d’un accident. Mais, d’autre part, un tel accident n’est pas impossible, parce que quand on en vient à la politique étrangère américaine, Oups ! semble être le terme opérationnel.

L’une des raisons d’être joyeux, c’est que tout plan d’attaque contre la Russie est appelé à s’embourber dans la bureaucratie. Les plans de bataille sont développés par des militaires du rang au sein de l’establishment militaire américain. Ils doivent être approuvés et transmis dans la chaîne de commandement par des personnes de rang supérieur et enfin signés par les dirigeants du Pentagone et leurs complices politiques civils. Ces élites et les politiciens peuvent être délirants, mégalomaniaques et, par inadvertance, suicidaires, mais les militaires du rang qui développent les plans de bataille sont rarement suicidaires. Si un plan particulier n’a aucune chance imaginable de victoire, mais qu’il est tout à fait susceptible de les conduire eux, leurs familles et leurs amis, à être vaporisés dans une explosion nucléaire, il est peu probable qu’ils le recommandent.

Une autre raison d’être joyeux, c’est que la Russie a soigneusement limité les options du Pentagone. Un plan qui, dans l’imagination populaire, pourrait conduire à une guerre tous azimuts avec la Russie serait l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne sur la Syrie. Beaucoup de gens passent à coté du fait qu’il est impossible d’imposer une zone d’exclusion aérienne sur un pays ayant un système de défense aérienne suffisamment puissant, comme la Syrie. Dans un premier temps, le système de défense aérien devrait être neutralisé, et la campagne aérienne pour le faire serait très coûteuse et pourrait entraîner des pertes massives d’équipement et de personnel. Mais les Russes ont rendu cette étape nettement plus difficile en introduisant leur système S-300. C’est un système autonome, mobile, auto-tracté qui peut détruire des objets dans le ciel sur une grande partie de la Syrie, mais aussi au dessus de la Turquie. Il est très difficile de le suivre à la trace, car il peut utiliser des tactiques de «frapper et disparaître», lancer une attaque et se dégager loin dans une direction aléatoire sur un terrain accidenté.

La dernière sur la liste des raisons pour lesquelles la guerre avec la Russie reste peu probable, est qu’il n’y a pas beaucoup de raisons de la commencer, en supposant que les États-Unis se comportent de façon rationnelle. Actuellement, la plus grande raison pour commencer une guerre est que l’armée syrienne est en train de gagner le conflit à Alep. Une fois qu’Alep sera de retour dans les mains du gouvernement et que les djihadistes soutenus par les Américains seront en fuite, la guerre civile syrienne sera en grande partie terminée, et la reconstruction pourra commencer. Ce résultat semble de plus en plus inévitable, et le plan américain de voir un drapeau noir flottant sur Damas est en ruine. Maintenant, étant donné que les Américains sont mauvais perdants, cette ligne de pensée n’est pas certaine, et comme les mauvais perdants peuvent parfois faire des choses aléatoires et auto-destructrices, ce développement peut entraîner une folle aventure pour sauver leur mission de cinq ans pour renverser Assad. Oui, il existe des preuves que les Américains sont des mauvais perdants : il suffit de regarder l’embargo commercial d’un demi-siècle qu’ils ont maintenu contre Cuba. Mais ces raisins verts sont en train de les amener à prendre un retard suicidaire.

La raison la plus commune qui laisse penser aux gens que la guerre avec la Russie est probable, voire inévitable, se résume à l’expression «hystérie anti-russe». En effet, si vous prenez la peine de prêter attention à la presse grand public aux États-Unis (ce que je fais rarement), vous pouvez remarquer que les bruits hystériques commencent à dominer l’odeur habituelle de la désinformation. Mais pour moi, il semble que l’hystérie anti-russe est un effet de bord de l’hystérie anti-Trump. La presse officielle est toute derrière Clinton, vous voyez, et la stratégie de Clinton, aussi pathétique qu’elle soit, est de prétendre que Trump court pour Poutine, de sorte que la stratégie consiste à diaboliser Poutine, en espérant que cette diabolisation déteindra aussi sur Trump. Cela ne fonctionne pas ; les récents sondages d’opinion aux États-Unis montrent que Poutine est plus populaire que Clinton et Trump. Ceci souligne parfaitement le problème réel aux États-Unis : dans les mots immortels de l’inimitable Vladimir Jirinovski, leader du Parti libéral-démocrate de Russie, Clinton n’est même pas qualifiée pour gérer un établissement de bains publics, tandis que Trump a encore moins d’expérience de leadership national qu’elle. D’autre part, l’expérience de leadership national de Clinton a été, comme Trump le dirait, «une catastrophe». Trump pourrait donc faire beaucoup mieux que Clinton, en déléguant toutes les responsabilités présidentielles à un buisson particulièrement bien taillé de la roseraie de la Maison Blanche.

Pour résumer, les raisons pour lesquelles la guerre avec la Russie est peu probable sont :
Les experts militaires des États-Unis ne sont pas suicidaires.
Il n’y a pas de stratégie militaire qu’ils puissent poursuivre.
Il n’y a aucune raison impérieuse pour les États-Unis d’aller en guerre contre la Russie.
La Russie n’est pas l’ennemi ; c’est Alzheimer qui l’est.

Mais la crainte qu’une guerre avec la Russie puisse éclater par accident demeure. Vous voyez, quand on parle de politique étrangère américaine, le mot d’ordre semble être «Oups !».

Rembobinons un court instant notre mémoire. Les Américains ont contrecarré avec succès les efforts soviétiques en Afghanistan, en armant et en formant des extrémistes musulmans (à l’époque appelés moudjahidines ou combattants de la liberté). C’est le seul exemple où le «terrorisme par procuration» américain a bien fonctionné. Inventé pour cette occasion par Zbigniew Brzezinski et Jimmy Carter, c’était un plan pour détruire l’Afghanistan afin de le sauver, et effectivement l’opération a été un succès, mais seulement dans la mesure où l’Afghanistan a été détruit. Depuis lors, cette tactique a échoué à chaque fois à tous les niveaux, mais cela n’a pas empêché les Américains de continuer à essayer de l’utiliser.

Ils l’ont essayé en Tchétchénie, en finançant et en armant les séparatistes tchétchènes, mais la Russie a prévalu, et la Tchétchénie est maintenant une région paisible de la Fédération de Russie. Et, bien sûr, ils ont essayé en Syrie depuis ces cinq dernières années, avec des résultats tout aussi médiocres. Si la Syrie suit le modèle tchétchène, dans une autre décennie, elle sera une république laïque unifiée, avec des élections libres et démocratiques, reconstruite avec l’aide russe et chinoise et Alep peut espérer un horizon brillant pour rivaliser avec Grozny, reconstruite en Tchétchénie. Pendant ce temps, les Américains continueront sans doute d’essayer d’utiliser le «terrorisme par procuration» ailleurs.

On pourrait penser qu’après leur échec à soutenir les «combattants de la liberté»en Tchétchénie, les stratèges américains auraient intériorisé une leçon simple : le «terrorisme par procuration» ne fonctionne pas. Mais ils ne semblent presque jamais apprendre de leurs erreurs. Au lieu de cela, ils ont constamment doublé le niveau d’échec de cette tactique défaillante. Tout en utilisant des terroristes pour contrecarrer les Soviétiques en Afghanistan, ils ont créé accidentellement les talibans ; puis ils ont envahi l’Afghanistan et se sont battus contre ces talibans pendant les 15 dernières années, avec de moins en moins de succès au fil du temps.

Comme le «terrorisme par procuration» a échoué en tant que stratégie de lutte contre leurs ennemis, les Américains ont décidé de l’utiliser contre eux-mêmes à la place. Le 9/11, une attaque terroriste prétendument commise par les gens qu’ils avaient formés et équipés en Afghanistan, rebaptisés «al-Qaïda», les a incités à attaquer l’Irak. Il n’y avait pas de terroristes en Irak à l’époque, mais les Américains ont rapidement remédié à ce problème. D’abord, ils ont dissout l’armée irakienne, enfermé plusieurs de ses officiers supérieurs, et ont tenté de former une nouvelle armée irakienne, qu’ils ont fortuitement appelée NIC, pour«New Iraqi Corps», parfaitement inconscients que «nic» veut dire «fuck» dans l’argot local. Pendant ce temps, les officiers irakiens qu’ils ont emprisonnés ont eu amplement l’occasion, tout en pourrissant dans leur geôle, de créer des réseaux et de se creuser les méninges. Après leur libération, ils ont fondé ISIS, qui a ensuite mis le grappin sur une grande partie de l’Irak, puis sur la Syrie… Je pourrais continuer et débiter des listes de détails sur les aventures de l’Amérique dans le terrorisme sans fin ; le fait est que tout cela n’est qu’une guirlande d’erreurs, et le terme pour qualifier ce fonctionnement semble être«Oups !».

Les Américains sont maintenant sans leadership national (ni Obama, ni Clinton, ni Trump ne sont qualifiés), sans un plan (un Plan B pour la Syrie, c’est pas de plan du tout), et soigneusement contenus et contrecarrés par d’autres nations, qui se rendent compte que même dans leur sénescence et leur décrépitude, les États-Unis restent dangereux. En réponse, les États-Unis vont sans aucun doute continuer à provoquer des méfaits mineurs dans le monde entier, en continuant à essayer de faire usage du «terrorisme par procuration», tout en se blessant et en prétendant que tout cela, c’est la faute des terroristes afin d’être en mesure de jouer régulièrement les victimes. Ces efforts sont susceptibles d’être aussi autodestructeurs que les précédents, mais certains d’entre eux peuvent accidentellement leur échapper des mains et déclencher un conflit plus large.

Donc je me sens assez confiant pour conclure que la plus grande cause possible restante pour une grande guerre entre les États-Unis et la Russie est encore un autre «Oups !» américain. Cependant, les diplomates russes, leurs experts en politique étrangère et leurs militaires sont des professionnels, et sont décidés à prévenir un tel accident. Ils restent impliqués dans les négociations avec la partie américaine sur plusieurs niveaux, en gardant les voies de communication ouvertes. Bien que certaines personnes aient la fausse impression que les USA ont, en quelque sorte, rompu les relations diplomatiques avec la Russie, ce qui est en fait arrivé, c’est que les États-Unis ont suspendu les négociations bilatérales avec la Russie sur la Syrie, tandis que les efforts multilatéraux se poursuivent.

Mais les Américains ne devraient pas se méprendre sur le fait que les Russes restent indéfiniment accommodants. Récemment, les Russes ont mis les Américains sur le bûcher après leur bombardement «accidentel» des troupes syriennes à Deir-ez-Zor, clairement coordonné avec ISIS, qui a lancé une attaque immédiatement après le raid aérien. Cet incident, qui était une violation flagrante de l’accord de cessez-le feu, a incité les Russes à étiqueter les Américains avec un mot russe particulièrement blessant :«недоговороспособные» − incapables d’honorer un accord. Certains observateurs pensaient que le fiasco de Deir-ez-Zor signalait que l’administration Obama ne contrôlait plus le Pentagone, qui court maintenant comme un poulet sans tête autour de la basse-cour. Cette impression a été renforcée lorsque les Américains, ou leurs mandataires terroristes, ont bombardé un convoi humanitaire et ont tenté d’en rejeter la faute sur les Russes.

Les Russes ont également annulé un accord, le seul traité de réduction des armes qu’Obama a réussi à négocier au cours de ses huit ans de mandat pour se débarrasser de l’excès de plutonium, en raison de l’échec américain à en brûler leur part dans un réacteur à neutrons rapides qu’ils avaient convenu de construire à cet effet à Savannah River en Géorgie. Les surgénérateurs sont difficiles à concevoir, et la plupart des nations nucléaires ont échoué à en construire et à les exploiter. Ils n’ont aucun sens économique et, comme les réacteurs basés sur la fusion, ils resteront à jamais une «source d’énergie du futur». Pourtant, les Américains ont signé un engagement pour en construire et en exploiter un.

Les Américains ont accepté leur punition avec à peine un gémissement entendu dans la presse nationale, probablement trop occupée à être hystérique. Peut-être que ce sont des moyens inefficaces de les insulter. Pourtant, je préfère prendre cela comme un signe d’espoir que le patient reste au moins un peu rationnel.

En ce qui concerne le méchant problème médical de l’hystérie anti-russe… Je suis sûr que certains psychologues et psychiatres russes hautement qualifiés seront là pour aider aussi.

Dmitry Orlov

Traduction : Vers où va-t-on?

vendredi 14 octobre 2016

Poutine ratifie l’accord sur le déploiement permanent des forces aériennes en Syrie

 
Hélicoptère survolant la base aérienne de Hmeimim

Le Kremlin a annoncé que le chef de l’État russe venait de ratifier un accord sur le déploiement permanent des forces aériennes russes en Syrie.

La loi a été adoptée par la Douma (chambre basse du parlement russe) le 7 octobre puis ratifiée le 12 octobre par le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe). « Le groupe d’aviation russe est déployé à la base aérienne de Hmeimim en Syrie à la demande du président syrien. La Russie pourra utiliser gratuitement la base aérienne ainsi que toute l’infrastructure et le territoire nécessaire », selon le Kremlin. « Les actions du groupe d’aviation russe sont menées conformément à la décision de son commandant et d’après les projets convenus par les parties concernées », ajoute-t-on.

« La composition du groupe d’aviation russe est déterminée par la partie russe en coordination avec la partie syrienne. Armements, munitions, équipements et matériel, nécessaires pour que le groupe aéronautique russe effectue les tâches visant à assurer la sécurité et la vie de son personnel, sont livrés sur le territoire de la République arabe syrienne sans perception de droits ni taxes », précise le document. L’aviation russe est déployée à Hmeimim, en Syrie, à la demande de la partie syrienne.
Le 29 juillet dernier, le gouvernement russe a approuvé l’accord sur le déploiement du groupe aérien russe en Syrie. L’accord a été signé à Damas le 26 août 2015. Le 9 août 2016, le président russe Vladimir Poutine l’a soumis pour ratification à la Douma d’État.

Rappelons que la Russie mène depuis le 30 septembre 2015 une opération militaire contre les terroristes en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad. Le 14 mars 2016, Vladimir Poutine a ordonné le retrait des forces aériennes russes de Syrie. Selon lui, les militaires russes ont accompli leur mission et inversé la tendance dans la lutte contre le terrorisme.

Certains avions et hélicoptères russes sont toutefois restés en Syrie dans le cadre de l’opération antiterroriste.

Sputniknews

jeudi 13 octobre 2016

Syrie : Au moins cinq enfants tués à Alep dans un bombardement par les rebelles "modérés"


Après les frappes des rebelles sur un quartier d’Alep contrôlé par l'armée syrienne, le correspondant de RT a visité l'hôpital d’Al-Razi et a parlé avec des médecins qui ont témoigné de l'horreur (IMAGES DURES 18+)

Jill Stein, candidate des verts à la presidentielle US : "Trump est le meilleur sur la Russie"


Pendant que les écologistes français d'EELV s'enfoncent toujours plus profondément dans les affres de la russophobie, sous l'influence des néocons français type BHL ou Glucksman fils, Jill Stein, la candidate (honteusement sous-médiatisée) des Verts US à la présidentielle de novembre, affiche des positions totalement à l'opposé de ses homologues hexagonaux. Elle considère que la candidate démocrate Hillary Clinton, en demandant une zone d'exclusion aérienne en Syrie, fait courir un risque de guerre nucléaire à la planète alors que Trump, au contraire, est plus rassurant car il "veut travailler avec la Russie, ce qui est le chemin que nous devons suivre". Elle affirme aussi se sentir plus proche du candidat républicain sur d'autres sujets tels que le TAFTA/TTIP, les délocalisations industrielles ou la dérégulation de Wall Street.
On se demande ce que les Duflot, Jadot, Cohn-Bendit et compagnie pourraient bien avoir à dire pour commenter de telles prises de positions....


Vladimir Poutine s'exprime sur l'incident diplomatique entre la France et la Russie


Au lendemain de l'annulation par Moscou d'une rencontre prévue à Paris entre François Hollande et Vladimir Poutine, le président russe a expliqué chronologiquement ce qui n’avait pas fonctionné dans les relations diplomatique entre les deux pays.

«Trop de chattes» Quand le chef de la diplomatie russe trolle la campagne américaine


Le patron de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a trollé Donald Trump et Hillary Clinton à la fin d’une interview de CNN, en répondant à la journaliste qu’il y avait trop de «chattes» dans la campagne présidentielle américaine.

Comment les médias manipulent l'opinion en faveur d'Hillary Clinton

Couverture médiatique entre vendredi et lundi : Vidéo de Trump : 198 minutes - Cables Wikileaks sur Hillary : 13 minutes
Comme les dernières fuites l'ont révélé, la campagne d’Hillary Clinton tire sa popularité des médias. En les finançant et les soudoyant, ils font tout en retour pour la présenter sous son meilleur jour.

La présentatrice de CNN surprise en train d'expliquer aux gens sur le plateau ce qu'il faut dire à l'antenne après le débat :

Une scène d'anthologie.


mercredi 12 octobre 2016

Relations Franco-Russes : USA : Voici la voix des faucons de l'armée américaine qui veulent la 3eme guerre Mondiale! [VOSTFR]


Cette vidéo est à l'origine une création du site d'éducation populaire Humanity First pour alerter sur les risques d'une Troisième Guerre mondiale provoquée par le nationalisme brutal des États-Unis, le bellicisme vis-à-vis de la Russie constituant le principal facteur. Les propos va-t-en-guerre et irresponsables qui sont tenus dans ce bref montage sont l'œuvre du général Mark Milley (chef d'état-major de l'US Army), de Josh Earnest (porte-parole de la Maison Blanche) et de Michael Morell (ancien directeur adjoint de la CIA). Il s'agit donc de personnes exerçant ou ayant exercé de très hautes responsabilités, c'est en somme le discours officiel du « parti de la guerre » qui domine la vie politique et médiatique aux États-Unis.

Traduction équipe UPR (Union Populaire Républicaine)

Les yeux d'Hillary Clinton après le débat du 9/10

Le dessin de Ben Garrison sur le 2eme débat (la mouche est bien la)
Nouvelle mini-crise convulsive d'Hillary dans l'avion du retour après le débat du 9/10 alors qu'elle répond aux questions des journalistes présents à bord. Notez cette façon systématique de tenter de camoufler chacune de ses crises par un rire surjoué...



Voir précédemment : https://youtu.be/t7xaNB-h_tA

mardi 11 octobre 2016

Syrie : Une journaliste britannique révèle la gigantesque intox médiatique sur Alep

Les "casques blancs", des djihadistes déguisés en humanitaires nominés pour le prix Nobel de la Paix
Que se passe-t'il réellement à Alep ? Assad et Poutine massacrent-ils la population innocente par plaisir comme le clament Hollande, Ayrault et leurs collègues des pays de l'OTAN ? Les miraculeux sauveteurs aux "casques blancs" sortis de nulle part comme par magie sont-ils vraiment les héros sans peur et sans reproches que célèbrent "Le Monde", l'AFP et consorts dans leurs éditos dithyrambiques ? Les "rebelles modérés" méritent-ils le prix Nobel de la Paix ?
La journaliste britannique Vanessa Beeley, tout juste de retour d'Alep répond sans détours à toutes ces questions :


Trad. : Vincent Parlier

'MàJ : Pour "Bidule" et ceux qui, comme lui, doutent de la vidéo à cause du montage réalisé par Vincent Parlier pour la raccourcir, je rajoute donc la version intégrale non traduite pour que vous puissiez constater que le montage ne dénature ni ne change absolument rien aux propos de la journaliste. LIEN ==> VERSION INTEGRALE NON SOUS-TITRÉE


lundi 10 octobre 2016

États-Unis-Russie : Tensions Géopolitiques et Terrorisme


Entretien avec Artem Studennikov (Ministre Conseiller de l'Ambassade de Russie).
Vidéo enregistrée le 7 octobre 2016.

SUJETS :
Conflit Nucléaire, Ministre Conseiller, Russie, USA, Iran, Arabie Saoudite, Syrie, Libye, France, Liban, Yémen, OTAN, Guerre froide, Moyen-Orient, Afghanistan, Cameroun, Tchad, Mali, Nigeria, Tchétchénie, Terrorisme, Déstabilisation extrémiste, opposition modérée, Etat Islamique, Égypte, Bavures, Alep.

http://thinkerview.com

"Vive altercation" entre Vladimir Poutine et François Hollande autour de la Syrie


Voici une info parue sur le site iranien Press TV, elle est à prendre avec précaution, bien entendu, mais je ne résiste pas au plaisir de vous la livrer tel quel car elle est extrêmement... Amusante ?

Les médias occidentaux [MàJ : Bien sur, cette formulation, courante sur les sites iraniens, prête à sourire, puisque les médias français évitent soigneusement le sujet. Merci aux amis internautes qui me l'ont fait remarquer - Note de Bertrand] font état d'une très vive altercation entre le Président russe, Vladimir Poutine et son homologue français, François Hollande autour de la Syrie. 

Le contact téléphonique entre les deux hommes a tourné à une passe d'arme verbale, avec en toile de fond un approfondissement des divergences de part et d'autre. Hollande qui  tentait de dissuader Poutine de la prolongation des raids aériens russes contre les terroristes à Alep, s'est trouvé confronté à la grande colère du Président russe.

Hollande avait vertement critiqué Poutine pour avoir frappé ceux qu'il qualifiait de " rebelles modérés" quand le Président russe a laissé éclater sa colère en affirmant qu'il "n'existe aucun rebelle modéré en Syrie puisque tous les rebelles agissent en interaction sur le terrain".
Et le Président Poutine d'ajouter :" le fait d'attribuer aux terroristes le qualificatif "modéré "est méprisable" !

En réponse à Hollande qui demandait l'arrêt des frappes aériennes russes contre les positions des terroristes d'Al Qaida et de l'ASL à Alep, Poutine aurait fulminé :" Vous n'avez plus aucun autre choix, si ce n'est le fait d'abattre les avions russes et là vous allez tout bonnement déclencher une nouvelle guerre mondiale. Si la France, la Grande Bretagne et les Etats Unis veulent la guerre, ils l'auront"

Poutine aurait évoqué par la suite l'intervention de 2011 de l'Otan en Libye pour demander à son homologue français : " Quand vous avez décidé d'attaquer la Libye, avez-vous demandé la permission de la Russie?"

Press tv

La vraie raison de la sortie miraculeuse de la vidéo "obscène" de Trump : étouffer les dernières révélations gênantes de Wikileaks sur Hillary

Et la, je leur ai dit : "Je suis contre le TPP"

Wikileaks publie des extraits de discours d’Hillary qui datent de 2013 et 2014, face à de grandes banques. Contrairement à la position qu’elle adopte aujourd’hui pendant sa campagne, la candidate démocrate affirmait dans les extraits publiés hier, qu’elle rêve d’un marché commun fondé sur le libre-échange et pense que l’industrie financière est la plus à même de s’auto-réguler.

Une version différente de celle qu’elle a récemment soutenue pendant ses campagnes où elle a pris position contre le vaste traité de libre-échange commercial signé entre les Etats-Unis et onze pays de la région Pacifique (TPP).

L'équipe de campagne de l'ex-Première dame n'a ni infirmé, ni confirmé l'authenticité de ces extraits qui proviendraient de discours donnés en 2013 et 2014 devant des grandes banques et dont Mme Clinton a toujours refusé de publier le contenu.
Poussée sur sa gauche pendant les primaires démocrates, Mme Clinton a récemment pris position contre le vaste traité de libre-échange commercial signé entre les Etats-Unis et onze pays de la région Pacifique.
Mais dans un discours prononcé en 2013 devant la banque brésilienne Itau, l'ex-secrétaire d'Etat affirme que son "rêve est d'avoir un marché commun sur l'ensemble de l'hémisphère américain, avec du libre-échange et des frontières ouvertes, avec une énergie qui est aussi verte et soutenable que possible".
Dans ce même discours, la candidate démocrate plaide plus généralement pour un renforcement du commerce sur le continent. "On peut faire tellement plus, il y a tellement de fruits à récolter", dit-elle.
Dans un discours prononcé en 2014 devant la Deutsche Bank, Hillary Clinton, souvent accusée de liens étroits avec Wall Street, laisse par ailleurs entendre que la régulation du secteur financier doit "venir de l'industrie elle-même".

"Les gens qui connaissent l'industrie mieux que quiconque sont ceux qui travaillent dans l'industrie", déclare-t-elle également dans un discours de 2013 devant la banque Goldman Sachs.
La candidate, qui se pose en championne de la classe moyenne, assure également qu'il y a "des préjugés contre les gens qui ont eu des vies couronnées de succès et/ou compliquées" et défend le fait que les politiciens aient "une position publique et privée" sur certaines questions.

Ces révélations, potentiellement embarrassantes pour la démocrate, ont été totalement éclipsées par le scandale provoqué par la publication de propos sexistes tenus par son rival républicain Donald Trump et datant de 2005.
Wikileaks a déjà tenté de mettre en difficulté le camp Clinton en publiant à la veille de la convention démocrate des documents montrant l'hostilité de la direction du parti vis-à-vis du sénateur du Vermont Bernie Sanders, son rival dans la course aux primaires.
Capital

dimanche 9 octobre 2016

Guerre contre la Syrie : les deux parties se dirigent vers un plan B


Les forces syriennes reprennent le quartier d'Auedzha, une zone industrielle du nord-est d'Alep, le 8 octobre 2016.

Par The Saker – Le 30 septembre 2016 – Source The Saker

Compte tenu de l’échec total de la politique étasunienne de changement de régime en Syrie et de renversement d’Assad, il est temps maintenant pour les États-Unis de procéder à un choix fondamental : négocier ou doubler la mise.

Apparemment, Kerry et d’autres ont tenté au départ de négocier, mais le Pentagone en a décidé autrement, il a traîtreusement brisé les termes de l’accord et a bombardé (illégalement) les forces armées syriennes. À ce moment-là, Kerry et [Samantha] Power et tous les autres se sont sentis comme s’ils n’avaient pas d’autre choix que de se «joindre» au Pentagone et doubler la mise. Aujourd’hui, les États-Unis avertissent la Russie que si l’offensive d’Alep se poursuit, ils ne reprendront pas les négociations. C’est une menace assez bizarre si on considère que les États-Unis sont clairement incapables de respecter tout accord et que les Russes ont déjà conclu qu’ils sont «incapables de passer un accord». La réaction russe était prévisible : Lavrov a admis qu’il n’a même pas pris ses collègues américains au sérieux.

Okay, ainsi les deux côtés en ont plus qu’assez l’un de l’autre. Que va-t-il se passer maintenant ?



Progression des troupes régulières syriennes dans les quartiers Est et N-E d'Alep

Les États-Unis enverront plus d’armes à Daech, y compris des MANPAD, des TOW et des Javelins. L’effet sera marginal. Les avions russes à voilure fixe volent à plus de 5 000 mètres, là où ils sont hors d’atteinte des MANPAD. Ils sont actuellement le principal fournisseur de soutien à la puissance de feu des Syriens. Les hélicoptères de combat russes, probablement pas à l’abri des MANPAD, sont cependant très résistants à de telles attaques en raison de trois facteurs, leur capacité de survie, le polygone de tir aérien et la tactique : les Mi-28 et les Ka-52 ont des missiles d’une portée maximale de 10 km et la manière dont ils sont généralement engagés est une sorte de rotation, où un hélicoptère vole pour avoir la cible, tire, fait immédiatement demi-tour puis est remplacé par le suivant. De cette manière, tous se protègent les uns les autres tout en présentant une cible très difficile à frapper. Les hélicoptères de transport russes courraient cependant un risque beaucoup plus grand d’être abattus par un MANPAD américain. Donc oui, si les États-Unis inondent le théâtre de guerre syrien avec des MANPAD, l’aviation syrienne et les hélicoptères de transport russes seront en danger, mais cela ne sera pas suffisant pour affecter significativement les opérations russes ou syriennes.



Les conséquences d'une attaque des "rebelles modérés" sur un quartier d'Alep uniquement occupé par des civils. NON VISIBLE A LA TV FRANÇAISE - ATTENTION IMAGES DURES 18+

Les options russes pour pratiquer une escalade sont beaucoup plus diverses : la Russie peut envoyer plus de blindés T-90 (que les TOW, apparemment, ne peuvent pas vaincre), plus d’artillerie (en particulier des lance-roquettes multiples modernes et des systèmes de lance-flammes lourds comme le TOS-1). Les forces aérospatiales russes peuvent aussi décider de s’engager dans des frappes beaucoup plus lourdes incluant l’usage d’armes à sous-munitions et thermobariques. Enfin, la Russie pourrait envoyer des forces terrestres effectives allant de quelques bataillons à, théoriquement, une brigade complète. Le problème avec cette option est que cela signerait un accroissement important de l’engagement des forces russes dans cette guerre, quelque chose auquel beaucoup de Russes s’opposeraient. Pourtant, puisque les Iraniens et en particulier le Hezbollah ont été utilisés comme une brigade de pompiers pour «boucher» les trous dans le front créés par plusieurs défaites d’unités de l’Armée syrienne, il n’est pas impossible que les Russes engagent un groupe tactique du bataillon interarmes sur un secteur essentiel du front puis le retirent aussitôt que possible. Le but de cette stratégie serait double : soutenir les combattants syriens avec autant de puissance de feu que possible tout en saignant en même temps, lentement mais sûrement, les forces de Daech jusqu’à atteindre le point de rupture. Fondamentalement, la même stratégie qu’avant le cessez-le-feu.



Dans cette vidéo, vous pouvez voir les "rebelles" soutenus par les occidentaux tirer des obus de divers calibres et leurs meurtrières "bonbonnes de l'Enfer" sur les quartiers d'Alep qui ne sont pas sous leur contrôle, peu importe si aucun militaire syrien ne s'y trouve... (Voir les conséquences dans la vidéo précédente) (ATTENTION IMAGES DURES 18+)

Donc pourquoi les Russes ont-ils d’abord accepté ce cessez-le-feu ?

À cause de la longue tradition qui veut qu’un mauvais cessez-le-feu vaut mieux qu’une bonne guerre, parce que la Russie s’efforce vraiment de ne pas faire monter la confrontation avec les États-Unis et parce que que la Russie pense que le temps joue en sa faveur. Je suis à peu près sûr que l’armée russe aurait préféré faire sans ce cessez-le-feu, mais je suis également sûr qu’elle était aussi d’accord d’essayer et de voir. C’est la vieille contradiction : les Occidentaux veulent aussi des résultats maintenant, tandis que les Russes prennent toujours leur temps et bougent très lentement. C’est pourquoi, pour un public occidental, le Kremlin sous Poutine est toujours «en retard» ou «hésitant» ou en tous cas frustrant, dans ce qui apparaît presque comme un manque de but et de détermination. Là où cette attitude typiquement russe devient un problème, c’est lorsqu’elle laisse penser aux dirigeants de l’État profond américain que la Russie n’est pas seulement hésitante, mais qu’elle a éventuellement peur. D’une manière perverse, le manque de «démonstration de force» de la Russie risque de donner aux Américains l’impression que «les Russkofs ont cillé». Je suis toujours très étonné lorsque je vois les réactions occidentales au langage diplomatique doux utilisé par les diplomates russes. Là où les Américains comparent ouvertement Poutine à Hitler et demandent l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne (totalement illégale) sur la Syrie, les Russes répondent avec «mon ami John» et «nos partenaires» et «les négociations doivent se poursuivre». Plus souvent qu’autrement, lorsque les Américains entendent le langage diplomatique des Russes, ils le prennent pour de la faiblesse et ils se sentent encore plus enhardis et ils font encore plus de menaces. C’est en partie pour cette raison que la Russie et les États-Unis sont, encore une fois, sur une trajectoire de collision. (...)

Lire la suite : Le Saker Francophone

samedi 8 octobre 2016

Maria Zakharova répond à Boris Johnson et lui demande les preuves des "crimes de guerre russes"


Maria Zakharova envoie promener le fauteur de guerre Boris Johnson qui accuse la Russie de "crimes de guerre" en Syrie.
N'oubliez pas d'activer les sous-titres (1ere icone en bas à droite)

La représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova répond aux accusations contre le Russie du ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson dans une interview au tabloïd The Sun, à Moscou, Russie, le 6 Octobre 2016.
Merci de vous abonner pour soutenir la chaine! => Bertrand Riviere

mercredi 5 octobre 2016

Dialogue Franco-Russe - Relations internationales : parole et réalité


 Gérard Conio est l'auteur de « Théologie de la provocation »
Professeur émérite de l’Université Nancy-2 et directeur de collections aux éditions de l’Âge d’homme, traducteur d’auteurs russes et polonais, a écrit de nombreux ouvrages : L’Art contre les masses / Esthétiques et idéologies de la modernité, Eisenstein, Le cinéma comme art total, Dépassements constructivistes – Taraboukine – Axionov – Eisenstein Le Monde sans-objet ou Le repos éternel, (In-Folio), Le Constructivisme russe, Du goût public et Les Avant-gardes entre métaphysique et histoire. Il est également l’auteur de plusieurs traductions dont récemment Picasso et alentours d’Ivan Axionov, Picasso en Russie (In-Folio) et les traductions de Kazimir Malévitch Le Suprématisme, Mon Siècle d’Alexandre Wat, des Âmes mal lavées et de L’Unique issue de S.I. Witkiewicz. Il est membre du jury du prix Russophonie.

Jean Bricmont : Le capitalisme patriotique de Trump en fait un «marginal parmi les élites»


Alors que les citoyens américains vont élire le chef du «monde libre», le choix entre Donald Trump et Hillary Clinton s'avère crucial car il concerne tous les habitants de la planète et pourrait tout changer en matière de politique internationale.

Delamarche : "On sait aujourd'hui que les banques sont encore plus à risque qu'en 2008"


Le marché entame ce matin le dernier trimestre de cette année 2016. En cette dernière ligne droite, que peut-on attendre des banques centrales ? Quid de l'évolution des marchés en cette période électorale ? Les marchés seront-ils hors catastrophes d'ici fin 2016 ? Les éléments de réponse avec Olivier Delamarche, associé et gérant de Platinium Gestion.

mardi 4 octobre 2016

Quand le Pentagone produisait des vidéos au nom d’Al-Qaïda



De mai 2007 à décembre 2011, le Pentagone a payé plus de 500 millions de dollars à un cabinet de relations publiques britannique pour de la propagande classée « top secret » et la réalisation de fausses vidéos terroristes d'Al-Qaïda en Irak.

Le Bureau of Investigate Journalism (TBIJ - thebureauinvestigates.com) dirigé par Rachel Oldroyd a publié ce dimanche 2 octobre les résultats d’une enquête menée par Crofton Black et Abigail Fielding-Smith évoquant le financement par le Pentagone d’une campagne de communication « top-secrète » pour un montant de plus de 540 millions de dollars à l’agence de relation publique britannique Bell Pottinger. Une partie non précisée de ce budget aurait servi à produire de fausses vidéos djihadistes lors de la troisième guerre menée en Irak entre le 20 mars 2003 et le 18 décembre 2011. Ces contrats auraient été signés par l'ancien général David Petraeus - alors commandant des forces de la coalition en Irak et qui prit la direction de la CIA en 2011 - et même à l'occasion par la Maison Blanche.

Le mois de la mise en place de l’équipe de Bell Pottinger (mai 2006) à Bagdad, cinq attentats suicide à la bombe tuèrent des centaines de personnes dans la ville, et un attentat suicide à la voiture piégée (le 14 mai) près de Camp Victory (base armée américaine située à 5 km de l’aéroport international de Bagdad), tua 14 personnes et en blessa 6 autres.

Selon TBIJ, le travail commandé à Bell Pottinger se composait de trois types de produits. Les premièrs étaient des publicités télévisées dépeignant Al-Qaïda sous une lumière négative (communication « blanche »). Les seconds étaient de faux bulletins d’informations conçus comme des reportages de télévisions arabes et les troisièmes consistaient à partir de film basse définition vidéo d'attentats d'Al-Qaïda (fournis par l’armée), à les modifier pour les faire distribuer aux stations de télévision à travers la région.

Les communications dites « blanches » mentionnent l’auteur ou le commanditaire (typiquement une publicité classique), les communications dites « grises » sont anonymes et les communications « noires » sont celles dont l’identité des auteurs est fausse. Une communication « noire » a donc pour objectif de faire porter un message par un tiers pour servir les intérêts du véritable commanditaire.

Le troisième type de communication était en l’occurrence la production de faux films de propagande d'Al-Qaïda. Le responsable de l’unité de Bell Pottinger explique dans une vidéo enregistrée sur le site de TBIJ que les consignes de production de ces dernières vidéos étaient précises : durée, format de fichier (RealPlayer, la compagnie de Rob Glaser déjà evoquée dans Centurie News n°4) et codage.

Selon TBIJ, ces vidéos étaient emmenées par des marines en patrouille sous forme de CD et déposées durant les interventions sur les lieux de combats ou de chaos pour qu’elles soient ensuite retrouvées comme des vidéos de propagande des terroristes sur place. La compagnie employait jusqu’à 300 membres en Irak.

Selon la source de TBIJ, le codage des documents diffusés via CD les liait à un compte Google Analytics, qui traçait l’adresse IP de l’ordinateur sur lequel le CD avait été regardé. Ce traçage permettait de suivre la circulation des documents partout dans le monde et de mieux comprendre les schémas de diffusion de ces informations fausses à partir des réseaux de diffusion des chaines arabes destinatrices de ces vidéos.

Le Pentagone a confirmé que Bell Pottinger était bien un prestataire de service du Pentagone en Irak dans le cadre du Groupe de travail sur les opérations d'information (IOTF), pour la production de certains documents de la coalition, et d’autres qui ne l’étaient pas, précisant que tout le matériel produit par l’IOTF était «la vérité».

Timothy John Leigh Bell, ancien proche collaborateur de Margareth Thatcher, qui a démissionné de ses fonctions de président de Bell Pottinger au début 2016, a déclaré au Sunday Times que le déploiement de dispositifs tels que ceux évoqués par l’enquête du TBIJ était «parfaitement possible», mais qu’il les ignorait personnellement.

Pour mémoire, c’est l'agence de communication presse de Bell Pottinger qui avait distribué une photographie montrant l’opposant russe Alexander Litvinenko mourant, sur son lit d'hôpital, après son hypothétique empoisonnement au polonium. Un empoisonnement dont les services du président russe Vladimir Poutine avaient étés accusés par la presque totalité des médias occidentaux. Bell Pottinger a aussi assisté le gouvernement saoudien pour faire pression sur les autorités britanniques afin de faire abandonner les poursuites du Serious Fraud Office (lancé en septembre 2003) dans des pots de vin présumés du contrat d'armement Al Yamamah (« Le Pigeon » en arabe), conclu entre le Royaume Uni et l’Arabie Saoudite en 1985. Le Premier ministre, Tony Blair, avait justifié la décision du Serious Fraud Office d’abandonner les poursuites en 2008 ainsi : «Notre relation avec l'Arabie saoudite est d'une importance vitale pour notre pays en matière de lutte contre le terrorisme, (...) Cet intérêt stratégique est prioritaire ».

Bell Pottinger a changé partiellement de propriétaire en 2012 et sa structure actuelle n'aurait, selon TBIJ, plus de lien fonctionnel avec les membres de l’unité qui a travaillé en Irak, fermée en 2011 au moment où les troupes américaines se sont retirées. Timothy John Leigh Bell reste actionnaire à hauteur de 25% dans le capital de Bell Pottinger, qui est aujourd’hui dirigé par un certain David Beck.

Au regard de la qualité technique des vidéos produites par l’Etat Islamique (ISIS), il n’est pas incohérent de se demander si la superproduction de la communication d’activités terroristes par des professionnels rémunérés par des Etats étrangers, appartient bien à notre passé.

www.centurienews.com

Hillary Clinton a proposé de faire éliminer Julian Assange par un drone


Selon une information publiée par le site « True Pundit », la candidate démocrate à la Maison Blanche aurait demandé lors d’une réunion en novembre 2010 comment parvenir à tuer Julian Assange, le fondateur de Wikileaks. « Ne pouvons-nous pas simplement "droner" cet homme? », aurait-elle demandé à ses collaborateurs, alors qu’elle était Secrétaire d’Etat.
Le site base ses affirmations sur des sources travaillant au sein même du Département d’État, et soutient que Hillary Clinton se serait explicitement interrogée sur la possibilité de tuer Julian Assange, en raison de la lenteur de la stratégie visant à faire tomber WikiLeaks et son fondateur, Julian Assange. True Pundit évoque également la possibilité que la tête d’Assange ait été mise à prix, et avance même une somme de 10 millions de dollars comme possible récompense pour sa capture et éventuellement son extradition.
Le site True Pundit explique également disposer d’une une copie de l’email envoyé par une employée du Département d’État après cette rencontre du 23 novembre 2010 intitulé évoquant les possibilités d’employer des moyens « légaux ou non-légaux » pour faire tomber Wikileaks.
Atlantico

source : département d'état via #Wikileaks


Syrie: vers la guerre mondiale (J.M. Vernochet, Y. Hindi)


Youssef Hindi interroge Jean-Michel Vernochet sur la situation en Syrie, à propos de son dernier ouvrage, "Retour de flamme", chroniques de cinq années de guerre coalisée contre la République Arabe Syrienne.

lundi 3 octobre 2016

l’or et son double le Dollar - Pierre Jovanovic


Considérations sur une  «  relique barbare » (Keynes) : l’or et son double le Dollar.
Olivier Pichon reçoit Pierre Jovanovic écrivain journaliste .

1. Le dollar aurait-il fait son temps ?
- Revue de presse : Wall Street Journal, UK Telegraph, Guardian, Huffington post tous d’accords pour poser la question de 70 ans de domination du $.
- Pas de monnaie alternative ?
- La chine achète de l’or, 40% de la demande mondiale.
- Evocation de J. Stieglitz sur l’euro.
- Hommage à Maurice Allais prix Nobel d’économie censuré par les médias.
- Mainmise US sur la planète finance.
- « Le Dollar c’est notre monnaie et votre problème »
- Le scandale XTRAGOLD filiale de la Deutschbank analogie avec l’affaire de Law, la DB n’a plus d’or !
- L’or règne, manœuvres des banques centrales pour le reprendre aux particuliers, le cas de l’Inde.
- Evocation de l’exode ( 1940) en France, perte immédiate de la valeur des billets à due proportion de l’effondrement de l’Etat central.
- Que penser des DTS ?

2. Picsou figure emblématique du système bancaire et monétaire.
- Fonctionnement des banques, la réserve fractionnelle.
- Comment créer de la monnaie à partir de rien.
- L’opinion croit encore à l’équivalent or de la monnaie.
- Le sous jacent des DTS et le bancor de Keynes, pourquoi pas le Nutella !
- L’inventivité financière et fiscale, au Portugal, une taxe sur la belle vue (20%) !
- Le passage à l’euro selon P. Jovanovic, une arnaque !
- Les Français, nous dit-on, sont attachés à l’Euro, valeur des sondages !
- Sortir de l’euro, un psychodrame ! Les britanniques ont leur sterling !
- Les banques centrales des pays de l’euro ont un statut d’extraterritorialité selon Mario Draghi !
- Monnaie unique ou monnaie commune ?
- Antal Fékété mérite le prix Nobel selon P. Jovanovic
- La loi de Gresham et les assignats !

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