mardi 17 août 2010
L'Union Européenne quitte l'OMC en claquant la porte!
Suite à une énième condamnation de l'OMC, cette fois au sujet des taxes sur certains matériels électroniques, l'UE à définitivement claqué la porte de l'organisation. "Qu'ils aillent au diable! Nous avons un marché intérieur de 500 millions de consommateurs et nous n'avons pas besoins de leurs leçons!" a déclaré le représentant de l'Union. Les taxes incriminées seront triplées et une nouvelle série de taxes à l'importation sera votée dans la foulée sur toutes sortes de produits qui sont déjà fabriqués à l'intérieur des frontières européennes...
PS : Malheureusement, tout ceci est bien sur totalement faux et n'est pas près d'arriver.
Enfin... C'est l'été, on peut rêver, quoi.
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Ouais. Rêvons.
RépondreSupprimerIl est clair que cela ne peut pas arriver de la part de l'UE qui est une structure fondamentalement identique à l'OMC. Des bureaucraties dont le seul but est d'appliquer une politique idéologique exactement comme l'ancienne URSS et comme cette dernière ce sont les nations qui les feront éclater. A mon sens on verra dans pas si longtemps que ça des nations occidentales claquant la porte de l'OMC et de l'UE, car ces pays n'auront pas le choix à long terme.
RépondreSupprimerJe n'y crois pas trop, personnellement, mais bon, je peux me tromper, dans la période actuelle tout peut arriver et rien ne peut être exclu catégoriquement.
RépondreSupprimerEn tout cas, si le royaume soit-disant uni pouvait claquer la porte de l'UE, il est évident que je serais le premier à sabrer le champagne.
Malheureusement, l'erreur stratégique du "non" au référendum de 2005 nous a privé de cette chance historique, et j'ai bien peur qu'une telle occasion ne se représente pas de si tôt...
pouvez-vous m'expliquer en quoi le "non" au référendum de 2005 a été une stratégie erronée ?
RépondreSupprimerBonjour, lecteur anonyme
RépondreSupprimerBon, on ne reviendra pas en arrière et il n'est pas question pour moi de reprocher leur choix aux français qui avait voté non à ce referendum. C'était une réaction logique et même saine face au bourrage de crâne de la propagande pour le oui.
Mais il n'empêche que nous avons ainsi raté l'occasion de nous débarrasser du RU et sauvé les fesses de Tony Blair qui avait fort imprudemment promis un referendum sur le traité (qu'il s'est empressé d'annuler avec un grand OUF de soulagement après le non français) . En effet, si le traité avait été approuvé préalablement par tous les états-membres, les British se seraient retrouvés seuls à le refuser massivement (bien plus massivement que les français et les néerlandais sans le moindre doute) mettant Tony Blair dans une situation inextricable : soit passer en force contre la volonté populaire (impossible), soit sortir de l'Union car il est évident que demander de retirer le traité alors qu'il avait été approuvé par tous les autres était également impossible.
Ce traité en soit n'était pas bien important ni dangereux, le mal avait été déjà fait bien avant lors du traité de Maastricht (qu'il aurait fallu absolument rejeter celui-la!), le traité constitutionnel n'y changeait pas grand-chose et de toute façon, le refuser n'a servi à rien car comme je le prévoyais on nous l'a fait passer dans le dos quand même (à Lisbonne).
Malheureusement, mon raisonnement "stratégique" n'a pas convaincu (ce que je peux comprendre) et au final nous avons eu Lisbonne et conservé les anglais.
Bref, nous avons tout perdu.
Erreur stratégique.
Et voila.
Bonjour Bertrand Du Gai Déclin,
RépondreSupprimerJe vous remercie pour votre explication et adhère, avec effet retard,- malheureusement -, à votre stratégie. N'empêche qu'en passant par dessus le référendum, le traité de Lisbonne est entaché à tout jamais de légitimité.