jeudi 25 juin 2009

Evo Morales persiste et signe


Le président bolivien Evo Morales ne demandera pas pardon à son homologue péruvien Alan García, rapporte La República. A la suite des affrontements meurtriers entre Indiens et forces de police dans la région nord-amazonienne du Pérou, Evo Morales avait dénoncé le “génocide” perpétré contre les communautés indiennes, un terme réfuté par le gouvernement de García. Selon les autorités péruviennes, ces affrontements auraient fait 34 morts (24 policiers et 10 Indiens), tandis que plusieurs ONG affirment, à partir de témoignages recueillis sur place, qu’il y aurait eu plus de 200 morts parmi les Indiens. Les corps des victimes auraient été jetés au fleuve pour ne pas laisser de traces. Les Indiens protestent contre l’exploitation de leurs territoires. Les relations entre le Pérou et la Bolivie sont tendues depuis plusieurs mois, rappelle le quotidien péruvien. Evo Morales a dénoncé le fait que plusieurs anciens ministres boliviens poursuivis par la justice de son pays aient trouvé refuge à Lima. Et, le 22 juin, lors d’un discours, Morales a réaffirmé qu’il ne devait aucune excuse au gouvernement péruvien. Pire. Il a affirmé qu’il considérait maintenant Alan García comme “un des pires présidents du monde, du niveau de George W. Bush”.

Courrier International

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