vendredi 2 janvier 2009
Happy War
L'état d'Israël est devenu une pathétique parodie de nation.
Il fut un temps où il combattait les forces combinées de plusieurs états ligués contre lui.
Il en est maintenant réduit à se réjouir sinistrement du pilonnage d'une population isolée et sans défense enfermée dans une prison à ciel ouvert qu'il a lui-même créée, comme s'il s'agissait d'une sorte de sacrifice national héroïque.
De l'occupation à la guerre de 2006 au Liban, et aujourd'hui le siège de Gaza, il n'a cessé de s'enfoncer toujours plus loin dans un discrédit si profond qu'il n'en sortira probablement jamais.
Le gouvernement d'Israël ainsi que 80% de sa population sont tombés sous la malédiction d'un raisonnement en forme de cercle vicieux dans lequel la fuite ou le succès deviennent progressivement de plus en plus impossible - et ils s'enferment eux-mêmes, jour après jour, dans cette décadence de la morale et de la logique qui a condamnée tous les grands perdants de l'histoire à l'éternelle infamie.
Le legs de cette folie collective viendra un jour, sans prévenir, frapper à leur porte, et la seule chose qu'il ne viendra pas chercher sera une négociation de paix.
(Merci à Anna Missed)
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Il est manifeste que l'Etat d'Israel se discredite à grande vitesse. Néanmoins il me semble que dans ce conflit, il n'y a ni bon ni méchant et qu'il est né d'un même péché originel : la sacralisation de la terre et la conception ethnico-religieuse de la nation.
RépondreSupprimerCette affaire est insoluble.
Je suis d'accord, mais il me semble qu'avant la création de cet état ethno-religieux qui massacre aujourd'hui allègrement à Gaza, toutes les religions se côtoyaient pacifiquement en Palestine depuis des siècles.
RépondreSupprimerMême si dans tout conflit il est puéril de définir des bons et des méchants, nous assistons à des crimes de guerre inadmissibles avec une passivité (pour ne pas dire une complicité) incroyable.
Ce que nous, Européens, tolérons de la part de cet état depuis 60 ans, nous ne l'accepterions d'aucun autre. La Serbie, par exemple, fut en son temps bombardée et mise à genoux pour bien moins que cela.
Ce que nous voyons aujourd'hui est un nettoyage ethnique qui ne dit pas son nom.