Le terroriste présumé des attentats du 13 novembre 2015 aurait bénéficié de l'aide involontaire d'une organisation humanitaire venant en aide aux migrants, alors qu'il se rendait en Hongrie pour ramener des islamistes en France.
Alors que le seul membre en vie du commando djihadiste des attentats de Paris du 13 novembre 2015, incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), refuse toujours de parler aux juges, de nouvelles informations concernant le parcours du terroriste présumé ont été révélées le 14 août par le journal hongrois pro-gouvernemental Magyar Idök.
La publication explique qu'entre l'été 2015 et le printemps 2016, Salah Abdeslam aurait convoyé pas moins de treize terroristes formés par l'Etat islamique (EI) depuis Budapest. Il aurait eu pour tâche de récupérer des complices aux abords de la gare internationale de Budapest. Parmi eux, selon le journal hongrois, trois membres du commando du Bataclan de nationalité française : Omar Ismaël Mostefaï, Mohamed Foued-Aggad et Samy Amimour. Venus des terres irako-syriennes du djihad, ces derniers auraient été récupérés le 17 septembre 2015, après avoir réussi à pénétrer dans l'espace Schengen dissimulés au sein du flot de migrants.
Dans le cadre de cette besogne, Salah Abdeslam aurait été aidé par de nombreux bénévoles venant en aide aux migrants. Il aurait même séjourné à deux reprises dans l'appartement d'un membre d'une organisation humanitaire, selon Magyar Idök.
L'enquête du contre-terrorisme hongrois (TEK), effectuée à la demande des autorités françaises, avait déjà révélé que pendant l'été 2015, Salah Abdeslam s'était rendu en Hongrie à trois reprises, quelques mois avant les attentats de Paris.
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