dimanche 30 avril 2017
Tant en Syrie qu’en Corée du Nord, «le gendarme américain est de retour»
Les volte-faces de la politique étrangère américaine vont-ils changer la donne sur la scène internationale ? Expert militaire, Philippe Migault évoque les revirements dans le dossier syrien et l’intérêt accru dans le programme nucléaire nord-coréen.
samedi 29 avril 2017
Entre deux tours ... 100% Econoclastes n°04
Avec Charles Gave, Philippe Béchade, Olivier Berruyer, Olivier Delamarche et Jean-Pierre Corbel.
Vincent Coussedière : Requiem pour l'élection présidentielle
Vincent Coussedière présente son dernier ouvrage Fin de partie Requiem pour l'élection présidentielle (Pierre Guillaume de Roux)
Cerclearistote.com
vendredi 28 avril 2017
Sapir, Béchade et Gave font le décryptage du programme économique d’Emmanuel Macron
Le candidat d’En Marche défend un projet qui se veut novateur, mais dans la continuité du mandat de François Hollande. Son programme peut se résumer en un ancrage solidement européen, l’ouverture sur la mondialisation et surtout une série de réformes d’inspiration très libérales. Après le quinquennat Hollande, la France est-elle encore réceptive au libéralisme ?
Invités : Philippe Béchade, rédacteur en chef de La Bourse au quotidien et président des Econoclastes et Charles Gave, économiste et président de L'Institut des libertés.
P. Jovanovic - P-Y. Rougeyron : Revue de presse spéciale présidentielles 2017
Pierre Jovanovic reçoit Pierre-Yves Rougeyron pour commenter les résultats du premier tour de la présidentielle 2017 : qualifications d'Emmanuel macron et de Marine Le Pen pour le second tour, défaite de François Fillon, etc.
http://www.quotidien.com
Jacques Sapir : Le défi de la souveraineté
Jacques Sapir vient de publier un dialogue avec le théologien Bernard Bourdin, intitulé Souveraineté, Nation, Religion (Le Cerf, 2017).
jeudi 27 avril 2017
Philippe Béchade : Les marchés en extase devant "Macron Es Machina"
Philippe Béchade, Président des éconoclastes, spécialiste des marchés, analyse les élections présidentielles en France
Pierre Yves Rougeyron Curée de campagne #6
P.Y. Rougeyron analyse la campagne présidentielle française à la veille de la catastrophique visite de Macron à l'usine Whirlpool d'Amiens et donne son interprétation au sujet de la mystérieuse corrélation entre la France de Macron et l'Empire Plantagenet soulevée par le Blogue Noir de Brocéliande (à partir de 24'25")
mercredi 26 avril 2017
Liberté d'expression : Pierre-Emmanuel Barré démissionne de France Inter après la censure d'un sketch appelant à l'abstention
L'humoriste a diffusé ce mercredi sur Facebook la vidéo d'un sketch refusé par l'émission «La Bande originale». S'estimant censuré, il annonce au Parisien qu'il démissionne de la station.
«Salut Nagui, salut tout le monde ! Ouh, ah non y’a personne en fait parce qu’on m’a demandé de ne pas faire cette chronique ce matin à France Inter». Ce mercredi sur sa page Facebook, le chroniqueur, Pierre-Emmanuel Barré, a diffusé une vidéo reprenant ce sketch refusé, mot pour mot.
Avec son style «trash», l'humoriste y défend le point de vue des abstentionnistes, refusant de choisir entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. En quelques heures, sa vidéo a été vue plus d'un million de fois.
Joint par Le Parisien, le comédien annonce qu'il ne compte pas en rester là et qu’il claque la porte de l’émission «La Bande originale», animée par Nagui. «Quand on me demande ne pas faire une chronique, je démissionne, justifie-t-il. Alors, j’ai démissionné. Je n’aime pas être censuré. Là, trente minutes avant ma chronique, ils n’étaient pas d’accord avec l’idée générale. Pourtant, j’ai fait bien pire. Mais tout le monde est tendu en ce moment. Tant pis, ça va me permettre de partir en vacances avant l’heure».
Nagui, animateur et producteur de l'émission, donne une autre version. «Sur le coup, je lui ai simplement dit qu’il n’était pas clair sur l’abstention. Qu’il casse Macron ou Le Pen, ok. Mais qu’il encourage l’abstention, c’est faire le jeu du FN. C’est ma responsabilité de producteur. Mais il a préféré ne pas venir à l’antenne. Après l’émission, je lui ai finalement proposé de faire sa chronique demain (jeudi) sans changer une ligne. Et moi, j’aurais ajouté un mot pour dire d’aller voter. Au lieu de ça, il a préféré le faire sur Internet. Libre à lui».
Nagui : «Non, ce n'est pas de la censure»
L'animateur réfute toute censure. «Mais non, ce n’est pas de la censure, surtout par rapport à la vraie censure qui risque d’arriver si Le Pen passe. Je suis sidéré qu’on banalise le fait que le FN soit au premier tour, qu’il n’y ait pas eu de manif. Certains observateurs sont même contents qu’elle ne soit pas arrivée première. Mais on est fous. Ajoutez à cela un long week-end. L’avenir de nos enfants se joue à très peu de choses. Alors, vraiment, encourager l’abstention, ça me parait irresponsable». (...)
Suite : leparisien.fr
mardi 25 avril 2017
Jacques Sapir : «Le souverainisme est en train de gagner la bataille culturelle»
Le vainqueur de la présidentielle sera un «président faible», Jean-Luc Mélenchon devenu «l'homme fort de la gauche» et le souverainisme qui gagne du terrain dans l'électorat. L'économiste Jacques Sapir se penche sur l'élection française.
lundi 24 avril 2017
Jean Bricmont : avec Macron, Hollande mériterait «le prix Nobel de manipulation politique»
L'emprise médiatique et l'ignorance de l'histoire font qu'on peut devenir président même si on nie la culture française, explique l'essayiste Jean Bricmont. (RT)
Maintenant que tout le système de Fillon à Hamon appelle à voter pour lui, peut-être que les médias vont laisser tomber la tarte à la crème du "Macron anti-système". (Bertrand R.)
La France de Macron et la France des Plantagenets
France de Macron Vs France des Plantagenets
Et dire qu'il y en a encore pour douter des constantes historiques...
(Merci à @Cyrotonus)
dimanche 23 avril 2017
Frappes en Syrie : Une théorie du complot (Corbett report VOSTFR)
La vérité, toute la vérité et rien que la vérité sur les frappes en Syrie par les seuls authentiques révélateurs de l'unique vérité véridique du véritable gouvernement honnête et des vraies nouvelles des médias de masse réels et absolument sincères ... Le tout en moins de 5 minutes!
Trad. : Rehearsais
Corbett Report
vendredi 21 avril 2017
Xavier Moreau : les élections françaises dans le contexte politique international
A trois jours des l’élection présidentielle, Xavier Moreau, consultant international, nous livre une analyse de la situation politique internationale et des enjeux des prochaines élections françaises.
Elections qui s’avèrent cruciales pour l’avenir de la France ainsi que pour l’évolution des tensions internationales en cours.
Une analyse qui confirme l’impératif du « tout sauf Macron ! » repris avec force par TVLibertés. Et une volonté clairement affirmée : « Il faut refaire de la France une puissance d’équilibre ! ».
Un entretien réalisé à Moscou par Pierre-Antoine Plaquevent
- Trump, la Syrie et l’Otan
- Les enjeux des prochaines élections françaises
- Un candidat anti-système peut-il changer les choses ?
- Le « système » contre Fillon ?
- Vers une grave crise politique et civile en France ?
mercredi 19 avril 2017
Macron face à des salles vides
Comme celui d'Hillary Clinton, le public de Macron est souvent clairsemé malgré ses excellents sondages...
Le grand jour - La drôle d’humeur de Pierre-Emmanuel Barré
États-Unis : Trump signe un décret pour acheter et embaucher américain
Donald Trump a signé un nouveau décret pour "acheter américain et embaucher américain". Pour atteindre cet objectif, il veut notamment changer le programme d'attribution des visas H-1B, des documents temporaires destinés à certains travailleurs étrangers spécialisés.
http://www.france24.com/fr/
Xavier Raufer – "On s'attend maintenant à de nouvelles formes de terrorisme…"
Xavier Raufer - "On s'attend maintenant à de... par bvoltaire
À cinq jours du premier tour de la présidentielle, deux hommes ont été interpellés ce mardi à Marseille, à la sortie d'un appartement où se trouvaient des armes, des explosifs et un drapeau de Daech. Selon le ministre de l'Intérieur, ils projetaient de commettre un attentat terroriste "certain et imminent". Peut-être contre François Fillon…
Décryptage de Xavier Raufer.
Présidentielle 2017 : Philippe Pascot ne va pas se faire que des amis
Philippe Pascot, auteur de Pilleurs d’État (2015)
lundi 17 avril 2017
Pierre Yves Rougeyron : Curée de campagne #4
Commentaire de l'actualité de la campagne 2017 commentée par Pierre Yves Rougeyron
dimanche 16 avril 2017
Tanguy Pastureau : Présidentielle, la dernière ligne droite
A une semaine du premier tour, Tanguy décrypte les tendances et trace les perspectives d'une présidentielle de haute volée...
vendredi 14 avril 2017
Un spécialiste du MIT conteste les preuves américaines accusant Damas
Theodore Postol avait remis en cause la démonstration technique du renseignement américain étayant la responsabilité de Damas dans le massacre de la Ghouta en 2013. En 2017, le professeur n'est pas plus convaincu par les preuves de Washington.
«On peut démontrer, sans l'ombre d'un doute, que le document ne donne aucune preuve que ce soit démontrant que [...] le gouvernement syrien est à l'origine de l'attaque chimique de Khan Cheikhoun». Tel est le verdict que Theodore Postol, professeur au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), porte sur le rapport du renseignement américain accusant Damas de l'attaque chimique présumée de Khan Cheikhoun.
Ne se contentant pas d'un jugement de valeur, l'universitaire s'est attelé à démonter les preuves techniques avancées par le renseignement américain.
jeudi 13 avril 2017
Moscou et Washington se sont mis d'accord pour éviter de nouvelles frappes US sur la Syrie
Quelques jours après la frappe des Etats-Unis sur une base aérienne de l'armée syrienne, le ministre russe des Affaires étrangères a indiqué s'être mis d'accord avec son homologue américain pour empêcher de nouvelles frappes.
Sergueï Lavrov a annoncé au ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Moualem le 13 avril que Moscou et Washington s'étaient mis d'accord pour que les Etats-Unis ne mènent pas de nouveaux bombardements contre l'armée syrienne, d'après l'agence russe Interfax.
Selon le ministre russe des Affaires étrangères, un accord dans ce sens aurait été «conclu» avec le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson lors de la rencontre entre les deux responsables à Moscou le 12 avril.
Quand Sergueï Lavrov renvoie les Etats-Unis à l'Histoire
Sergueï Lavrov a fait remarquer à son homologue américain que la Russie voulait éviter que l'Histoire ne se répète. Il a notamment rappelé à Rex Tillerson d'autres périodes où «un groupe de pays occidentaux voulait renverser tel ou tel dictateur qu'il jugeait indésirable».
La rhétorique des candidats à la présidentielle décryptée par Charlotte d'Ornellas et Clément Viktorovitch
Une excellente émission de décryptage du discours politique des candidats présentée par Pascal Praud avec la journaliste Charlotte d'Ornellas et le professeur de rhétorique Clément Viktorovitch,
CNews, le 11/04/2017.
A voir particulièrement l'analyse de la technique de manipulation mentale d'Emmanuel Macron par Clément Viktorovitch à partir de 3'46" sur une question à propos du maintien de l'état d'urgence.
PRESIDENTIELLES 2017: Philippe de Villiers explique la grande arnaque des sondages en 3' 30"
Le récit édifiant de Philippe de Villiers, témoin direct du fonctionnement du système, à partir de 7'15"
mercredi 12 avril 2017
La place de la Russie dans l’élection française : Débat avec Jacques Sapir et le Général Pinatel
Les Chroniques de Jacques Sapir
C’est un fait, la Russie s’est invitée dans la campagne pour l’élection présidentielle française notamment pour son influence grandissante au Moyen-Orient et dans la guerre en Syrie. Certains tentent même de la diaboliser à l’image d’Emmanuel Macron et Benoit Hamon qui ont adopté une vision largement idéologique de la diplomatie. Pourtant, les intérêts de la France et de la Russie se rejoignent régulièrement, dans la lutte antiterroriste ou dans le commerce international.
Invités :
René Cagnat, colonel à la retraite, docteur en sciences politiques et spécialiste des questions centre-asiatiques et chercheur associé à l’IRIS.
Jean-Bernard Pinatel, général (2S), expert en géostratégie et en intelligence économique. Il tient le blog Géopolitique - Géostratégie. Il est aussi l'auteur de nombreux ouvrages, dont Carnets de guerres et de crises aux Éditions Lavauzelle en 2014.
Analyse de Bassam Tahhan sur les attaques contre les coptes d'Egypte
Analyse de Bassam Tahhan, spécialiste du Moyen-Orient et de la Syrie, interviewé par Frédéric Saillot le 11 avril 2017, pour Eurasie Express
Ce qui s'est passé en Egypte (attentat contre 2 églises) sera le lot quotidien des chrétiens syriens si Assad est renversé. #Egypte #Syrie— Bertrand Riviere (@BGaideclin) 9 avril 2017
mardi 11 avril 2017
Nigel Farage compare les eurocrates de Bruxelles à une mafia et soulève un tollé
P.Y. Rougeyron :"Personne ne vendra la haine du russe aux français"
Le 5 avril 2017 (avant la frappe US sur la base syrienne) Rachel Marsden de Radio Sputnik reçoit Pierre-Yves Rougeyron sur le thème : Pourquoi certaines élites ont-elles peur du rapprochement américano-russe?
Pierre-Yves Rougeyron est juriste, spécialiste en intelligence économique, directeur de la revue Perspectives Libres, président du Cercle Aristote et auteur de l'ouvrage « Enquête sur la loi du 3 janvier 1973 » chez Le Jardin des Livres.
Syrie : Et si ce n’était qu’une funeste mise scène. Mais alors, pourquoi ?
Par Daniel Martin
TRUMP et le retour de la méthode BUSH
Depuis plusieurs jours, médias et politiciens en mal de reconnaissance nous ont abreuvé de photos insoutenables qui résulteraient de frappes par arme chimique, imputables au Président Syrien Bachar AL-ASSAD et qui auraient fait une centaine de victimes dans la ville de Khan Cheikhoun, aux mains des rebelles islamistes. Avant que TRUMP ne fasse procéder à des frappes de répression, en violant le droit international, le bon sens aurait été d’attendre le résultat d’une commission d’enquête de l’ONU pour vérifier sur place et prendre des sanctions éventuelles dans le cadre des nations unies, si cela était confirmé. Renouant ainsi avec les pratiques belliqueuse de BUSCH en Irak en 2003 qui avait justifié l’intervention Américaine, au prétexte que Sadam HUSSEIN possédait ‘des armes de destruction massive, alors que la suite démontrera que c’était faux, sans mandat de l’ONU, Donald TRUMP a déclenché jeudi des frappes contre une base militaire la Syrie. Cette action militaire qui viole le droit international a été applaudie par ses fidèles auxiliaires Occidentaux en particulier par le plus servile d’entre eux François HOLLANDE, qui en réclame plus. Le Président Français étant relayé et soutenu de fait par plusieurs candidats à l’élection Présidentielle, dont le socialiste Benoit HAMON, qui avec ses alliés Verts sont les plus virulents à l’égard du Gouvernement Syrien.
Agression contre un Etat souverain
Comme on pouvait s’y attendre, Moscou dénonce une « agression contre un Etat souverain ».
Les frappes américaines en Syrie causent un « préjudice considérable » aux relations entre Moscou et Washington, a déclaré vendredi le Kremlin, qui estime qu'elles constituent une « agression contre un Etat souverain ». Et de rajouter par son porte parole Dmitri PESKOV : « Cette action de Washington cause un préjudice considérable aux relations russo-américaines, qui sont déjà dans un état lamentable « .
Pour justifier les frappes Américaines en Syrie, alors que des doutes et des divisions persistent sur la scène internationale, TRUMP a profité du rejet par les Russes du projet de résolution présenté par les USA, La France et les Britanniques pour prendre des mesures unilatérales en Syrie, comme il l’avait annoncé.
Texte qui condamnait dans les termes les plus forts l'usage d'armes chimiques en Syrie, en particulier l'attaque de Khan Cheikhoun et demandait que la commission d'enquête de l'OIAC, mandatée par l'ONU, commence immédiatement à travailler pour identifier les auteurs de cette dernière attaque. Le projet de résolution demandait également à la Syrie de fournir les plans de vol et toutes informations sur des opérations militaires au moment de l'attaque. Enfin, le texte menaçait d'imposer des sanctions en vertu du chapitre 7 de la charte des Nations unies. Si la Russie a bien évoqué le bombardement par le régime syrien d'un atelier de fabrication de bombes où se trouvaient des substances toxiques, elle a tout de même jugé « inacceptable » en l'état le projet de résolution présenté par les trois pays occidentaux….
Il y a bien eu un bombardement de l’aviation Syrienne, mais cela ne signifie pas pour autant que c’était des bombes avec des produits chimiques ou des gaz toxiques
Les autorités russes avaient bien affirmé que l'aviation syrienne est à l'origine du raid aérien qui a tué 72 civils dans la journée de mardi 4 avril. D'après les informations du Ministère Russe de la Défense, les forces du régime de Bachar AL-ASSAD auraient visé « un entrepôt terroriste » qui abritait « un atelier de fabrication de bombes » et où il s’est révélé contenir des « substances toxiques », près de Khan Cheikhoun (nord-ouest). Le Ministère n’a toutefois pas précisé si l'armée Syrienne avait frappé volontairement ou par accident cet entrepôt. Bachar AL-ASSAD n’a cessé de démentir « catégoriquement » toute implication dans cette tragédie. Pour lui ce sont « les groupes terroristes et ceux qui les soutiennent, qui sont responsables d'avoir utilisé des substances chimiques » Selon Walid MOUALLEM, chef de la diplomatie Syrienne : « l’armée syrienne n’a pas utilisé et n’utilisera jamais des armes chimiques contre son propre peuple, pas même contre les rebelles et les jihadistes » …
Si ce Ministre dit vrai, la question est de savoir comment se fait-il que des terroristes Islamistes possèdent des stocks d’armes chimiques, comment se les sont-ils procurés et qui leur a fourni ?
Et si, au-delà de certains intérêts stratégiques des USA, les prétendues armes chimiques de Bachar AL- ASSAD utilisées contre la population Syrienne masquait également une bavure Américaine à Mossoul en Irak le 17 Mars 2017, mais pas seulement ?
Curieusement, cette affaire avec les accusations portées contre le régime Syrien interviennent après une bavure Américaine à Mossoul en Irak et alors que les Américains suivis par leurs serviles serviteurs occidentaux, au premier rang desquels le Président Français, ne mettaient plus en préalable le départ de Bachard AL-ASSAD pour trouver une solution politique au drame Syrien. Celui-ci venait d’ailleurs d’enregistrer plusieurs succès militaire contre Daech à Palmyre, Raka et Alep.
Alors que le Pentagone a confirmé samedi 25 mars 2017 que l’armée Américaine avait tué plus de 100 personnes dans des frappes aériennes qui visaient le groupe terroriste de l’Etat Islamique, cela est passé inaperçu au sein de la classe politique Française.
L’armée américaine avait reconnu pour la première fois le samedi 25 mars son implication dans la mort de plus de 100 civils lors d’une frappe aérienne menée cette semaine. L’armée américaine parle d’une erreur et affirme que les frappes aériennes visaient en effet le groupe Etat Islamique.
D’après Washington Post, les faits se sont déroulés ce 17 mars. L’incident, s’il est confirmé, pourrait être le bilan le plus important de morts civils depuis le début des opérations militaires américaines contre le groupe Etat Islamique en Irak en 2014. D’après le New York Times, le Pentagone a déjà ouvert une enquête sur cet incident. ( http://lecourrier-du-soir.com/2017/03/26/bavure-militaire-larmee-americaine-frappe-et-tue-par-erreur-plus-de-100-civils-en-irak/)
On ne saurait opposer les victimes d’un camp pour justifier celle de l’autre camp, mais, alors qu’il y avait également de nombreux enfants dans les décombres, on ne peut pas dire que cette bavure militaire ait fait l’objet d’une couverture médiatique particulièrement intense et comparable à celle de Khan Cheikhoun en Syrie, de même nos « vertueux hommes et femmes politique ne se sont guère empressés à dénoncer cette « bavure » qui n’était pas la première du genre…
S’il ne s’agissait que d’une funeste mise en scène, mais pour quelles raisons ?
Soit le Président Syrien et l’ensemble des membres de son gouvernement souffrent de graves problèmes psychologiques, au point d’ignorer que s’ils entreprenaient de telles actions contre leur population, la communauté internationale et les Américains leur feraient payer très cher, notamment en remettant immédiatement en cause les précédentes déclarations de TRUMP qui levait le préalable sur Bachar AL-ASSAD, pour la suite des négociations.
Soit il faut éliminer à tout prix ce régime pour des raisons économiques et stratégiques au service des USA et d’Israël. Ce qui à mon humble avis est bien là, la raison essentielle. Mais attention Bachar AL-ASSAD et son régime sont un ultime rempart contre le terrorisme Islamique de Daech, Al Quaïda et consorts, qui en cas de chute ne ferait qu’une « bouchée » du Liban et au-delà de tous les pays du nord de l’Afrique…L’exemple Libyen serait à méditer.
Concernant les intérêts économiques de Donald TRUMP, de même que ceux des USA en Syrie, actuellement ils sont nuls. Il s’agit d’un pays dont l’économie, fragile, reposait avant le conflit sur un pétrole, dont les réserves étaient assez faibles, voire en cours d’épuisement. Bien qu’épuisé par un conflit qui dure depuis six ans, ce pays conserve essentiellement un intérêt stratégique indéniable, pour l’Iran et la Russie, c’est certainement la raison qui conduit le Président Américain et ses maîtres de « Wall Street » à vouloir rebattre une partie des cartes au Moyen- Orient. TRUMP considère certainement dans sa cervelle embuée ces frappes contre le régime Syrien, comme un outil géopolitique pour imposer sa maîtrise du monde…
Il faut aussi abattre le régime Syrien de Bachar AL-ASSAD, pour plusieurs autres raisons :
Il ne faut pas s’y tromper, et je n’ai cessé de le rappeler maintes et maintes fois : l’opinion publique a été totalement manipulée par la prétendue « révolution du jasmin » ou celles des « printemps Arabes, alors qu’elles résultaient, ainsi que l’instrumentalisation des groupe terroristes islamistes, dont Daech, d’un un scénario écrit depuis longtemps, si on se réfère à un membre influent des proches de BUSH en 2002 : …« D’abord nous devons en finir avec les régimes terroristes, à commencer par les trois grands : Iran, Irak et Syrie. Puis nous nous occuperons de l’Arabie saoudite …Nous ne voulons de stabilité ni en Irak, ni en Syrie, ni au Liban, ni en Iran ou en Arabie saoudite. Nous voulons que les choses changent. La question n’est pas de savoir s’il faut déstabiliser mais comment le faire. » (The War against the Terror Masters (Guerre contre les maîtres de la terreur), Sept 2002, de Michael LEDEEN, membre du groupe des néo conservateurs de Georges Bush.)
L'entreprise de démantèlement de l'état Syrien s'inscrit depuis longtemps dans la politique Américano - Israélienne d'atomiser tous les Etats du Moyen Orient au profit de micro - califats en conflits permanents. Cette agression vise également l’élimination de l'arc chiite Hezbollah libanais - Iran, dont l’objectif passe par la destruction de l'Etat laïque Syrien avec en perspectives celui de l’Iran. Les Kurdes, Musulmans Chiites de Syrie et les derniers chrétiens du Moyen Orient sraient les premières victimes. Avec les dérives autoritaires du régime d’ERDOGAN, la Turquie, en fidèle allié et serviteur des USA, par l’OTAN, se poserait en qualité de protecteur des intérêts Américains, ce qui lui permettrait de se retrouver ainsi avec une emprise sur les territoires moyen orientaux de son ancien empire.
Sans oublier qu’avec une ceinture d’Etats en califats Islamiques radicaux plus ou moins atomisés qui ne reméttraient pas en cause les intérêts Américains au Sud de la Méditerranée et avec les impacts sur les pays du sud de l’Europe, dont la France, cela permettrait d’affaiblir la concurrence Euro Asiatique au bénéfice des USA qui aujourd’hui souffrent d’une concurrence économique de la part de l’Union Européenne, de la Chine et de la Russie.
On pouvait ne pas avoir une sympathie particulière pour Saddam HUSSEIN et KADHAFI, ou ne pas en avoir pour Bachar Al-ASSAD, mais on ne pouvait que s’inquiéter et s’opposer avec force à la politique Américaine, ou ceux, qui chaussaient ses bottes, telle la France de SARKOZY en Libye, ou ensuite celle de François HOLLANDE en Syrie. Les soutiens Français à la rébellion syrienne ont surtout servi les islamistes avec les armes distribuées au Front Al-Nosra (Al-Qaïda), au prétexte « qu’ils sont efficaces contre Bachar AL- ASSAD « comme l’avait déclaré FABIUS, alors Ministre des affaires étrangères… Comment Donald TRUMP, Angéla MERKEL, Thérésa MAY et François HOLLANDE ne peuvent-il pas imaginer qu’abattre AL -ASSAD et son régime ce serait une manière d’ouvrir un boulevard à Daech, Al Quaïda, Boko Aram et consorts en direction de tous les pays du Nord de l’Afrique, via le Liban, les territoires Palestiniens, ainsi qu’Israël ? Il est évident que les Islamistes de tout poil, Frères Musulmans, Salafistes, Wahabistes et d’autres sont en embuscade, prêts à confisquer toute évolution démocratique et des Droits de l’homme à leur profit, dès que les régimes laïcs, ou apparentés comme tels, seraient tombés.
Si l’Egypte ou la Tunisie, après avoir vécu un temps sous « la férule » des islamistes, les ont écarté du pouvoir, le risque de leur retour n’est pas pour autant exclu.
Quand François HOLLANDE, en fidèle auxiliaire des USA, avec l’aide de médias à son service n’a cessé, depuis le début de son quinquennat, de faire un forcing scandaleux, voire mensonger contre le régime de Bachar AL-ASSAD.
Actuellement, avec une partie des responsables politiques Socialistes, centristes et Républicains, mais aussi des Verts et des médias à leur service on n’a jamais assisté à un tel degré de dénigrement du régime Syrien au profit des groupes terroristes Islamiques qui le combattent. C’est une véritable overdose de mensonges enrobés de sensibleries pour un niveau de manipulation jamais atteint. Par exemple quand un soir au 20h de TF1 un reportage d’Alep montrait une petite fille de 10 ans environ qui errait dans les rues bombardées d’Alep, ce reportage avait vraiment donné l’impression d’une mise en scène. Aujourd’hui nous avons droit à une nouvelle overdose de photos terrifiantes d’enfants victimes de gaz toxiques prétendument émis par des bombes lancées par l’aviation Syrienne sur la population de la région de la ville de Khan Cheikhoun.
François HOLLANDE, qui n’avait toujours pas digéré l’opposition Américaine aux frappes militaires qu’il avait décidé en Décembre 2013 contre Bachar AL-ASSAD, se réjouit enfin que TRUMP réalise ce qu’il n’avait jamais cessé de vouloir faire... Il fait d’ailleurs le forcing pour profiter des quelques jours restants à sa Présidence pour que les USA renouvellent et amplifient des bombardements sur la Syrie, bien que dans le même temps, après le Conseil de défense de ce vendredi 7 Avril, le même François HOLLANDE demande « une attribution rapide des responsabilités ».
« Les enquêtes de vérification doivent donc être renforcées. Le mécanisme d'attribution des responsabilités doit travailler le plus rapidement possible afin que ceux qui sont à l'origine de ces attaques soient sanctionnés », a déclaré le président de la République dans un communiqué diffusé à l'issue d'un conseil de défense qui a réuni notamment les ministres de la Défense, Jean-Yves Le DRIAN et de l'Intérieur, Matthias FEKL. « Tous les Etats, mais plus particulièrement ceux qui continuent de soutenir le régime, ont une responsabilité dans ce domaine », a-t-il ajouté. « Seule une stratégie d'ensemble permettra de ramener la paix, la sécurité et la stabilité en Syrie », a aussi affirmé François HOLLANDE, indiquant que « la France restera à l'initiative, aux Nations Unies comme avec ses partenaires américain, européens et régionaux ». Surtout accroché aux « basques » des USA..
Si on ne peut qu’être d’accord avec des « enquêtes de vérification qui doivent donc être renforcées. Le mécanisme d'attribution des responsabilités doit travailler le plus rapidement possible afin que ceux qui sont à l'origine de ces attaques soient sanctionnés », ce qui suppose que la commission d'enquête de l'OIAC, mandatée par l'ONU, commence immédiatement à travailler. Mais alors pourquoi, avant de connaître les résultats du travail d’investigation de cette commission, considérer à priori Bachar AL-ASSAD coupable et soutenir les USA qui ont voulu une fois de plus imposer leur maîtrise du monde en commettant un acte de guerre en violation du Droit international ?
Pour conclure
Pauvre Humanité, diront certains… J’ajouterai « pauvres politiciens » qui font tout pour que faute de pouvoir tous vivre ensemble, ce qui devient impossible du fait du nombre qui ne cesse de croître et l’espace vital qui ne cesse de se rétrécir, nous mourrons tous ensemble sous les bombes « de destruction massive » et quand Homo Sapiens aura disparu, les autres espèces pourront enfin dire « bon débarras » …
L'analyse de l'Observatoire Franco-Russe des frappes américaines contre la base syrienne
samedi 8 avril 2017
L'analyse de Bassam Tahhan sur les frappes US en Syrie
Analyse de Bassam Tahhan, spécialiste du Moyen-Orient et de la Syrie, interviewé par Frédéric Saillot le 7 avril 2017
"Nous sommes prêts à en faire plus, mais nous espérons que cela ne sera pas nécessaire", a prévenu l'ambassadrice américaine aux Nations unies, Nikki Haley, devant le Conseil de sécurité.
Je ne pense pas que ce sera nécessaire. Trump a calmé ses opposants. C'était son objectif. Le peuple américain n'est pas du tout pret à une nouvelle guerre, il n'a pas voté pour cela.
Le message ci-dessus de l'Ambassadrice me semble aller clairement dans ce sens. (Bertrand Riviere)
vendredi 7 avril 2017
Le Royaume-Uni a envisagé de détruire le tunnel sous la Manche avec une bombe nucléaire
Dans les années 60 et 70, le ministère de la Défense britannique avait pensé à un plan prévoyant la destruction future du tunnel sous la Manche qui n'était alors qu'un lointain projet, en cas de risque d'invasion soviétique depuis le continent. La France n'aura jamais été mise dans le secret.
La solution radicale aura été envisagée pendant une quinzaine d'années dans les bureaux du ministère de la Défense britannique. Alors que le tunnel sous la Manche entre la France et le Royaume-Uni n'était lui-même qu'un projet encore lointain (il ne sera inauguré qu'en 1994), des fonctionnaires et des officiers supérieurs britanniques avaient échafaudé un plan pour se prémunir contre une potentielle invasion de l'Union soviétique par ce biais. Il était question ni plus ni moins que de détruire le tunnel au moyen d'une bombe atomique si les forces de l'URSS, désignées sous le nom de "barbares" dans un document, étaient sur le point de l'emprunter.
"100% efficace"
Ces informations sont tirées de documents anciennement confidentiels mais à présent versés aux Archives nationales de Kew, un quartier de Londres, et que The Independent a pu consulter. En novembre 1959, alors que l'idée d'un tunnel reliant les côtés britanniques et françaises revient sur la table (pour la énième fois depuis la première proposition, en 1802), une main mentionne pour la première fois cette possibilité d'explosion par écrit: "Le tunnel pourrait être totalement détruit afin de poursuivre des objectifs défensifs, si nécessaire".
Mais pourquoi donc employer une bombe nucléaire, dont dispose le Royaume-Uni depuis 1952, et non un armement plus conventionnel? D'autant que, comme l'observent des fonctionnaires du ministère de la Défense dans une note, une telle initiative pourrait provoquer des "dommages collatéraux" dans le Kent et le Pas-de-Calais. C'est que, comme l'explique Michael Legge, un responsable du ministère, en février 1974, des explosifs normaux ne susciteraient que quelques éboulements qu'il serait facile de déblayer en quelques jours. La bombe nucléaire serait quant à elle "100% efficace" pour court-circuiter tout mouvement dans le tunnel.
Jacques Sapir - L’Euro à l’origine de la crise de l’Union Européenne
L’économiste Jacques Sapir présente son dernier ouvrage intitulé : ”L’euro contre la France, l’euro contre l’Europe” aux Editions du Cerf. Selon son postulat de départ, l’euro est à l’origine de la crise que traverse l’Union européenne.
Syrie : Trump se contredit lui-même, deviendrait-t-il celui qu'il dénonçait en 2013 ? [MàJ 10H]
"ENCORE UNE FOIS, A NOTRE TRÈS INSENSÉ LEADER, N'ATTAQUEZ PAS LA SYRIE - SI VOUS LE FAITES BEAUCOUP DE MAUVAISES CHOSES VONT ARRIVER & DANS CE COMBAT LES ETATS-UNIS N'ONT RIEN A GAGNER!
Donald J. Trump, le 5 septembre 2013
[MàJ] à 10H le 7/4/17
Mon analyse à chaud sur les frappes de cette nuit en Syrie :
Trump essaye de calmer les faucons de son camp et du Deep State en leur donnant un os à ronger. Depuis deux mois, ceux-ci font tout pour lui mettre des bâtons dans les roues afin de l’empêcher de mener sa politique (Obamacare etc) et pour l'abattre avec toutes ces fake news sur ses soi-disants allégeances envers les russes (Flynn etc) afin de contrer sa politique d'apaisement (il a reconnu la légitimité d'Assad il y a peu).
Il a prévenu les russes et les syriens pour éviter au maximum les pertes humaines et n'a frappé que des entrepôts désaffectés sensés contenir les restes d'armes chimiques syriennes qui n'auraient pas été détruites (mais qui l'ont probablement été) en 2014 suite à l'accord conclu en ce sens.
Il espère pouvoir s’arrêter la au niveau des frappes, calmer son opposition interne en lui retirant cet argument (les armes chimiques sont à présent détruites pour de bon) pour le faire chuter et pouvoir ensuite calmer le jeu avec les russes et mener à bien sa politique.
C'est ma théorie à cette heure, je ne suis sur de rien, mais cela me semble la seule explication un peu rationnelle à cette décision qui ne semble pas l’être.
Si c'est bien cela, c'est certes une stratégie très risquée, mais c'est finalement peut-etre très intelligent de sa part et sans doute Trump n'a-t'il pas trouvé d'autre solution pour éviter d’être destitué par le véritable coup d'état rampant mené contre lui depuis près de trois mois par le Deep State.
Frappes US en Syrie : Moscou convoquera une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU
Syrie: les Etats-Unis ont prévenu la Russie avant de frapper
(A suivre...)
Donald J. Trump, le 5 septembre 2013
[MàJ] à 10H le 7/4/17
Mon analyse à chaud sur les frappes de cette nuit en Syrie :
Trump essaye de calmer les faucons de son camp et du Deep State en leur donnant un os à ronger. Depuis deux mois, ceux-ci font tout pour lui mettre des bâtons dans les roues afin de l’empêcher de mener sa politique (Obamacare etc) et pour l'abattre avec toutes ces fake news sur ses soi-disants allégeances envers les russes (Flynn etc) afin de contrer sa politique d'apaisement (il a reconnu la légitimité d'Assad il y a peu).
Il a prévenu les russes et les syriens pour éviter au maximum les pertes humaines et n'a frappé que des entrepôts désaffectés sensés contenir les restes d'armes chimiques syriennes qui n'auraient pas été détruites (mais qui l'ont probablement été) en 2014 suite à l'accord conclu en ce sens.
Il espère pouvoir s’arrêter la au niveau des frappes, calmer son opposition interne en lui retirant cet argument (les armes chimiques sont à présent détruites pour de bon) pour le faire chuter et pouvoir ensuite calmer le jeu avec les russes et mener à bien sa politique.
C'est ma théorie à cette heure, je ne suis sur de rien, mais cela me semble la seule explication un peu rationnelle à cette décision qui ne semble pas l’être.
Si c'est bien cela, c'est certes une stratégie très risquée, mais c'est finalement peut-etre très intelligent de sa part et sans doute Trump n'a-t'il pas trouvé d'autre solution pour éviter d’être destitué par le véritable coup d'état rampant mené contre lui depuis près de trois mois par le Deep State.
Frappes US en Syrie : Moscou convoquera une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU
Syrie: les Etats-Unis ont prévenu la Russie avant de frapper
What will we get for bombing Syria besides more debt and a possible long term conflict? Obama needs Congressional approval.— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 29 août 2013
(A suivre...)
jeudi 6 avril 2017
Jacques Sapir : «Le seul candidat à pouvoir tenir face à Marine Le Pen est Jean-Luc Mélenchon»
A trois semaines du premier tour de la présidentielle, on assiste à un rééquilibrage des forces dans une campagne dont il est de plus en plus difficile de prédire l'issue. L’économiste Jacques Sapir décrypte l’évolution de la course à l'Elysée.
Y-A-T'IL UNE CULTURE FRANÇAISE ? Débat avec Charlotte D'Ornellas
Pour la journaliste Charlotte D'Ornellas, dans le discours multiculturaliste d'Emmanuel Macron à Marseille, on constate que parmi les français, ceux qui sont d’origine française sont les seuls qui n’ont pas le droit d’avoir de culture :
L'Heure des Pros du 06/04/2017 par CNEWS
Voir le travail en Syrie de Charlotte D'Ornellas :
Alep libérée !
Philippe Poutou, agent de Macron
La parole à notre ami Regis de Castelnau qui dégonfle avec brio la nouvelle coqueluche des médias (et de Bayrou) : l'idiot utile trotskiste Poutou.
Il a été parfait pour eux en sortant ses "punchlines" soigneusement préparées sur les affaires de Fillon et Le Pen tout en préservant soigneusement l'ex banquier Rothschild de la moindre attaque. Il a ensuite défendu héroïquement l'UE contre les méchants "populistes", en faisant passer l'idée que "si les gens sont dans la galère, c'est pas à cause de l'Europe".
Les médias ont littéralement adoré.
Le vrai professeur tournesol n'est pas complotiste et révisionniste. #LeGrandDebat #poutou pic.twitter.com/Dcl66N7hbL— Philippe Poutou (@PhilippePoutou) 4 avril 2017
Le camarade Poutou préfère diffamer et tourner en ridicule François Asselineau qu'attaquer le candidat Macron soutenu par les lobbies et la haute finance, c'est moins risqué pour le financement de son groupuscule "anticapitaliste". (Bertrand Riviere)
Le trotskiste folklorique préféré des bobos
Par Régis de Castelnau
Le lendemain du débat de mardi, le mainstream macroniste multipliait les spasmes de ravissement concernant la prestation de Philippe Poutou. Relayé par le gauchisme mondain, s’esbaudissant sur la « performance » de Philippe Poutou et la saluant de sonores « bravo camarade ! Merci camarade ! » Pour avoir rejoint Benoît Hamon, dans la volonté de foutre l’immunité parlementaire par-dessus bord alors qu’elle est une conquête démocratique. Trop transgressif ! Pour avoir défendu l’UE. Trop internationaliste ! Pour avoir refusé d’être sur la photo de groupe. Trop rebelle ! Pour être venu ostensiblement en pyjama débraillé sur le plateau. Trop rigolo !
Mais la vraie raison est ailleurs, Philippe Poutou ayant soigneusement fait ce pourquoi, trotskiste folklorique, il est à chaque élection présidentielle et disparaît entre-temps. Cette fois-ci c’était donner un coup de main à Macron. Et au passage si possible piquer des voix à Jean-Luc Mélenchon.
L’immunité parlementaire est une « immunité ouvrière »
Revenons d’abord sur la séquence qui plonge les petits-bourgeois dans le ravissement. Regardant alors François Fillon et Marine Le Pen jusqu’à présent protégés par leur immunité parlementaire, non pas des poursuites, mais des mesures de coercition rêvées par les très impartiaux PNF et Pôle financier, Philippe Poutou a lancé : « lorsque je suis convoqué au commissariat, je ne suis pas protégé par une immunité ouvrière ».
Et les ignorants de s’esclaffer. Mais ce n’est pas l’attitude de la juridiction d’exception acharnée à aider Macron à être élu qui lui pose un problème, c’est l’existence de l’immunité parlementaire. Dites donc Monsieur Poutou si vous étiez parlementaire vous en bénéficieriez, et heureusement. L’immunité parlementaire, principe démocratique issue de la séparation des pouvoirs, existe pour que l’élu du peuple puisse exercer librement son mandat. À l’abri des pressions de l’exécutif et du judiciaire. Ce n’est pas un sauf-conduit pour pouvoir commettre des infractions, cette présentation est stupide. C’est l’Assemblée elle même qui peut la lever. Mais avec Poutou, plus besoin d’élections et de mandat populaire, ce sont Eliane Houlette et Serge Tournaire qui doivent décider qui peut siéger. Lorsque les organisations ouvrières faisaient élire des députés, l’immunité parlementaire était un outil précieux qui les mettait à l’abri de l’arbitraire. Cette immunité est une conquête démocratique, qui est bien une « immunité ouvrière » lorsqu’elle protège des « parlementaires ouvriers ». Et pour qui connaît l’histoire du mouvement social, ce qui n’est pas le cas de Philippe Poutou, cette disposition a été précieuse à plusieurs reprises.
Il y a ensuite l’amour partagé avec Nathalie Arthaud de l’Union européenne, euro-enthousiasme qui repose sur le postulat selon lequel le Capital européen a atteint son stade suprême d’intégration via l’UE et doit donc être combattu par le monde du travail à l’échelle européenne. Alors que c’est justement l’incapacité de l’UE à réguler la compétition entre les bourgeoisies européennes qui rend l’UE obsolète. Cet aveuglement pour un soi-disant marxiste de l’évidence selon laquelle c’est d’abord sur le terrain national qu’il faut combattre le capitalisme national est caractéristique d’une étonnante capacité à l’ineptie politique. (...)
Le lendemain du débat de mardi, le mainstream macroniste multipliait les spasmes de ravissement concernant la prestation de Philippe Poutou. Relayé par le gauchisme mondain, s’esbaudissant sur la « performance » de Philippe Poutou et la saluant de sonores « bravo camarade ! Merci camarade ! » Pour avoir rejoint Benoît Hamon, dans la volonté de foutre l’immunité parlementaire par-dessus bord alors qu’elle est une conquête démocratique. Trop transgressif ! Pour avoir défendu l’UE. Trop internationaliste ! Pour avoir refusé d’être sur la photo de groupe. Trop rebelle ! Pour être venu ostensiblement en pyjama débraillé sur le plateau. Trop rigolo !
Mais la vraie raison est ailleurs, Philippe Poutou ayant soigneusement fait ce pourquoi, trotskiste folklorique, il est à chaque élection présidentielle et disparaît entre-temps. Cette fois-ci c’était donner un coup de main à Macron. Et au passage si possible piquer des voix à Jean-Luc Mélenchon.
L’immunité parlementaire est une « immunité ouvrière »
Revenons d’abord sur la séquence qui plonge les petits-bourgeois dans le ravissement. Regardant alors François Fillon et Marine Le Pen jusqu’à présent protégés par leur immunité parlementaire, non pas des poursuites, mais des mesures de coercition rêvées par les très impartiaux PNF et Pôle financier, Philippe Poutou a lancé : « lorsque je suis convoqué au commissariat, je ne suis pas protégé par une immunité ouvrière ».
Et les ignorants de s’esclaffer. Mais ce n’est pas l’attitude de la juridiction d’exception acharnée à aider Macron à être élu qui lui pose un problème, c’est l’existence de l’immunité parlementaire. Dites donc Monsieur Poutou si vous étiez parlementaire vous en bénéficieriez, et heureusement. L’immunité parlementaire, principe démocratique issue de la séparation des pouvoirs, existe pour que l’élu du peuple puisse exercer librement son mandat. À l’abri des pressions de l’exécutif et du judiciaire. Ce n’est pas un sauf-conduit pour pouvoir commettre des infractions, cette présentation est stupide. C’est l’Assemblée elle même qui peut la lever. Mais avec Poutou, plus besoin d’élections et de mandat populaire, ce sont Eliane Houlette et Serge Tournaire qui doivent décider qui peut siéger. Lorsque les organisations ouvrières faisaient élire des députés, l’immunité parlementaire était un outil précieux qui les mettait à l’abri de l’arbitraire. Cette immunité est une conquête démocratique, qui est bien une « immunité ouvrière » lorsqu’elle protège des « parlementaires ouvriers ». Et pour qui connaît l’histoire du mouvement social, ce qui n’est pas le cas de Philippe Poutou, cette disposition a été précieuse à plusieurs reprises.
Il y a ensuite l’amour partagé avec Nathalie Arthaud de l’Union européenne, euro-enthousiasme qui repose sur le postulat selon lequel le Capital européen a atteint son stade suprême d’intégration via l’UE et doit donc être combattu par le monde du travail à l’échelle européenne. Alors que c’est justement l’incapacité de l’UE à réguler la compétition entre les bourgeoisies européennes qui rend l’UE obsolète. Cet aveuglement pour un soi-disant marxiste de l’évidence selon laquelle c’est d’abord sur le terrain national qu’il faut combattre le capitalisme national est caractéristique d’une étonnante capacité à l’ineptie politique. (...)
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La tristesse et la honte
Devant l'ambassade de France à Moscou, le lendemain de l'attaque du Bataclan. |
L’attentat meurtrier du métro de Saint-Pétersbourg a donc fait au total 14 victimes. Résidant actuellement à Moscou, j’ai suivi avec attention les réactions de la population. On sent la tristesse, mais aussi la colère et une froide détermination. Dans le métro de Moscou, quelques sourires sont échangés avec les agents de sécurité et les forces de l’ordre, mais rien d’ostentatoire. Ici, on souffre en silence, on se recueille, on se prépare. Certains sont persuadés que ces attentats ne sont que le début d’une longue série. D’autres plus dubitatifs, les attribuent à un commando isolé. Mais, tous savent que la lutte contre le terrorisme sera longue, difficile, et qu’elle sera sans pitié.
Les russes que j’ai pu côtoyer, dans le métro comme à l’université où je donne actuellement des cours, sont déterminés. On pourrait prendre leur calme pour de l’indifférence ; ce serait cependant faire une profonde erreur. Ils sont sensibles aux gestes de compassion de l’étranger, au message du Président Trump comme aux manifestations qui ont eu lieu à Tel-Aviv. Nul ne me parle de la France. On a de la pudeur ici, et l’on ne veut pas insulter des amis, même si l’indifférence des autorités françaises tranche avec la réaction des moscovites lors des attentats de Paris, que ce soit celui de janvier 2015 ou celui de novembre de cette même année. Tout juste un collègue me rappelle la mémoire de Bernard Maris, mort à la rédaction de Charlie-Hebdo. Il n’est pas besoin d’insister, car une immense honte m’emplit.
Une honte indicible que Mme Hidalgo n’ait nullement fait allumer la tour Eiffel aux couleurs de la Russie ou, à tout le moins, n’ait fait un geste symbolique depuis la mairie de Paris. Une honte indicible que notre gouvernement, que notre Ministre des Affaires Etrangères, que notre Premier-ministre, que notre Président, n’aient pas fait de déclarations publiques. S’ils en on fait, alors ce fut dans une discrétion toute diplomatique car nous n’en avons eu ici, à Moscou, aucune trace. Pourtant, la télévision s’empresse d’accumuler les messages de solidarité, de Russie et de l’étranger, alors que les éditions spéciales des journaux télévisés occupent toutes les chaines. Alors, sans doute un message, froid et aux mots chichement mesurés, viendra dans la journée ou demain. Et les autorités russes, s’en en être dupe, l’accepteront parce que la diplomatie est un jeu pratiqué par tous. Mais, n’ayons crainte, elles n’oublieront pas ce manque ostentatoire de compassion venant des femmes et des hommes qui prétendent nous diriger.
Oui, je suis empli d’une honte indicible qu’une logique inspirée du temps de la Guerre Froide sépare les « bons » des « mauvais » morts. Oui, je suis empli de honte que des dirigeants confondent des oppositions politiques, qu’elles soient justifiées ou non, avec la plus élémentaire humanité. Je suis triste pour ce que cela révèle de mon pays, et de sa classe politique. Mais je sais que, au fond de nous, nous sommes nombreux à partager cette honte et cette tristesse, et que nos pensées sont avec le peuple russe et les victimes de cet attentat.
mercredi 5 avril 2017
Eurovision 2017 : BIENVENUE EN UKRAINE ! [Clip NON-OFFICIEL]
« Européens, nous attendons votre visite! » - la véritable vidéo promotionnelle pour l'Eurovision à Kiev (PARODIE) (S/T FR)
mardi 4 avril 2017
Le Succès du protectionnisme en Suisse (FRANCE 2)
Le Succès du protectionnisme en Suisse (FRANCE 2, 31/03/17, 20h)
lundi 3 avril 2017
Le veau d’or est toujours debout - Pierre Jovanovic (avril 2017)
Planche à billet, candidature Macron, voyage au pays de l’extrême banque.
Olivier Pichon reçoit Pierre Jovanovic.
L' euro va t'il tuer l'Europe ? 100% Econoclastes #3
dimanche 2 avril 2017
Présidentielle 2017 : Explosons la baudruche En Marche !
Il est temps de mettre en PLS En Marche ! Le parti du creux dans du vide.
samedi 1 avril 2017
Le coût d’un maintien dans l’euro PAR JACQUES SAPIR
L’Union européenne traverse aujourd’hui crise majeure. Ceci a pu être constaté dans l’absence total d’enthousiasme avec lequel furent célébrés les soixante ans du Traité de Rome. L’union européenne ne fait plus recette.
A l’origine de cette crise on trouve l’Euro, qui déséquilibre économiquement l’UE et la rend incapable d’intégrer au moins une partie des réfugiés qui se pressent à ses portes. Pourtant, la monnaie unique se voulait le couronnement de la construction européenne. En réalité, elle cause son déclin, elle provoque sa ruine et elle pourrait la conduire à la mort. Elle corrode les fondations économiques et sociales des pays qui l’ont adopté, elle met à mal le modèle social et elle s’avère contradictoire avec la démocratie. La monnaie unique suscite aussi, peu à peu, la montée de comportements tyranniques, un gouvernement de règles qui s’oppose au gouvernement des lois votées par les Parlements. C’est cela qui produit en réaction, mais qui aussi justifie, une vague dite « populiste » sans précédent et sans égal.
Seule l’Allemagne semble y échapper ; ce n’est pas un hasard. L’Euro a été conçu par et pour l’Allemagne. Permettant une sous-évaluation de la monnaie allemande, sous évaluation qui a été évaluée à -15% par rapport à ce que devrait être le taux de change d’un Deutsch Mark maintenu, l’Euro entraine aussi une surévaluation des monnaies de pays comme la France, l’Italie[1] et l’Espagne[2]. Cela se traduit par l’énorme excédent commercial structurel de l’Allemagne au détriment de ses voisins, un excédent commercial qui porte en lui la fin de l’Union européenne.
Graphique 1
Sources : base de données du FMI (octobre 2016)
Cet excédent aurait dû produire une réévaluation de la valeur de la monnaie allemande, tout comme il aurait, normalement, conduit à la dépréciation de la valeur des autres monnaies par rapport à la monnaie allemande. Or, ceci est impossible du fait de l’Euro dont le fonctionnement ici s’apparente aux parités de change du « bloc-Or » de sinistre mémoire dans les années 1920 et 1930. Ce « bloc-Or », encensé par les uns, mais décriés par les autres, fut un des principaux propagateurs de la crise de 1929 en Europe.
L’Allemagne avait ainsi une balance commerciale déficitaire de -1,4% du PIB en 1999 ; elle se retrouve avec un excédent de plus de 8% en 2015. Surtout, cet excédent ne cesse de s’accroître depuis l’introduction de l’Euro. Les crises désormais sont permanentes depuis 2010. Elles conduisent a des politiques budgétaires stupidement restrictives adoptées pour « sauver l’Euro », qui entrainent une chute historique des investissements pesant non seulement sur la croissance mais sur le bien-être des populations. Les crises à répétition entre les pays de l’UE les dressent les uns contre les autres, et menacent la coopération européenne comme jamais auparavant. L’Euro constitue un défi et un danger pour l’état d’esprit européen. Le constat est désormais partagé par de nombreux économistes. Qu’il s’agisse de Lord Mervyn King, l’ancien gouverneur de la Bank of England ou Banque centrale du Royaume-Uni, qui vient de publier un livre[3] où il étrille l’Euro, de plusieurs prix Nobel, dont Joseph Stiglitz[4], ou d’un livre co-écrit par plusieurs économistes[5] – tous pensent de même. De fait, le nombre d’économistes de renom aujourd’hui opposés à l’Euro ne cesse de monter.
Ils ne sont pas les seuls. Des politiques de premier plan, comme Oskar Lafontaine (ex dirigeant du SPD et fondateur du parti Die Linke[6]), Stefano Fassina, ancien ministre du gouvernement de centre-gauche en Italie[7], ont joint leur voix aux critiques. Ces critiques sont le versant policé de la montée des mouvements populistes dans les différents pays européens, que ce soit le Mouvement 5 étoiles en Italie, PODEMOS en Espagne, le Front National en France, ou des mouvements similaires au Pays-Bas et même en Allemagne (avec l’AfD qui vient d’entrer dans le parlement de la Sarre à l’occasion des élections régionales allemandes). Et cela nous mène à une question évidente: pourquoi donc l’Euro a-t-il été mis en place ?
(...) Lire la suite sur le blog de Jacques Sapir
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