Un camp de réfugiés syrien dans la ville frontière libanaise d'Ersal en 2013 |
AMMAN (Reuters) - Le chef d'état-major de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun, a annoncé mardi que 50 "dangereux terroristes" figuraient parmi les centaines de personnes arrêtées dans les récentes opérations menées dans les camps de réfugiés syriens à la frontière entre les deux pays.
Parmi les détenus figurent une partie de ceux qui ont pris part à l'attaque sur la ville d'Ersal en 2014 et à l'enlèvement de militaires, a déclaré le général, selon le site internet de l'armée. Les camps autour d'Ersal servent de sanctuaire aux combattants venus de Syrie.
Les insurgés syriens ont brièvement pris Ersal en 2014. La bataille a fait des dizaines de morts.
"L'armée ne laissera pas les camps servir de façade aux terroristes", a déclaré le général Aoun. Il n'a pas donné l'identité des "terroristes".
Au moment de l'opération le mois dernier, l'armée libanaise avait indiqué que plusieurs dirigeants de l'Etat islamique figuraient parmi les 350 personnes capturées.
Elle a ensuite dit que quatre des Syriens arrêtés étaient morts en détention de maladie. Selon des défenseurs des droits de l'Homme et des réfugiés, ils sont morts sous la torture.
Le Hezbollah libanais a lancé vendredi dernier une offensive dans les montagnes au-dessus d'Ersal pour déloger les djihadistes de leur dernier bastion de long de la frontière libanaise.
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