VOICI POURQUOI LA COUR SUPRÊME DES ETATS-UNIS LUI DONNERA RAISON
Bref rappel des faits
Il y a quelques semaines, la Haute Cour du Colorado a décidé d’exclure l’ancien président des bulletins de vote en novembre prochain. L’argument légal : celui-ci aurait incité ses troupes à pénétrer de force dans le Capitole le 6 janvier 2021 pour contester le résultat des élections présidentielles. Ainsi Trump aurait prétendument violé l'article 3 du 14e amendement de la Constitution américaine, une disposition qui interdit aux officiers qui se sont engagés dans une rébellion ou une insurrection d'exercer leurs fonctions.
Évidemment, Donald Trump a fait appel de cette décision devant la Cour Suprême des USA (Scotus). Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le jugement du Colorado ne tient pas la route une seule seconde. Quatre raisons majeures :
1) Il n’a jamais été prouvé que Trump avait participé à une insurrection. Bien au contraire, il a encouragé ses électeurs présents à Washington ce jour-là à rentrer pacifiquement chez eux (si vous en doutez, regardez la vidéo de son discours). Il n’a jamais appelé à prendre les armes pour pénétrer illégalement dans le Capitole ;
2) l'article trois cité par la constitution précise clairement que le pouvoir de disqualifier un candidat revient au Congrès et non pas aux États ;
3) confirmer la décision du Colorado priverait de leur choix les électeurs des 49 autres états. De quel droit un seul état pourrait grever la liberté d’un pays entier en condamnant des millions de voix ? Autrement dit, pourquoi un État devrait décider de qui sera le président des États-Unis ;
4) maintenir la décision du Colorado pourrait pousser d'autres États à « riposter » en disqualifiant potentiellement d'autres candidats à la présidentielle. Impensable.
Affaire à suivre, la Scotus n’a pas encore rendu sa décision. RDV dans quelques semaines.
Marc Amblard - 11.02.2024
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