Je n'ai aucune envie de me joindre à la vague d'hystérie collective ambiante concernant les élections iraniennes volées ou pas volées, les pro-Moussavi contre les anti-Ahmadinejad (a moins que ce ne soit l'inverse), et toute cette sorte de choses.
Voir tous ces nouveaux "spécialistes" auto-proclamés de l'Iran, qui la semaine dernière pensaient que les iraniens étaient des arabes et qui viennent de changer l'image de leur profil Facebook pour un carré vert portant la mention "ou est passé mon vote?" alors qu'ils n'ont jamais mis les pieds en Iran.
Voir toutes ces bonnes âmes s'inquiéter soudain des droits de l'homme en Iran et qui sont parfois les mêmes qui, la semaine dernière, appelaient à vitrifier le pays pour éviter qu'il ne se dote de l'arme nucléaire.
Voir tout cela me flanque la nausée.
je me contenterais donc de rappeler à nos bons souvenir un article de Seymour Hersh paru en juillet 2008 dans le New Yorker sous le titre "Préparer le champ de bataille" dont voici le premier paragraphe :
A la fin de l'année dernière, le Congrès a accédé à la demande du président Bush destinée à financer une importante augmentation des opérations secrètes contre l'Iran, selon des sources actuelles et anciennes de l’armée, des services de renseignements et au Congrès. Ces opérations, pour lesquelles le président a demandé jusqu'à quatre cent millions de dollars, ont été décrites dans un Presidential Finding (ndt : document présidentiel) signé par Bush, et sont destinées à déstabiliser le gouvernement religieux du pays.
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