(Reprise d'une interview publiée dans Le Matin.ch en Mai 2014)
Spécialiste reconnu des avalanches, le Suisse Werner Munter planche nuit et jour depuis trois ans sur le réchauffement climatique. Et, pour lui, l’homme n’y est pour rien!
Vous affirmez que l’homme n’a rien à voir avec le réchauffement. Pourquoi?
Précisons tout d’abord que je ne conteste pas le réchauffement lui-même. Je l’ai d’ailleurs constaté en tant que guide de montagne en voyant les glaciers reculer. Celui qui nous fait face par exemple a perdu 100 m depuis que j’ai acheté cet appart en 1989. En 2005, le pilier Bonatti des Drus s’est effondré à cause du réchauffement du permafrost. Ce que je remets en cause, ce sont les causes de ce réchauffement. Elles n’ont rien à voir avec l’homme ou avec le CO2 comme on nous le serine. Je suis arrivé à cette conclusion pour trois raisons.
Quelles sont ces raisons?
La première, c’est tout simplement l’analyse des données climatiques reconstituées sur des millions d’années. Rien que dans les 10 000 dernières années, il y a eu cinq pics de températures comparables à celui que nous vivons. Ces optima correspondent à des cycles naturels. Au Moyen Age, il était par exemple possible d’aller en vallée d’Aoste depuis Arolla avec les troupeaux car le glacier n’existait plus. Lors des deux premiers optima, le Sahara était une savane avec des lacs, des arbres et des éléphants. Avant cela, pendant des centaines de milliers d’années, il a fait plus chaud qu’aujourd’hui. Et parfois jusqu’à 7 degrés plus chaud! Or le GIEC se concentre sur les 150 dernières années. Autant dire qu’il regarde autour de son nombril. Les reconstructions paléoclimatiques montrent aussi que, pendant des centaines de millions d’années, il n’y a pas eu de corrélations entre le CO2 dans l’atmosphère et la température sur terre.
Votre second argument?
La concentration de CO2 – qui est soit dit en passant un gaz vital et non pas un poison – dans l’atmosphère est négligeable. Il y en a un peu moins de 0,5‰ dans l’atmosphère, et au maximum 5% de cette quantité est imputable à l’homme. Pour un million de molécules d’air, il y a seulement 20 molécules de CO2 produites par l’homme. Et chaque année, notre industrialisation rajoute 4 molécules de CO2 pour chaque million de molécules d’air, mais la moitié est absorbée par les océans et les plantes. Et on veut nous faire croire que cette infime proportion due à l’homme est une catastrophe? J’ai beaucoup de peine à le croire (rires).
Pourquoi dès lors la thèse officielle fait quasi consensus? Vos collègues scientifiques ne sont pas tous des imbéciles!
Ces théories visent à nous culpabiliser. Quand des scientifiques comme ceux du GIEC disent qu’ils veulent sauver la planète, je dis qu’ils ne sont pas crédibles. Ils mentent pour préserver des intérêts économiques dont les leurs. Car il y a tout un business derrière la lutte contre le réchauffement. Il y a une volonté de faire peur aux gens par exemple en dramatisant la montée des océans, alors que ceux-ci ne s’élèvent que de 2 à 3 mm par an! C’est aussi une manipulation intellectuelle de parler de CO2 en tonnes plutôt qu’en proportion. Des tonnes, ça impressionne, mais rappelons que l’atmosphère pèse 5 000 000 000 000 000 tonnes!
Votre dernier argument est que la thèse officielle contredit les lois de la physique. C’est-à-dire?
Celle de la thermodynamique en particulier. Pour faire simple: la terre fait 15° en moyenne. L’atmosphère censément polluée de CO2 est grosso modo à -30° à 10 km d’altitude. Qu’elle réchauffe la Terre qui est bien plus chaude qu’elle est une aberration. La thermodynamique nous dit que la chaleur va toujours vers le froid et jamais dans le sens inverse, ce qui correspond à notre expérience quotidienne.
Alors au final, comment expliquez-vous ce fichu réchauffement?
Je n’ai pas de réponse car trop de facteurs entrent en jeu. Par contre, j’ai des hypothèses. Je soupçonne par exemple les variations de l’intensité du rayonnement solaire – qui répondent à des cycles – de jouer un rôle central, tout comme les processus nucléaires complexes et méconnus qui sont à l’œuvre au centre de notre Terre. Quoi qu’il en soit, c’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation nous avons changé le climat. La nature est bien plus forte que l’homme, nous ne sommes pas les maîtres de la Terre!
Ca me semble clair...
RépondreSupprimerIl ne faut pas confondre le besoin d'améliorer notre comportement en respectant les animaux et la nature, juste pour préserver un patrimoine... avec la spéculation utopique du réchauffement d'une terre qui fait partie de milliards de galaxies... qui nous dépasse !
Contrairement aux religions dont le pouvoir s'estompe, peut-être que la nouvelle cause trouvée pour continuer à manipuler et asservir les peuples, n'est autre que l'écologie qui est une très belle cause. Cependant il y aura toujours des manipulateurs pour s'en réjouir et s'enrichir! Ce n'est pas nouveau et mais ça marche ... Christian Hallet
RépondreSupprimerEnfin une démonstration plausible, bien argumentée et compréhensible par tous, du moins par un Pékin moyen "x" comme moi !
RépondreSupprimerLa nature reste maîtresse de son destin ce qui est une excellente nouvelle en soi
Qu'est ce qu'on essaie pas de nous faire avaler comme couleuvre !
Merci Monsieur Munter pour remettre les pendules à l'heure.
>> L'eurocrasse pond des " normes " qui nous obligent (sic) à placer des pots catalytiques sur nos diesels ? a payer plus cher le carburant ? a revendre nos véhicules à l'étranger ou ils polueront à l'aise ... Achetez des véhicules électriques ... CA POLUE MOINS ?
RépondreSupprimer( C'est peut ètre le plus grand diamètre de la terre qui diluera la pollution ?)
Il est bon de voir des articles qui contestent la pensée unique ...
RépondreSupprimerIntéressant! Et qui donne à réfléchir.
RépondreSupprimerUn "Spécialiste reconnu des avalanches" serait plus fort qu'une armée de scientifiques spécialistes du climat. L’argument d'autorité dés la premier phrase, bravo. Le CO2 est un des gaz à effet de serre. Ce que ne voit pas sur son graphique, c'est la montée en température moyenne qui a augmenté beaucoup en 150 ans. Il est peut-être un spécialiste des avalanches reconnu mais pas un climatologue.
RépondreSupprimerbravo monsieur,
RépondreSupprimerdes millions de personnes meurent de la pollution...engendrer par le capitalisme ..mais cela ne leur suffit pas,ils nous culpabilisent pour venir "piquer" dans notre poche les quelques centimes qui restent..
Bravo Monsieur pour vos propos courageux et puis ,si l'homme devait disparaître ...ce serait la solution..pour sauver la faune et la flore,la terre et les océans ,la terre s'en sortira sans nous,elle l'a déjà fait ....peut-être q'un jour,une autre espèce ,moins "con" verra le jour...après nous le déluge.bon j'arrête ,je deviens christique..
M. Werner Munter devrait retourner étudier les mécanismes de l'effet de serre et il se rendrait compte que la thermodynamique n'a aucune influence (effet à la marge, proche de zéro) sur l'effet de serre.
RépondreSupprimerLe CO2 est pris comme base...On de devrait pas parler de tonnes de CO2 mais de tonnes équivalent CO2. Le CO2 est un des gaz qui impact le moins le réchaffement climatique son "PRP" (Potentiel de Réchauffement Planétaire) est de 1. la plupart des gaz ont un "PRP" supérieur. Pour exemple les gaz utilisés dans les machines frigorifiques peuvent avoir un "PRP AVOISINNANT LES 4000. C'est à dire qu'une fuite d' un Kg de ce gaz correspond à Tonnes de CO2. Il existe une législation qui devrait être appliquée pour l'utilisation de ces produits...Hélas...pour multiples raisons que je ne peux développer ici rien n'est fait
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