samedi 21 décembre 2024

Avec Macron, la France est redevenue ingouvernable – Pierre De Gaulle

Dans ce dernier numéro de l’année, nous faisons le bilan des crises qui secouent la France et le monde en compagnie de Pierre De Gaulle. Entre une dette qui explose, des services publics en déclin et des décisions politiques qui divisent, où va la France sous Emmanuel Macron ?

XAVIER MOREAU : "LA SYRIE VA DEVENIR LE FOYER MONDIAL DU TERRORISME !"

mercredi 18 décembre 2024

Meyssan passe à table sur le régime de Bachar El-Assad

Dans cette interview quinzomadaire, Thierry Meyssan évoque le régime de Bachar El-Assad "de l'intérieur", tel qu'il a pu le percevoir durant ses 8 ans de collaboration. Une interview à ne pas manquer pour comprendre la réalité par-delà les narratifs de l'OTAN.

Nikola Mirković - Victoire de Trump : Quelles conséquences sur l'ordre mondial ?

mardi 17 décembre 2024

Les mémoires de Merkel révèlent les vraies intentions de la Russie pour l'Ukraine

Poutine et la Russie n'ont jamais voulu que la guerre en Ukraine dégénère en la destruction totale qu'elle est devenue après 2022. Poutine n'a jamais eu l'intention d'agrandir la Russie ou de "ramener l'Union soviétique". Le nouveau mémoire d'Angela Merkel "Liberté", malgré tous ses défauts, confirme que la Russie avait un véritable intérêt à créer un processus qui mènerait à la paix et à la réconciliation dans le Donbass et à un règlement permanent pour l'Europe. Une discussion avec le journaliste Thomas Fazi

dimanche 15 décembre 2024

Ukraine, Proche-Orient : une révolution mondiale ? – Alain Juillet

Le monde bascule-t-il dans une nouvelle ère géopolitique ? Dans ce numéro, Alain Juillet, ancien chef du renseignement à la DGSE et expert en intelligence économique, décrypte les récentes secousses internationales : la chute de Bachar el-Assad en Syrie, l'ascension d'Abou Mohammed al Joulani à la tête du pays, et leurs implications pour les équilibres mondiaux.

samedi 14 décembre 2024

Mon pays, ce n'est pas un pays

Alors que Donald Trump menace le Canada de tarifs douaniers, la dépendance du Canada envers les États-Unis est plus flagrante et plus dangereuse que jamais auparavant. 

Comment le Canada a-t-il pu tomber si bas dans sa relation face à Washington, et plus largement, sur la scène internationale? Autrefois ami de la France, pourquoi le Canada est-il si isolé?

Dans cette vidéo, Benjamin Tremblay et 7 jours sur Terre proposent un regard différent, froid, et lucide sur la posture du Canada et l’état déplorable de la souveraineté canadienne. Le problème dépasse largement le gouvernement de Justin Trudeau. 

Un témoignage sur la perte d’influence d’Ottawa à travers le monde, sur l’oppression de la nation québécoise et sur le projet d’indépendance.

jeudi 12 décembre 2024

Graham Fuller (ex-agent de la CIA) : La russophobie aveugle la politique étrangère américaine

La haine viscérale de l'Occident pour tout ce qui est russe conduit les États-Unis et l'Europe à adopter des politiques étrangères dangereuses et autodestructrices dont ils ne pourront se remettre à moins qu'une réévaluation fondamentale des politiques eurasiennes n'ait lieu. Ceci est la deuxième partie d'une interview avec M. Graham Fuller, ancien officier du renseignement de la CIA et géostratège.

SYRIE / DJIHADISTES : L'OCCIDENT TROP CRÉDULE ?

mercredi 11 décembre 2024

L'Occident s'autodétruit en Syrie, la Russie ne tombe pas dans le piège !

La prise de contrôle jihadiste de la Syrie est avant tout une tragédie pour le peuple syrien, qui pourrait connaître le même sort que la Libye. Mais pour la Russie, c'est une toute autre affaire. Contrairement à Washington, Moscou ne cherche pas à s'étendre excessivement et à se battre pendant 20 ans pour une cause perdue. Au contraire, elle laisse ses ennemis semer les graines de leur propre défaite future. S'il y a une chose qui est claire maintenant, c'est que les gouvernements dirigés par Al-Qaïda reviennent toujours hanter les États-Unis. Mon invité aujourd'hui est Graham Fuller, ancien officier de renseignement de la CIA et géostratège.

mardi 10 décembre 2024

Roumanie : L'appel au secours de Călin Georgescu pour la démocratie

Călin Georgescu :

 Si la démocratie roumaine tombe, c’est tout le système démocratique mondial qui est en danger. La Roumanie fait partie de l’UE, de l’OTAN et est l’un des plus importants alliés des États-Unis en Europe de l’Est. Si la communauté internationale reste indifférente et apprécie le spectacle politique horrible qui se joue actuellement en Roumanie, cela mènera à un précédent juridique international où une cour constitutionnelle retirera le pouvoir de vote au peuple et le donnera toujours aux politiciens. Ce sera la fin de la démocratie telle que nous la connaissons, dans le monde entier.

UE, est-ce que vous regardez ?

Est-ce que vous écoutez ?

Denécé : Nous ne devrions pas nous réjouir de la chute de Bachar Al-Assad

Veille Stratégique n°72

vendredi 6 décembre 2024

L'entrevue intégrale de Serguei Lavrov par Tucker Carlson (VOSTFR)

Le ministre russe des Affaires étrangères de longue date décrit la guerre avec les États-Unis et comment y mettre fin.

Que pensent les Russes de la France et de Macron ?

mardi 3 décembre 2024

ALEXANDRE ORLOV : "LES EUROPÉENS JOUENT CONTRE LEURS PROPRES INTÉRÊTS"

Alexandre Orlov est ancien ambassadeur de Russie en France et ancien représentant permanent de la Fédération de Russie au Conseil de l’Europe. Son parcours de diplomate s’inscrit en filigrane de l’histoire des deux pays depuis la période Brejnev-Pompidou jusqu'à la relation Macron-Poutine. Dans ce nouvel entretien sur Omerta, l’ancien diplomate fait le bilan de l’affrontement entre l’Ukraine et la Russie, en évoquant les origines de ce conflit, la guerre de l’information et les défaillances décisives de la diplomatie française depuis le mandat de François Hollande d'Emmanuel Macron.

Géorgie, Roumanie : l'Etat profond américain derrière les révoltes

Géorgie, Roumanie : le retour des révolutions colorées ?
🔷 Avec Nikola Mirkovic 
Analyste géopolitique, président de l’Association Ouest-Est
Auteur de : “Bienvenue au Kosovo” ( Ed du Rocher), “Le chaos ukrainien” (autoédité) et dernièrement: “L ’Amérique Empire”  Edition Temporis
🔷 Avec Frédéric Aigouy 
Journaliste indépendant 

BRICS+ : la guerre froide avec Donald Trump ? - Jacques Sapir

Quelle va être la réponse de Poutine ? On assiste à une nouvelle flambée de violences en Ukraine depuis que Joe Biden a autorisé le président Zelensky à frapper le sol russe avec des missiles occidentaux. Vladimir Poutine a alors menacé de cibler les installations militaires des pays qui arment l'Ukraine. Peut-on s’attendre à voir tomber des missiles russes en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis ? Les SCALP français déjà livrés en Ukraine seront-ils lancés contre la Russie, avec l’aide de personnels de l’armée française ? Donald Trump prendra le pouvoir le 20 janvier 2025. Le conflit peut-il déraper d'ici là ? Comment le nouveau président des Etats-Unis va-t-il négocier la paix tant attendue ? 
Pendant ce temps, le groupe des pays des BRICS+ continue d'afficher une contestation radicale du modèle occidental. Comment sont-ils parvenus à dépasser le PIB du G7 en seulement 15 ans ? La Nouvelle banque de développement opérationnelle depuis 2016 peut-elle permettre un changement complet de la structure de gouvernance de l’économie mondiale ?
L'économiste Jacques Sapir, membre de l'Académie des sciences de Russie et l'auteur de "La fin de l'ordre occidental ?", décrit la révolution des BRICS+ et son influence sur l'ordre financier international à venir.

samedi 30 novembre 2024

En UKRAINE, DÉFAITE de l'OCCIDENT et RETOUR de la PUISSANCE RUSSE ? - David Teurtrie

David Teurtrie est docteur en géographie politique, maître de conférences à l'Institut catholique de Vendée et directeur de l'Observatoire français des BRICS. Il est également chargé de cours à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) ainsi qu'à l'ISIT. Membre de l'Institut des études slaves, David Teurtrie a été en poste en Russie et dans le Sud-Caucase au sein du réseau culturel du Ministère des Affaires étrangères français

Ses travaux portent sur la géopolitique et la géoéconomie de la Russie et de l'Eurasie. Il est notamment l'auteur de "Russie : le retour de la puissance" (Dunod, 2024). 

Géorgie : Maidan 2.0* en préparation (*coup d'état "à l'ukrainienne")

Des agitateurs soutenus par Soros et l'UE, avec le soutien de la CIA, sont entrés en action à Tbilissi, rappelant les violents évènements de la place Maidan à Kiev en 2014, qui menèrent l'Ukraine à la situation tragique actuelle.

samedi 23 novembre 2024

USA - UN PEU DE RECUL SUR L’ÉCHEC DU PARTI DÉMOCRATE


Au départ, il y eut ce coup d’état électoral durant la nuit du 3 au 4 novembre 2020. La fraude manifeste et largement prouvée depuis, n’a pas permis d’apporter au parti démocrate la majorité confortable espérée. Dès lors, celui-ci a cru bon par opportunisme de s’agenouiller devant sa faction d’extrême gauche. 

Aussi, durant le mandat de Biden, c’est une succession de lois perverses et contre nature qui ont été votées afin de satisfaire l’aile ultra-progressiste du parti : transgenrisme, démantèlement de la famille, ouverture des frontières, définancement de la police, mesures sanitaires anti-science et liberticides, censure des médias et des réseaux sociaux… Rien de tel finalement pour se couper peu à peu de sa base électorale.

Ce fut là, la première erreur qui balisa le chemin de la victoire des conservateurs quatre ans plus tard.

La seconde erreur fut de transformer le D.O.J. (Ministère de la justice) en outil de persécution à l’encontre du candidat Donald Trump. Plus l’étau judiciaire se resserrait et plus il gagnait en soutien auprès du peuple américain qui fit de lui la victime et le héros de la lutte contre l’état profond.

La troisième erreur consista à attendre la dernière ligne droite pour écarter le candidat Biden, pourtant victorieux des primaires démocrates. Si son départ était parfaitement légitime en raison de ses capacités cognitives largement altérées, le parti aurait dû négocier son départ bien plus tôt. A quatre mois seulement du scrutin présidentiel, la manœuvre était très maladroite et prît tout le monde de court. 

La quatrième erreur, directement liée à la précédente, fut fatale. En poussant le vieux Joe hors des clous, celui-ci s’est habilement vengé contre ses conspirateurs (Obama, Pelosi et Schumer) en soutenant officiellement Kamala Harris le jour-même (21 juillet) où il annonça son retrait. 

Kamala, sotte et inconsistante, fut totalement incapable d’assumer une campagne digne de ce nom. Elle n’est jamais parvenue à séduire les américains qui n’ont pas été dupes. 

La 5ème erreur commise par les démocrates (ce fut également la mienne) a été de croire qu’en manipulant de manière colossale le vote par correspondance, ils avaient réussi à mettre en place un moyen infaillible pour garantir l’échec de leur adversaire. Leur grande confiance dans l’ingénierie électorale conçue à coups de centaines de millions de dollars les a rendus aveugles devant la montée irrésistible de Donald Trump, de surcroît excellent communiquant. 

Le “Too big to rig” fut tel que l’ancien président gagna avec une avance aussi spectaculaire qu’inattendue : 58% des grands électeurs (qui le propulseront à la Maison blanche dans quelques semaines) mais également le contrôle du Sénat et celui de la Chambre. Le tiercé parfait. 

Les élites démocrates n’ont rien vu venir. Elles se sont pris un train à grande vitesse en pleine face et ne s’en sont toujours pas remises. Puissent-elles faire l’analyse des erreurs ci-dessus mentionnées et comprendre qu’elles ont contribué dramatiquement à se couper de leurs soutiens historiques : la classe ouvrière et les minorités ethniques. Le parti démocrate est devenu celui de la classe dirigeante et des élites autoproclamées. Quel échec.

Elles vont devoir apprendre qu’on ne peut durablement gouverner contre les intérêts du peuple. Tôt ou tard, celui-ci vous le fait toujours payer. Par les urnes ou par les armes. 

Marc Amblard – 23.11.2024 

Ukraine : la bascule stratégique de Poutine ? – Hervé Carresse

La guerre en Ukraine est sur le point de basculer. Donald Trump, récemment élu mais seulement investi le 20 janvier 2025, a promis la paix en 24 heures à son arrivée à la Maison Blanche mais les tensions pourraient s’intensifier d’ici là.

Après des mois de négociations avec l’administration démocrate, Volodymyr Zelensky a finalement pu frapper le territoire russe en profondeur avec les missiles américains ATACMS. Une nouvelle étape que la Russie ne pouvait ignorer. Vladimir Poutine a donc annoncé l’utilisation de nouvelles armes, les missiles Oreshnik. Une véritable révolution dans la stratégie de la dissuasion à laquelle les Occidentaux ne semblent pas en mesure de répondre. Embrasement mondial tant redouté, chant du cygne des néoconservateurs ou chorégraphie guerrière, à quoi faisons-nous face ?
Pour répondre à ces questions, nous explorons les derniers développements sur le front ukrainien : l’utilisation des missiles ATACMS, le rôle des Etats-Unis, les déclarations de Vladimir Poutine et de Volodymyr Zelensky, l’impact de la communication et ses travers, mais aussi les enjeux stratégiques derrière ces actions.

Hervé Carresse, ancien colonel (État-Major de l’Armée de terre et Brigade de sapeurs-pompiers de Paris) et expert en gestion de crise analyse les implications de ces événements pour la Russie, l’Ukraine et le monde entier. Quelle est la portée réelle de la menace nucléaire ? La Russie est-elle encore capable de surprendre ? A quel type d’escalade faisons-nous face ?
Un décryptage essentiel pour comprendre les enjeux d’un conflit qui redéfinit l’ordre mondial.

Les cinglés du New York Times tentent de dénigrer Tulsi Gabbard

(utiliser la traduction automatique des sous-titres disponible en bas à droite de la vidéo)

Tout le monde sait que l’ancienne députée démocrate et candidate de l’administration Trump au poste de directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, est une source d’information russe – et personne ne le sait mieux que le New York Times ! 

C’est pourquoi le « journal de référence » a récemment consacré un article entier à ce sujet, bien que l’article reconnaisse lui-même qu’il n’existe aucune preuve concrète pour étayer ses allégations de liens supposés entre Gabbard et la Russie.

Jimmy Dore et le comédien américain Kurt Metzger discutent de l’imprudence avec laquelle la diffamation "russe" contre Tulsi est lancée par les médias grand public (et indépendants) qui devraient pourtant être mieux informés.
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vendredi 22 novembre 2024

Le Royaume-Uni vendu à BlackRock : l’Effondrement Final

L'Inde défie l'Occident collectif - Ambassadeur Bhadrakumar

Même si l'Occident collectif la déteste comme la peste, la multipolarité est là pour rester. Et avec elle viennent de nouvelles stratégies pour tirer pleinement parti des opportunités offertes par le système. L'une d'elles est le multialignement et son champion le plus fervent est sans aucun doute l'Inde. 
Delhi ne prend le parti de personne d'autre que le sien et, ce faisant, collabore avec tout le monde, quel que soit le système politique ou l'orientation idéologique. Et cela aide l'Inde à croître encore plus rapidement qu'elle ne l'a déjà fait. Blog de l'Ambassadeur Bhadrakumar : www.indianpunchline.com Aujourd'hui, je suis rejoint par l'ancien diplomate indien et penseur réaliste, l'Ambassadeur M.K. Bhadrakumar, qui a été diplomate de carrière pendant trois décennies au sein du service extérieur indien avec des missions de plusieurs années dans l'ex-Union soviétique, au Pakistan, en Iran, en Afghanistan et en Turquie. L'Ambassadeur Bhadrakumar écrit abondamment sur la géopolitique de l'Eurasie, de la Chine, de l'Asie de l'Ouest et sur les stratégies américaines. Il tient un blog populaire appelé Indian Punchline, il est chroniqueur pour The Cradle et chroniqueur syndiqué dans le monde entier.

jeudi 21 novembre 2024

Les dernières actualités de la guerre en Ukraine

Avec le Général Jean-Bernard Pinatel, vice-président du Think Tank GEOPRAGMA et auteur de « UKRAINE LE GRAND AVEUGLEMENT EUROPE Carnets de deux ans de guerre » éd. Ballant

La nouvelle grosse bourde de Joe Biden - La chronique des Tintins

JEFFREY SACHS : "Il est très important de comprendre que la Seconde Guerre mondiale ne s'est jamais terminée par un traité, et je pense que les États-Unis en sont responsables."


 La raison pour laquelle elle ne s'est jamais terminée par un traité est que l'Union soviétique a dit : 'L'Allemagne a tué 27 millions de nos citoyens ; nous voulons que l'Allemagne soit désarmée et neutre.'

Bien sûr, l'Allemagne elle-même a été divisée en zones d'occupation à la fin de la guerre en 1945.

Les États-Unis ont immédiatement conclu, à l'été 1945, que la prochaine guerre serait avec l'Union soviétique.

Plutôt que de conclure un accord de paix pour mettre fin à la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis, avec les zones d'occupation britannique et française, ont fusionné, formé la République fédérale d'Allemagne et réarmé l'Allemagne.

Au fait, il est vrai qu'ils ont réinstallé beaucoup d'anciens nazis à la tête des industries d'armement, et quelques années plus tard, l'Allemagne a rejoint l'OTAN.

Cela a, bien sûr, été à la fois une offense et une menace pour l'Union soviétique.

L'OTAN n'a jamais été considérée comme une force défensive.

L'Union soviétique voyait l'OTAN comme le prochain front d'une guerre occidentale continue contre elle.

Il y a eu des périodes de détente, par exemple avec Nixon, et des périodes de tension, mais il n'y a jamais eu de fin à la Seconde Guerre mondiale sur la base d'un traité.

Lorsque Mikhaïl Gorbatchev a dit : 'Je voulais mettre fin à la guerre froide' – et soyez sûr, il a mis fin à la guerre froide – il l'a fait pacifiquement.

Cela doit être rappelé : ce n'était pas une victoire américaine.

Mikhaïl Gorbatchev a dit : 'Je voulais que les murs tombent.' Bien sûr, Reagan voulait le faire pacifiquement avec Gorbatchev, mais c'était l'initiative de Gorbatchev.

J'ai observé beaucoup de cela de près, en Europe centrale et orientale, en tant que conseiller économique des chefs de gouvernement impliqués.

Immédiatement, la question de la réunification allemande est apparue.

Dans ce contexte, il devait y avoir un accord entre l'Ouest et l'Union soviétique pour mettre fin légalement à l'occupation de l'Allemagne.

La réunification allemande était un événement légal qui était essentiellement la fin de la Seconde Guerre mondiale : il fallait l'assentiment soviétique.

Que dirent les États-Unis et l'Allemagne à l'Union soviétique pour obtenir cet assentiment ? Ce n'était pas ambigu ; ce n'était pas flou.

Ils dirent, sans équivoque, 'Nous aurons la réunification allemande, et l'OTAN ne bougera pas d'un pouce vers l'est.'

Ce furent les mots utilisés par le secrétaire d'État américain James Baker III directement à Mikhaïl Gorbatchev le 9 février 1990.

Hans-Dietrich Genscher – sur une bande que vous pouvez écouter – a dit : 'Quand nous disons que nous ne bougerons pas, nous ne voulons pas dire seulement à l'intérieur de l'Allemagne ; nous voulons dire n'importe où à l'est.'

C'est si clair.

Bien sûr, l'Amérique triche. Veuillez comprendre cela : l'Amérique est une grande puissance. Elle triche. Elle essaie de faire ce qu'elle peut. Elle utilise les médias et la propagande pour se tirer d'affaire – c'est ce que font les grandes puissances, n'en doutez pas.

Quelques années plus tard, les États-Unis ont prétendu : 'Oh, nous n'avons jamais promis cela.' Vous pouvez simplement le lire dans la documentation, qui est disponible en ligne dans les Archives de la sécurité nationale de l'Université George Washington.

Donc, en 1994, sous Bill Clinton, les États-Unis ont triché.

Ils ont adopté un plan : l'OTAN s'étendrait vers l'est. Et, au fait, pas seulement vers l'est de 100 km ou 300 km, mais continuer vers l'est – jusqu'à l'Ukraine, jusqu'à la Géorgie, rappelez-vous.

Ils voulaient aller encore plus loin. Je suis sûr qu'un fou aux États-Unis a dit : 'Pourquoi pas le Kazakhstan ? Pourquoi pas l'Ouzbékistan ? Pourquoi pas l'Arménie ?'

Leur idée en 1990 – je le sais – était : 'Nous avons gagné !' 

Surtout en décembre 1991, lorsque l'Union soviétique a pris fin, les 'stratèges' américains – si vous pouvez les appeler ainsi ; c'est une sorte d'euphémisme car ils ne sont guère doués en stratégie – ont dit : 'Nous sommes seuls. Nous sommes le pays le plus puissant de l'histoire du monde. Nous sommes plus puissants que l'Empire romain. Nous sommes la seule superpuissance mondiale. Nous pouvons faire ce que nous voulons.'

Voilà l'état d'esprit, et la tricherie va de pair avec cet état d'esprit – l'arrogance du pouvoir.

Donc, pour faire court : oui, les États-Unis ont commencé à s'étendre.

Zbigniew Brzezinski, l'un de ces stratèges, a expliqué très clairement en 1997, dans son livre *The Grand Chessboard*, pourquoi la Russie serait incapable de résister.

Dans un chapitre méticuleusement élaboré, il a posé la question : Que se passerait-il si les États-Unis poussaient l'OTAN ? Que se passerait-il si l'Europe continuait de s'étendre vers l'est, de serrer la Russie, de l'entourer – que pourrait faire la Russie ?

Brzezinski s'est demandé si la Russie pourrait résister ou si elle devrait céder, et il a conclu que la Russie n'aurait pas d'autre choix.

Il est arrivé à la conclusion, par exemple, que la Russie ne formerait jamais une alliance avec la Chine. Il a également conclu que la Russie ne formerait jamais une alliance avec l'Iran.

Vous savez, d'accord, théoriciens – c'est jouer à des jeux.

Il a comparé le monde à un échiquier.

Au fait, le monde n'est pas un échiquier ; ce n'est pas un jeu de poker. Ce sont les vraies vies de huit milliards de personnes.

Les stratèges américains sont formés à la théorie des jeux, ce qui, en soi, dans son nom, révèle tout.

Ils traitent le monde comme un jeu – bluff, relance, appel – comme si c'était une partie de poker.

Et vous savez quoi ? Ils ont utilisé la vie des autres pour le faire.

Ils ont augmenté les enjeux avec Poutine : 'Nous relançons.'

Mais sur qui pariaient-ils à la table ? Sur les vies ukrainiennes. Hein, pas un bon spectacle.

mardi 19 novembre 2024

Autorisation des missiles à longue portée pour l'Ukraine : vers un engrenage dangereux - Jacques Baud

Comment Trump et Poutine vont-ils négocier en Ukraine? - Alexandre Robert

TRUMP, GÉNIE DE LA COM


Attention, je ne soutiens pas que sa victoire lors des présidentielles du 5 novembre est le bénéfice exclusif d’une campagne de communication mais il est indéniable qu’elle y a contribué (et c’est tout à son honneur). 

Voici quatre exemples notables qui devraient figurer dans les manuels de marketing :

1. Le Mug shot 

Alors qu’il faisait face à une série d’inculpations relevant plus du harcèlement judiciaire à des fins politiques que de la vraie justice, Trump a eu l’idée de sortir son « mug shot » c’est-à-dire, sa photo d’inculpé imprimée sur des tasses vendues à des dizaines de milliers d’exemplaires. Avec pour effet positif et immédiat de faire de lui le martyr de l’état profond.

2. L’oreille 

le 13 juillet, à Butler, en Pennsylvanie, Trump fut victime d’une tentative d’assassinat où il s’en fallu de deux centimètres qu’il ne perde la vie. Lors de réunions qui ont suivi le tragique évènement, Trump décida d’arborer fièrement une grosse compresse sur son oreille blessée. L’image marqua les médias et surtout ses supporters chrétiens dont certains y virent un miracle divin : épargner l’homme providentiel chargé de sauver l’Amérique. 

3. Mac Donalds

Début septembre, Kamala Harris en déplacement pré-électoral a prétendu avoir travaillé chez Mc Donald’s sans jamais en apporter la preuve. Donald Trump saisit alors la balle au bond avec humour en enfilant le célèbre tablier de l’enseigne. On le vit alors dans une vidéo devenue virale remplir des cornets de frites et les servir aux clients d’un drive-in. Il fallait y penser.

4. La benne à ordure

Le 29 octobre, soit quelques jours avant l’ultime scrutin, le président sortant Joe Biden, alors en déplacement à Puerto Rico insultait plus de la moitié des américains en les traitant « d’ordures ». Bingo ! Quelques jours plus tard, le candidat milliardaire endossait un gilet d’éboueur et se faisait photographier au volant d’une benne à ordure. La photo fit le tour du monde avec l’effet qu’on peut imaginer. Chapeau.

Bref, qu’on l’aime ou qu’on le déteste, il faut au moins reconnaitre cette qualité à Trump : ce phénomène est un opportuniste génial de la communication décalée, de la phrase choc et de l’image qui percute. 

Certes, ça ne fait pas tout mais ça aide sacrément car c’est une façon de dire aux millions d’américains : je suis avec vous contrairement à ceux qui se prétendent pourtant démocrates. Et à travers les ignominies et les attaques qu’ils m’assènent, c’est vous en réalité qu’ils visent. Ça a fonctionné.

Marc Amblard

samedi 16 novembre 2024

Ukraine, Trump, Energie : l’UE et la France à l’agonie ? – Thierry Mariani

Dans ce numéro du "Samedi Politique", nous recevons Thierry Mariani, député européen du Rassemblement National et ancien ministre, pour une émission riche en actualité internationale et nationale. 
Ensemble, nous décryptons les enjeux majeurs du moment :

🔹 Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche : Quel impact pour l’Europe et la France ?

🔹 La guerre en Ukraine : Peut-on croire aux promesses de paix de Trump ? Analyse des positions du RN et réactions de Macron.

🔹 Les tensions aux frontières de la Russie : Décryptage des situations en Géorgie et en Moldavie, avec en toile de fond, les obsessions européennes autour des ingérences russes.

🔹 Serbie et Kosovo : Thierry Mariani revient sur la situation des minorités serbes, 25 ans après les bombardements de l'OTAN.

🔹 Accords du Mercosur : Quels enjeux pour l’agriculture française et la souveraineté économique ? Quel rôle pour l’UE dans la négociation de ces accords ? La France va-t-elle pouvoir peser sur ce dossier ?

🔹 Procès des assistants parlementaires du RN : Une justice impartiale ? Réaction aux réquisitions contre Marine Le Pen.

Retrouvez l’analyse de Thierry Mariani sur ces sujets brûlants.

vendredi 15 novembre 2024

La Russie a gagné la guerre. Mais peut-elle gagner la paix ?

Les BRICS ne s'opposent pas à l'Occident, ils s'opposent à la mentalité de bloc. C'est là que ce mouvement représente la plus grande menace pour la mentalité "avec nous ou contre nous" de l'OTAN depuis le Mouvement des non-alignés. Les BRICS ne jouent pas à ce jeu d'amis et d'ennemis et sont prêts à coopérer avec n'importe qui, comme le montre l'exemple turc. Ainsi, le jeu de l'Occident consistant à essayer de créer un épouvantail externe ne fonctionnera pas. Écoutez le professeur Glenn Diesen expliquer ce changement fondamental dans le fonctionnement du système international.

Fin 2024, il est clair que l'Ukraine perd la guerre contre la Russie, et que l'Axe Washington-Bruxelles perd sa guerre par procuration contre Moscou. Mais gagner militairement ne signifie pas que la Russie peut également réussir à rétablir la paix avec l'Ukraine. Au contraire, il existe de nombreux exemples historiques, de la guerre contre Napoléon à la manière dont elle a remporté la Seconde Guerre mondiale, où la victoire a conduit la Russie à une confrontation de plusieurs décennies sur le continent européen. Comment cela peut-il être évité et comment l'Europe peut-elle retrouver une paix durable après tant de confiance détruite ? Dr. Glenn Diesen, professeur à l'Université du Sud-Est de la Norvège et rédacteur associé au journal "Russia in Global Affairs".

mercredi 13 novembre 2024

RUSSIE-OCCIDENT : CETTE GUERRE ÉTAIT PLANIFIÉE DEPUIS LE DÉBUT !

Le conflit entre la Russie et l'Ukraine ne se résume pas à une simple confrontation récente, mais est le résultat d'une stratégie soigneusement planifiée par les États-Unis depuis la chute de l'Union soviétique.

Washington a activement cherché à empêcher l'établissement de partenariats économiques et politiques majeurs entre l'Europe et la Russie, craignant la création d'un bloc géoéconomique capable de rivaliser avec les intérêts américains.

La Révolution orange en Ukraine, souvent associée à des interventions des services américains (comme les événements de Maïdan), visait à installer un gouvernement pro-occidental à Kiev. Les accords de Minsk, quant à eux, étaient dès le départ destinés à être inopérants. Hollande lui-même a reconnu que leur application n’était jamais envisagée sérieusement.

De plus, l'expansion continue de l'OTAN est un élément clé de cette politique. Cette avancée progressive a accru les tensions autour des infrastructures énergétiques et des ressources. Après la dissolution du Pacte de Varsovie, l'OTAN a rompu ses engagements de non-élargissement. Avec plus de 850 bases militaires à travers le monde, l'Occident a peu à peu encerclé la Russie.

Des documents déclassifiés montrent que des promesses avaient été faites en 1993 entre George H. W. Bush et Boris Eltsine pour garantir que l'OTAN ne dépasserait pas l'Elbe. Ces engagements n'ont pas été tenus, poussant Moscou à réagir militairement, notamment en Crimée et dans le Donbass.

L'Ukraine n'est pas seulement présentée comme un bastion de la démocratie, mais sert de pion dans un conflit par procuration mené par les États-Unis contre la Russie. Le président ukrainien, très soutenu par les médias occidentaux, incarne une stratégie visant à intensifier les frictions avec Moscou.

De surcroît, des membres influents en Ukraine ont été accusés de soutenir des milices extrémistes pour réprimer la minorité russophone dans le Donbass, amplifiant les divisions internes du pays.

L’attaque contre les gazoducs Nord Stream illustre le plus récemment les efforts pour couper les liens énergétiques entre l’Europe et la Russie, fragilisant les économies européennes tout en protégeant les intérêts américains dans le secteur de l’énergie.

Les sanctions économiques imposées à la Russie par l’Occident, loin de l’affaiblir, ont renforcé son économie grâce à la flambée des prix de l’énergie. Moscou a utilisé cette situation pour diversifier ses alliances commerciales, notamment avec la Chine et l’Inde.

Bruno Le Maire n’a pas réussi à provoquer l'effondrement de l'économie russe.

Au lieu de déstabiliser la Russie, ces sanctions ont révélé les failles des stratégies occidentales et leur incapacité à prévoir les répercussions de leurs propres décisions.

L’Occident est-il prêt à assumer les conséquences de trois décennies de choix discutables et à s’adapter à un nouvel ordre mondial en émergence ?

"C'est la fin du système allemand !" - L'analyse d'Alain Falento

Denécé : Tensions diplomatiques à Jérusalem, guerre en Ukraine et Liban

Tulsi Gabbard parle de Donald Trump et des élections avec Greg Gutfeld (Fox News)

(utiliser la traduction automatique des sous-titres disponible en bas à droite de la vidéo)

dimanche 10 novembre 2024

Le Premier ministre géorgien remet Scholz à sa place


« La coalition d’Olaf Scholz s’est effondrée et des élections anticipées seront bientôt convoquées. Il y a une crise économique et politique dans le pays. Je pense que le Chancelier devrait prêter davantage attention à ses propres problèmes plutôt que de faire des déclarations sur des sujets géorgiens. Je ne sais pas comment il a trouvé du temps pour la Géorgie avec ses problèmes" a déclaré Irakli Kobakhidze après les déclarations du Chancelier allemand qui s'apparentent clairement à de l'ingérence politique dans les affaires intérieures de Géorgie.

samedi 9 novembre 2024

Une nouvelle série télévisée expose le plan visant à éliminer Trump

Une nouvelle série documentaire en 6 parties intitulée "All the President's Men" va être diffusée sur le réseau de Tucker Carlson TCN, réalisée par Sean Stone. 
Elle expose comment l'État profond a systématiquement ciblé les partisans de Donald Trump depuis 2015. La série présente les témoignages de personnalités clés comme George Papadopoulos, Roger Stone, Michael Flynn, Kash Patel, Rudy Giuliani et Tucker Carlson. 
Elle révèle comment leurs carrières et réputations ont été détruites dans le but de destituer Trump. L'interview explore les thèmes de la surveillance gouvernementale, du Russiagate, des mensonges des médias mainstream, de la gestion du COVID-19 et des guerres perpétuelles. 
Sean Stone critique l'hypocrisie du Parti démocrate et des médias qui ont diabolisé Trump. La série met en lumière la corruption de l'État profond et l'alliance entre Wall Street et l'establishment militaire. Elle montre comment les mêmes tactiques peuvent être utilisées contre quiconque menace le système. La série devrait sortir prochainement sur Tucker Carlson Network (TCN).

Meyssan : "En attendant Trump et sa politique..."

Trump : le salut de l’Occident ? - Galactéros, Mirkovic, Lehn, et Olivier...

vendredi 8 novembre 2024

KOURSK, EN IMMERSION EXCLUSIVE AU COEUR DE LA CONTRE-OFFENSIVE RUSSE

Depuis 4 mois, la ville de Koursk, à l’ouest de la Russie fait la une de l’actualité internationale. Le 6 août dernier, les forces armées ukrainienne franchissent la frontière russe.  

Une offensive historique, la plus importante d’une armée étrangère sur son sol depuis 1941 et l’opération Barbarossa.

En exclusivité, nos équipes ont pu suivre le quotidien de ses habitants et des soldats russes qui affirment « défendre leur terre ». 

Tulsi Gabbard : Les médias n'ont tiré aucune leçon du résultat des élections

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A peine élu, Trump provoque déjà des dissonances cognitives en chaîne dans les médias

Pan sur le bec de la perfide Albion par Robert Fico, 1er ministre slovaque

 


Premier ministre de la Slovaquie, Robert Fico :

"Je voudrais réagir à la déclaration scandaleuse de l’ambassadeur britannique en Slovaquie, M. Baker, qui m’a critiqué pour mon apparition à la télévision russe.

Vous devriez vous intéresser davantage à la qualité de la couverture médiatique occidentale de la guerre en Ukraine. Vous verrez qu'il s'agit souvent d'une propagande grossière défendant des faits sans fondement.

Je vous demande de vous abstenir de telles couvertures, qui constituent une ingérence injustifiable dans la politique du gouvernement souverain slovaque."

Retour de Trump : la fin du déclin occidental ?

mercredi 6 novembre 2024

La vague Trump va s'étendre en France !

IL L’A FAIT !

 


Donald Trump est en train de réaliser le come back le plus extraordinaire de l’histoire des Etats-Unis.

Songez-y : il avait contre lui tout l'establishment démocrate, une partie des élus républicains, les juges, les commissions électorales, 95% des grands médias, Big data, le FBI, la CIA, les oligarques de Davos, le très puissant lobby militaro industriel, une grande partie de la communauté internationale et j'en passe… Il fallait avoir un mental surhumain pour tenir tête aux entités les plus puissantes de la planète.  

Pour ma part et je l’avoue humblement, je n’aurais jamais misé sur un retour de Trump à la Maison blanche. Marqué par les évènements qui se sont déroulés durant la nuit du 3 au 4 novembre 2020, j’ai passé quatre années à étudier la fraude électorale mise en place par les démocrates avec la complicité d’un certain nombre de républicains.

Aussi, je tiens à présenter toutes mes excuses à ceux dont j’ai pu refroidir l’enthousiasme. 

Mais les faits sont là et le peuple américain s’est mobilisé comme jamais pour ces élections dont on ne mesure pas assez l’importance pour les Etats-Unis mais également pour le monde entier. 

Le 45ème président des Etats-Unis va pouvoir accomplir le second mandat dont il avait été injustement privé. Nul doute qu’il y aura un avant et un après 5 novembre 2024. 

Cette victoire est historique.

Marc Amblard

TULSI GABBARD : La vérité sur l'élection présidentielle de 2024

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dimanche 3 novembre 2024

LE CÔTÉ OBSCUR DE LA FARCE #2 : Mbappé, affaire Palmade et restaurants italiens

« Les éoliennes vont vous coûter 9MDs pour RIEN en 2025 ! » — Fabien Bouglé

Le développements des éoliennes en France a commencé sur un conflit d'intérêt,
Il a continué sur un détournement de la loi
Il coûtera 9Mds en taxes en 2025 et demandera 200Mds d'investissements pour que le réseaux puisse les supporter... Alors que le nucléaire marche très bien !

vendredi 1 novembre 2024

Documentaire exclusif - L’Europe de l’Est, aux portes de la guerre

Le 15 novembre 2022, l’explosion d’un missile ukrainien de défense aérienne fait deux morts dans le petit village de Przewodow en Pologne, plongeant l’Europe et la scène internationale dans la peur d’une escalade du conflit et de sa globalisation. Pour Omerta, nous avons sillonné les quatre coins de l’Europe de l’Est : Pologne, Lituanie, Lettonie, Estonie et l’oblast russe de Kaliningrad en prenant le parti d’aller à la rencontre des habitants de ces pays plutôt que des responsables politiques afin de recueillir des témoignages et ressentis de ceux et celles qui vivent aux portes de la guerre. (TVL)

BRICS : Le sommet de Kazan est un chef-d'oeuvre géopolitique


Les pays qui auront assisté au sommet des BRICS de Kazan couvrent presque 5 milliards d’habitants. Fureur! Le Secrétaire Général des Nations-Unies s’y est même rendu en personne… Mais Vlad-l’empaleur ne devait-il pas être isolé, en tout cas si l’on en croyait l’inénarrable presse-poubelle qui sévit à Paris? Las! c’est davantage Washington qui est isolée au dernier degrés, quand dans ces mêmes Nations-Unies elle ne trouve qu’Israël pour voter avec elle le maintien diplomatiquement arriéré de l’embargo sur Cuba… 

Le sommet de Kazan aura formé une conjonction des plus importantes forces tectoniques en géopolitique contemporaine, il pourrait même consacrer un Yalta 2.0 sans les malheurs mondiaux qui fécondent normalement ce type de consensus séculaire (ide est: une petite guerre mondiale tout en souplesse). Pourtant sa couverture par la presse-poubelle aura été inversement proportionnelle à son importance… loi de Wittgenstein donc: si vous utilisez une règle pour mesurer une table, vous pouvez aussi utilisez la table pour mesurer la règle. Le silence assourdissant de la presse-poubelle quant à Kazan n’est donc guère une mesure de l’importance de ce sommet mondial, mais un diagnostic larmoyant de l’état de cette presse déjà en soins palliatifs. 

On fait le point avec le journaliste libre et indépendant Frédéric Aigouy 

jeudi 31 octobre 2024

La gaffe de Biden qui pourrait enterrer le camp démocrate

La géopolitique n’est pas une affaire de morale - Caroline Galactéros



Caroline Galactéros est une empêcheuse de penser en rond ! Géopolitologue, ancienne directrice de séminaire à l’École de guerre (Paris), longtemps Colonel dans la Réserve opérationnelle des armées, elle tranche avec le discours ambiant, surtout depuis l’invasion russe de l’Ukraine. Certains aiment dire qu’elle épouse aujourd’hui la propagande de Moscou. 

Droite dans ses bottes et se disant d’abord « patriote », Galactéros propose une lecture géopolitique débarrassée de la « moraline » qui servirait de cache-sexe aux intérêts américains, et par extension atlantistes. D’un monde unipolaire pendant une quinzaine d’années, nous sommes aujourd’hui entrés dans une dynamique multipolaire, avec des puissances comme la Russie, la Chine, l’Inde, l’Iran et plusieurs autres qui refusent de céder le pas.

 « Nous sommes dans une crispation, d’un ordre ancien qui meurt, d’une manière absolument flagrante, manifeste. Le monde entier le voit, il n’y a vraiment que nous qui ne comprenons pas que l’ère de l’unipolarité, l’ère de l'hégémonie - américaine - mais avec aussi l’Europe en bon petit soldat derrière, tout ça c’est terminé, le monde a changé ! ».

Trump trolle Joe et Kamala dans son camion poubelle MAGA

mercredi 30 octobre 2024

Le discours émouvant de Tulsi Gabbard sur Kamala Harris et le parti de la guerre à Washington

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Dans ce discours passionné, Tulsi Gabbard livre une critique chargée d'émotion de la position de Kamala Harris en matière de politique étrangère et de son mépris pour l'armée.

mardi 29 octobre 2024

LAVROV : LA RUSSIE NE RENONCERA PAS À SES INTÉRÊTS, QUEL QU'EN SOIT LE PRIX

Dans cette vidéo, Sergueï Lavrov affirme sans détour que la Russie ne sacrifiera jamais ses intérêts nationaux pour plaire à quiconque. Une déclaration qui résonne fortement dans le contexte géopolitique actuel, alors que les tensions internationales continuent d’augmenter.

Trump accusé de nazisme et de fascisme

lundi 28 octobre 2024

Ukraine : Poutine a-t-il vraiment envoyé des soldats nord-coréens au front ? - Régis le Sommier

LA FRAUDE ÉLECTORALE POUR SAUVER LA DÉMOCRATIE…

(utiliser la traduction automatique des sous-titres disponible en bas à droite de la vidéo)

Fin 2020, peu avant les élections présidentielles américaines, Joe Biden avait reconnu, non sans fierté, avoir mis en place avec Barak Obama, le système de fraude le plus vaste et le plus inclusif de l’histoire des Etats-Unis (voir vidéo ci-dessus).

J’avais cru à un canular avant de découvrir durant la nuit du 3 au 4 novembre 2020 qu’il avait parfaitement raison. De même, Nancy Pelosi, alors présidente du Congrès, interrogée par un journaliste, avait avoué avec une assurance confondante qu’il était impossible que Donald Trump soit réélu. Je l’avais prise pour une folle. Les faits ont hélas prouvé qu’il n’en était rien. 

Ces puissants ont-ils la conscience de commettre des crimes gravissimes et de se comporter en tyrans ?
Pas le moins du monde et c’est là un fait très intéressant. Il y a quelques années, un journaliste avait interrogé des démocrates dans la rue pour savoir s’ils estimaient acceptable de recourir à la fraude pour assurer l’élection de leur candidat favori. Une forte majorité avait répondu par l’affirmative.

Alors pourquoi accepter l’inacceptable ? Parce qu’au fond, ces personnes sont convaincues qu’une fraude est légitime si elle orchestrée « dans l’intérêt du peuple ». Persuadées d’appartenir au camp du bien du fait de leur supériorité intellectuelle et morale, elles estiment qu’on ne peut pas faire confiance au public pour élire le « bon » dirigeant.  Il n’est pas suffisamment éduqué et instruit pour savoir ce qui est bon pour lui. Souvenons-nous d’Hilary Clinton qui, après sa défaite, avait traité de « déplorables » les électeurs de Trump. Dans ces conditions, il est alors parfois souhaitable de sortir du cadre légal pour garantir un résultat optimal. C’est ainsi que les fraudeurs justifient leurs exactions.

Pour ce qui concerne les élections du 5 novembre prochain, l’élite mondiale estime que la politique de Kamala Harris est absolument nécessaire pour l’avenir de l’Amérique et du monde. La laisser perdre ferait reculer son agenda mondialiste et ralentirait la mise en œuvre de réformes progressistes, qu’elle juge essentielles pour résoudre des problèmes tels que le changement climatique, les inégalités et la justice sociale. À leurs yeux, manipuler les élections est un petit prix à payer pour le bien commun.
Le problème, c’est que cette approche délétère prive les citoyens de leur droit le plus fondamental : choisir librement leurs dirigeants.

Or, souvenons-nous que Le fascisme prend naissance dans la croyance que quelques hommes, prétendument meilleurs, sont autorisés à faire le bien de l’humanité contre sa volonté.

Marc Amblard 

jeudi 24 octobre 2024

CERTAINS SONDAGES PLACENT TRUMP EN TÊTE MAIS LES DÉMOCRATES ONT PLUS D’UN TOUR DANS LEUR SAC


 Nous le savons, aux USA, environ 22 états (sur 50) voteront démocrate quoi qu’il arrive. Un nombre équivalent votera républicain. Sauf grosse surprise évidemment… 

Six états sont en revanche bien plus indécis et donc déterminants. On les nomme « swing states » ou états pivot.

Parmi ceux-là, la Pennsylvanie est au centre de toutes les attentions en raison notamment de sa taille et donc du nombre de délégués (grands électeurs) que cet état enverra à Washington le 6 janvier 2025 pour désigner le futur président des Etats-Unis.

Certains sondeurs y créditent Madame Harris d’une très courte avance sur Trump. Pour d’autres, c’est l’inverse. Évidemment, chacun observe les sondages qui lui font plaisir…


Le fait est que la candidate démocrate recule à mesure qu’elle s’exprime dans les médias au point que ses conseillers lui recommandent de prendre le large jusqu’au 5 novembre. Son silence sera toujours préférable aux salades de mots incompréhensibles dont elle est coutumière. 

Pour autant, les supporters de l’ancien président feraient bien de garder la tête froide et de ne pas ignorer le facteur dominant dans ces élections (comme en 2020 et 2022) : la présence d’électeurs illégitimes. 

En Pennsylvanie, les enquêteurs d'Omega4america ont dénombré pas moins de 1,4 millions de bulletins fantômes (*) sur un total de 9 millions d'électeurs inscrits et 7 millions d'électeurs actifs, soit 20% environ.

Ce sont eux qui feront malheureusement l’élection. Rien d’autre.  Ça laisse malheureusement une grosse marge à Madame Harris, aussi vide soit-elle.


(*) Précision : ce décompte des bulletins fantômes a été réalisé par des experts informaticiens qui comparent très régulièrement les adresses où sont domiciliés les électeurs inscrits sur les listes électorales avec les adresses officielles apparaissant sur le site de chaque comté qui gère le recouvrement de taxe foncière. L'outil permet alors d'extraire toutes les adresses dites inéligibles (celles où personne ne peut raisonnablement habiter comme les stations-services, les écoles, les boites postales chez UPS, les Walmart…). Le système détecte également les électeurs qui, bien qu’apparaissant encore sur les listes actuelles, ont déménagé dans un autre état ou sont décédés.

See you in 12 days. 

Marc Amblard

Réchauffement climatique : mensonge politique ou réalité incontestable ?...

Référendum TRUQUÉ en Moldavie : L’INGÉRENCE DE L’UE dont nos médias ne parle pas

mercredi 16 octobre 2024

ÉRIC BRANCA : "LES AMÉRICAINS ONT RECYCLÉ LES ANCIENS NAZIS"

Journaliste et historien, Éric Branca exploite depuis de longues années le rapport des États-Unis avec la France et l'Europe. Il republie en poche "Le roman des damnés. Ces nazis au service des vainqueurs après 1945" aux éditions Tempus. Ce livre explore la galaxie des anciens cadres de l'Allemagne nazie réutilisés par les Américains dans leur lutte contre le bloc soviétique dans les années 1950 et 1960.

samedi 12 octobre 2024

KAMALA HARRIS N’A JAMAIS FAIT PARTIE DU PLAN - LES DÉMOCRATES SE SONT FAIT PIÉGER PAR JOE

 


L’état de sénilité avancée de l’actuel président a contraint en juillet dernier quelques personnalités du parti démocrate à provoquer son éviction. Maintenir Biden dans la course, c’était l’échec assuré en novembre prochain.

Barack Obama, Chuck Schumer et Nancy Pelosi ont alors pesé de tout leur poids pour le forcer au retrait avec pour projet de désigner un successeur par le biais de négociations au sein de l’establishment. 

Mais le vieux Joe Biden, quelque peu caractériel, a très peu apprécié ce qu’il prît pour un acte de haute trahison. Il a alors réagi en dégoupillant dans les pieds du parti une grenade redoutable à laquelle personne ne s’attendait : le dimanche 21 juillet, il prit la décision d’annoncer outre le retrait de sa candidature, son soutien à Kamala Harris pour le remplacer. 

Bien sûr, l’équipe de campagne du vieux Biden s’est bien gardé d'en d’informer préalablement le triumvirat précité.

Pris au dépourvu, aucun des trois ne s’est précipité pour offrir son appui à la nouvelle égérie Kamala. Ils ont attendu pas moins d’une semaine avant de se joindre au concert de louanges abondamment relayé par les grands médias.

Il faut dire qu’avec son brushing, son tailleur, sa peau colorée et son attachement au transgenrisme, la candidate Harris procurait une certaine satisfaction au mouvement progressiste toujours prompt à dézinguer les codes traditionnels. 

Aussi, s’opposer après coup au bulldozer en marche, c’était prendre le risque de déclencher les foudres des groupes féministes et anti-racistes. Barak, Chuck et Nancy durent faire bon gré contre mauvaise fortune. Pas le choix. 

Le problème, c’est que Kamala est sotte et totalement incapable d’assumer la fonction suprême. Faut-il rappeler qu’en 2019, elle fut classée comme la sénatrice la plus gauchiste (100ème sur 100 selon l’organisme non partisan GovTrack). Donc encore plus que le sénateur outrancier Bernie Sanders, c’est dire.

Au demeurant, les démocrates du pays n’ont jamais été dupes puisqu’en décembre de cette même année, Madame Harris dut abandonner les primaires démocrates, un sondage la situant à seulement 3% parmi les autres candidats. Cela nous donne une idée de sa cote d’amour au sein de son propre parti…

Même l’actuel président ne l’a jamais vraiment apprécié. S’il la nomma à la vice-présidence en 2020, c’est uniquement pour répondre aux exigences de quelques très influents représentants noirs lors des primaires dans les états clés. 

Aussi que Joe l’ait officiellement soutenue ce 21 juillet ne doit pas être vu autrement qu’un acte de vengeance contre les conspirateurs de son parti qui l’ont mis (à juste titre) sur la touche.

Il est donc peu surprenant que les derniers sondages accordent à l’ancien président Trump une confortable avance. Sera-t-elle suffisante ? On peut en douter. Le système électoral américain étant aussi sûr et transparent que celui d'une république bananière de Centrafrique, on doit s’attendre à tout. On sait déjà que ce sera pire qu’en 2020. 

Rendez-vous dans 24 jours. 

Marc Amblard – 12.10.2024