Les médias vous serinent à longueur d'antenne des histoires sur l'afflux de "réfugiés syriens" poussés par Erdogan et venant soi-disant d'Idlib où ils seraient sensés fuir la guerre menée par l'armée syrienne "du régime" et les russes contre les "rebelles anti-assad".
Mais, dans les faits, ce n'est pas ce que constate la police grecque :
- 252 personnes ont été arrêtées.Source : LIEN
Les nationalités (pays d'origine) des personnes arrêtées à Evros depuis le 28 février sont les suivantes:
- Afghanistan, 64% (beaucoup d'entre eux seraient en fait pakistanais)
- Pakistan, 19%
- Turquie, 5% (!!!)
- Syrie, 4%
- Somalie, 2,6%
- Irak, Iran, Maroc, Éthiopie, Bangladesh, Égypte: 5,4%
On constate donc qu'il y a plus de turcs arrêtés par la police grecque à sa frontière que de syriens, mais, bien entendu, aucun média français ne vous le dira.
Les quelques vrais syriens s'en plaignent eux-mêmes :
"Cela me met en colère quand je rencontre des gens du Maroc, du Pakistan et même d'Afghanistan", a déclaré Yehya Rais, 20 ans, d'Alep, le théâtre de certains des combats les plus violents de la guerre.Source : Aux frontières de la Turquie avec l'Europe, tout le monde veut être syrien : LIEN
«Si seulement deux à trois mille Syriens étaient ici, la Grèce ouvrirait peut-être la frontière. Ils savent que nous sommes de véritables réfugiés »
Le Premier Ministre grec l'a confirmé en personne sur CNN (interview en anglais) :
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