samedi 9 septembre 2023

Idées pour l'histoire, bulletin n°3

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    Merci pour cette vidéo.
    Je voudrais juste apporter deux ou trois petites informations ayant pu jouer sur la décision de signer ce pacte.
    Peu de monde en parle, mais en mars 39, l’Allemagne a annexé (après les sudètes en septembre 1938 accord de Munich où se sont goinfrés aussi la Pologne et la Hongrie) le restant da la Tchéquie (Bbhème-Moravie) en accordant l’indépendance à la Slovaquie. La Hongrie en a profité pour en annexer encore un gros bout de Slovaquie.
    Ce fait rarement enseigné a dû certainement jouer sur la politique de prudence de l’URSS car de nouveau les occidentaux n’ont pas bougé.
    Deuxième fait.
    Il n’est peu souligné que pendant la guerre d’Espagne, le gouvernement légitime républicain n’a pas réussi (en dehors de l’or détenu à Madrid, utilisé pour payer les armes soviétiques) à rapatrier l’or de la banque centrale d’Espagne stocké à la Banque de France et idem en Angleterre. Ces dernières prétextant qu’elles ne pouvaient pas retourner cet or en pleine guerre civile, mais surtout pour ne pas financer Moscou.
    Pourtant dès la fin de la guerre civile au 1er avril 1939 (donc après l’annexion de la Bohème Moravie) Franco a obtenu le rapatriement de l’or.
    Autant précédemment il ne fallait pas financer Moscou, autant financer Hitler n’a dérangé personne parmi les occidentaux (car bien sûr Hitler a dû réclamer cet or du fait de son engagement)
    Là aussi cela a dû faire réfléchir Staline sur le réel positionnement des occidentaux vis à vis d’Hitler, sans compter que ce dernier pouvait maintenant compter sur une forte industrie d’armement tchèque.
    Enfin les conflits récurrents entre le Japon et l’URSS notamment en 1938 et 1939. Le pacte Germano soviétique d’août 1939 a été signé avant la fin de ce dernier conflit (fin de la bataille de Ghalkhin Gol à mi-septembre 1939). Il montre bien la volonté de l’URSS de ne pas avoir à se battre sur deux fronts. Il sera signé un autre pacte de non agression avec le Japon en avril 1941 peu de temps avant l’opération Barbarossa du 22 juin 2941.

    D’une certaine façon, c’est l’anti-communisme qui a provoqué la II ème guerre mondiale en ne voulant pas en septembre 1938 et mars 1939 s’allier à l’URSS, tout le monde occidental espèrant qu’Hitler les débarrasse de la Russie ou de l’URSS (encore aujourd’hui il est légitime de se poser la question avec le conflit en Ukraine si c’est Poutine qui est visé ou la Russie.)

    De même la fin précipitée de la IIème guerre mondiale est dû à l’anticommunisme. Suite à l’engagement demandé à Staline à Yalta de combattre le Japon trois mois après la fin des hostilités en Europe.
    Ce qui fut fait le 8 août 1945, deux jours après Hiroshima et un jour avant Nagasaki.
    Autant après Hiroshima, le gouvernement japonais n’avait même pas évoqué ce bombardement (et pourquoi l’aurait il fait, pratiquement toutes les villes de cette taille avaient déjà subi des bombardements dévastateurs bien que classiques, sans aucune prise en compte de leur part), les succès fulgurants de l’armée soviétique ont poussé le Japon à demander, sous prétexte des bombes nucléaires, à accepter la capitulation. Tout mais pas le communisme qui n’aurait pas accepté le maintien de l’empereur Hiro Hito alors que les américains si.

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