Dans leur insondable hypocrisie, les médias n'ont de cesse d'alerter le public sur le supposé "racisme" de Donald Trump, le candidat républicain à la Maison Blanche. Celui-ci est pourtant soutenu par certains noirs et hispaniques, bizarrement, mais peu importe, l'essentiel est de faire passer le seul message qui compte : Trump est horriblement méchant, haineux, vicieux, repoussant.
Trump, c'est le mal.
Par contraste, son adversaire démocrate, Hillary Clinton, c'est le bien. C'est une femme, elle est gentille, courageuse, et symbolise l'amour entre les peuples et le respect envers toutes les communautés. Conclusion, si vous n’êtes ni raciste, ni fasciste, ni extrémiste, ni aigri. En gros si vous êtes un être humain sain d'esprit, vous ne pouvez que penser comme les médias et soutenir la "gentille" Hillary contre "l'affreux" Donald.
Pourtant, quand on y regarde de plus près, tout n'est pas si simple. Alors que les médias tentaient vainement de créer un lien factice entre Trump et le leader du Ku Klux Klan David Duke, ils oubliaient opportunément de parler des liens bien réels qu'Hillary Clinton avait entretenu avec un autre leader du KKK, décédé en 2010, le sénateur démocrate de Virginie-Occidentale, Robert Byrd.
Dans une vidéo publiée sur la chaine YouTube officielle du Département d'Etat, le 28 Juin, 2010, H. Clinton a rendu hommage au sénateur Byrd avec ces mots : "Aujourd'hui, notre pays a perdu un véritable américain original, mon ami et mentor Robert C. Byrd."
Voici ce dit Wikipedia sur le sénateur Byrd :
Dans les années 1940, Byrd était un chef local du Ku Klux Klan, opposé à toute idée d'intégration raciale au sein de l'armée. Les soupçons de racisme le suivront durant toute sa carrière politique. (...)
Quelques déclarations controversées de "l'ami et mentor" d'Hillary Clinton :
« Je souhaite de ne jamais me battre aux côtés d'un nègre. Plutôt mourir mille fois, et voir le drapeau américain piétiné dans la boue au point qu'il ne puisse plus être encore hissé, que voir ce pays bien-aimé se dégrader par une race de bâtards, une survivance du spécimen le plus noir des terres sauvages. » Lettre de Robert Byrd au sénateur Theodore Bilbo du Mississippi (1945)
« On a besoin du Klan aujourd'hui plus que jamais, et je désire voir sa renaissance ici en Virginie-Occidentale. » Autre lettre de Robert Byrd (1946)
« Il y a des niggers blancs. J'ai vu beaucoup de niggers blancs dans ma vie ; je vais utiliser ce mot. » Interview à Fox News Channel, le 4 mars 2001. (Il est impossible de traduire parfaitement le mot anglais nigger mais il équivaut à « nègre » ; aux États-Unis, ce terme, autrefois courant, est aujourd'hui considéré comme péjoratif et particulièrement injurieux pour désigner un Noir. Byrd s'est excusé plus tard, et dit qu'il n'a voulu offenser personne.)Le président Obama a salué la mémoire du sénateur Robert C. Byrd aujourd'hui pour avoir su garder la foi en sa famille, son état de Virginie-Occidentale et sa bien-aimée Constitution des États-Unis.
"Il était une icône du Sénat, il a été un chef de parti, il était un homme d'État, et il était mon ami", a déclaré Obama devant des milliers de personnes qui se sont réunies pour les funérailles de Byrd sur les marches du Capitole de la Virginie-Occidentale. "Voilà comment je me souviendrai de lui."
Conclusion : il faut toujours se méfier des images d’Épinal véhiculées par les médias!
Sources :
dailycaller
100percentfedup
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