Au départ, il y eut ce coup d’état électoral durant la nuit du 3 au 4 novembre 2020. La fraude manifeste et largement prouvée depuis, n’a pas permis d’apporter au parti démocrate la majorité confortable espérée. Dès lors, celui-ci a cru bon par opportunisme de s’agenouiller devant sa faction d’extrême gauche.
Aussi, durant le mandat de Biden, c’est une succession de lois perverses et contre nature qui ont été votées afin de satisfaire l’aile ultra-progressiste du parti : transgenrisme, démantèlement de la famille, ouverture des frontières, définancement de la police, mesures sanitaires anti-science et liberticides, censure des médias et des réseaux sociaux… Rien de tel finalement pour se couper peu à peu de sa base électorale.
Ce fut là, la première erreur qui balisa le chemin de la victoire des conservateurs quatre ans plus tard.
La seconde erreur fut de transformer le D.O.J. (Ministère de la justice) en outil de persécution à l’encontre du candidat Donald Trump. Plus l’étau judiciaire se resserrait et plus il gagnait en soutien auprès du peuple américain qui fit de lui la victime et le héros de la lutte contre l’état profond.
La troisième erreur consista à attendre la dernière ligne droite pour écarter le candidat Biden, pourtant victorieux des primaires démocrates. Si son départ était parfaitement légitime en raison de ses capacités cognitives largement altérées, le parti aurait dû négocier son départ bien plus tôt. A quatre mois seulement du scrutin présidentiel, la manœuvre était très maladroite et prît tout le monde de court.
La quatrième erreur, directement liée à la précédente, fut fatale. En poussant le vieux Joe hors des clous, celui-ci s’est habilement vengé contre ses conspirateurs (Obama, Pelosi et Schumer) en soutenant officiellement Kamala Harris le jour-même (21 juillet) où il annonça son retrait.
Kamala, sotte et inconsistante, fut totalement incapable d’assumer une campagne digne de ce nom. Elle n’est jamais parvenue à séduire les américains qui n’ont pas été dupes.
La 5ème erreur commise par les démocrates (ce fut également la mienne) a été de croire qu’en manipulant de manière colossale le vote par correspondance, ils avaient réussi à mettre en place un moyen infaillible pour garantir l’échec de leur adversaire. Leur grande confiance dans l’ingénierie électorale conçue à coups de centaines de millions de dollars les a rendus aveugles devant la montée irrésistible de Donald Trump, de surcroît excellent communiquant.
Le “Too big to rig” fut tel que l’ancien président gagna avec une avance aussi spectaculaire qu’inattendue : 58% des grands électeurs (qui le propulseront à la Maison blanche dans quelques semaines) mais également le contrôle du Sénat et celui de la Chambre. Le tiercé parfait.
Les élites démocrates n’ont rien vu venir. Elles se sont pris un train à grande vitesse en pleine face et ne s’en sont toujours pas remises. Puissent-elles faire l’analyse des erreurs ci-dessus mentionnées et comprendre qu’elles ont contribué dramatiquement à se couper de leurs soutiens historiques : la classe ouvrière et les minorités ethniques. Le parti démocrate est devenu celui de la classe dirigeante et des élites autoproclamées. Quel échec.
Elles vont devoir apprendre qu’on ne peut durablement gouverner contre les intérêts du peuple. Tôt ou tard, celui-ci vous le fait toujours payer. Par les urnes ou par les armes.
Marc Amblard – 23.11.2024
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