Mardi dernier, je me laissais aller à regarder le simili-débat diffusé sur la chaîne franco-allemande "Arte" à propos des élections américaines. Les invités étaient, outre l'inénarrable Nicole Bacharan - pour qui le bombardement massif de bouquins plus délirants les uns que les autres tentant de nous convaincre à quel point "l'Amérique nous est indispensable", est un sacerdoce- quelques illustres inconnus au statut ô combien enviable de "spécialistes és US of A" dont ma mémoire défaillante s'avère bien incapable de retenir les noms.
Ce "débat", donc, où tout le monde était d'accord, passa une 1/2 heure à ronronner de platitudes en idées reçues sur les états soi-disant unis, le tout dans un conformisme de bon aloi, pour en arriver à l'inévitable conclusion que tout était déja joué et que le sauveur Obama allait etre élu comme une lettre à la poste.
Le problème, voyez-vous, c'est que le rêve de tous ces gens risque fort de s'envoler en fumée (d'où le titre de ce billet) au soir du 4 novembre.
Ils oublient en effet, emportés qu'ils sont dans leur enthousiasme, une seule chose, mais essentielle :
Dans la solitude de l'isoloir, le politiquement correct n'est plus de mise.
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