Le président de la Douma Sergueï Narychkine s'exprime sur l'impérialisme américain :
Plus le règlement du conflit ukrainien
est retardé et plus Kiev s'obstine à ne pas remplir les accords de
Minsk, plus souvent le thème du rôle particulier des USA dans
l'exacerbation de cette aventure militaro-politique ressort sur le
devant de la scène. Pourquoi Kiev ne remplit pas les accords approuvés
par le "quartet Normandie"? "Le président ukrainien Petro Porochenko a
transgressé pratiquement tout ce qu'il avait accepté" à Minsk, écrit
Steven Landman sur Thepeoplevoice.org et y voit un "ordre de
Washington". L'objectif final des USA n'est pourtant pas dévoilé
jusqu'au bout. Ils continuent de dicter une ligne de conduite non
seulement à l'Ukraine, mais aussi à l'Union européenne. Ni les
accusations d'ingérence dans la politique paneuropéenne, ni la
réputation des dirigeants de deux puissances de l'UE ayant participé à
la signature des accords de Minsk ne les arrêtent. Il est difficile de
s'extraire au sentiment que les États-Unis ont besoin que l'effusion de
sang perdure dans le Donbass pour obtenir quelque chose d'important pour
eux-mêmes.
En effet, l'accès aux richesses de
l'Eurasie par la "fenêtre" ukrainienne et le déploiement dans cette
région de nouvelles bases militaires font partie des plans américains.
Mais quand on se souvient comment ils ont fait pression sur l'UE
concernant les sanctions antirusses, et sur la presse par rapport aux
livraisons d'armes à Kiev, on se rend compte qu'ils ne cherchent pas à
gagner du temps pour rien. L'Amérique a besoin d'une longue épopée, à
l'encontre du droit international, et d'une atmosphère d'hystérie médiatique pour poursuivre le pillage économique en toute impunité. Le but final n'étant pas un avenir paneuropéen prospère pour les citoyens ukrainiens, mais la signature d'un accord économique rigoureux et global avec l'UE, où cette dernière jouera le rôle de partenaire subalterne.
En plus du Nafta déjà en vigueur depuis deux décennies (entre les USA, le Mexique et le Canada), on promeut aujourd'hui activement deux autres grands projets d'accord – avec l'UE sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) et le Partenariat transpacifique (TPP) avec douze États de la région. Qu'y a-t-il de mal? Toute puissance veut s'ouvrir de nouveaux marchés et avoir un maximum de partenaires commerciaux. Cependant, on préfère ne pas afficher les informations sur les accords en préparation, et ce n'est pas par hasard qu'un million d'Européens ont signé une pétition contre le TTIP. C'est seulement sous la pression de la société européenne (plus d'un an après l'approbation d'un mandat à ce sujet par la Commission européenne) qu'il a été possible d'obtenir quelques détails sur les négociations transatlantiques à huis clos.
En plus du Nafta déjà en vigueur depuis deux décennies (entre les USA, le Mexique et le Canada), on promeut aujourd'hui activement deux autres grands projets d'accord – avec l'UE sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) et le Partenariat transpacifique (TPP) avec douze États de la région. Qu'y a-t-il de mal? Toute puissance veut s'ouvrir de nouveaux marchés et avoir un maximum de partenaires commerciaux. Cependant, on préfère ne pas afficher les informations sur les accords en préparation, et ce n'est pas par hasard qu'un million d'Européens ont signé une pétition contre le TTIP. C'est seulement sous la pression de la société européenne (plus d'un an après l'approbation d'un mandat à ce sujet par la Commission européenne) qu'il a été possible d'obtenir quelques détails sur les négociations transatlantiques à huis clos.
Il y a un an, les négociations avaient
mis en évidence de sérieuses divergences entre les parties. Aujourd'hui
on parle d'un accord d'ici fin 2015, bien que les points litigieux
soient très nombreux. Mais le plus dangereux est le piège de nouvelles
restrictions très rigoureuses pour les Européens. Ainsi qu'une sérieuse
diminution du rôle de l'OMC: il est difficile de s'imaginer une
"coexistence pacifique" de plusieurs associations commerciales qui
représentent une grande part du PIB mondial. Les deux projets sont très
critiqués en Europe et dans les États d'Asie-Pacifique, mais aussi aux
USA. Dans le premier cas, on entend des craintes justifiées pour le sort
de segments entiers de l'économie nationale, qui se feront écraser par
des secteurs plus puissants des USA. Dans le second cas, les objections
(y compris au congrès) sont plus politiques. Mais faut-il douter de la
capacité des USA à imposer rapidement à ses partenaires une décision?
Disons aux alentours de la présidentielle américaine en 2016.
Suite à l'ouverture de deux nouvelles
zones, l'OMC pourrait se retrouver en otage des règles de commerce et
d'investissement élaborées à huis clos. Et tout cela pourrait entraîner
une profonde crise. Y compris dans les relations politiques entre les
pays et les continents à qui on imposera un nouveau modèle de relations
économiques sans avoir demandé leur avis. L'histoire sait quelles
conséquences sinistres peuvent être provoquées par la volonté de
certaines puissances de redistribuer les richesses économiques de la
planète et de "partager le monde" selon leur propre vision. Mais ces
ambitions ne viennent pas de nulle part – leurs origines renvoient à
l'époque coloniale. Et si certains pensent que les derniers "litiges"
d'anciennes puissances coloniales ont pris fin il y a plusieurs
décennies: ce n'est pas le cas. Les invasions militaires dans plusieurs
régions du monde aujourd'hui sont souvent dictées par la volonté
d'établir le contrôle sur une partie de la planète. A une époque, on
appelait cela "néocolonialisme", aujourd'hui l'"hégémonisme" ou encore
le "leadership". Cela ne change pas le fond des choses pour autant.
Bien évidemment, il est bien plus simple
de prendre que de créer quelque chose de nouveau. Il est plus facile de
voler que de gagner. Il est moins coûteux de nourrir l'armée que tout
un peuple, et avec l'aide de celle-ci de conquérir des terres étrangères
riches en pétrole, en gaz et d'autres ressources. Ou encore de
transformer un pays pillé et noyé dans le sang en annexe de matières
premières ou en réserve industrielle. C'est de la barbarie moyenâgeuse -
peu importent la rhétorique démocratique et le voile médiatique qui
l'accompagnent. Tous les nouveaux conflits qui éclatent dans plusieurs
régions du monde à cause de provocations extérieures indiquent que les
instincts des colonisateurs sont toujours bien vivants. Ils se
manifestent avec une nouvelle force chez certains aventuriers du
continent européen, et pour les USA ils sont devenus l'essence de la
stratégie géopolitique. L'obéissance de l'Europe presque entière sur le
plan militaire est déjà un fait, et sur le plan politique beaucoup de
choses sont déjà sous contrôle. C'est au tour du commerce et des
finances.
A partir de là nous, les citoyens des
États européens, devons tirer des conclusions pratiques importantes pour
une nouvelle union des forces pour un ordre mondial juste fondé sur le
droit. Et nos frères ukrainiens doivent réfléchir au véritable rôle
imparti à leur pays par le "metteur en scène" de l'autre côté de
l'Atlantique. Après tout, pour les USA la tragédie de leur Patrie n'est
même pas un second rôle, mais un simple épisode. Et peu importe le
nombre de victimes. Un bain de sang est une toile de fond habituelle
pour les exploits du "héros principal" selon les normes hollywoodiennes.
Tout ceci est en partie vrai, je dis bien en partie car le but recherché par les vampires us, c'est un conflit larvé en ukraine qui risque de déraper sur un conflit général en europe. Les usa sont un pays ruiné aux vues de leurs dettes qui continue de croitres. Plus vite les lobotomisés de kiev seront éradiqués mieux cela vaudra pour l'ukraine, la russie et l'europe; il va falloir agir très vite car les usa misent sur les hésitations de la Russie, le piège se trouve là !
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