En 2014 et 2022, l’Union européenne a mis en place des régimes de sanctions contre la Russie. Les listes d’entités et d’individus devaient à l’origine ne viser que les élites économiques et politiques russes. Mais depuis 2024, la liste a été élargie pour inclure la « désinformation » et sert désormais à cibler des journalistes et des universitaires, y compris dans les pays de l’UE et de l’espace Schengen, comme les ressortissants allemands Alina Lipp et Hüseyin Dogru, ou encore mes compatriotes Jacques Baud et Nathalie Yamb.
C’est une réalité dystopique, mais certainement pas la première fois qu’un tel phénomène se produit. Pour discuter des précédents historiques, je suis à nouveau rejoint aujourd’hui par le professeur David Gibbs, professeur d’histoire à l’Université d’État de l’Arizona.
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