samedi 29 juin 2024
vendredi 28 juin 2024
QUE PENSER DU DÉBAT BIDEN VS TRUMP ?
Un extrait de quelques secondes qui vaut toutes les analyses :
- Biden : bredouillages incohérents sur son échec à sécuriser la frontière sud...
- Trump : "je n'ai rien compris à sa phrase et je ne pense pas qu'il l'ait lui-même comprise"
En bref, un échange de 90 mn sans grand intérêt à part celui de montrer que l'actuel président est un homme sénile, très affaibli et inapte à la fonction présidentielle.
Sa prestation confirme l'idée qu'il ne sera probablement pas le candidat démocrate en novembre prochain.
M. Amblard
______________jeudi 27 juin 2024
mercredi 26 juin 2024
mardi 25 juin 2024
JULIAN ASSANGE EST LIBRE
lundi 24 juin 2024
dimanche 23 juin 2024
samedi 22 juin 2024
vendredi 21 juin 2024
jeudi 20 juin 2024
mercredi 19 juin 2024
mardi 18 juin 2024
lundi 17 juin 2024
dimanche 16 juin 2024
vendredi 14 juin 2024
jeudi 13 juin 2024
mercredi 12 juin 2024
lundi 10 juin 2024
dimanche 9 juin 2024
Tulsi Gabbard : "Vont-ils essayer de tuer Donald Trump ?"
samedi 8 juin 2024
vendredi 7 juin 2024
De Gaulle sur le conflit Israël / Palestine
« Je voudrais que les Français, dans cette affaire, voient leur intérêt national avant tout. Quand nous avons prôné la modération, les Arabes nous ont écoutés. Pas les Israéliens, que nous avions pourtant prévenus contre les succès militaires initiaux que leur assuraient leur armement, leur expérience, leur cohésion et leur situation sur le terrain. J'avais mis en garde Abba Eban avec la plus grande netteté dans notre entretien du 24 mai.
Aujourd'hui, le fait de leur victoire est là. Mais nous ne pouvons admettre d'entériner des conquêtes territoriales. Les Israéliens ne voudront lâcher ni Gaza, ni Charm-el-Cheikh, ni les étendues du Sinaï, ni les rives du Jourdain, ni les hauteurs du Golan. Or les Arabes ne peuvent accepter ces conquêtes. Il y a donc un armistice, mais pas la paix.
Le spectacle des réfugiés arabes mourant de soif et sans recours est tragique. Il y a un vrai ghetto arabe à Gaza. Les conséquences morales et politiques du drame pèseront lourd.
Quant à la suite, nous n'avons aucune raison de prendre parti, quels que soient les sentiments. On ne recouvrera pas la paix avant très longtemps, car ce n'est pas avant très longtemps que les États en cause se rapprocheront. Les Israéliens n'ont rien à nous demander et nous n'avons rien à leur donner. Nous nous efforcerons en revanche, dans la mesure convenable, de secourir les Arabes moralement et de garder leur confiance péniblement recouvrée.
Alors, il y a l'opinion française ! Elle ne nous encourage pas ! Ce n'est pas nouveau. Quand une question de politique internationale grave est en cause, jamais les Français n'ont vu juste pour commencer. Mais on ne fait pas une politique en suivant l'opinion publique. L'opinion finit toujours par se rallier à une politique, à condition qu'elle soit bonne. »
Alain Peyrefitte, C'était de Gaulle, tome III. 27 juin 1967.
Veste d'officier d'un des deux bataillons ukrainiens qui défendaient le secteur de Gold beach contre le débarquement allié le 6 juin 1944
Les troupes supplétives de l'Allemagne qui occupaient la Bretagne et la Normandie étaient souvent composées d'Ukrainiens et de géorgiens qui n'ont pas laissé un très bon souvenir dans ces régions.
Quant aux ukrainiens qui combattaient dans l'armée rouge sur le front de l'est, et qu'on nous ressort aujourd'hui pour justifier la présence de Zelensky aux commémorations du "D-day", ils étaient massivement originaires des régions du Donbass et de Novorossyia aujourdhui considérées comme "pro-russes" dans les médias.
Vladimir Poutine : « Quelqu'un a imaginé que la Russie voulait attaquer l'OTAN. Êtes-vous devenus complètement fous ? Qui a inventé cette absurdité, cette connerie ? »
🇷🇺 Vladimir Poutine : « Quelqu'un a imaginé que la Russie voulait attaquer l'OTAN. Êtes-vous devenus complètement fous ? Qui a inventé cette absurdité, cette connerie ? »pic.twitter.com/AYXNNs550k
— TVL (@tvlofficiel) June 6, 2024
«Etes-vous devenus complètement fous?» : à l’aube d’une escalade majeure du conflit, Poutine fait passer des messages aux Occidentaux
En marge du forum de Saint-Petersbourg, le président russe a organisé une discussion avec les agences de presse internationales, espérant faire entendre la position de Moscou au delà de l'épais brouillard de propagande. Les points clés:
• Sur les discours alarmistes des Occidentaux quant à un attaque russe contre l’OTAN:
«Qui a inventé cette connerie ? Ce serait absurde s'il n'y avait pas derrière l'idée de tromper leur propre population.»
«A quoi cela sert-il vraiment ? A maintenir leur propre position impériale.»
• Sur les causes du conflit:
«Personne en Occident ne veut se rappeler comment cette tragédie a commencé. Cela a commencé par un coup d’Etat en Ukraine.»
«Pourquoi [la France et l'Allemagne] ont-ils négligé leurs obligations de garants des accords entre l’opposition et le gouvernement en vigueur à l’époque?»
«Ils sont donc responsables de ce qui s'est passé. A égalité avec les forces américaines qui ont provoqué la prise du pouvoir par des moyens anticonstitutionnels.»
• Sur les intentions de Washington:
«Personne aux Etats-Unis ne s'intéresse à l'Ukraine, ils s'intéressent à la grandeur des Etats-Unis, qui ne se battent pas pour l'Ukraine ni pour le peuple ukrainien, mais pour sa grandeur et son leadership dans le monde.»
• Sur les frappes en territoire russe avec des armes occidentales:
«Alors pourquoi n'avons-nous pas le droit fournir nos armes de la même classe aux régions du monde où des frappes seront menées sur des cibles sensibles?»
• Sur l'utilisation de l'arme nucléaire:
«Si les actions de quelqu'un menacent notre souveraineté et notre intégrité territoriale, nous considérons qu'il est possible d'utiliser tous les moyens à notre disposition.»
«Vous ne pouvez pas prendre cela à la légère.»
Vladimir Poutine sur la participation de l'Ukraine à l'anniversaire du Débarquement en Normandie : on ne peut pas célébrer un rendez-vous aussi sérieux avec ceux qui mettent les néo-nazis sur un piédestal
⚡️Poutine sur la participation de l'Ukraine à l'anniversaire du Débarquement en Normandie : on ne peut pas célébrer un rendez-vous aussi sérieux avec ceux qui mettent les néo-nazis sur un piédestal pic.twitter.com/wquMxL8lUQ
— Brainless Partisans 🏴☠️☢️☣️🪆 (@BPartisans) June 5, 2024
261e escadron de cavalerie, tel était le nom de l’unité de supplétifs ukrainiens qui traquaient les résistants pour le compte des Allemands dans la campagne bretonne le jour du D-Day il y a 80 ans… https://t.co/oHbQZy1ONv
— Régis Le Sommier (@LeSommierRgis) June 6, 2024
jeudi 6 juin 2024
DONALD TRUMP PEUT-IL ÊTRE CONDAMNÉ À UNE PEINE DE PRISON ?
Rappelons qu’il y a quelques jours, la Cour de New York a reconnu l’ancien président coupable d’enregistrement comptables prétendument frauduleux après que son avocat ait versé en 2017 une somme d’argent à une ancienne actrice X qui le faisait chanter.
Une peine de prison a même été évoquée par certains commentateurs très enthousiastes. Mais est-ce sérieusement envisageable ? Non, pour les raisons qui suivent.
1. D. Trump a fait appel et cela lui sera certainement favorable. Sa condamnation a toutes les chances d’être annulée pour des questions de droit sur lesquelles je reviendrai dans un prochain post. En bref, ce procès en premier ressort est une succession de fautes commises par le Juge Merchan et par le procureur Bragg qui ont largement prouvé leur fanatisme.
2. L’ancien président des Etats-Unis bénéficie d’une protection à vie assurée par les Services secrets. Le juge pourrait-il l’obliger à y renoncer ? Non, parce qu’il n’a pas le pouvoir de le faire. Par conséquent, en envoyant Trump en prison, il condamne également les agents du Secret service à séjourner dans un établissement pénitentiaire. Cela créerait une crise constitutionnelle que la Cour suprême devrait immédiatement régler.
3. Donald Trump aura 78 ans dans 8 jours. Les Etats-Unis ont toujours préféré aménager les peines pour les personnes âgées en préférant l’assignation à résidence à l’incarcération. Qui plus est, lorsque le prévenu dispose d'un casier judiciaire vierge.
4. Enfin, candidat aux prochaines présidentielles, il bénéficie d’un soutien très important de la population américaine. Son taux d’approbation réel a franchi la barre des 50%. L’envoyer derrière les barreaux risquerait d’engendrer un chaos sans précédent avec des conséquences qu’il est très difficile d’anticiper, notamment dans un pays où la population est lourdement armée.
Pour ces quatre bonnes raisons, ses opposants politiques n’auront probablement jamais le plaisir de voir le 45ème président enfiler une combinaison orange.
Marc Amblard – 06.06.2024