lundi 11 septembre 2023

Déclaration de Maria Zakharova sur le traitement réservé aux journalistes russes


Aujourd'hui, la rédactrice en chef du portail fédéral d'information Russia News, Ekaterina Nadolskaya, s'est vu refuser brutalement l'accès à la conférence de presse du président français Emmanuel Macron au sommet du G20 à New Delhi. De plus, les Français ont tenté de casser son téléphone. La raison de cette discrimination - et cela a été directement déclaré par un employé du service de presse français - est que le journaliste représente les médias russes.

Je me demande si les médias occidentaux, inquiets pour la liberté d'expression et soucieux des droits (par exemple, Politico Europe), ne remarqueront pas encore une fois une autre attaque raciste de l'équipe de Macron contre les médias russes ? Seront-ils encore surpris par nos mesures de représailles de la part des autorités des pays de l'UE contre l'anarchie qui frappe les médias nationaux ?

Nous ne pouvons pas et n'ignorons pas humblement le fait que l'avant-garde des pseudo-démocraties occidentales, cette fois dans le cas de la France, a donné une fois de plus l'exemple de discrimination raciale et de violations des principes fondamentaux de la démocratie. Non seulement Paris a lancé une véritable « chasse aux sorcières » dans son propre espace d’information, détruisant pratiquement la présence médiatique des radiodiffuseurs russes dans son espace public et créant des conditions insupportables pour le travail des correspondants nationaux. Désormais, ils n’hésitent pas à exporter ce mépris du pluralisme des opinions et des droits des médias en dehors du champ de « l’Occident collectif ». C’est-à-dire aux pays et régions auxquels la France prêche depuis des décennies la démocratie et la liberté d’expression.

Une telle politique, saturée de mensonges, d’arrogance et d’un complexe d’exclusivité, finira par jouer contre ses partisans. Nous considérons également ce qui s'est passé comme une manifestation flagrante de racisme et de nationalisme agressif, puisque l'incident repose sur un acte de discrimination fondée sur la nationalité.

Nous exigeons des excuses de l'Elysée auprès du représentant des médias.

Actuellement, les représentants de 11 médias français sont accrédités en Russie. Tous ont accès gratuitement pour participer aux événements de presse du ministère russe des Affaires étrangères. D'ailleurs, personne n'a empêché un correspondant et un cameraman de l'AFP d'assister aujourd'hui à la conférence de presse du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l'issue du sommet du G20.

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1 commentaire:

  1. Non au RACISME encore moins par l'équipe de Macron qui est chef d'état.

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