Bonjour, Merci pour toutes vidéos que beaucoup d'entre nous apprécions. J'aimerais rappeler à Monsieur Montebourg (contre lequel, je n'ai rien spécialement) qu'il faisait encore parti du gouvernement, lorsqu'une décision européenne très importante a été décidée au travers des nouvelles lignes directrices du printemps 2014 concernant la priorisation à tout prix (jusqu'à 0 et même à des prix négatifs) des énergies renouvelables subventionnées dans la construction du prix de l'électricité spot. Cette décision, prise d'abord unilatéralement par l'Allemagne en 2012 dans sa loi Energiewende, permet un écrasement artificiel du prix de l'électricité pour les gros consommateurs non soumis au paiement de l'EEG en Allemagne ou CSPE en France. Du fait d'une proportion plus importantes d'énergies renouvelables subventionnées en Allemagne, les gros industriels dits électro-intensifs bénéficient d'une distorsion de concurrence majeure au détriment des mêmes types de consommateurs français se chiffrant en milliards d'euros chaque année. S'il n'est pas illogique pour cause de concurrence extra-européenne de ne pas faire payer le surcoût des énergies renouvelables à ces grands consommateurs, ceux-ci n'ont pas de raison de voir le prix de l'électricité baisser, ce qui s'appelle un subventionnement croisé totalement illégal. Bravo pour continuer la désindustrialisation française. De plus ce mécanisme impacte artificiellement la rentabilité des centrales nucléaires et des barrages en étant placées dans l'ordre priorisé d'appel des moyens de production après le recours au renouvelable subventionné. Non seulement le prix est artificiellement baissé, mais aussi le nombre d'heures d'appel à production se réduit amenant à la non-rentabilité de ces filières de production (comment insidieusement tuer le nucléaire). Pour bien faire comprendre la chose en allant au bout de la logiques de ces guidelines, un pays qui n'aurait que des moyens subventionnées de production renouvelables permettrait aux grands consommateurs de ce pays d'avoir un prix quasi-nul de l'électricité (tous les autres consommateurs payant bien bien plus cher). Alors que son voisin ayant un parc de production hydraulique non subventionnée (coûteux à construire et donc à amortir) en gardant ce principe de fixation des prix subventionnées, devrait faire payer à ses grands industriels un prix détruisant artificiellement toute compétitivité. Pourtant ce deuxième apportera beaucoup de service au niveau de la fiabilité et de la sureté du réseau électrique, alors que le premier vampirisera le second. Quel pays s'est encore fait avoir par l'Allemagne par le biais de la Commission européenne ? Mais vous remarquerez que personne n'en parle car très peu ont compris la distorsion fondamentale de cette priorisation aux énergies renouvelables subventionnées dans la construction du prix de l'électricité.
C'est complètement hors sujet, je sais, mais connaissez vous "L'INSTITUT ACTION RÉSISTANT" qui émet un rapport, repris par CNEWS (04/09/2023), au sujet du reliquat de chars russes dont le nombre et la qualité seraient alarmants.
Bonjour,
RépondreSupprimerMerci pour toutes vidéos que beaucoup d'entre nous apprécions.
J'aimerais rappeler à Monsieur Montebourg (contre lequel, je n'ai rien spécialement) qu'il faisait encore parti du gouvernement, lorsqu'une décision européenne très importante a été décidée au travers des nouvelles lignes directrices du printemps 2014 concernant la priorisation à tout prix (jusqu'à 0 et même à des prix négatifs) des énergies renouvelables subventionnées dans la construction du prix de l'électricité spot.
Cette décision, prise d'abord unilatéralement par l'Allemagne en 2012 dans sa loi Energiewende, permet un écrasement artificiel du prix de l'électricité pour les gros consommateurs non soumis au paiement de l'EEG en Allemagne ou CSPE en France.
Du fait d'une proportion plus importantes d'énergies renouvelables subventionnées en Allemagne, les gros industriels dits électro-intensifs bénéficient d'une distorsion de concurrence majeure au détriment des mêmes types de consommateurs français se chiffrant en milliards d'euros chaque année.
S'il n'est pas illogique pour cause de concurrence extra-européenne de ne pas faire payer le surcoût des énergies renouvelables à ces grands consommateurs, ceux-ci n'ont pas de raison de voir le prix de l'électricité baisser, ce qui s'appelle un subventionnement croisé totalement illégal.
Bravo pour continuer la désindustrialisation française.
De plus ce mécanisme impacte artificiellement la rentabilité des centrales nucléaires et des barrages en étant placées dans l'ordre priorisé d'appel des moyens de production après le recours au renouvelable subventionné.
Non seulement le prix est artificiellement baissé, mais aussi le nombre d'heures d'appel à production se réduit amenant à la non-rentabilité de ces filières de production (comment insidieusement tuer le nucléaire).
Pour bien faire comprendre la chose en allant au bout de la logiques de ces guidelines, un pays qui n'aurait que des moyens subventionnées de production renouvelables permettrait aux grands consommateurs de ce pays d'avoir un prix quasi-nul de l'électricité (tous les autres consommateurs payant bien bien plus cher).
Alors que son voisin ayant un parc de production hydraulique non subventionnée (coûteux à construire et donc à amortir) en gardant ce principe de fixation des prix subventionnées, devrait faire payer à ses grands industriels un prix détruisant artificiellement toute compétitivité.
Pourtant ce deuxième apportera beaucoup de service au niveau de la fiabilité et de la sureté du réseau électrique, alors que le premier vampirisera le second.
Quel pays s'est encore fait avoir par l'Allemagne par le biais de la Commission européenne ?
Mais vous remarquerez que personne n'en parle car très peu ont compris la distorsion fondamentale de cette priorisation aux énergies renouvelables subventionnées dans la construction du prix de l'électricité.
Merci à vous pour toutes ces importantes précisions
SupprimerC'est complètement hors sujet, je sais, mais connaissez vous "L'INSTITUT ACTION RÉSISTANT" qui émet un rapport, repris par CNEWS (04/09/2023), au sujet du reliquat de chars russes dont le nombre et la qualité seraient alarmants.
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