mardi 30 avril 2019
lundi 29 avril 2019
Notre-Dame : «Une hérésie de vouloir mettre une construction moderne sur cette cathédrale»
Entretien du 29/4/2019 avec Gérard Audinet, conservateur général du patrimoine. Il était invité à réagir à la tribune de plus de 1 000 professionnels du patrimoine demandant à Emmanuel Macron de ne pas précipiter la reconstruction de Notre-Dame.
La stratégie d'Emmanuel Macron aux européennes décryptée par Elodie Mielczareck
Elodie Mielczareck, sémiologue, et conseillère en communication analyse la stratégie d'Emmanuel Macron et de LREM pour les européennes. La rhétorique clivante et le débat sur les définitions du progressisme et du populisme seront au centre de cette campagne.
PS : Le Huffpost publie une analyse d'Elodie Mielczareck sous le titre "Emmanuel Macron est-il malade ?" Puis se ravise dans l'heure qui suit et le titre se transforme en "Emmanuel Macron, Narcisse du grand débat" (Le titre original est toujours visible dans l'URL) : LIEN
Qu’est-ce qui attend Julian Assange ?
Le fondateur de #WikiLeaks, #JulianAssange, est sous les verrous ! Expulsé de l’ambassade d’Équateur à Londres où il était réfugié depuis 7 ans, et sous le coup d’un mandat d’arrêt américain, qu’est-ce qui l’attend maintenant ? Les avocats Vincent Berger et William Julié reviennent sur la situation du seul prisonnier politique d’Europe.
Cardinal Aupetit: l'agent de sécurité monté voir la 1ere alerte incendie travaille pour l'état...
L'incapable "journaliste" Pascal Praud a conseillé à Isidore de faire l'enquête lui-même. Il l'a pris au mot...
(Seuls les dialogues ayant de l'intérêt ont été sous-titrés)
Vidéo : Isadora Duncan
dimanche 28 avril 2019
Conférence de presse des Gilets jaunes blessés avec Jérôme Rodrigues (28-04-2019)
Le dimanche 28 avril 2019 à Gennevilliers, Jérôme Rodrigues filme la conférence de presse des #GJ blessés qui appellent à une grande marche de protestation contre les violences policières, le 26 Mai à Paris.
samedi 27 avril 2019
Paris - Acte 24 : Les Gilets Jaunes mettent en fuite une patrouille de Voltigeurs de la Police
Paris, le 27/04/2019. Aux abords d’une station essence, une patrouille de voltigeurs de la BRAV et de motards de la police se replie sous les huées à l'arrivée d'un cortège de #GiletsJaunes.
Vidéo : Didier Maïsto
vendredi 26 avril 2019
jeudi 25 avril 2019
Regis De Castelnau répond à Macron sur la Russie : "Le pays où il y a 350 opposants gilets jaunes en prison, c'est la France !"
Sud Radio ! Y a du peuple, seul contre tous ! Etienne Chouard avec Régis De Castelnau - 25/04/19
Voir :
Macron piégé par un canular téléphonique de deux célèbres humoristes russes ! : LIEN
MàJ :
Jeudi Chouard: L'heure des citoyens constituants #7
Macron piégé par un canular téléphonique de deux célèbres humoristes russes !
Macron est piégé par les deux spécialistes russes des canulars téléphoniques, Vovan et Lexus, alors qu'il pensait féliciter Zelensky pour sa victoire aux élections présidentielles ukrainiennes. Il livre ainsi sa vision primaire de la Russie, selon laquelle Poutine est au pouvoir car tous les opposants sont en prison... (...)
... Lire la suite : Russie Politics
mercredi 24 avril 2019
YELLOW VEST FEVER (La Fièvre Jaune) Les figures du mouvement racontent la vraie histoire des Gilets Jaunes [ENG. SUBS]
Un documentaire de RT Documentary :
"Depuis novembre 2018, le mouvement des Gilets Jaunes s'est emparé de l'ordre du jour en France lors de manifestations hebdomadaires. Pour la première fois, les plus grands acteurs du soulèvement viral apparaissent dans un documentaire pour raconter son histoire."
Vidéo en Français avec sous-titres anglais
Et si le capitalisme ne s’effondrait jamais ?
Peu après la révolution russe de 1917, l’économiste Nikolaï Kondratiev, contredisant Marx, prédit que la chute du capitalisme n’aura jamais lieu et qu’il se régénérera à l’infini. Un siècle plus tard, alors que le capitalisme est devenu quasi généralisé mais vit à nouveau une mauvaise passe, la même question se pose : serait-il… éternel ?
Russeurope Express
Jacques Sapir avec Jean-François Bouchard, économiste, consultant de plusieurs grandes institutions financières dont le FMI, et qui publie L’Éternelle truanderie capitaliste (éd. Max Milo, 2019).
Une émission co-animée par Clément Ollivier et préparée avec Jean-Baptiste Mendès.
mardi 23 avril 2019
Bercoff et Didier Maïsto: débat autour du droit d'informer dans les manifs
André Bercoff et Didier Maïsto - Toute vérité est bonne à dire invitent des journalistes, des web-vidéastes et des forces de l'ordre pour débattre sur le droit d'informer au sein des manifestations des Gilets Jaunes.
"Fake C News" utilise des images d'archives avec Benalla pour illustrer la visite de Macron au Touquet [MàJ : 13h : Fake C News plaide "l'erreur humaine"]
La chaîne CNews aurait diffusé des images de bain de foule avec Benalla dans son reportage sur le weekend de Pâques passé par Emmanuel Macron au Touquet. La vidéo n’est plus disponible sur son compte YouTube, mais des captures d’écran et fragments de la vidéo circulent en masse sur Internet.
.@CNEWS pris en énorme flagrance de trucage, diffusant des images de bain de foule du début du mandat de Macron, en faisant croire qu'il s'agissait d'un déplacement d'hier, en date du 21 avril 2019.— Juan Branco ✊️ (@anatolium) 22 avril 2019
Alors que l'on y aperçoit... Benalla ! https://t.co/5jPAwruTOW pic.twitter.com/fG534rc8p7
Le reportage de CNews en question n’est plus disponible sur son compte YouTube, mais on peut toujours trouver des captures d’écran de cette vidéo avec le logo de la chaîne sur Internet, tout comme la vidéo initiale de 2018.
@CNEWS— serge ASTOLFI (@SergeAstolfi) 22 avril 2019
Concernant le reportage diffusé sur l’antenne de @CNEWS ,à propos du bain de foule du président Macron, datant du 21 Avril 2019(date sûr l’image 1), pourrait-on savoir pourquoi apparaît Alexandre Benalla( image 2)?#LaLiberteDeLaPresseAPrendreLesGensPourDesCons pic.twitter.com/ljzpFKGC3p
lundi 22 avril 2019
Toulouse Acte XXIII : La presse visée [20/04/2019]
Plusieurs journalistes blessés, dont certains visés par des grenades de désencerclement. Le matériel de protection NFCA MÉDIA à notamment été saisi par les forces de l’ordre.
Au moins 4000 personnes dans les rues de Toulouse ce samedi.
dimanche 21 avril 2019
«Zelensky ne fera rien d’autre de mieux ou de différent que son prédécesseur»
Entretien du 21/4/2019 avec Karine Bechet-Golovko, professeur à l’Université d’état de Moscou. Elle était invitée à commenter les résultats du second tour de l’élection présidentielle ukrainienne qui a consacré le comédien novice en politique, Volodymyr Zelensky.
Une vidéo fuitée montre Assange, emmuré vivant dans l’ambassade d’Équateur qui lutte pour sa survie
Un traitement d'une inhumanité écœurante, infligé pendant 7 longues années a un journaliste pour avoir révélé les sales secrets des démocratures occidentales, championnes revendiquées des "droits humains".
Voila comment cet homme exceptionnel a du lutter héroïquement pour survivre à cet enfermement qui n'est rien d'autre que de la torture.
PS : Mention spéciale à Mediapart : "Julian Assange, l’histoire d’une déchéance"
Un titre pareil de la part d'un site payant qui a fait son beurre sur les scoops de Wikileaks pendant des années, c'est vraiment d'une bassesse absolue.
Du beau travail de traître.
Dégueulasse.
samedi 20 avril 2019
Souveraineté : "Ce sont les élites qui ont trahi le peuple !"
Le Samedi Politique avec Djordje Kusmanovic, Florian Philippot, Julien Aubert, Dominique Jamet et Roland Hureaux
À à peine plus d’un mois des élections européennes, la question de la souveraineté est de plus en plus interrogée. De l’extrême-gauche à la droite patriote, en passant par les partis qui refusent le clivage gauche-droite, la place de la France et son indépendance sont de plus en plus discutées. L’Unité Nationale Citoyenne, l’UNC, avait réuni différentes personnalités pour débattre de l’avenir de la France face à l’UE.
Opération Timber Sycamore, ou comment la CIA a armé les djihadistes en Syrie
Spécialiste des opérations clandestines, du renseignement et de la politique étrangère américaine, Maxime Chaix est journaliste et collaborateur régulier de GlobalGeonews. Il publie « La guerre de l’ombre en Syrie » (éditions Erick Bonnier), un livre choc dans lequel il dévoile des informations édifiantes sur le soutien de plusieurs services secrets occidentaux aux milices djihadistes en Syrie, à commencer par la CIA. Interview: Olivier Delagarde
VOIR AUSSI :
La Syrie, le plus grand fiasco de la CIA ? : LIEN
Comment l’Occident a contribué à créer "l’État Islamique" : LIEN
Comment obtenir le pire attentat de l'Histoire de France en quelques liens : LIEN
Washington comptait armer les "rebelles modérés" contre l’aviation russe : LIEN
Assange: la CIA, «agence de renseignement la plus dangereuse et la plus incompétente» : LIEN
vendredi 19 avril 2019
Rapport Mueller : après 22 mois d'enquête, «l'incident est clos»
Entretien du 18/4/2019 avec Pierre Lorrain, journaliste et auteur spécialiste de la Russie. Il réagit au rapport de Robert Mueller, rendu public le 18 avril. Selon lui, «les accusations de collusion de Donald Trump avec la Russie ne reposaient sur presque pas grand-chose», la Russie ayant servi de «bouc émissaire» pour la non-élection d'Hillary Clinton lors de la présidentielle américaine de 2016.
Implication «humanitaire» de la France au Yémen : le «summum des mensonges» selon Alain Corvez
Entretien du 18/4/2019 avec Alain Corvez, conseiller en stratégie internationale. Invité sur le plateau de RT France, il réagit à de Florence Parly qui répète que les armes françaises «ne sont pas utilisées de façon offensive au Yémen». Cette information avait été démentie par les révélations de l'ONG Disclose.
jeudi 18 avril 2019
Européennes.: Farage en tête d’un sondage, vent de panique sur la politique britannique
Faute de Brexit, le Royaume-Uni pourrait se retrouver contraint de participer aux élections européennes, fin mai. Un sondage YouGov donne le nouveau parti de l’europhobe Nigel Farage largement en tête des intentions de vote.
Et si le chaos politique entraîné par la perspective du Brexit profitait à son plus ardent partisan ? C’est le scénario qui semble se dessiner outre-Manche, alors que le Royaume-Uni pourrait être obligé de participer aux élections européennes de fin mai si le pays n’a pas trouvé d’accord pour sortir de l’Union européenne d’ici là. Et le grand gagnant pourrait se nommer Nigel Farage.
D’après un sondage YouGov paru mercredi 17 avril, le nouveau parti de Farage, le “Brexit Party”, arrive en tête des intentions de vote avec 27 %. “Il n’a été créé qu’en janvier et ce nouveau parti a déjà cinq points d’avance sur les Travaillistes et douze sur les Conservateurs”, s’étonne The Times.
Le Brexit Party est né de la volonté de Nigel Farage de fonder un mouvement europhobe différent de l’UKIP, avec lequel l’homme politique s’est brouillé. “M. Farage a cannibalisé les soutiens du parti dont il était le leader, l’UKIP dépérissant à la sixième place avec 7 % d’intentions de vote”, note The Times.
Vers un désastre pour les conservateurs ?
En 2016, Nigel Farage était la tête de proue de la campagne en faveur du Brexit. Relativement discret pendant les négociations sur la sortie de l’UE, le député européen britannique est revenu dans l’actualité ces derniers jours après un nouveau report du Brexit, possiblement jusqu’au 31 octobre prochain.
Le sondage YouGov fait souffler un vent de panique sur la politique britannique, relate The Daily Telegraph :
Les cadres du parti conservateur se préparent déjà à un désastre si l’élection a lieu. Le niveau de soutien dont bénéficie le parti de M. Farage ne va faire qu’aggraver leurs peurs les plus sombres.”
L’accord de report passé avec l’UE pourrait toutefois permettre aux responsables britanniques d’éviter ce “désastre”. Comme l’écrit The Daily Telegraph, “la Grande-Bretagne peut quitter l’Union avant les élections si les députés parviennent à s’accorder sur un accord de sortie”. La Première ministre Theresa May a martelé que son objectif était d’obtenir un Brexit effectif avant les élections européennes.
“Toutefois, les chances que ce départ rapide se produise semblent minces, analyse le quotidien britannique. L’accord proposé par Mme May a été rejeté à trois occasions distinctes et les discussions en cours avec les Travaillistes pour trouver un compromis se trouvent dans une impasse.”
Courrier International
Les 8 plus gros mensonges sur le BREXIT !
Notre-Dame de Paris, un site ultra-sécurisé ? (puisqu'on vous le dit...)
Vidéo publiée le 10 Mai 2018 sur la chaine "Les chemineaux"
#NotreDame « hyper-sécurisée, 24h/24 », nous dit-« on » aujourd’hui. Voilà pourtant comment deux jeunes parisiens l’escaladent (jusqu’au toit), y dorment, s’y baladent, filment et diffusent l’ensemble, en toute tranquillité. Didier Maïsto (Sud Radio)
Projet de 20 000 ÉOLIENNES : le vent de la fronde se lève contre la catastrophe écologique promise par Macron
[En Marche vers la dictature ?] Fichage des gilets jaunes hospitalisés
LCI - Audrey & Co 16/04/2019
Pour en savoir plus :
L’INTRIGANT FICHAGE DES GILETS JAUNES PAR LES HÔPITAUX DE PARIS : LIEN
mercredi 17 avril 2019
Benjamin Mouton, ex-architecte en chef de Notre-Dame-De-Paris : "ça me stupéfie beaucoup..." [MàJ : Version intégrale]
LCI, le 16.04.2019
Benjamin Mouton (architecte en chef en charge de Notre-Dame jusqu'en 2013) : «L'incendie n'a pas pu partir d'un court circuit, d'un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant.» (LIEN)
MàJ (18/04) VERSION INTÉGRALE :
Bonus :
Les poutres de la charpente de Notre-Dame, "sans électricité pour éviter l'incendie", filmées par France 2 il y a quelques mois pour l'émission 13h15.
mardi 16 avril 2019
lundi 15 avril 2019
dimanche 14 avril 2019
Alarmisme climatique : François Gervais répond aux critiques
François Gervais répond aux questions et aux critiques qui lui ont été adressées suite à sa conférence du 13 décembre 2018 "L'urgence climatique est un leurre" dans les locaux de Solidarité et Progrès.
Voir aussi :
Le mythe du réchauffement climatique s’effondre mais les taxes explosent : LIEN
Un magnifique exemple de Fake news sur le climat : LIEN
Climatosceptique "LA THÈSE OFFICIELLE? UNE FOUTAISE!" : LIEN
J’ai tenté d’interviewer Greta Thunberg... : LIEN
samedi 13 avril 2019
[Gilets Jaunes] ACTE XXII - Gaz à Gogo, coups de matraque et scènes de panique à Toulouse
Toulouse, le 13 Avril 2019 : Une arrestation musclée suivie d'une charge de CRS provoque un mouvement de panique dans la foule des Gilets jaunes massée à l'entrée du métro au moment de la dispersion de la manifestation...
«Les Gilets jaunes sont d’ores et déjà un mouvement pré-insurrectionnel»
Entretien du 13/04/2019 avec Fabrice Grimal, auteur et Gilet jaune. Pour RT France, il revient sur l'acte 22 de la mobilisation des Gilets jaunes et la genèse de ce mouvement sur la longue durée.
Paris - Toulouse - Lyon... : les Gilets jaunes se rassemblent après le grand débat national [DIRECT & MULTIPLEX]
vendredi 12 avril 2019
Julian Assange : l'arrestation du fondateur de WikiLeaks était attendue
Julian Assange a été arrêté par la police britannique ce 11 avril au sein de l'ambassade d’Equateur à Londres, où il était réfugié depuis sept ans. Après avoir été présenté devant un tribunal, le fondateur de WikiLeaks a été reconnu coupable d'avoir violé les conditions de sa liberté provisoire. Les Etats-Unis demandent son extradition, il est inculpé par Washington de tentative de piratage informatique. L'Australien de 47 ans conteste cette demande d’extradition. Retour sur cette affaire avec Guillemin Rosi.
jeudi 11 avril 2019
Florian Philippot : "Il y a des avocats de Julian Assange qu'on a retrouvé morts, bizarrement..."
Florian Philippot : «La France aurait dû accorder l'asile à Julian Assange depuis longtemps» (RT)
Julian Assange arrêté dans l’ambassade d’Équateur à Londres
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a été expulsé de l'ambassade équatorienne à Londres où il a passé les six dernières années. Le président de l'Équateur a annoncé que le pays avait retiré l'asile d'Assange. [RT]
mercredi 10 avril 2019
Geneviève Legay raconte les pressions de la police pour qu'elle accuse un journaliste de l'avoir bousculée
Entrevue de Quotidien avec Geneviève Legay sur son lit d’hôpital
J’ai tenté d’interviewer Greta Thunberg... Je me suis trouvé face à une petite fille éteinte, sans passion, manipulée par des gens inquiétants, enfant sous terreur.
Les plus fervents défenseurs du "climat" ne connaissent rien au "climat"
par Marc Reisinger
J’ai voulu savoir si les acteurs des « grèves pour le climat » savaient de quoi ils parlaient. Je suis allé voir Greta Thunberg et quelques uns de ses admirateurs. Et là, j’ai su.
En février, une Marche pour le climat menée par Greta Thunberg traversait Bruxelles. J’étais présent et en interrogeant de jeunes participants, je me suis rendu compte qu’ils ne connaissaient pas le b-a ba de la cause pour laquelle ils manifestaient : le réchauffement climatique.
Une semaine plus tard j’ai interviewé un professeur du secondaire qui encourageait ses élèves à manifester pour le climat : il n’en connaissait pas plus que les étudiants.
Partant du principe qu’il vaut mieux s’adresser au Bon Dieu plutôt qu’à ses saints, j’ai décidé d’interroger Greta Thunberg elle-même. J’ai pris l’avion (j’avoue…) pour Stockholm afin de la retrouver devant le parlement suédois, où elle mène sa grève scolaire tous les vendredis. Pas de chance, elle avait pris le train pour manifester à Berlin.
Quand Greta Thunberg enlève son bonnet…
De nature obstinée, j’ai repris l’avion la semaine suivante (oui…). Après tout, Stockholm est une très belle ville. Victoire : Greta est à son poste ce vendredi. Elle bavarde avec un petit groupe de jeunes Français et j’attends mon tour pour l’aborder :
« Je vous ai vue à Bruxelles, il y avait beaucoup de monde… J’ai entendu que vous suggériez aux jeunes d’étudier le climat. J’aimerais avoir un petit entretien à ce sujet, si vous êtes d’accord… »
Elle opine du bonnet, mais je la sens craintive, mal à l’aise : j’ai l’impression qu’elle dit « oui », mais pense « non ». A ce moment, elle retire son bonnet. C’est un signal. Instantanément, une femme blonde d’une cinquantaine d’années portant des lunettes noires, qui suivait la scène derrière moi, s’approche avec un sourire faux :
«Hello, désolée, nous avons quelque chose à faire maintenant. Je dois l’emmener, merci…»
Fin de l’interview. Un garde du corps habillé de noir – dont on voit sur la vidéo qu’il me surveillait également – les accompagne quelques mètres plus loin : la « chose à faire » était de mettre Greta à l’abri de mes questions.
Tous derrière Greta
Contrairement aux jeunes manifestantes de Bruxelles, Greta n’a répondu à aucune question. Je me suis trouvé face à une petite fille éteinte, sans passion, manipulée par des gens inquiétants, enfant sous terreur.
Elle est programmée pour des speechs apocalyptiques et provocants de quelques minutes devant les grands de ce monde. Peut-être évoquera-t-on son « mutisme sélectif » lié à l’autisme, mais on remarque qu’elle a répondu complaisamment aux questions (anecdotiques) posées par des jeunes avant moi.
Étrange leader climatique qui n’accepte pas qu’on lui pose une question sur le climat. On peut seulement se prosterner, et le monde ne s’en prive pas : Angela Merkel, Emmanuel Macron, Jean-Claude Juncker, jury du prix Nobel, à quand le Pape… ?
La religion du climat
Quelques heures plus tard, en repassant au même endroit, Greta est toujours là, parmi quelques personnes. Ses gardes du corps ont été remplacés par deux nouveaux gorilles.
Sur un signal indécelable, elle va chercher son panneau « SKOLSTREJK FÖR KLIMATET » (Grève pour le climat) et, comme un automate, s’installe contre la rambarde du fleuve pour une photo de groupe avec des enfants. Le ballet publicitaire est parfaitement réglé…
On m’a accusé de « piéger » de jeunes manifestantes. On m’accusera peut-être aujourd’hui de blasphème. Ce que j’observe, c’est une foule d’aveugles menés par une aveugle, comme dans l’Evangile.
Causeur
Voir aussi :
Comment la finance internationale a fabriqué Greta Thunberg, la nouvelle "icône du climat" : LIEN
Climatosceptique "LA THÈSE OFFICIELLE? UNE FOUTAISE!" : LIEN
Un magnifique exemple de Fake news sur le climat ! : LIEN
Grand Débat National : Les Gilets Jaunes sont-ils devenus des parias ?
La vraie question : Le gouvernement est-il devenu le paria du peuple ?
mardi 9 avril 2019
Sous la pression du gouvernement, le sénat annule une réunion avec des Gilets jaunes à cause de la présence d'Eric Drouet
Des gilets jaunes ont manifesté, mardi 9 avril, devant le Sénat. Initialement, ils devaient se mobiliser contre la loi Pacte. Mais ce ne sont pas les seules raisons de leur colère. Le matin-même, une délégation de gilets jaunes, dont Eric Drouet, devait être reçue. Mais la rencontre a été annulée à la dernière minute...
Burke, la Russie et les transgenres, par Emmanuel Todd
Publié dans la Revue Books (02/19)
Depuis trois siècles, il n’existe qu’un seul foyer authentiquement révolutionnaire sur la Planète : le monde anglo-saxon. Et qu’un seul contrepoids véritable à sa frénésie disruptive : la Russie, dont la prudence, inévitablement, irrite.
Le Britannique Edmund Burke, on le sait, est l’un des pères de la pensée conservatrice. Il a été l’un des premiers – dès l’automne 1790 – à proposer une critique, restée célèbre, de la Révolution française. Il dénonçait un projet théorique, systématique, théologique, abstrait. Le mot qui revient le plus sous sa plume pour décrire l’objet de son aversion est celui de « métaphysique ». Il lui oppose un concept, un seul : celui de « raisonnable ». A une époque – la nôtre – où l’on vit de nouveau en plein projets métaphysiques – l’euro, l’Union européenne – qui nient la réalité historique et anthropologique des nations et envisagent de faire disparaître tous les encadrements traditionnels, il peut être tentant de revenir à une vision burkienne du monde, d’essayer de retrouver, face aux politiques de la table rase, un certain bon sens anglais. On aurait tort de s’en priver. Même si l’histoire a donné tort à Burke.
N’en déplaise à ce dernier, la Révolution française, malgré ses excès, a eu, dans l’ensemble, un bilan très positif. Même les Anglo-Américains le reconnaissent aujourd’hui. Dans leur ouvrage de référence Why Nations Fail, Acemoglu et Robinson estiment qu’elle a élargi, ouvert au Continent et, de là, à la Planète entière, les acquis de la révolution anglaise de 1688 (1). Et on peut difficilement nier, qu’hormis en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, le système métrique, ce projet métaphysique s’il en fut, a été un immense succès.
Au cœur de la démonstration de Burke, on trouve, en fait, une grande escroquerie : il présente l’histoire anglaise comme paisible, évolutive, respectueuse du passé ; la liberté n’y serait rien d’autre qu’un vieil héritage. En contraste, il se moque de la volonté de rupture radicale des Français. Quand on connaît les histoires anglaise et française, c’est parfaitement ridicule. On débat encore sur la date du démarrage de la Révolution industrielle : 1760 ou 1780. Ce qui est sûr, c’est qu’il a eu lieu en Angleterre et qu’en 1790, au moment où Burke écrit, il a déjà commencé à bouleverser le pays : le mouvement des enclosure est achevé et la totalité de la paysannerie pauvre a été liquidée. Par aveuglement ou mauvaise foi, Burke ne comprend pas que les vrais révolutionnaires, le peuple qui est capable de mener à bien un projet abolissant les traditions passées, ce ne sont pas du tout les Français, ce sont les Anglais. Plaçons-nous en 1840 : la France, à l’issue de sa révolution et de plus de deux décennies de guerre, a supprimé les droits féodaux et introduit l’égalité devant la loi, mais le système de mœurs y reste à peu près inchangé. La France est toujours la France, une société très majoritairement rurale. L’Angleterre, elle, en 1840, n’est plus l’Angleterre. La monarchie est toujours là, certes, mais la paysannerie a été complètement déracinée et un énorme prolétariat s’est constitué.
Il faut l’accepter : depuis le XVIIe siècle, le monde anglo-américain constitue le foyer révolutionnaire fondamental, le lieu de transformation de l’histoire humaine et les autres pays se contentent de suivre, de plus ou moins bon grès, ses impulsions. On a de nouveau pu le vérifier, au cours des dernières décennies : le thatchérisme et le reaganisme ont dévasté la structure sociale de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, liquidant non plus la paysannerie, mais la classe ouvrière. Avec une génération de retard, Emmanuel Macron rêve de les imiter – au moment même où le Brexit et l’élection de Trump remettent en cause le néolibéralisme, où on assiste à un nouveau tournant, à la dernière en date de ces ruptures radicales dont les Anglo-Américains sont coutumiers.
Mais le bouleversement le plus intéressant dont ces pays nous offre le spectacle actuellement n’est peut-être pas d’ordre socio-économique. Il concerne les mœurs. Il ne s’agit pas de l’émancipation des homosexuels, qui n’est après tout qu’un retour à l’état naturel des choses : jusqu’à ce que les grandes religions monothéistes en décident autrement, il y avait toujours eu une place pour l’homosexualité dans la vie d’homo sapiens. Si l’on raisonne en termes burkiens, on pourrait être tenté de dire que nous assistons à une restauration de l’ordre ancien : enfin nous échappons à la révolution judéo-christiano-musulmane !
Bien plus perturbante me semble la question transgenre. On a affaire là à des personnes qui considèrent que leur sexe biologique n’est pas leur sexe mental, qu’il y a eu erreur, et qui parfois envisagent une transformation hormonale ou chirurgicale. Burke s’horrifiait de la division de la France en départements de taille égale. On n’ose imaginer ce qu’il penserait d’un projet de société où les gens peuvent ne pas garder le même sexe d’un bout à l’autre de leur vie.
Les transgenres, toutes catégories confondues, aux Etats-Unis, représenteraient 0,3 % de la population et, chez les jeunes, 0,7%. Des chiffres invérifiables, à prendre avec réserve, qui donnent néanmoins une idée du poids réel des transgenres : il est insignifiant. Et pourtant ces questions obsèdent les sociétés anglo-américaines. Il y a peu, je lisais encore dans le New York Times un article très émouvant d’une transgenre qui expliquait qu’on allait lui fabriquer un vagin artificiel, que cette opération ne la rendrait pas heureuse, mais que c’était une nécessité intrinsèque malgré tout.
Il peut sembler baroque de mettre en rapport cette obsession avec le russophobie. Mais c’est ce que j’aimerais essayer de faire. Quand on lit la presse anglo-américaine, s’y manifestent actuellement deux grandes pentes d’irrationnel : la place disproportionnée accordée au débat sur les transgenres et l’hostilité viscérale à la Russie – pays qui, avec ses 144 millions d’habitants, ne représente plus un danger géostratégique réel pour les Etats-Unis, mais continue à être traité comme une puissance maléfique. Le devoir d’un chercheur est d’essayer de voir s’il n’existerait pas un lien entre ces deux obsessions. Or, il y en a un, évident : ces dernières années, les questions de mœurs ont fait irruption dans les relations internationales – tout particulièrement lorsqu’il est question de la Russie. Au lieu de parler d’équilibres militaires et stratégiques, on s’est mis à reprocher à la Russie son homophobie (dans un contexte, rappelons-le, où le grand ami des Etats-Unis est l’Arabie saoudite !) Souvenons-nous comment, en 2014, lorsque le travesti autrichien Conchita Wurst a remporté l’Eurovision, la réaction critique de Vladimir Poutine à cette victoire a déclenché une levée de bouclier de l’Union européenne ! (Conchita Wurst a même été invitée à chanter devant le Parlement de Strasbourg et y a été ovationnée.)
Face à un monde anglo-américain révolutionnaire sur le plan des mœurs, qui cherche à définir une nouvelle identité humaine – qui a peut-être raison, peut-être tort (compte tenu de mon âge, mon opinion n’a pas grand intérêt, je ne serai pas là pour voir à qui l’histoire donnera raison) – on a une Europe continentale qui essaie de suivre vaille que vaille et une Russie qui, elle, ne suit pas du tout. Cela ne l’empêche pas, soit dit en passant, d’être l’un des pays les plus féministes du monde. Si l’on regarde la proportion de femmes qui font des études supérieures par rapport à la proportion d’hommes, en haut de la liste en Europe, à 143 femmes pour 100 hommes, on trouve la Suède, puis juste derrière la Russie, à 130 femmes pour 100 hommes. En termes d’études supérieures (un critère très significatif), la Russie est donc plus féministe que la France ou que le monde anglo-américain. Mais les femmes, mêmes éduqués, s’y déclarent homophobes !
Pendant tout le XXe siècle, la Russie a incarné la Révolution. Il est peut-être temps d’accepter le fait que c’était là un contresens, que, sur la longue durée, le rôle historique de ce pays est plutôt un rôle de conservation et de freinage, qu’elle incarne – bien mieux que l’Angleterre – la grande puissance conservatrice rêvée par Burke. Marx et Engels ne l’ont jamais considéré autrement et ils l’exécraient pour cette raison (même si le premier, ayant trouvé un bon lectorat en Russie, a fini, vanité d’auteur oblige, par vanter les mérites de la commune russe). Le terme de « russophobie » revient sans cesse dans l’admirable livre que Miklos Molnar à consacré à « Marx, Engels et la politique internationale » : pour qualifier l’attitude des marxistes ! (2)
La période soviétique fut-elle alors une aberration, une parenthèse ? Si l’on considère qu’une révolution, une vraie révolution, marque un réel changement des modes de production, des mœurs, des valeurs, un saut en avant vers la modernité, force est de constater que la révolution russe n’a de révolution que le nom. Encore une fois, depuis le XVIIe siècle, les impulsions révolutionnaires authentiques, les véritables transformations de l’économie, des mœurs, de la société viennent du monde anglo-américains. Elles sont facilitées par une structure familiale plastique, nucléaire, par les ruptures générationnelles qu’elle permet. Les pays du continent ne font qu’y réagir et ils sont sans arrêt tiraillés entre leurs désirs de rattrapage et de contestation. Dans tous les cas, ils se situent toujours par rapport à cette impulsion qui leur extérieure et qu’ils essaient d’adapter à leurs propres traditions familiales. Les révolutionnaires français de 1789 voulaient juste rattraper la Glorious Revolution de 1688 (dès 1734 et ses Lettres Anglaises, Voltaire donnait le voisin d’outre-Manche en modèle). Ils y ont introduit la notion d’égalité car, si la culture du bassin parisien est, comme la culture anglaise, individualiste, elle est aussi fortement égalitaire. En Allemagne, dont les valeurs familiales sont autoritaires et inégalitaires, la négation du libéralisme occidental et de l’idée de révolution a mené à une révolution d’un genre particulier : le nazisme.
Le même raisonnement s’applique aux Russes. La structure familiale russe se caractérise par un mélange d’égalitarisme et d’autoritarisme : elle est très autoritaire sur le plan du rapport entre générations, très égalitaire en ce qui concerne le rapport entre frères et entre sexes. La famille paysanne russe traditionnelle, en réunissant sous un même toit plusieurs générations et plusieurs frères mariés, pouvait atteindre une taille gigantesque. C’est ce que j’ai appelé dans mes ouvrages la famille « communautaire ». La construction du communisme peut être interprétée comme une façon d’intégrer la modernité, de tenter de rattraper l’Angleterre et les Etats-Unis, sans sortir de ce communautarisme. Dans toute sa violence, la révolution russe n’a été qu’un suprême effort du conservatisme.
En vérité, la Russie n’a jamais aspiré à l’individualisme. Certainement pas sous le régime des tsars qu’abominaient Marx et Engels, ni non plus par la suite : je ne décrirais pas la Révolution russe comme très individualiste. Et il me semble que le genre de démocratie autoritaire qui existe aujourd’hui ne l’est pas particulièrement non plus. (Cette expression de « démocratie autoritaire » n’a rien de péjoratif, ce n’est qu’une façon d’accepter la Russie telle qu’elle est. Peut-être, cela dit, devrait-on parler plutôt de « démocratie communautaire ».)
Les révolutions que nous vivons ces derniers temps sont censées être les poussées extrêmes, les ultimes conséquences des principes de liberté de l’individu : on veut aller au-delà de l’individualisme bourgeois du XIXe siècle, au-delà de l’individualisme sexuel des années 1970-1980, se libérer de l’individu tel qu’il est défini par la nature. Et, bien entendu, la Russie, avec sa forte tradition d’encadrement de l’individu par la collectivité, se montre réticente à franchir le pas. C’est pour cela qu’elle est haïe : pour ce conservatisme, qui est peut-être de la prudence. Car les sociétés anglo-américaines sont rongées par l’angoisse de se tromper.
Dire que le sexe tel qu’on l’observe à la naissance n’est peut-être que l’apparence des choses est d’une radicalité inédite. J’ai relu récemment l’anthropologue et féministe Margaret Mead : le clivage homme-femme et la spécialisation des rôles entre les deux sexes constituent un tel universel d’organisation pour toutes les sociétés qu’il n’est pas concevable que le projet de « sexe flottant », pour ainsi dire, ne crée au plus profond de l’inconscient des sociétés les plus avancées une véritable inquiétude. Or, quand on est inquiet sur ce qu’on fait soi-même, on devient assez hostile au voisin qui refuse de prendre le même risque. On se demande inévitablement, de façon latente, si ce n’est pas lui qui fait le bon choix, qui, en l’occurrence, serait le choix du conservatisme de mœurs.
Je pense que la raison pour laquelle la Russie est tellement haïe, ce n’est pas du tout parce qu’elle est menaçante en termes géopolitiques. Elle agace un peu par son rétablissement géostratégique et militaire, qui ennuie beaucoup les vieux géopoliticiens gâteux du Pentagone, mais rien là d’insurmontable. Si la Russie suscite une telle aversion, c’est que parce que c’est un pays prudent par rapport à un monde occidental qui, lui, est peut-être en train de devenir imprudent. Et qui, pour se rassurer, ne désire rien tant qu’entraîner tout le monde avec lui – dans l’inconnu.
Notes
(1) traduit en français sous le titre Prospérité, puissance et pauvreté. Pourquoi certain pays réussissent mieux que d’autres (Markus Haller, 2015). Voir sur cet ouvrage Books n°42, avril 2013.
(2) Marx, Engels et la politique internationale, Gallimard, 1975.
Emmanuel Todd est historien et anthropologue. Où en sommes-nous ? Une esquisse de l’histoire humaine (Seuil, 2017) est son dernier ouvrage paru.
Propos recueillis par Baptiste Touverey.
Le livre
Réflexions sur la révolution en France, traduit de l’anglais par Pierre Andler, Les Belles Lettres, 803 p., 17 €.
Les-Crises
lundi 8 avril 2019
dimanche 7 avril 2019
Libye : «Le rapport de forces est en faveur d’Haftar»
Entretien du 7/04/2019 avec Michel Scarbonchi, ancien député européen et ex-membre du Mouvement républicain et citoyen (MRC). Il était invité à commenter l’escalade des tensions en Libye entre le gouvernement d’union nationale (GNA) et les forces du maréchal Khalifa Haftar.
Acte XXI Nantes : Une fête foraine noyée sous les gaz lacrymogènes [MàJ : Un enfant intoxiqué en marge de la manifestation du Boulou (66)]
Nantes, le 6 avril 2019. C'est la fin de la journée, les FDO envoient une quantité énorme de gaz lacrymogène sur la manifestation des Gilets jaunes en train de se disperser pacifiquement, alors qu'une fête foraine bat son plein à proximité. Les enfants sur les manèges suffoquent sous les gaz toxiques, hurlant de terreur avant que les secouristes des gilets jaunes, qu'on nomme les "street médics", ne viennent à leur secours...
[MàJ] ERRATA : La scène de l'enfant suffoquant à la fin de la vidéo n'est pas à Nantes, mais en marge de la manifestation des Gilets jaunes au BOULOU (66). (Toutes mes excuses pour cette erreur)
samedi 6 avril 2019
GILETS JAUNES ACTE XXI : LE DIRECT [Multiplex]
vendredi 5 avril 2019
Expulsion de Julian Assange : les rumeurs sont-elles fondées ?
Entretien du 5/4/2019 avec Viktor Dedaj, coadministrateur du site Le Grand Soir. Julian Assange, fondateur du site WikiLeaks, sera-t-il bientôt expulsé de l'ambassade d'Equateur à Londres, où il est réfugié depuis 2012 ?
Jeudi Chouard: L'heure des citoyens constituants #4
Cette semaine avec Didier Maïsto, Etienne Chouard, Juan Branco et Maxime Nicolle
jeudi 4 avril 2019
Gilets jaunes éborgnés : Les témoignages qui accusent le gouvernement
Quelle vie, après, pour les éborgnés ? L'AFP a recueilli une série de témoignages de "gilets jaunes" qui ont été blessés à un œil au cours des manifestations des derniers mois, au cœur des accusations de violences contre les forces de l'ordre. Parmi eux, Vanessa Langard, 34 ans, auxiliaire de vie en région parisienne. Atteinte par un tir de LBD qui lui a fracturé le visage le 15 décembre 2018, elle a perdu l'usage de son œil gauche. Aujourd'hui "coincée" chez elle, elle confie : "je ne suis plus moi-même".
Alexandre Frey, 37 ans, intermittent du spectacle. Blessé par les forces de l'ordre le 8 décembre 2018 à Paris, il a perdu son œil droit. Aujourd'hui, il désespère de découvrir de nouveaux cas de violences policières à la télévision : "j'ai les boules", "ça me fait froid dans le dos".
Patrick Galliand, 59 ans, commercial en région parisienne. Atteint par un projectile le 24 novembre dernier, il a perdu son œil gauche. Chez lui, la colère a aujourd'hui laissé place à une "angoisse terrible".
Patrice Philippe, 49 ans, chauffeur routier habitant dans les Pyrénées Atlantiques. Le 8 décembre dernier à Paris, alors qu'il participe à la première manifestation de sa vie, il est touché à l'œil droit par un tir de LBD. Aujourd'hui au chômage, il tente de se reconstruire et mène un nouveau combat contre les armes dites non létales des forces de l'ordre.
Gwendal Leroy, 27 ans, demandeur d'emploi. Il a perdu l'usage de son œil gauche lors d'une manifestation à Rennes le 19 janvier dernier. Aujourd'hui, il se sent désormais privé de son "droit de manifester" et se demande "quel employeur voudrait d'une personne qui n'aurait qu'un oeil alors qu'il y a énormément de personnes sur le marché qui ont deux yeux".
A LIRE :
Des vies "gâchées", de l'incompréhension ou de la colère : pendant deux mois, l'AFP a recueilli le témoignage de 14 "gilets jaunes" mais aussi de "passants" ou "lycéens" grièvement blessés à l'oeil au cours des manifestations des derniers mois, au coeur des accusations de violences contre les forces de l'ordre.
“ils sont nombreux à broyer du noir, pour certains prostrés chez eux ou vivant comme des "taupes", dans le noir....” :
"Gilets jaunes", "lycéens" ou simples "passants" : la vie d'après des éborgnés : LIEN
mercredi 3 avril 2019
C'EST CASH ! - Avec ses nouvelles routes de la soie, la Chine va-t-elle régner sur l'Europe ?
C’est un vaste projet qui se dessine en marge de la visite en France du président chinois Xi Jinping : les nouvelles routes de la soie.
Des routes commerciales, maritime et terrestre, qui faciliterons le commerce de la Chine vers l’Europe, et pour laquelle le pays du soleil levant investit plusieurs centaines de milliards.
Estelle Farge et Olivier Delamarche décryptent ce projet titanesque et ce qu’il implique pour l’Europe et la France.
Ils reçoivent Phillipe Béchade, entrepreneur et président des Econoclastes.
mardi 2 avril 2019
MARION, GILET JAUNE, 4 ENFANTS, VICTIME ORDINAIRE DE LA RÉPRESSION
Le témoignage de Marion, mère de quatre enfants, venue manifester pour l'Acte XVIII des Gilets jaunes, les policiers l'ont violemment interpellé.
S'en sont suivies 24 heures de garde à vue dans des conditions déplorables.
Exigez l'amnistie des gilets jaunes : https://amnistiegj.fr/
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