samedi 12 octobre 2024

KAMALA HARRIS N’A JAMAIS FAIT PARTIE DU PLAN - LES DÉMOCRATES SE SONT FAIT PIÉGER PAR JOE

 


L’état de sénilité avancée de l’actuel président a contraint en juillet dernier quelques personnalités du parti démocrate à provoquer son éviction. Maintenir Biden dans la course, c’était l’échec assuré en novembre prochain.

Barack Obama, Chuck Schumer et Nancy Pelosi ont alors pesé de tout leur poids pour le forcer au retrait avec pour projet de désigner un successeur par le biais de négociations au sein de l’establishment. 

Mais le vieux Joe Biden, quelque peu caractériel, a très peu apprécié ce qu’il prît pour un acte de haute trahison. Il a alors réagi en dégoupillant dans les pieds du parti une grenade redoutable à laquelle personne ne s’attendait : le dimanche 21 juillet, il prit la décision d’annoncer outre le retrait de sa candidature, son soutien à Kamala Harris pour le remplacer. 

Bien sûr, l’équipe de campagne du vieux Biden s’est bien gardé d'en d’informer préalablement le triumvirat précité.

Pris au dépourvu, aucun des trois ne s’est précipité pour offrir son appui à la nouvelle égérie Kamala. Ils ont attendu pas moins d’une semaine avant de se joindre au concert de louanges abondamment relayé par les grands médias.

Il faut dire qu’avec son brushing, son tailleur, sa peau colorée et son attachement au transgenrisme, la candidate Harris procurait une certaine satisfaction au mouvement progressiste toujours prompt à dézinguer les codes traditionnels. 

Aussi, s’opposer après coup au bulldozer en marche, c’était prendre le risque de déclencher les foudres des groupes féministes et anti-racistes. Barak, Chuck et Nancy durent faire bon gré contre mauvaise fortune. Pas le choix. 

Le problème, c’est que Kamala est sotte et totalement incapable d’assumer la fonction suprême. Faut-il rappeler qu’en 2019, elle fut classée comme la sénatrice la plus gauchiste (100ème sur 100 selon l’organisme non partisan GovTrack). Donc encore plus que le sénateur outrancier Bernie Sanders, c’est dire.

Au demeurant, les démocrates du pays n’ont jamais été dupes puisqu’en décembre de cette même année, Madame Harris dut abandonner les primaires démocrates, un sondage la situant à seulement 3% parmi les autres candidats. Cela nous donne une idée de sa cote d’amour au sein de son propre parti…

Même l’actuel président ne l’a jamais vraiment apprécié. S’il la nomma à la vice-présidence en 2020, c’est uniquement pour répondre aux exigences de quelques très influents représentants noirs lors des primaires dans les états clés. 

Aussi que Joe l’ait officiellement soutenue ce 21 juillet ne doit pas être vu autrement qu’un acte de vengeance contre les conspirateurs de son parti qui l’ont mis (à juste titre) sur la touche.

Il est donc peu surprenant que les derniers sondages accordent à l’ancien président Trump une confortable avance. Sera-t-elle suffisante ? On peut en douter. Le système électoral américain étant aussi sûr et transparent que celui d'une république bananière de Centrafrique, on doit s’attendre à tout. On sait déjà que ce sera pire qu’en 2020. 

Rendez-vous dans 24 jours. 

Marc Amblard – 12.10.2024

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