Depuis l’ambassade d’Equateur où il vit reclus depuis 4 ans, Julian Assange a accordé une interview exclusive à I télé.
L’homme à l’origine de Wikileaks critique vertement le président
français et sa politique, et principalement l’instauration de l’état
d’urgence. « Il y a des problèmes graves concernant l’état d’urgence en
France, il y a des violations de liberté fondamentales qui émanent des
lois antiterrorisme. La France a choisi la surveillance de masse, c’est
une menace considérable qui pèse sur la démocratie », a-t-il dénoncé.
Retour sur l’entretien avec Nicolas Doisy dans lequel le Chief economist
de Cheuvreux avait « prophétisé » en mars 2012, avant l’élection de
Hollande, la flexibilisation du marché du travail.
Une dirigeante de la gauche allemande, Sahra Wagenknecht, a subi l'attaque d'un "entarteur" lors du congrès du parti 'Die Linke' dans la ville de Magdebourg.
L'agresseur a été rapidement maîtrisé.
Il
s'agit d'un militant "antifa". Il aurait agi pour dénoncer la
politique défendue par Sahra Wagenknecht, qui souhaite notamment limiter
le nombre de réfugiés arrivant en Allemagne.
Pour comprendre qui est Sahra Wagenknecht et pourquoi elle est la cible des milices dites "antifas" :
Publié par Wikileaks, un email envoyé par l’ex-secrétaire d’Etat apporte des détails sur les motivations qui ont poussé Washington à «aider le peuple syrien à renverser le régime de Bachar el-Assad».
«La meilleure manière d’aider
Israël à gérer la capacité nucléaire grandissante de l’Iran est d’aider
le peuple syrien à renverser le régime de Bachar el-Assad», annonce
d’emblée Hillary Clinton dans le document, révélé par l’ONG de Julian Assange, WikiLeaks, sur son site internet.
L’email
fait partie de nombreux documents déclassifiés par le Département
d’État américain, suite à la découverte du serveur email privé que
Clinton utilisait chez elle alors qu’elle occupait, entre 2009 et 2013,
le poste de secrétaire d’État de l’administration Obama.
Le ministre de la Défense israélien préfère voir la Syrie livrée à Daesh plutôt qu'à l'Iran
Si l’organisation WikiLeaks date
le courriel au 31 décembre 2000, il semble que ce soit une erreur de sa
part, à en juger par le contenu du message, dans lequel on peut
notamment lire que «la rébellion en Syrie dure maintenant depuis plus
d’un an». L’email daterait donc vraisemblablement du 31 décembre 2012,
lorsqu’elle était en poste.
Quoi qu’il en soit, l’actuelle
candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine y détaille sa
stratégie à l’égard de la crise syrienne : «Le programme nucléaire
iranien et la guerre civile syrienne peuvent sembler déconnectés, mais
ils ne le sont pas. Ce dont les chefs militaires israéliens s’inquiètent
– mais dont ils ne peuvent pas parler – est de perdre leur monopole
nucléaire».
En effet, poursuit-elle, un Iran disposant de l’arme
nucléaire permettrait à «d’autres adversaires [d’Israël], comme l’Arabie
Saoudite ou l’Égypte, de se mettre aussi au nucléaire».
Mais
surtout, ce qui préoccupe l’ancienne secrétaire d’Etat, c’est un axe
Téhéran-Damas-Hezbollah tourné contre Israël. «Le résultat [d’un Iran
disposant de l’arme nucléaire] serait un équilibre nucléaire fragile
dans lequel Israël ne pourrait pas répondre aux provocations par des
frappes militaires conventionnelles en Syrie ou au Liban, telles
qu’elles sont pratiquées aujourd’hui. Si l’Iran devient un Etat doté
d’armes nucléaires, Téhéran trouvera bien plus simple d’appeler ses
alliés en Syrie et le Hezbollah à frapper Israël, sachant que ses armes
nucléaires dissuaderont Israël de lui répondre».
Après
avoir dressé ce constat, Hillary Clinton conclut en exposant sa
solution : «La fin du régime Assad entraînerait la fin de cette alliance
dangereuse. Le commandement d’Israël comprend bien pourquoi vaincre
Assad est maintenant dans son intérêt (…). Ensuite, Israël et les
États-Unis pourraient alors développer une approche commune une fois le
programme iranien si dangereux qu’une action militaire devra être
garantie».
Les éditions Magnard proposent dans leurs manuels scolaires une vision géopolitique plutôt simpliste. En gros : Poutine est très méchant (KGB) et "autoritaire", alors qu'Obama, lui, est très gentil car il "favorise la négociation et la diplomatie"...
PS : Les portes des médias du Système sont fermées pour Todd depuis son livre
anti-Charlie, on ne l'invite tout simplement plus nulle part, et
d'ailleurs, les émissions où il était régulièrement invité disparaissent
petit à petit. Ne ratez pas sa dernière conférence, vous ne la verrez pas sur BFM teubé!
Conférence-débat d'Emmanuel Todd à Pont Aven, le 18 Mai 2016.
La correspondante de RT Anna Baranova a été attaqué pour la deuxième fois en un peu plus d'une semaine, lors de la manifestation anti-loi travail à Paris,jeudi.
Le président des éconoclastes, Philippe Béchade (La Chronique Agora) revient sur le dernier cadeau de la Banque Centrale Européenne aux banques : la création d'un "cimetière nucléaire de créances douteuses" de façon à soulager leurs bilans, ce qui a fait remonter comme par magie les cours des valeurs bancaires qui ne cessaient de plonger depuis des mois...
Alors que l’inspection générale de la CIA a assuré avoir malencontreusement détruit l’exemplaire qu’elle possédait d’un rapport de 6 700 pages sur l’utilisation de la torture, l’ancien employé de la NSA, devenu lanceur d’alerte, a réagi.
Edward Snowden n’est pas resté de marbre face à la nouvelle de la destruction «par inadvertance» des milliers de pages d’un rapport du Sénat portant sur les techniques d’interrogation «poussées» utilisées par les services de renseignement américains.
«J’ai travaillé pour la CIA (…) Lorsque la CIA détruit quelque chose, ce n’est jamais une erreur» a tweeté l’activiste, actuellement réfugié en Russie pour ses activités politiques.
Récemment, une agence de renseignement citée par le site d’information Yahoo News avait déclaré que des fonctionnaires du bureau de l’inspecteur général de la CIA avaient supprimé le fichier, stocké sur un ordinateur, avant de malencontreusement détruire le disque contenant le fameux document.
Le rapport contient 6 700 pages détaillant les méthodes controversées utilisées par l’agence de renseignements dans les prisons américaines outre-mer, notamment Guantanamo. Il était notamment question de la technique du waterboarding (simulation de noyade) et de la privation de sommeil.
I worked @CIA. I wrote the Emergency Destruction Plan for Geneva. When CIA destroys something, it's never a mistake. https://t.co/S1VULfE4NY
Si une autre copie du rapport existe dans un autre département de la CIA, la destruction de l’exemplaire de l’inspection générale n’a pas été officiellement confirmée au public, a précisé Yahoo News. (...)
... Lire la suite sur RT France
L’Union soviétique a toujours su divertir par différents moyens sa population, que ce soit par la musique, le cinéma, le sport … mais aussi par les jeux vidéo ! En effet, suite à une exposition d'arcades américaines dans les années 1970 au Park Kultury à Moscou, les Soviétiques se sont mis eux aussi à faire leur propres arcades de jeux. Il est aujourd'hui possible de les essayer au musée du jeu vidéo d'arcade soviétique situé au cœur de la capitale russe.
Le député européen irlandais Luke Flanagan a filmé l'incroyable processus auquel tout député européen est soumis s'il désire consulter les documents relatifs au traité transatlantique en cours de négociation entre l'UE et les US : interdiction d'avoir un téléphone, appareil photo, dictaphone, etc... Et évidemment interdiction d'emporter chez soi une copie du fameux accord afin de l'examiner tranquillement.
(Activez la fonction de traduction automatique des sous-titres en français)
Source : jovanovic.com
Christopher Lannes revient sur un fait peu relaté dans les médias et les livres d'Histoire : le martyr des civils sous les bombes alliées en Normandie lors du débarquement de 1944.
Dans cette séquence, un manifestant masqué frappe violemment le casque
de la correspondante de RT à Paris, Anna Baranova, en plein milieu de
son reportage au cœur des manifestations contre la loi Travail dans une
rue de la capitale. On le voit ensuite poursuivre sa route, comme si de
rien n’était.
Des migrants quittent leur camp à Calais où ils étaient installés depuis des semaines dans l'espoir de rejoindre l'Angleterre.
REUTERS/Pascal Rossignol
Pour traverser les mers, certains migrants se tassent dans des embarcations de fortune, parfois au péril de leur vie. D'autres voies existent tout aussi illégales. C'est le cas de cette filière de passeurs, au mode opératoire plutôt inattendu, que la police française vient de démanteler. Cela se passe en Bretagne, dans l'ouest de la France. Pendant plusieurs mois, ce réseau d'Ukrainiens convoyait des migrants jusqu'au Royaume-Uni sur des voiliers.
C'est un trafic auquel même les policiers ne semblaient pas s'attendre. En échange de 6 000 à 7 000 euros, les migrants, des Ukrainiens, passaient en Angleterre sur des voiliers. Des bateaux de plaisance loués dans différents ports français avec à leur bord des passeurs ukrainiens, là encore, qui opéraient en tant que skippers ou co-skippers.
Un procédé inhabituel, répété au moins une vingtaine de fois sur des navires différents, jusqu'à l'acquisition, il y a quelques mois d'un bateau amarré à Saint-Quay Portrieux, petit port breton de 3 000 habitants.
Le réseau avait été repéré dès 2014 par les douaniers. L'année suivante, le contrôle d'un voilier suivi de l'interpellation des migrants à son bord avait refroidi les passeurs.
Quelques mois de discrétion avant une reprise de l'activité clandestine. Jusqu'à ce vendredi et l'interpellation de cinq hommes : deux skippeurs et trois organisateurs présumés. Tous ont été déférés devant un juge ce mardi. Les sept migrants arrêtés à leurs côtés à bord du bateau ont, eux, été finalement relâchés avec une obligation de quitter le territoire français.
"Rebelles modérés" tirant des bombonnes de gaz meurtrières sur les quartiers d'Alep favorables à Bachar El-Assad
Bassam Tahhan, islamologue et professeur de géopolitique, évoque la
bataille d'Alep, 2e ville de Syrie, près de la frontière Turque.
Pourquoi cette bataille est-elle la clé de la Syrie ? Pourquoi la Russie
n'a pas chassé Daesh ? Que vont faire les forces iraniennes ?
Réponse de Jacques Sapir, économiste, Directeur d'études à l'EHESS, à la question "La stratégie économique de l'Union
Européenne est-elle viable ?", lors de la conférence organisée par la
Fondation pour une Europe des Nations et des Libertés (FENL), à Paris le
14 mai 2016.
Boris Johnson, ex-chouchou de l'intelligentsia médiatique française est beaucoup moins invité sur les plateaux télé de l'hexagone depuis qu'il a pris la tête de la campagne pour le Brexit dans le cadre du prochain referendum britannique sur l'UE. Ainsi, il s'est mis résolument dans les pas de son modèle Winston Churchill, dont il a écrit une biographie. Churchill combattit lui aussi le totalitarisme européiste de son temps, mais contrairement à notre ami Boris, il est toujours adulé par l'intelligentsia médiatique française, peut-être parce que contrairement à l'ex-maire de Londres, Churchill a l'avantage d'être mort.
L'ex-maire de Londres Boris Johnson estime qu'en cherchant à créer une superpuissance, l'Union européenne poursuit un objectif semblable à celui d'Adolf Hitler.
Dans une interview accordée au Telegraph, l'ancien maire de Londres a déclaré que les méthodes utilisées par les fonctionnaires de Bruxelles différaient de celles d'Adolf Hitler, mais que l'objectif était similaire et consistait à unifier l'Europe sous une seule autorité.
Boris Johnson signale que les "échecs désastreux" de l'UE ont alimenté les tensions entre ses membres et ont permis à l'Allemagne de renforcer son pouvoir, de prendre le contrôle de l'économie italienne et de "détruire" la Grèce.
"Napoléon, Hitler et d'autres encore ont tenté de le faire et ont terminé tragiquement. L'UE essaie de faire la même chose de façon différente ", estime M.Johnson.
L'ex-maire a fait ses déclarations au moment où les batailles autour du référendum sur le Brexit, fixé au 23 juin, sont entrées dans leurs six dernières semaines, les plus intenses, et où les dirigeants des principaux partis politiques ont mis de côté leurs divergences pour se joindre à la campagne en faveur de l'appartenance à l'UE.
Pour ce mois d’avril 2016, notre invité était Pierre Jovanovic. Avec lui, nous sommes revenus sur son parcours, son œuvre (notamment « Enquête sur l’existence des Anges gardiens »), puis sur l’actualité économique, avec des nombreuses questions sur le standard-or. La question bonus, réservée aux adhérents, est consacrée à sa vision de l’Église moderne.
Allocution et réponses aux journalistes de Sergueï Lavrov, Ministre russe des Affaires étrangères, en conférence de presse après un nouveau cycle de négociations entre les ministres des Affaires étrangères du Format Normandie, Berlin, 11 mai 2016 :
Transcription :
Les ministres des Affaires étrangères du Format Normandie (Russie, Allemagne, France, Ukraine) viennent de terminer leurs pourparlers. Ils ont été longs, très concrets et assez complexes. Nous voulons tous que les accords conclus entre les dirigeants de nos quatre pays à Minsk le 12 février 2015 soient remplis, et ce dans tous les domaines: la sécurité, le retrait des armements, l'aide humanitaire, le rétablissement économique et la reprise des contacts sur la plus importante des questions – le règlement politique du conflit. Nous disposons d'un ensemble d'accords qui concernent la sécurité, le respect du cessez-le-feu, le retrait des armements, ainsi que le renforcement du contrôle des armes stockées dans les entrepôts - pour qu'elles n'en disparaissent pas. Nous demandons avant tout au Groupe de contact de s'en charger, car le Format Normandie, je le rappelle, a pour mission de surveiller comment le Groupe de contact étudie et règle les questions soulevées dans les Accords de Minsk. Le Groupe de contact dispose également d'un sous-groupe dédié aux questions de sécurité, qui examinera les idées concrètes que nous avons proposées en collaboration avec la Mission spéciale d'observation (MSO) de l'OSCE.
Une décision très importante a été prise aujourd'hui: nous avons réaffirmé la nécessité de faire adhérer à ce processus le Centre conjoint de coordination et de contrôle chargé de veiller au respect du cessez-le-feu. Créé il y a longtemps à la demande du Président ukrainien Petro Porochenko, il a mené à un travail commun des officiers russes et ukrainiens dans la zone du conflit pour consolider les processus qui contribuent à la désescalade de la situation.
Nous avons aussi accordé beaucoup de temps aux aspects politiques des Accords de Minsk. Le principal résultat de ces discussions est la confirmation que tous ces problèmes sont interdépendants et ne pourront être réglés qu'en tenant compte de ce facteur. Cela concerne les élections locales dans le Donbass, la nécessité d'adopter en Ukraine la loi sur le statut particulier du Donbass, le reflet de ce statut dans la Constitution ukrainienne et, évidemment, l'amnistie - car il est impossible d'organiser les élections et de régler le conflit sans assurer une réconciliation nationale. Nous n'avons pas réussi à avancer concrètement sur ces problèmes car conformément aux Accords de Minsk, ils doivent être tous réglés dans le cadre d'un dialogue direct entre Kiev, Donetsk et Lougansk. Néanmoins, je pense que la confirmation de l'interdépendance entre tous les éléments du processus de paix est un résultat très important, comme je viens de le dire.
Nous avons également évoqué le blocus économique du Donbass, les problèmes liés au versement des prestations sociales et des retraites, ainsi que celui de la mise à disposition des services bancaires dans les régions de Donetsk et de Lougansk. Nous nous souvenons que la France et l'Allemagne s'étaient engagées, à Minsk, à aider à régler ce problème concret des services bancaires. J'espère que nos partenaires vont être plus actifs en la matière.
Au sujet de l'aide humanitaire, hormis les problèmes d'acheminement et de prise en compte des besoins de la population, nous avons également évoqué la question de l'échange de prisonniers. Le principe de "tous contre tous" est fixé dans les Accords de Minsk. Nous y sommes attachés. Mais les relations sont très tendues, comme on l'a vu ces derniers temps quand la "trêve de Pâques" a été enfreinte: nous devons donc régler cette question dans un contexte très émotionnel. Néanmoins, nous y sommes attachés. Nous avons convenu de poursuivre les efforts pour mettre en œuvre tous les aspects des Accords de Minsk à part entière. Nous avons demandé à nos collègues ukrainiens, via le Ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavel Klimkine, que la partie ukrainienne ne se dérobe pas à ses engagements. La partie russe fera en sorte que notre influence sur Donetsk et Lougansk contribue à ce qu'ils tiennent leurs engagements.
Pour l'instant, malheureusement, ma conclusion est la suivante: la partie ukrainienne avance périodiquement de nouveaux prétextes pour reporter la mise en œuvre des plus importants accords avant la mise au point de tous les aspects politiques du processus de paix.
Aujourd'hui, nous avons beaucoup parlé du fait que les élections ne pouvaient pas être organisées tant qu'une sécurité totale n'était pas assurée dans cette région. Nous avons échangé des avis intéressants. Je pense que la France et l'Allemagne ont conscience de la nécessité de ne pas transformer le thème de la sécurité pendant les élections en histoire insurmontable. Il me semble que nous avons réussi à faire entendre notre point de vue auprès de nos partenaires.
Bien sûr, nous avons également attiré l'attention sur les propositions faites par Donetsk et Lougansk au sein du Groupe de contact, ainsi que sur celles des participants russes à ce Groupe. Les réunions des sous-groupes de travail devraient reprendre prochainement à Minsk. Je pense que les signaux que nous enverrons aujourd'hui de Berlin contribueront à aller de l'avant.
Nous rendrons compte aujourd'hui à nos dirigeants des résultats de la réunion – aux présidents de la Russie, de la France, de l'Ukraine et à la Chancelière allemande – car nous nous sommes rencontrés à leur demande. Ils décideront ensuite quelles démarches supplémentaires devront être entreprises.
Question: Avez-vous évoqué l'envoi d'une mission policière de l'OSCE dans le Donbass? Sergueï Lavrov: En ce qui concerne la sécurité pendant les élections, j'ai déjà dit que nous avions accordé beaucoup de temps à ce sujet pendant notre entretien. Nos collègues ukrainiens veulent envoyer dans la région une sorte de mission militarisée et se justifient en disant qu'il serait impossible, sinon, de mener une campagne électorale libre. Je trouve que c'est un problème artificiel. Nous sommes persuadés qu'il est parfaitement possible d'assurer la sécurité pendant les élections sans l'intervention d'une structure militarisée. Les observateurs de l'OSCE seront présents – cela fait partie des Accords de Minsk et a été confirmé par Donetsk et Lougansk. Le plus important aujourd'hui est d'aborder directement toutes les questions relatives aux élections au sein du sous-groupe politique du Groupe de contact. Je rappelle que le paragraphe 12 des Accords de Minsk stipule clairement que tout ce qui concerne les élections doit être évoqué et convenu entre Kiev, Donetsk et Lougansk directement.
Question: Le Vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine disait que la Russie avait proposé un ensemble de propositions pour cette réunion. Certaines ont été exprimées. Reste-t-il des propositions sur lesquelles il a été impossible de s'entendre?
Sergueï Lavrov: Pour des raisons évidentes, je ne vais pas expliquer en détail ce que nous proposons car les négociations sont en cours et que nous ne sommes pas une partie du conflit. Par l'intermédiaire du processus de Normandie et du Groupe de contact de Minsk nous cherchons à aider Kiev, Donetsk et Lougansk à trouver des accords mutuellement acceptables, car c'est précisément ce que stipulent les Accords de Minsk. Je le répète: pour l'instant, malheureusement, nous ne constatons pas de la part de Kiev la volonté d'entrer dans un tel dialogue direct. Nos collègues ukrainiens cherchent à sortir de nombreuses questions du cadre du Groupe de contact, or ce dernier est l'unique structure où sont représentés le gouvernement ukrainien, Donetsk et Lougansk. C'est dans ce groupe qu'il faut régler toutes les questions. C'est pourquoi nos idées concernant les élections, la réforme constitutionnelle, l'amnistie ou le statut spécial du Donbass sont seulement notre contribution au processus, qui, in fine, doit se dérouler directement entre les parties en conflit. Question: D'après vous, est-il encore possible que des élections soient organisées dans le Donbass avant le second semestre 2016?
Sergueï Lavrov: Je ne vais pas me perdre en conjectures. Quand le Format Normandie s'est réuni au niveau ministériel à Paris début mars, nous avons dit que ce délai nous semblait préférable. A l'époque, nos collègues ukrainiens n'étaient pas d'accord.
Tout dépendra du règlement des questions prescrites dans les Accords de Minsk par le Groupe de contact. Il faut adopter une loi sur les élections en concertation avec Donetsk et Lougansk; dans le même temps il faut prendre une décision sur le statut particulier du Donbass, aussi bien sous la forme d'une loi à part que d'un amendement à la Constitution; et, bien sûr, aucune élection n'est possible avant l'amnistie. Nous avons souligné aujourd'hui qu'après le Maïdan, l'amnistie avait été adoptée sans aucun débat, sans aucune tentative de bureaucratiser ce processus. Je suis certain que la même approche peut s'appliquer dans la situation actuelle.
Tous ces aspects – les élections, le statut, la réforme constitutionnelle et l'amnistie – sont interdépendants. Nous sommes certains qu'il sera pratiquement impossible d'organiser des élections tant que tous ces processus ne seront pas convenus puis approuvés par le Parlement ukrainien. Nous travaillons sur la question.
Nos amis retenus par la douane ukrainienne à l'aéroport d'Odessa
Voici, racontés par eux-mêmes, ce qui est arrivé à quatre français qui avaient décidé de se rendre à Odessa pour se recueillir au cimetière et soutenir les familles des victimes du massacre de la bourse du travail par les miliciens nazis proches du pouvoir ukrainien, le 2 mai 2014.
Mais que peut-il se passer à Odessa pour que la présence, le témoignage d'étrangers soient redoutés?
Le 2 mai 2014 un rassemblement pacifique se tenait sur la place des champs Kulikovo, à Odessa, afin de récolter des signatures pour obtenir un référendum sur une organisation fédérale de l’Ukraine. C’est alors qu’une expédition terroriste de groupes de neo-nazis de Pravy Sektor les ont agressés violemment, provoquant de nombreux morts parmi ces habitants d'Odessa. D’autres, pour échapper aux nervis neo-nazis se sont réfugiés dans la maison des syndicats qui a été encerclée, puis incendiée. Au moins 42 victimes supplémentaires ont péri par le feu ou en se défenestrant et ont été achevées par les assaillants.
En janvier 2015 une délégation des mères d’Odessa est venue en diverses villes de France pour informer en personne. Le 29 janvier elle était à Nice. C'est lors de cette occasion que nous avons fait connaissance des membres de cette délégation.
Le 2 mai 2016 était le deuxième anniversaire de cet épisode dramatique auquel sont invités par ces amis ukrainiens : Serge, ancien résistant et Sylvie, sa fille, Claude et Mireille Roddier, fille et petite fille de Gleb Sivirine, commandant du célèbre maquis Vallier, maquis gaulliste qui a opéré dans le Var jusqu'aux combats de la libération. Gleb Sivirine étant né lui même à Odessa, elles profitaient de ce voyage pour retrouver le berceau de leurs origines familiales.
Des informations alarmantes nous avaient dans un premier temps convaincus de renoncer à notre participation à ces commémorations : Saakashvili et Poroshenko [Gouverneur provincial et président ukrainien -NdC] auraient mobilisé 1000 tueurs du bataillon Azov pour "maintenir l'ordre".
Pour éviter tout prétexte à de nouvelles violences, les familles des victimes du massacre du 2 mai ont décidé de remplacer les commémorations publiques qui étaient prévues par des repas privés dans les familles. Seul étaient maintenu et autorisé par la mairie d'Odessa un moment de recueillement au cimetière devant les tombes des victimes.
Nos amis d'Odessa tenaient beaucoup à la présence de témoins étrangers et ont maintenu leur invitation. C'est donc à ces moments de recueillement privés que nous étions conviés. Il semble donc que la présence, le témoignage d'étrangers soient redoutés puisque, visiblement attendus, nous avons été retenus à la frontière, et qu'après un interrogatoire de plus de 2 heures, nous avons été interdits de pénétrer sur le territoire ukrainien, et placés sous surveillance militaire dans l'aéroport d'Odessa. Nous avons dû passer la nuit dans des conditions très rudimentaires, allongés sur des banquettes en fer avec deux oreillers et deux couvertures pour quatre. Toujours « accompagnés » , confinés pendant les 3heures ½ de la correspondance d'Istanbul, nous avons été reconduits jusqu'à Nice – notre point de départ. Nos passeports nous ont été confisqués, remis directement dans les mains de la compagnie aérienne chargée de nous rapatrier. Ce n'est qu'arrivés à Nice que nous avons pu les récupérer des mains de la police française. Interrogés, escortés donc et privés de liberté pendant 21 heures.
Nous avons donc été empêchés de nous recueillir sur les tombes des victimes de la tuerie du 2 mai 2014, empêchés d'apporter le soutien de Français et de partager avec nos hôtes, famille des victimes, un repas en privé.
Et dire que de tels comportements sont orchestrés par les autorités ukrainiennes qui bénéficient du soutien actif de l'Union européenne avec en première ligne la complicité de notre propre gouvernement et dans le silence assourdissant de la majorité de nos médias.
Serge Lesou, Sylvie Pillé, Mireille et Claude Roddier
Lors d'une reconstitution historique dans la région de Lipetsk, en Russie, un preux guerrier slave, sans doute importuné par le bruit de l'anachronique engin, lui a dextrement fait gouter de sa lance.
L'ignoble machine insectoïde ne s'en est pas remise.
Le Jour de la Victoire en Ukraine a été animé par des affrontements
et des échauffourées. Des militants du mouvement ukro-nazi Pravy Sektor, bras armé de l'OTAN et de l'Union "Européenne" ont saboté les
célébrations qui étaient organisées dans plusieurs villes, souvent à
cause de la présence de rubans Saint-Georges.
MàJ Vidéo de la manifestation de Kiev :
PENDANT CE TEMPS, A DONETSK (chez les méchants "pro-russes") :
Entretien avec le journaliste économique Pierre Jovanovic, spécialiste des manipulations de l'or et inlassable dénonciateur de la planche à billets, auteur entre autres des livres à succès "Blythe Masters" et "666" pour ne citer que les plus récents.
Thierry Mariani est à l'origine de la résolution adoptée jeudi à l'Assemblée nationale appelant à lever les sanctions contre la Russie. Ce vote a réuni l'ensemble des députés LR présents, les deux députés FN, un député communiste et trois députés socialistes. Nombre de députés ruraux de gauche se sont abstenus pour ne pas mécontenter leur électorat qui est bien souvent la première victime de cette politique.
Dans un entretien au magazine
Slate, le célèbre porte-parole de Wikileaks, toujours réfugié à
l’ambassade d’Equateur à Londres, a expliqué que depuis la présidence de
N.Sarkozy, Paris n’avait plus aucune souveraineté vis-à-vis de
Washington.
Selon Julian Assange, les
documents de Wikileaks, lorsqu’ils mentionnent l’ancien président de la
République, nomment ce dernier « Sarkozy l’américain». «Il
a poussé la France vers son plus haut niveau de coopération en matière
de renseignements militaires. La France est une puissance nucléaire
indépendante. Elle a une culture propre, une langue, elle est assez
puissante pour s’imposer sur le plan du renseignement. Mais il y a un
tel désir de coopération, un tel lobby que cette culture française
s’efface», explique Julian Assange dans son entretien.
La faute,
selon lui, notamment aux services secrets français comme la DGSE qui a
refusé de demander aide et conseils à Wikileaks après que ce dernier a
révélé que les trois précédentes présidences avaient été pénétrées par
les Etats-Unis qui sont allés jusqu’à espionner les présidents de la
république.
Chantage au renseignement
L'australien explique par
ailleurs, que les services secrets français étaient parfaitement au
courant de cette surveillance par les Etats-Unis, mais que ces derniers
ont en quelque sorte exercé une pression sur Paris en affirmant que si
la France montre trop son indignation, Washington arrêtera de lui
fournir des renseignements cruciaux, notamment concernant le terrorisme.
En
fournissant des renseignements sur ses voisins européen et d'autres
pays où les intérêts de la France sont très présent, Washington a réussi
à convaincre Paris de ne pas soulever de grand scandale.
«Calmez-vous!
Pour compenser, on va vous donner plus de renseignements. Des
renseignements sur les Allemands, des renseignements sur l’Afrique... On
va vous donner beaucoup plus de renseignements. Oui nous espionnons vos
présidents, nous espionnons les fleurons de l’industrie française, nous
interceptons les contrats. Mais si vous vous plaignez, nous cesserons
de vous donner des renseignements. Et il y aura plus d’attaques
terroristes en France.», a ironisé Julian Assange.
L'homme en a
également profité pour faire un teaser de révélations de Wikileaks à
venir : «Il y a encore des choses que les services secrets français
ignorent sur l’espionnage de la France par les Américains, y compris au
sein de ses partis politiques», a-t-il déclaré.
Il y a un an, Porochenko saluait les néo-nazis qui massacrèrent les militants antimaidan à Odessa, le 2 mai 2014.
A côté de lui se trouvait déjà le nouveau Premier ministre ukrainien Groisman...