samedi 30 septembre 2017
RENCONTRE AVEC ALAIN BADIOU & EMMANUEL TODD
RENCONTRE AVEC ALAIN BADIOU & EMMANUEL TODD SAMEDI 16 SEPTEMBRE 2017
Scandales d’Alstom : ce que l’on vous cache
Le TGV passe sous pavillon allemand. Trois ans après le rachat du pôle énergie d’Alstom par le géant américain General Electric, c’est au tour de la branche transport de passer à l’étranger. Au fil des années, l’indépendance et les fleurons industriels français volent en éclat avec la complicité de ses dirigeants politiques. Avec Alexandre Leraître, analyste en intelligence économique et co-réalisateur de Guerre Fantôme : la vente d’Alstom à General Electric (https://www.guerrefantome.com), Elise Blaise revient sur ses opérations successives où actionnaires, politiques et firmes américaines œuvrent dans l’ombre pour réaliser des profits toujours plus importants. Avec toujours la même victime : la souveraineté de la France.
Voir aussi sur le même sujet :
vendredi 29 septembre 2017
L'Emission politique (France 2 - 28/09/17) Emmanuel TODD face à Daniel COHN-BENDIT [REPLAY INTEGRAL]
Débat suite à l'émission du premier ministre Edouard Philippe avec le clash scientifiquement organisé entre Todd et Cohn-Bendit...
jeudi 28 septembre 2017
L'utopie diplomatique du président Macron
Interview de Bassam Tahhan, spécialiste du Moyen-Orient et de la Syrie, par Frédéric Saillot, le 26 septembre 2017
mercredi 27 septembre 2017
Xavier Moreau : Poutine sera candidat à sa réélection
Xavier Moreau, homme d’affaires français vivant à Moscou, est consultant pour TVLibertés. Il fait un tour d’horizon exhaustif de la situation politique russe à quelques mois du premier tour de l’élection présidentielle (le 18 mars 2018). Pour Xavier Moreau, il ne fait aucun doute que Vladimir Poutine sera candidat à sa réélection. En 2012, Poutine a été élu, dès le premier tour, avec 63% des suffrages. Six ans plus tard, la seule question qui se pose est de savoir si l’actuel chef d’État est capable de réitérer cet exploit et de ne pas être confronté à une forte d’abstention. Le consultant revient aussi sur le scandale du film Matilda qui secoue la Russie. L’oeuvre, très contestée, retrace l’histoire d’amour du futur tsar Nicolas II avec une jeune ballerine du Bolchoï. Le fait qui se veut historique est considéré comme un sacrilège fait à la mémoire du tsar par une partie de la population, et tout particulièrement parmi les orthodoxes. La presse internationale s’est emparée de l’affaire...
ALSTOM : Coups bas de l’État au service des entreprises américaines ?
Le Désordre Mondial avec Rachel Marsden
La domination omnipotente des États-Unis sur les affaires économiques européennes est telle, qu’elle en devient presque caricaturale. Dernier exemple en date : l’acquisition de la branche ferroviaire Alstom en septembre 2017 par Siemens. Ce qui vient conclure le démantèlement de la compagnie française, General Electric avait déjà racheté sa branche énergie en 2015. La France n’a donc plus le contrôle sur sa propre production d’énergie et notamment sur le nucléaire. Peut-on encore parler de souveraineté économique française ?
Invité : Eric Denécé est Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), et ancien officier-analyste du renseignement pour le Secrétariat Général de la Défense Nationale (SGDN).
Natacha Polony : Macron a validé la grande braderie de notre industrie
Syrie : Les russes érigent un pont sur l'Euphrate, la fin de l'EI se rapproche...
Pour faciliter les déplacements des troupes syriennes dans la province de Deir ez-Zor, les militaires du génie russe ont érigé un pont à travers l'Euphrate.
Des troupes du génie russe ont érigé un pont à travers l'Euphrate, à quelques kilomètres de Deir ez-Zor, afin de permettre l'acheminement de matériel et de personnel sur la rive est du fleuve, a annoncé le chef du génie du ministère russe de la Défense Vladimir Bourovtsev.
Selon lui, le pont a été installé en moins de 48 heures, malgré les tirs permanents de djihadistes.
«L'adversaire avait recours aux drones. Lors des travaux de montage, nous étions "arrosés" par des grenades, par des explosifs qui tombaient d'en-haut. Néanmoins, nous n'avons essuyé aucune perte: aucun blessé, aucune victime dans nos unités. La construction a été achevée dans le délai convenu», a précisé le responsable.
Le pont est long de 210 mètres. Il est capable de supporter le passage de 8.000 véhicules par jour, dont des chars, des blindés de transport de troupes, ainsi que d'autres types de véhicules. Il sera utilisé également pour acheminer du fret humanitaire dans les régions libérées et pour évacuer les blessés.
Avant la construction de ce pont, seuls les détachements d'avant-garde de l'armée syrienne pouvaient traverser l'Euphrate, se servant de pontons. À présent, le gros de l'armée gouvernementale syrienne se prépare à franchir le fleuve.
Liberté d'expression : Le blog de Jacques Sapir censuré par un conseiller du gouvernement
Jacques Sapir interdit de blog par son espaceur, OpenEdition [rires] ! Motif : ouvertement politique, tel que cela ressort du communiqué signé par un certain Marin Dacos.
Extrait du communiqué signé Marin Dacos :
« Le carnet que vous consultez est désormais une archive et ne sera plus alimenté. Les droits d’accès en écriture ont été retirés à son auteur par l’équipe d’OpenEdition.
À de nombreuses reprises, l’auteur du carnet y a publié des textes s’inscrivant dans une démarche de tribune politique partisane, déconnectés du contexte académique et scientifique propre à Hypothèses et constituant une condition indispensable pour publier sur la plateforme. »
Bref commentaire de Jacques Sapir sur Twitter :
Sur le coup de la nouvelle, on est un peu surpris. Pourquoi maintenant ? Pourquoi si tard ? Parce qu’enfin il y a belle lurette que Jacques Sapir livre des analyses engagées politiquement sur son blog. Bon d’accord, dans les dernières, c’est plutôt Macron qui lui servait de cible.
Ah, Macron, mais c’est bien sûr ! Il suffisait de parcourir la page Wikipedia de son censeur, Marin Dacos, pour avoir un début d’explication :
« Le 2 mai 2017, il [Marin Dacos, ndlr] est nommé membre du comité de suivi de l’édition scientifique4. Quelques mois plus tard, il devient Conseiller scientifique pour la science ouverte auprès d’Alain Beretz, directeur général de la recherche et de l’innovation au Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation5. »
mardi 26 septembre 2017
Christophe Guilluy : "l'antifascisme est devenu une arme de classe, car cette arme n'est utilisée que par la bourgeoisie."
Atlantico : À la rentrée 2016, vous publiiez "le crépuscule de la France d'en haut". Selon un sondage viavoice publié par Libération en début de semaine, 53% des français jugent que la politique du gouvernement bénéficiera en premier lieu aux plus aisés, quand 60% d'entre eux craignent une précarisation. Un an après, quel constat portez-vous sur cette "France d'en haut" ?
Christophe Guilluy : Nous sommes dans la continuité d'une société qui se structure autour de la mondialisation depuis 20 ou 30 ans.
Ce qui est validé ici, c'est une logique de temps long. Avec un monde d'en haut que j'ai décrit dans "la France périphérique" mais aussi dans la "Crépuscule de la France d'en haut". C'est un monde qui vit en vase clos, je parle de "citadellisation" des élites, des classes supérieures, et tout cela ne cesse de se creuser.
Il faut revenir au 2e tour de l'élection présidentielle. Ce que nous avons vu, c'est une structuration de l'électorat qui suit la dynamique économique et sociale de ces 30 dernières années. Le grand sujet caché depuis 30 ans, c'est la disparition de la classe moyenne au sens large, c’est-à-dire telle qu'elle l'était hier, celle qui regroupait la majorité des catégories sociales ; de l'ouvrier à l'employé en passant par le cadre. Les gens étaient intégrés économiquement, donc socialement, politiquement, et culturellement.
Ce qui explose avec le modèle mondialisé, c'est la classe moyenne occidentale. On va retrouver ces gens dans les territoires qui ne comptent peu ou pas ; France périphérique, Amérique périphérique, Grande Bretagne Périphérique etc…Inversement, des gens qui vont être de plus en plus concentrés dans les endroits ou "ça" se passe ; les grandes métropoles mondialisées. C'est ce qu'on a vu avec la carte électorale, qui était assez claire : les bastions d'Emmanuel Macron sont ces grandes métropoles mondialisées qui reposent sur une sociologie d'un front DES bourgeoisies.
Ce qui est frappant, c'est en regardant Paris. La bourgeoisie de droite n'a qu'un vernis identitaire, car même les bastions de la "manif pour tous" ont voté pour Emmanuel Macron qui est pourtant pour les réformes sociétales à laquelle elle s'oppose. Dans le même temps, les électeurs parisiens de Jean Luc Mélenchon, au 1er tour, ont aussi voté Macron au second tour. Ils n'ont pas voté blanc. Cela veut dire que le monde d'en haut est de plus en plus dans une position de domination de classe qui est en rupture avec la France d'en bas. C'est la grande nouveauté. Parce qu'un société ne marche que si le haut parle au bas. C'était le parti communiste; constitué d'une frange d'intellectuels qui parlaient aux classes ouvrières. Aujourd'hui le monde d'en haut ne prend plus du tout en charge le monde d'en bas, qui est pourtant potentiellement majoritaire. C'est un processus long, qui est celui de la sortie de la classe moyenne de toutes les catégories sociales. Cela a commencé avec les ouvriers, cela s'est poursuivi avec les employés, et cela commence à toucher les professions intermédiaires. Demain ce sera les retraités, il suffit de regarder ce qu'il se passe en Allemagne. La mondialisation produit les mêmes effets partout et les spécificités nationales s'effacent. Sur le fond, même si l'Allemagne s'en sort un peu mieux en vendant des machines-outils à la Chine, la précarisation touche largement l'Allemagne avec des retraités qui sont obligés d'empiler les petits boulots pour s'en sortir.
Ce qui est derrière tout cela, c'est cette fin de la classe moyenne occidentale qui n'est plus intégrée au modèle économique mondialisé. À partir du moment où l'on fait travailler l'ouvrier chinois ou indien, il est bien évident que l'emploi de ces catégories-là allait en souffrir. Nous sommes à un moment ou les inégalités continuent à se creuser. Je le répète, le monde d'en haut ne prend plus en charge les aspirations du monde d'en bas, c'est une rupture historique. On parle beaucoup du divorce entre la gauche et les classes populaires, c'est très vrai, mais ce n'est pas mieux à droite.
Selon un sondage IFOP de ce 20 septembre, 67% des Français jugent que les inégalités ont plutôt augmenté en France depuis 10 ans, un sentiment largement partagé en fonction des différentes catégories testées, à l'exception d'écarts notables pour les électeurs d'Emmanuel Macron (54% soit -13 points). Votre livre décrit une nouvelle bourgeoisie cachée par un masque de vertu. Alors que le Président a été critiqué pour ses déclarations relatives aux "fainéants et aux cyniques", n'assiste-t-on pas à une révélation ?
Aujourd'hui nous avons un monde d'en haut qui se serre les coudes, des bourgeoisies qui font front ensemble, qui élisent un Emmanuel Macron qui va être l'homme qui va poursuivre les grandes réformes économiques et sociétales de ces 30 dernières années. La seule différence entre Macron et Hollande ou Sarkozy, c'est que lui, il n'avance pas masqué. Il assume complètement. Il a compris qu'il ne s'agit plus d'une opposition gauche-droite, mais d'une opposition entre les tenants du modèle et ceux qui vont le contester. Les gens l'ont compris, et c'est de plus en plus marqué, électoralement et culturellement. Ce qui complique les choses, c'est qu'il n'y a plus de liens. Le monde politique et intellectuel n'est plus du tout en lien avec les classes populaires, et ils ne les prendront plus en charge. Les gens savent que les réformes vont les desservir et l'impopularité d'Emmanuel Macron va croître. Le crépuscule de la France d'en haut découle de cette absence de lien, parce qu'une société n'est pas socialement durable si les aspirations des plus modestes ne sont pas prises en compte.
Mais la bourgeoisie d'aujourd'hui est plus intelligente que celle d''hier car elle a compris qu'il fallait rester dans le brouillage de classes, et officiellement le concept de classes n'existe pas. La nouvelle bourgeoisie n'assume pas sa position de classe. Elle est excellente dans la promotion de la société ou de la ville ouverte, alors que ce sont les gens qui sont le plus dans les stratégies d'évitement, de renforcement de position de classe, mais avec un discours d'ouverture. Et quand le peuple conteste ce modèle, on l'ostracise. C'est pour cela que je dis que l'antifascisme est devenu une arme de classe, car cette arme n'est utilisée que par la bourgeoisie. Ce n'est pas un hasard si les antifascistes dans les manifestations sont des enfants de la bourgeoisie. Et tout cela dit un mépris de classe. Parce que personne ne va être pour le racisme et pour le fascisme. En réalité, derrière tout cela, il s'agit d'ostraciser le peuple lui-même, les classes populaires. C'est aussi une façon de délégitimer leur diagnostic, parce qu'en réalité, le "populisme", c'est le diagnostic des gens d'en bas, et la bourgeoisie s'en démarque en se voyant en défenseur de la démocratie. Et si Jean Luc Mélenchon monte trop haut, on utilisera ces méthodes-là.
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L'Amérique est-elle encore un modèle ?
Sommes-nous irrémédiablement devenus des « gallo-ricains », comme le dit Régis Debray ? L’Amérique a-t-elle encore quelque chose à nous apporter ? Ou devons-nous lui claquer la porte au nez ? Pour en débattre, nous accueillons en studio Charles Gave, financier, élève de Milton Friedman, Président de l'Institut des Libertés, et Thibault Isabel, Rédacteur-en-chef de la revue Krisis, créée par Alain de Benoist, et auteur l’ouvrage, préfacé par Michel Onfray, 'Pierre-Joseph Proudhon : L'anarchie sans le désordre' (Autrement, 2017).
Sondage : comment les Européens perçoivent-ils Angela Merkel ?
L’Allemagne a toujours eu un rôle prépondérant au sein de l’Union européenne. Mais qu’en pensent les Européens et quelle est leur attitude envers la chancelière ?
France/Donbass : Ouverture d'une représentation officielle de la République Populaire de Donetsk en France
Lundi à Marseille a été inaugurée la représentation officielle de la RPD en France, la web tv TV Libertés a réalisé un reportage :
Bannon : «Les footballeurs devraient remercier Dieu que Trump soit président» (Fox News, 26/09/17)
Steven Bannon : «Si les gens de ce pays s'agenouillent et que les footballeurs de la NFL veulent s'agenouiller, ils devraient s'agenouiller la nuit. Toutes les nuits.Et remercier Dieu que Donald Trump soit président des Etats-Unis. Il a évité au pays tellement de soucis. Il a fait un travail énorme quasiment sans aide. Je me suis retiré pour m'assurer que Mitch McConnell, dans l'establishment républicain, commence à montrer un soutien républicain, parce que vous savez quoi ? Mitch McConnell ne serait pas chef de la majorité si Donald Trump n'avait pas mené à la victoire une demi-douzaine de sénateurs en novembre. Alors il est temps pour l'establishment républicain de se lever et soutenir le président Trump.». - Fox News, 26 septembre 2017
dimanche 24 septembre 2017
Pourquoi F.Philippot s'acharne-t-il à vouloir sortir de l'€ ? (Comprendre le souverainisme et la politique monétaire en 4 minutes)
Florian Philippot quitte le FN, en partie sur la question de l'abandon de l'euro. Pourquoi la question de la monnaie nationale est-elle si importante pour les souverainistes?
Profitons de l'occasion pour parler souverainisme et stratégie monétaire.
La Chronique Politiquevendredi 22 septembre 2017
Discours du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï LAVROV à l'Assemblée générale de l’ONU
Sophie Montel balance sa vérité sur le FN et les raisons de sa démission
Sophie Montel: "Pourquoi je quitte le Front National"
jeudi 21 septembre 2017
Démission de Philippot : Débat avec Philippe Murer, conseiller économique démissionnaire du FN, B. Gollnish et JL. Lacapelle
Pour Jean-Lin Lacapelle, secrétaire national en charge des fédérations, et proche de Marine Le Pen, c’est bien la création de l’association de Florian Philippot « Les Patriotes », « qui a semé le trouble » dans les rangs des militants, des élus et des électeurs frontistes. « On s’est rendu compte que ce mouvement n’était pas une boîte à idées mais se transformait en parti politique ».
Une analyse que conteste Philippe Murer, ancien conseiller de Marine Le Pen pour les questions économiques et environnement, et aujourd’hui, lui aussi, démissionnaire du FN. Il reproche à la direction du parti « d’avoir décalé aux calendes grecques » le retour de la souveraineté monétaire, c'est-à-dire la sortie de l’euro. « Gilbert Collard a commencé à dire que la présidentielle était un référendum sur l’euro. Alors qu’aucun Français n’a remarqué ça » (…) « Beaucoup d’autres cadres ont repris ce thème ». « Les Patriotes, c’est un prétexte ». a-t-il déploré.
Historique du FN, Bruno Gollnisch a dit « regretter » le départ de Florian Philippot même « s’il venait de la gauche », « il avait tout à fait sa place ». Pour le député européen « Florian Philippot a beaucoup exagéré l’inimitié qu’il y avait (contre lui) au sein du mouvement. « Il a été très bien traité ». « C’est un débat de personnalités, un conflit de personnes » a complété Jean-Lin Lacapelle, réfutant l’argument d’une divergence de ligne politique entre Marine Le Pen et son ex-numéro 2.
Sur les conséquences du départ de Florian Philippot, Bruno Gollnisch, et Jean-Lin Lacapelle chiffrent à « une dizaine de cadres » ceux qui vont suivre. Un nombre «sous-estimé », pour Philippe Murer. : « le fait que symboliquement Florian soit tué, ça veut dire que cette ligne (souverainiste) est en train de partir parce qu’il y a beaucoup de gens qui sont en train de partir » a-t-il considéré avant d’être interpellé, avec le sourire, par Jean-Lin Lacapelle. « Tu peux revenir sur ta décision » lui a-t-il proposé.
Le fantasme du modèle économique allemand
Les Chroniques de Jacques Sapir
Les élections générales qui ont lieu en Allemagne ce dimanche 24 septembre sont l’occasion de revenir sur le modèle économique allemand. Ce dernier suscite beaucoup d’admiration dans la classe politique française, une admiration soutenue par les résultats éclatants obtenus par l’économie allemande. Un modèle qui a pourtant des points sombres, notamment son taux de pauvreté et son faible investissement dans les infrastructures. Le « modèle » allemand est-il alors reproductible dans d’autres pays européens que l’Allemagne ?
Invités : Philippe Béchade, président du think-tank les Econoclastes et rédacteur en chef de La Bourse au quotidien et Rémi Bourgeot, économiste et chercheur associé à l’IRIS.
mercredi 20 septembre 2017
L’ONU : nid d’espions
Le Désordre Mondial avec Rachel Marsden
A l’occasion de l’assemblée générale de l’ONU, Donald Trump a adopté une toute autre attitude vis-à-vis de l’organisation internationale, que celle exprimée lors de sa campagne électorale, qu’il jugeait trop coûteuse pour les Américains. Notre chroniqueuse géopolitique Rachel Marsden revient avec ses invités sur l’historique de l’ONU et ses truculentes affaires d’espionnage.
Invité : Alain Rodier est un ancien officier supérieur au sein des services de renseignement français et directeur adjoint du Centre français de recherche sur le renseignement.
L’USAID, un outil d’influence des États-Unis très efficace [Eric Denécé]
Le Désordre Mondial avec Rachel Marsden
L’Agence des États-Unis pour le développement international a connu récemment des soubresauts reflétant les divergences entre certains élus américains et la Maison Blanche. Le Congrès a augmenté de manière unilatérale le budget pour les « opérations étrangères » de plusieurs milliards de dollars. Un budget qui inclue en grande partie les activités de l’USAID, agence américaine au service des intérêts nationaux.
Invité : Eric Denécé est Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), et ancien officier-analyste du renseignement pour le Secrétariat Général de la Défense Nationale (SGDN)
[Bruno Riondel] Cet étrange Monsieur Monnet
Professeur d’histoire dans un lycée parisien, Bruno Riondel était l’invité du Cercle Aristote de Pierre-Yves Rougeyron, pour la présentation de son ouvrage “Cet étrange Monsieur Monnet”. Dans cette biographie, l’auteur revient les racines du projet Monnet de gouvernance globale et sur les moyens mis en place pour l’imposer.
La conférence en intégralité :
mardi 19 septembre 2017
À quand la prochaine crise financière ? [avec Jacques SAPIR, Jean-Michel NAULOT et Charles GAVE]
Les Chroniques de Jacques Sapir
Tout se déroule comme si les milieux financiers se préparaient effectivement à une nouvelle crise : volatilité et nervosité des marchés depuis quelques mois accrue par la mauvaise situation des banques européennes. Hors Europe, la situation financière de la Chine continue d’inquiéter, notamment l’endettement des entreprises, des banques, des ménages et celle des États-Unis soulève aussi de nombreuses interrogations. Sommes-nous vraiment à la veille d’un nouveau Krach mondial?
Invités : Jean-Michel Naulot, ancien banquier, ancien membre du Collège de l’Autorité des marchés financiers, auteur de " Eviter l'effondrement ", aux éditions du Seuil et Charles Gave, économiste et président de L'Institut des libertés.
La petite histoire – La victoire française décisive de Castillon
lundi 18 septembre 2017
Emmanuel Todd: «L’Occident est engagé dans une mutation anthropologique»
Pour Emmanuel Todd, la déflagration inégalitaire qui menace nos démocraties n’est pas seulement liée à des configurations économiques, mais aussi à l’action inconsciente, et divergente, d’archétypes familiaux et religieux ancrés dans l’inconscient des territoires. Entretien méthodologique et politique.
Pour sa reconstruction, la Syrie se tourne vers l'Asie
Le régime de Damas, qui a repris à Daech une grande part de son territoire, essaie d'attirer à lui des investissements étrangers. Pour le chercheur Frédéric Pichon, Assad effectue un «pivot vers l'Est» pour financer une reconstruction dont «les entreprises occidentales ne verront pas la couleur».
Alors que l'État islamique recule partout en Syrie, notamment à Deir ez-Zor, le gouvernement, à Damas, isolé des pays occidentaux, se tourne vers les pays émergents. Objectif: financer la reconstruction du pays, détruit par six ans de guerre civile. Fin août, s'est ainsi tenue la Foire internationale de Damas, rendez-vous syrien consacré à l'économie créé en 1954, mais interrompu depuis 2012. Du 21 au 23 septembre, aura lieu la troisième Exposition pour la reconstruction de la Syrie. Pour Frédéric Pichon, chercheur spécialiste de la Syrie et consultant, qui vient de publier Syrie, une guerre pour rien (éd. du Cerf), le régime de Damas effectue un «pivot vers l'Est», notamment vers la Chine et l'Inde, pour renforcer sa légitimité auprès des puissances émergentes.
Le FIGARO. - Qu'appelez-vous le «pivot vers l'Est» de la Syrie?
Frédéric PICHON. - C'est un concept que j'emprunte à la politique américaine de Barack Obama qui souhaitait s'intéresser davantage à l'Asie. Il me semble correspondre particulièrement à la réalité syrienne, d'abord diplomatiquement. Il faut regarder dès 2012 les votes concernant la Syrie à l'Assemblée générale des Nations unies et les réticences des «émergents». Damas a su utiliser les codes à destination de ces pays: attachement à la souveraineté étatique, méfiance vis-à-vis de l'«Occident» et surtout refus de l'ingérence.
Ce pivot est-il aussi économique?
Il l'est aussi, surtout dans l'optique de la reconstruction du pays. Les dividendes de la paix seront partagés avec des pays tous situés à l'Est. Cela inclut évidemment la Russie et l'Iran -soutiens militaires de Damas- mais aussi la Biélorussie, la Chine, l'Inde ou la Malaisie. Les entreprises de ces pays étaient particulièrement attendues lors de la Foire de Damas en août et le sont pour la troisième Exposition pour la reconstruction de la Syrie, qui se tient du 21 au 23 septembre. Des infrastructures à l'énergie, en passant par le BTP et les services, les Syriens cherchent des capitaux parmi les sociétés de ces pays.
Pourquoi Damas privilégie-t-elle ces entreprises?
Elles arrivent en Syrie avec un regard vierge. Elles illustrent ce que l'on nomme le «consensus de Pékin», cette attitude neutre que l'on adopte vis-à-vis de ses partenaires économiques. Elle ne concerne pas seulement la Chine, mais tous les «émergents». Ces entreprises venues de l'Est ne regardent pas si le régime de Damas est démocratique, mais pensent d'abord et avant tout «à faire du business» en en profitant pour tailler des croupières aux entreprises occidentales.
Le renforcement de ces liens a-t-il des résultats?
La Syrie est déjà en mutation profonde: les projets d'infrastructure engagés sont titanesques. Un exemple parmi d'autres: sur la route reliant Damas à Alep, d'énormes pylônes flambant neufs sont en cours d'édification et n'attendent plus que les lignes à haute tension soient levées. Déjà en 2013, des entreprises chinoises avaient posé de la fibre optique dans la partie du territoire syrien occupé par le régime. Pékin a aussi des projets dans le secteur de l'énergie solaire. Certains à Damas voient la future reconstruction comme une «opportunité» pour repenser le développement économique du pays sur de nouvelles bases. Le solaire entre précisément dans cette réflexion globale, alors que la Syrie connaît depuis longtemps, bien avant la guerre, des difficultés en matière d'équipements énergétiques.
Les Syriens se frottent les mains même si, avec certains acteurs, notamment avec les pays engagés militairement à leurs côtés, comme l'Iran ou la Russie, les contrats d'investissements sont assortis de clauses léonines qui ne leur laissent pas toujours le choix. En janvier dernier, un contrat a par exemple été passé concernant l'exploitation de 5000 hectares de terres agricoles par Téhéran. Une stratégie qui ressemble un peu au Land grabbing(accaparement des terres, NDLR) des Chinois en Afrique.
Les entreprises occidentales seront-elles hors-jeu pour la reconstruction de la Syrie?
Elles n'en verront pas la couleur, à moins d'occuper des niches inoccupées... Je pense à la reconstruction du patrimoine historique, abreuvée par les fonds de l'UNESCO. Elles peuvent y prendre leur part à condition qu'elles ne craignent pas des mesures de rétorsion, notamment américaines.
Au-delà, les États occidentaux sont tombés dans un piège. Toute participation financière apportée à la reconstruction serait vue comme légitimant Bachar el-Assad. La haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini, a proposé de subordonner une éventuelle aide pour la reconstruction à des conditions politiques. Mais elle s'est heurtée à l'intransigeance de la France, alors catégorique sur l'absolue nécessité d'une transition politique. Avec Emmanuel Macron, l'Élysée connaît aujourd'hui une évolution vers un peu plus de pragmatisme. Or, on aurait tort de sous-estimer la Syrie comme débouché occidental de l'Asie.
Ce pivot de Damas vers l'Est est-il lié au projet chinois des «nouvelles routes de la Soie»?
La Syrie s'inscrit parfaitement dans le cadre de la révolution chinoise des «Routes de la Soie», ce projet pharaonique de corridor terrestre, à la fois routier, ferroviaire et énergétique, visant à relier l'Extrême-Orient à l'Europe. Même si elle en est la principale force motrice, la Chine n'est pas la seule à avoir investi des dizaines de milliards de dollars dans ce projet. Les États de l'Organisation de coopération de Shanghai -Russie, Chine, Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan et Ouzbékistan- sont aussi partie prenante. Les débouchés sont énormes pour le Moyen-Orient, qui apparaît comme un passage obligé vers l'Europe.
Damas, mais aussi Bagdad, espèrent donc que la «reconstruction» de la Syrie et de l'Irak profitera de la mise en œuvre de ces projets d'infrastructures, qui offrent de nombreuses sources de financement. La géopolitique de la région va être régie par ces grands projets d'infrastructures, coordonnés par Pékin.
Dans ce maillage de communications entre l'Asie et l'Europe, la Syrie ne risque-t-elle pas d'entrer en concurrence avec la Turquie?
Ceci fera effectivement partie de l'équation. Mais au-delà du couple Damas-Téhéran, il faut voir la récente coopération qui naît entre la Russie, la Turquie et l'Iran pour assurer un équilibre régional. Regardez la relance du projet de pipeline Turkish Stream entre Moscou et Téhéran. A court terme néanmoins, je ne crois pas à un réchauffement entre les Turcs et les Syriens, même si on peut imaginer qu'il se réconcilient à l'avenir sur le dos des Kurdes…
Quels sont les enjeux énergétiques de ce pivot vers l'est de Damas?
Géographiquement, la Syrie est une zone stratégique, notamment pour acheminer le pétrole iranien. Les pipelines syriens démarrent dans la région de Deir ez-Zor et rejoignent plus à l'ouest Palmyre avant de se diriger vers Homs. Ils atteignent enfin les raffineries de Baniyas au nord-ouest du pays. Ce réseau pourrait permettre de relier la Syrie à l'Irak et même à l'Iran. Entre Deir ez-Zor et les champs d'hydrocarbures iraniens, en passant par Tikrit en Irak, il y a environ un millier de kilomètres.
La bataille de Deir ez-Zor, où l'armée syrienne vient de réussir à rejoindre cette ville assiégée depuis 2013 par Daech, est donc stratégique…
Elle l'est. On voit que l'alliance arabo-kurde soutenue par Washington essaie, elle aussi, d'atteindre Deir ez-Zor pour que l'armée syrienne reste sur la rive occidentale de l'Euphrate. De son côté, Damas veut récupérer ses champs pétroliers situés dans le désert. Surtout, sans Deir ez-Zor, le régime aurait beaucoup de mal à relier la Syrie et l'Irak. Or, pour Téhéran, une évacuation terrestre de ses hydrocarbures serait idéale. Par la mer, c'est beaucoup plus long et cher, d'autant que les pétroliers doivent passer à proximité d'Israël. Ce n'est pas pour rien non plus que le port syrien de Tartous, où la marine russe est déjà présente, fait l'objet de toutes les convoitises. Les Iraniens sont en train de négocier avec Damas pour avoir eux aussi un point d'ancrage en Méditerranée.
Pourquoi les USA ont peur de l' Eurasie
Vice-président du Conseil de coordination du Forum des Russes de France, Michel Grabar est maître de conférences en langue et littérature à l’Université de rennes et spécialiste de l’Eurasie. ce descendant de Russe blanc évoque très librement ce concept d’Eurasie qui se traduit sur le plan institutionnel, géographique, géopolitique mais aussi idéologique à travers tout le travail exemplaire entrepris par Alexandre Douguine. Michel Grabar évoque aussi la question du leadership de l’Eurasie entre la Russie et la Chine mais il rappelle avec fougue que la Chine est avant tout une nation asiatique. Le propos de l’universitaire est en rupture avec ce que les médias professent quotidiennement.
http://www.tvlibertes.com/
dimanche 17 septembre 2017
Une tribu isolée d’Amazonie massacrée par des chercheurs d’or
Par Brice Louvet
En août, dix membres d’une tribu inconnue et en voie d’extinction auraient été massacrés par des orpailleurs dans la vallée du Javari, en Amazonie brésilienne, selon le New York Times. La tribu n’avait eu aucun contact avec le monde extérieur auparavant.
Ils récoltaient des œufs le long de la rivière Jandiatuba dans l’ouest du Brésil quand ils ont rencontré les chercheurs d’or. L’attaque meurtrière aurait pu passer inaperçue si les orpailleurs ne s’étaient pas vantés du massacre dans un bar d’un village voisin. La Funai, l’agence brésilienne pour les affaires indigènes, a ouvert une enquête. Deux des mineurs (connus sous le nom de garimpeiros) ont été arrêtés et emmenés vers la ville de Tabatinga pour témoigner sur l’incident. Les chercheurs d’or plaident quant à eux la légitime défense.
« Ils se sont même vantés d’avoir découpé les corps et de les avoir jetés dans la rivière et ont ramené une pagaie en trophée », raconte Leila Burger Sotto-Maior, responsable de la Funai, au quotidien américain. Il s’agit par ailleurs du deuxième cas de meurtre d’indigènes en six mois dans la région où environ 2 000 individus se répartissent en 20 groupes isolés. « L’enquête s’annonce d’ores et déjà compliquée, tant les territoires sont grands et les accès limités », a déclaré au New York Times le procureur chargé de l’affaire, Pablo Luz de Beltrand.
De son côté, l’ONG Survival International accuse le pouvoir brésilien. « Si l’enquête confirme les rapports, ce sera un autre massacre génocidaire résultant directement de l’échec du gouvernement brésilien à protéger les tribus isolées, un droit garanti dans la Constitution », a dénoncé sa responsable, Sarah Shenker. « La réduction des fonds de la FUNAI a laissé des dizaines de tribus isolées sans défense contre des milliers d’envahisseurs qu’ils soient mineurs, éleveurs ou bûcherons. Toutes ces tribus auraient dû avoir leurs terres correctement reconnues et protégées il y a des années ».
Source
samedi 16 septembre 2017
Washington : quelques dizaines d'idiots défilent contre "l'ingérence russe"
Quelques dizaines de partisans du parti démocrate des États-Unis ont défilé samedi à la Maison-Blanche à Washington DC, pour protester contre l'ingérence présumée de la Russie lors des élections présidentielles de 2016. Les partisans d'Hillary Clinton ont tenu des signes anti-Poutine et pro-démocratie tout au long du rassemblement, au cri de "U-S-A, U-S-A".
Oups! Libération publie un numéro spécial sur les Néo-Nazis mais "oublie" de citer l'Ukraine
L'incroyable une de Libé, ce week-end :
"NAZIS LA 3e GÉNÉRATION :
Hongrie, Grèce, Allemagne, Suède, Etats-Unis... Les militants extrémistes se réclamant de Hitler ne se cachent plus..."Mais où est passé LE pays où ces fameux nazis gravitent allègrement autour du pouvoir et où les cadres de partis ouvertement néo-nazis (Svoboda) occupent des postes institutionnels au sommet de l'état ? Ce pays d'Europe de l'Est où des bataillons armés (Pravy Sektor, Azov etc...) de nazis font régner la terreur dans les régions russophones contrôlées par le gouvernement ?
Où est donc passé ce pays qui s'appelle L'UKRAINE ?
(Cliquer sur les sous-titres en français)
Rappels (pour les amnésiques de Libé)
"Pas de fascistes en Ukraine" (suite) : Non-défilé à Odessa le 13.09.2015 [Vidéos]
Des néo-nazis dans le magazine Phosphore ?
Ukraine/Donbass : Deux morts suite aux bombardements ukrainiens près de Donetsk [Vidéo 18+]
POLONY décrypte Macron et l'Union européiste [14 et 15/09/2017]
Polony.tv "La souveraineté européenne, un cache-misère" 14/09/2017 Emmanuel Macron a prononcé à Athènes un discours, qu'il voulait fondateur, sur l'Europe. Et si la souveraineté européenne évoquée ne garantit absolument pas le respect de la démocratie, sa mise en avant pourrait même n'être qu'un cache misère.
jeudi 14 septembre 2017
Pierre-Ambroise Bosse : "Je veux que les gens sachent et voient ce qui m’est arrivé"
...Lire la suite dans VSD
MàJ : Comme beaucoup de personnes me le demandent, voici comment est Pierre-Ambroise avec un visage redevenu normal :
MàJ : Comme beaucoup de personnes me le demandent, voici comment est Pierre-Ambroise avec un visage redevenu normal :
Italie : Les principaux partis d'opposition proposent la création d'une deuxième monnaie pour atténuer les dégâts de l'euro [sans faire peur aux eurobéats]
Les principaux partis d'opposition italiens demandent l'introduction d'une monnaie parallèle à l'euro, ce qui, selon eux, stimulera la croissance et les emplois.
Trois des quatre plus grands partis du pays - le mouvement cinq étoiles, la Ligue du Nord et l'ancienne Forza Italia, du Premier ministre Silvio Berlusconi - ont proposé d'introduire une nouvelle monnaie à la suite d'une élection prévue pour l'année prochaine.
Les propositions pour une monnaie parallèle ont remplacé les appels précédents des partis d'opposition pour abandonner complètement l'euro.
En se positionnant sur une double monnaie, les analystes estiment que les partis espèrent faire appel au sentiment anti-euro dans le pays tout en évitant, pour l'instant, le bouleversement d'une sortie directe.
Alors que certains législateurs ont déclaré que l'objectif principal de la nouvelle monnaie est de persuader Bruxelles de modifier les règles fiscales européennes pour leur permettre de dépenser plus et de réduire les impôts, d'autres soutenant le régime ont admis qu'ils espèrent que cela contribuera à rendre possible une éventuelle sortie de l'euro.
La proposition de la Commission est contestée par la Commission européenne, qui dit qu'il ne peut y avoir qu'un appel d'offres légal dans la zone euro.
Lorsque l'euro a été introduit en Italie en 1999, il a bénéficié d'un soutien généralisé. Cependant, cela a diminué, et beaucoup blâment la monnaie unique pour les baisses de niveau de vie et la hausse du chômage.
Un sondage mené par l' agence Winpoll en mars a montré que seulement la moitié des Italiens soutenaient l'euro.
À l'approche de l'élection, et avec des sondages d'opinion montrant actuellement un parlement suspendu, seul le parti démocratique au pouvoir ne propose pas de modifications au statut actuel de l'euro.
Trad. : Bertrand Riviere
Source : Euronews (seulement en anglais!)
Débat sur les Fake News - Europe 1 - Taddeï - 12 09 2017
Source : www.les-crises.fr
Où l'inénarrable Thomas Huchon, inventeur du terme "Dark Post" (Brrr... ça fait peur, hein?) pour parler des messages privés sur Facebook, producteur de fake news pour le site-poubelle "spicee", devient hystérique et hurle pour faire taire notre ami Olivier Berruyer, qui démasque son conspirationnisme qui consiste à voir des conspirationnistes derrière toutes les opinions qui lui déplaisent. Un moment d'anthologie.
mercredi 13 septembre 2017
9 années perdues ! Le niveau de vie des Français est encore inférieur à celui de 2008
[... Et 5 années de Macronisme en perspective... / Bertrand R.]
Le niveau de vie des plus aisés repart néanmoins à la hausse après plusieurs années de baisse.
Alors que le niveau de vie des Français avait progressé avant la crise de 2008, il est entré dans une longue phase de stagnation. Malgré une très légère hausse en 2015 (+ 0,4 %), à 20.300 euros annuels, le niveau de vie médian reste toujours en deçà de son niveau de 2008, révèle une étude de l'Insee. Pour une famille composée d'un couple avec deux enfants de moins de 14 ans, ce montant correspond à un revenu disponible de 42.630 euros par an, soit 3553 euros par mois.
Mais la situation n'est pas uniforme. Le niveau de vie des plus aisés repart à la hausse après plusieurs années de baisse, marquées notamment par les mesures fiscales du quinquennat de François Hollande. Pour les ménages modestes, en revanche, le niveau de vie continue à stagner. Sauf pour les plus pauvres, qui ont enregistré en 2015 un léger mieux (+ 0,3 %), lié à des hausses de prestations sociales (APL, minima sociaux, etc.), ces dernières représentant la moitié du revenu disponible des plus modestes.
Résultat, en 2015, les 10 % les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 10.860 euros, alors que les 10 % les plus aisés sont au-delà de 37.510 euros par individu. Après une forte baisse en 2013, les inégalités restent stables depuis 2014, avec un seuil de pauvreté qui s'établit à 1 015 euros mensuels et touche 14,2 % de la population.
Insuffisance de preuves: l’AMA blanchit 95 sportifs russes
"Les preuves disponibles sont insuffisantes pour soutenir l'affirmation d'une violation des règles antidopages pour ces 95 sportifs", explique l'AMA.
L'Agence mondiale antidopage (AMA) va blanchir 95 des 96 sportifs dont elle a pour l'instant examiné les cas à la suite du gigantesque scandale de dopage ayant touché la Russie, selon un rapport de l'AMA révélé mercredi par le New York Times.
"Des preuves insuffisantes". "Les preuves disponibles sont insuffisantes pour soutenir l'affirmation d'une violation des règles antidopages pour ces 95 sportifs", écrit Olivier Niggli, le directeur général de l'AMA, dans ce rapport confidentiel dont le New York Times publie des extraits. Selon le document publié par le quotidien américain, l'AMA a jusqu'à présent étudié les cas de 96 sportifs dans neuf sports cités dans le rapport du juriste canadien Richard McLaren, qui avait révélé en novembre 2015 l'existence d'un système de dopage institutionnalisé en Russie, réfuté par Moscou. Dans la deuxième partie de son rapport, publiée en décembre 2016, Richard McLaren identifiait plus de 1.000 sportifs russes qui selon lui "ont été impliqués ou ont bénéficié de ces manipulations pour contourner les contrôles positifs".
La théorie du ruissellement : comment justifier les politiques inégalitaires
Les Chroniques de Jacques Sapir
La théorie du ruissellement fait partie des nouvelles modes dans la science économique. Il s’agit de l’idée selon laquelle l’argent que les riches gagnent, ils le dépensent ou ils l’investissent. Or, ce qui est dépensé en consommation ou investi, constitue le revenu d’autres agents pour aller irriguer l’ensemble de la société. Une théorie qui est difficilement démontrable mais qui est toutefois partagée par de nombreux hommes et femmes politiques au pouvoir.
Invités : Gilles Saint-Paul, professeur à la Paris School of Economics, Claude Rochet, professeur d’économie est docteur en sciences de gestion et Philippe Arondel, économiste et chroniqueur sur Fréquence Protestante.
mardi 12 septembre 2017
Les 5 moments-clés de l'interview de Steve Bannon sur CBS [VOSTFr.]
Steve Bannon, ancien stratège en chef de la Maison-Blanche, s’est exprimé à la chaîne de télévision américaine CBS le dimanche 10 septembre, pour la première fois depuis sa démission en août. D’une déclaration de guerre aux Républicains à une promesse de fidélité à Donald Trump quoi qu’il arrive, retour sur les cinq moments-clés de cette interview :
Scènes de liesse: des soldats syriens sortent enfin du siège de Deir Ez-Zor
lundi 11 septembre 2017
[HUMOUR] Révolution (Emmanuel Macron) - Fiche de Lecture par Sacha et Augustin
Soudain, dans les capitales de l’UE, un désir de guerre...
Ce qui vous apparaît sur cette image, c'est bien le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson. Il est allé en Estonie pour pouvoir se déguiser à l’aise et il a (selon le Telegraph) « grandement apprécié » une balade à bord d’un char Challenger des forces armées britanniques déployées en Estonie dans le cadre de la grande stratégie de l’OTAN de containment agressif de la Russie. Ces chars, a-t-il dit, sont « une présence rassurante pour les alliés face à l'antagonisme russe en Europe du Nord et dans la région balte ».
Avec la déclaration du président français Macron selon lequel « 70 ans de paix sont une aberration de notre histoire », l'image d’un diplomate qui reprend le casque guerrier montre qu’il existe dans notre soi-disant classe dirigeante un désir de guerre étrange dans cette pose antagoniste vis-à-vis de la Russie ; et, au travers de telles manifestations simultanées, on pourrait voir une sorte d’obéissance à un “signal convenu”.
Quiconque a vu le débat pré-électoral entre les deux prétendants à ma chancellerie allemande, Angela Merkel et Martin Schulz, a pu mesurer le simulacre de leur affrontement : bien plus qu’antagoniste et concurrent, Schulz était celui qui tient le rôle du faire-valoir notamment dans la comedia dell’arte italienne, celui qui est chargé de mettre en valeur la performance de la vedette comique. Aucune critique de la conduite de l'UE, de l'euro, de la réduction de la Grèce à la mendicité, aucune élaboration sur les questions délicates que Schulz avait posée concernant la victoire inscrite dans les astres de Mutti. La plus grande prudence était de mise pour un débat à sens unique parce qu’aucun autre n’est possible (il faut parler comme il faut, il s’agit de la démocratie allemande).
Une raison de cette retenue complice se trouve probablement dans le fait que les deux pseudo-compétiteurs se préparent à former un gouvernement de coalition. L’autre raison est que les projets concernant le type d’hégémonie que l’Allemagne doit imposer à l'Europe sont bien compris par les acteurs concernés et il n'est pas nécessaire d'alarmer quelque auditeur ou spectateur non averti avec un débat à ce propos.
Laquelle hégémonie, cela va sans dire, doit être militaire.
« Le groupe de réflexion fédéral, SWP (Stiftung für Wissenschaft und Politik), propose que Berlin prenne le leadership militaire de l'UE sinon de l'OTAN, – écrit le site German Foreign Policy. Selon ce centre de réflexion stratégique, l'Allemagne doit montrer un “leadership fort” au sein de l'OTAN et inciter l'ensemble “occidental” à adopter une nouvelle orientation stratégique ».
Et quel est ce “nouveau” concept stratégique ? Vous le reconnaîtrez sans peine : « La réorientation de la politique mondiale germanique, qui, après la prise de contrôle de la Crimée par la Russie, ne doit plus envisager que des interventions militaires dans le monde entier pour protéger et assurer les intérêts stratégiques ou économiques [c'est-à-dire participer à des guerres du type-neocon] et pour lutter contre les « conceptions concurrentes de sa [propre] conception » de la politique internationale. Les projets de “conception concurrentes” sont ceux de la Russie et de Pékin, et ils sont détestables et nuisibles parce qu'ils représentent « un ordre multipolaire en formation » et qu’ils « exercent une influence croissante sur le plan économique, politique et militaire » – réduisant ainsi la liberté d’intervention militaire de l'Occident par projection des forces, comme en Syrie, en Irak, en Afghanistan, en Libye ...
L'agressivité de Moscou est définie par le fait qu'il « apparaît comme un centre d’influence indépendant à l'échelle mondiale ». Tant que Moscou insiste sur « la capacité d’opérer indépendamment » [notamment par rapport aux intentions de Merkel et de Mogherini], il s’agit d’un « un défi [inacceptable] pour notre continent », dit le groupe de réflexion allemand.
L’Allemagne, estime le SWP, devra assurer le commandement de cette dynamique d’hégémonie qui se manifestera dans la création de trois divisions multinationales « pour assurer le complément des troupes de l'OTAN stationnées dans les pays baltes et en Pologne », qui constituent le “fer de lance” de l'Alliance contre l’agressive Russie. Deux des trois divisions multinationales devront être constituées à partir « du personnel et des structures des divisions allemandes » ; en bref, elles seront allemandes et commandées par des Allemands. En outre, l’élément aérien qui viendra renforcer l'OTAN « s'appuiera pour plus de 75% des capacités sur la République fédérale », explique le “Livre blanc” du SWP, ignorant complètement la contribution française, du seul pays européen qui dispose d’une production complète indépendante d’armements. En ce qui concerne la Marine, le projet implique « un commandement naval dans la Baltique dominé par l'Allemagne » ; ce qui se résume par le constat que « [l]e rôle de l'Allemagne dans ces alliances et structures est important sur terre, dans le ciel et sut mer". En d’autres termes, Berlin se prépare à remplacer les États-Unis « dans le rôle traditionnel du leader de l'Alliance », qui aujourd'hui « ne l’assurent plus de façon satisfaisante ». Tout cela coûtera beaucoup plus que les €130 milliards prévus par le ministère de la Défense jusqu'en 2030, « mais le leadership politique-militaire a son prix », et Mutti, de concert avec les Allemands comme il est habitué à faire, est prêt à payer pour cela.
La Bundeswehr deviendra alors « l'une des armées les plus importantes du continent », proclame le SWP. De même, les formations de combat multinationales dirigées par les Allemands « devront pouvoir être utilisées » dans les opérations de l'UE : donc en dehors du cadre de L'OTAN, dans une sorte d'armée européenne hégémonique allemande.
L’UE se comporte en fait comme un ennemi de guerre de Moscou. Lorsque Poutine a lancé une initiative inattendue en proposant qu’une mission de Casques Bleus de l’ONU soit déployée dans le Donbass pour tenter de contrôler et d’arrêter les affrontements sporadiques dans cette région, quelle a été la réponse de l’UE ? Le 6 septembre, l'Union européenne a étendu les sanctions contre la Russie pendant six mois, y compris le gel des biens et l'interdiction d'entrer dans l'UE faite au responsables russes et aux séparatistes ukrainiens « soutenus par Moscou ». Dans le même temps, il était annoncé que le nouvel ambassadeur russe aux États-Unis, Anatoly Antonov, « devrait rester sur la liste des sanctions », selon Spoutnik. En cela, l'Europe dépasse même l'Amérique : contre Antonov, Washington n'a pas fait de restrictions, notamment puisqu’il l’a accepté comme nouvel ambassadeur de Russie.
Bref, un grand désir de guerre emporte Mutti, Macron, Boris Johnson... comme suivant un “signal convenu”. Pour vous autres, Italiens, tout va bien n’est-ce pas ?
Maurizio Blondet (Article original italien)
Traduction + commentaire de P. Grasset : Dedefensa
dimanche 10 septembre 2017
La montée de l'"extrême-droite" au Québec
La situation au Québec suite aux récents événements violents à Montréal qui ont vu s'opposer un groupe citoyen dénommé "la Meute" aux sempiternels antifas, analysée par trois jeunes québécois.
Source : Les Exilés
samedi 9 septembre 2017
Vladimir Poutine visite un nouveau site futuriste à Moscou
Le président russe Vladimir Poutine, ainsi que le maire de Moscou Sergei Sobyanin, ont assisté à la cérémonie d'ouverture du parc Zaryadye de Moscou, samedi.
(Ruptly)
vendredi 8 septembre 2017
Le Bassin du Levant : entre hydrocarbures et géopolitique
Les chroniques de Jacques Sapir
Le Bassin du Levant en Méditerranée Orientale est l’objet de nombreuses convoitises sur ses réserves sous-marines en gaz. Il s’agit de découvertes en hydrocarbures qui s’inscrivent dans la perspective d’une montée importante de la consommation mondiale de gaz, dans les prochaines années. Mais de tels gisements modifient aussi les équilibres géostratégiques : les appétits d’Israël et de la Turquie mais aussi le poids à venir d’un pays comme l’Égypte en dépendent. Quel est l’avenir économique et stratégique des réserves de gaz découvertes en Méditerranée orientale ?
Invités : Renaud Bouchard, économiste à l’EHESS qui travaille sur la question des fonds souverains et Francis Perrin, chercheur associé à l'OCP Policy Center (Rabat) et directeur de recherche à l'IRIS, spécialiste des problématiques énergétiques.
Emmanuel Todd : "Macron n'a aucun pouvoir, le vrai président de la France, c'est Angela Merkel"
Dans son nouveau livre "Où en sommes-nous ? Une esquisse de l'histoire humaine", l'essayiste et anthropologue Emmanuel Todd expose son analyse de la crise mondiale.
jeudi 7 septembre 2017
A Deir Ezzor, Bachar écrase Daech
3 ans de siège viennent de se terminer à Deir Ez-Zor |
Que n’a-t-on entendu sur cette armée syrienne qui, au moment où j’écris ces lignes, brise l’étau de Daech autour de Deir Ezzor ! Vilipendée par les médias occidentaux, accusée des pires atrocités, qualifiée de milice à la solde d’un clan, elle donne une claque mémorable à tous ces vautours qui l’ont accusée de servir un pouvoir “criminel” alors qu’elle combattait une vermine que les dirigeants occidentaux, ces lâches, ont nourrie au grain pendant tant d’années.
Deir Ezzor ! Depuis trois ans, la Garde républicaine y résiste héroïquement aux assauts des mercenaires sponsorisés par tous les traîtres que compte le monde arabe. Cernée de toutes parts, elle assurait la protection des 200 000 civils restés dans la capitale provinciale malgré la violence des combats. Aujourd’hui, c’est fini ! La jonction est faite entre cette unité d’élite et les troupes du Tigre, le général Souhail Al-Hassan, ce héros de la Syrie moderne qui ne sera pas dans nos manuels d’histoire mais qui figure déjà parmi les libérateurs du pays de Cham.
Au terme d’une brillante offensive menée dans trois directions à partir du nord-ouest, de l’ouest et du sud-ouest, les positions de Daech dans le vaste désert syrien ont été anéanties par le feu roulant des forces syriennes et alliées. La vallée de l’Euphrate en ligne de mire, ces unités mobiles ont taillé en pièces la piétaille wahhabite, elles l’ont laminée en quelques semaines. Spectaculaire, cette bataille du désert fut un succès décisif, aussi important que la libération d’Alep des griffes des milices extrémistes soutenues par l’Occident au début de l’année 2017.
Avec la libération imminente de Deir Ezzor, la farce tragique de l’Etat islamique va connaître son dernier acte en Syrie. Pendant des années, cette organisation criminelle a bénéficié de la duplicité occidentale, elle a traficoté avec la Turquie d’Erdogan et copieusement sous-traité les intérêts saoudo-qataris. Elle a prospéré sur le double-jeu américain, la lâcheté européenne et le cynisme des richissimes potentats du Golfe. Désormais, c’est fini ! L’hydre takfiriste va rendre l’âme sous les coups d’un Etat souverain qui a subi tous les assauts, enduré toutes les trahisons, mais qui lui administre en ce moment même la raclée du siècle.
Quelle gifle pour les guignols de la politique et les charlatans de l’expertise ! Pendant qu’ils lui crachaient dessus, la Syrie de Bachar Al-Assad a fait le boulot, elle a tordu le cou à Daech ! Ces menteurs professionnels disaient que “Bachar ne combat pas Daech”, répétant cette absurdité comme un mantra. Ils disaient même que Bachar avait “créé Daech” de toutes pièces. Maintenant ils ont l’air fin, ces politiciens opportunistes, ces experts à la noix ! Qu’ils aillent à Deir Ezzor, ils y verront une armée nationale, une armée de conscrits qui libère son pays de l’occupation étrangère. Visiblement, ils ne savent pas ce que c’est, ou plutôt ils ne veulent pas le savoir. Pauvre Occident ! Héroïque Syrie.
Deir Ezzor ! Depuis trois ans, la Garde républicaine y résiste héroïquement aux assauts des mercenaires sponsorisés par tous les traîtres que compte le monde arabe. Cernée de toutes parts, elle assurait la protection des 200 000 civils restés dans la capitale provinciale malgré la violence des combats. Aujourd’hui, c’est fini ! La jonction est faite entre cette unité d’élite et les troupes du Tigre, le général Souhail Al-Hassan, ce héros de la Syrie moderne qui ne sera pas dans nos manuels d’histoire mais qui figure déjà parmi les libérateurs du pays de Cham.
Au terme d’une brillante offensive menée dans trois directions à partir du nord-ouest, de l’ouest et du sud-ouest, les positions de Daech dans le vaste désert syrien ont été anéanties par le feu roulant des forces syriennes et alliées. La vallée de l’Euphrate en ligne de mire, ces unités mobiles ont taillé en pièces la piétaille wahhabite, elles l’ont laminée en quelques semaines. Spectaculaire, cette bataille du désert fut un succès décisif, aussi important que la libération d’Alep des griffes des milices extrémistes soutenues par l’Occident au début de l’année 2017.
Cette victoire restituera à l’Etat syrien le contrôle de ses frontières orientales, tarissant les sources d’approvisionnement du conglomérat terroriste et opérant la jonction avec les forces armées irakiennes afin de prendre en tenailles les dernières poches terroristes. Plus largement, cette victoire militaire contribuera à rétablir la souveraineté syrienne sur l’ensemble du territoire national. C’est essentiel, car cette souveraineté restaurée est le préalable indispensable, avec l’élimination des bandes terroristes, à une réconciliation nationale voulue par le gouvernement syrien afin de mettre fin au bain de sang.
Avec la libération imminente de Deir Ezzor, la farce tragique de l’Etat islamique va connaître son dernier acte en Syrie. Pendant des années, cette organisation criminelle a bénéficié de la duplicité occidentale, elle a traficoté avec la Turquie d’Erdogan et copieusement sous-traité les intérêts saoudo-qataris. Elle a prospéré sur le double-jeu américain, la lâcheté européenne et le cynisme des richissimes potentats du Golfe. Désormais, c’est fini ! L’hydre takfiriste va rendre l’âme sous les coups d’un Etat souverain qui a subi tous les assauts, enduré toutes les trahisons, mais qui lui administre en ce moment même la raclée du siècle.
Quelle gifle pour les guignols de la politique et les charlatans de l’expertise ! Pendant qu’ils lui crachaient dessus, la Syrie de Bachar Al-Assad a fait le boulot, elle a tordu le cou à Daech ! Ces menteurs professionnels disaient que “Bachar ne combat pas Daech”, répétant cette absurdité comme un mantra. Ils disaient même que Bachar avait “créé Daech” de toutes pièces. Maintenant ils ont l’air fin, ces politiciens opportunistes, ces experts à la noix ! Qu’ils aillent à Deir Ezzor, ils y verront une armée nationale, une armée de conscrits qui libère son pays de l’occupation étrangère. Visiblement, ils ne savent pas ce que c’est, ou plutôt ils ne veulent pas le savoir. Pauvre Occident ! Héroïque Syrie.
Source : Bruno Guigue
La fable du massacre des « Rohingyas », guerre secrète contre le Myanmar
Manifestation pour les Rokingyas en Indonésie |
Les Nations Unies ont accusé le gouvernement du Myanmar de commettre un « génocide » contre la minorité musulmane des Rohingyas, dans la province troublée du pays qu’est l’État d’Arakan. La crise au Myanmar a connu une escalade ces semaines passées, et des groupes de défense des droits de l’homme et des ONGs ont publié de copieuses dénonciations d’abus des droits humains et de massacres, allégués avoir été commis par les Forces Armées du Myanmar (Tatmadaw). Le gouvernement du Myanmar affirme qu’il mène une guerre contre le terrorisme contre des forces cherchant à déstabiliser l’état, et tout particulièrement des forces islamistes. Le gouvernement affirme également que la prétendue minorité ethnique communément dénommée « Rohingya » consiste en réalité d’immigrants illégaux, provenant de l’Est du Bengale.
En dépit de milliers d’allégations sérieuses de viol, de pillage et de massacre perpétrés par ces immigrants bengalis au Myanmar, les groupes de défense des droits de l’homme et la « communauté internationale » ont imputé toute la violence aux autorités birmanes. Qui sont les « Rohingyas », et pourquoi sont-ils désormais devenus le point de mire d’une attention internationale? Pourquoi la position des autorités birmanes est-elle ignorée? Quels objectifs géopolitiques peut-il y avoir derrière une tentative de déstabilisation du pays, reflétant ce qu’ont déclaré les autorités birmanes?
Qui sont les « Rohingyas »?
Il n’existe aucun groupe ethnique portant le nom de « Rohingya ». Le terme « Rohingya » est un terme étymologique bengali, qui signifie « arakanais ». Un « Rohinga » n’est rien de plus qu’un Musulman d’Arakan, un Musulman résident de l’État d’Arakan, la province occidentale de la République de l’Union du Myanmar. Le Dr. Jacques Leider, directeur de l’École Française d’Études Asiatiques en Thaïlande et expert de l’histoire de l’État d’Arakan, met ce nom si fréquemment cité en contexte:
Rohnigya est un nom, pas une catégorie ethnique, qui a été ravivé de nos jours pour identifier les Musulmans d’Arakan, en tant que groupe social distinct. On pourrait éventuellement le comparer au nom donné aux Chinois musulmans du Myanmar, qui sont appelés « Panthay ».
Contrairement aux affirmations de propagande des « Rohingyas », l’Islam n’a été enregistré dans l’État d’Arakan qu’à l’époque de la dynastie Mrauk-U au quinzième siècle. Jusqu’au dix-neuvième siècle, les Musulmans n’ont composé qu’une toute petite minorité de la population d’Arakan. Au 19ème siècle, le Raj britannique a déplaçé des Bengalis pour travailler dans l’État d’Arakan, en Birmanie occidentale et essentiellement bouddhiste. Les colons musulmans ont été utilisés d’une manière idoine aux colons presbytériens d’Irlande au 17ème siècle; des colons protestants et presbytériens y avaient été installés par l’état impérial britannique, ceci afin de constituer une force loyaliste locale contre les autochtones irlandais. Les conséquences de cette implantation se font toujours sentir, dans la portion de l’ancienne province irlandaise d’Ulster encore occupée par les Britanniques.
Les Britanniques se sont servis des colons bengalis en Birmanie pour administrer l’État d’Arakan, au bénéfice des intérêts britanniques. Depuis lors, ils ont périodiquement perpétré des massacres de la population bouddhiste indigène de la région de l’État d’Arakan.
L’historien Aye Chan écrit:
Les paysans colons étaient fortement sous l’influence du mouvement « Faraizi » du Bengale, qui reposait sur des enseignements wahhabites importés d’Arabie. L’idéologie violente professait « l’installation des ikhwans ou frères dans les communautés agricoles proches des ressources aquifères. Les paysans selon leur enseignement, hors le fait de cultiver la terre doivent être prêts à prendre les armes dans une guerre sainte, à l’appel de leurs seigneurs. »
Les Musulmans qui causent aujourd’hui tous les troubles sont appuyés par les Saoudiens, les Pakistanais, les Turcs et les Bangladais ainsi que par les Britanniques et les Étasuniens, qui veulent balkaniser le Myanmar riche en minéraux. Je souhaite mettre l’accent sur « Musulmans qui causent tous les troubles ». Car il s’agit d’une minorité des Musulmans dans l’État d’Arakan, qui s’efforce de mener un « djihad » pour le compte des intérêts géopolitiques occidentaux et de la « guerre contre le terrorisme » d’origine sioniste en cours, étiquetée faussement et avec euphémisme, comme étant un « choc des civilisations ».
Depuis l’indépendance, la population musulmane de l’État d’Arakan est devenue la majorité, et les Bouddhistes ont subi des persécutions. Des temples sont souvent pris d’assaut et incendiés. Des viols de femmes bouddhistes locales par des hommes musulmans sont régulièrement rapportés. Les Bouddhistes d’Arakan vivent dans la peur. La violence islamiste contre les Bouddhistes dans l’État d’Arakan est souvent suivie d’attaques brutales contre des Musulmans, dans des régions du pays où ils sont minoritaires.
Un État d’Arakan indépendant qui, comme le Kosovo serbe, dépendrait entièrement des États-Unis pour sa sécurité, serait un trophée géopolitique de taille pour les USA et un outil majeur de déstabilisation graduelle de la Chine, où les USA mènent une guerre secrète par « djihad » interposé employant des terroristes ouïghours, dont beaucoup s’entraînent en Syrie et en Irak. Le Congrès Mondial Ouïghour est basé à Washington.
Les autorités du Myanmar mènent présentement une guerre de libération nationale contre deux organisations terroristes, dénommées l’Organisation de Libération Rohingya (OLR-RLO, Rohingya Liberation Organisation) et l’Organisation de Solidarité Rohingya (OSR-RSO, Rohingya Solidarity Organisation). L’OLR est soutenue par l’Arabie Saoudite, le Pakistan, la Turquie et – ipso facto – par l’OTAN. Des rapports récents d’agences de renseignement indiennes ont indiqué que Da’esh recrute désormais des Rohingyas en Inde et les envoie en Arabie Saoudite, afin d’y suivre un entraînement.
Les terroristes Rohingyas reçoivent très probablement des armes et un entraînement, des mains des renseignements militaires bangladais sous la supervision de la Turquie et des USA, tandis que les Saoudiens fournissent la radicalisation et le cash. L’histoire des réfugiés Rohingyas est une énorme opération de guerre psychologique, dont l’intention est de manipuler les émotions des consommateurs de médias de masse ignorants, qui ne comprennent pas l’histoire et le contexte géopolitique complexe du Myanmar et du Golfe du Bengale. (...)
L’une des causes sous-jacentes de cette violence commune était le Système de Zamindar, importé du Bengale par les Britanniques. Selon ce système, les administrateurs britanniques accordaient aux propriétaires terriens bengalis des milliers d’acres de terres arables, dotés de baux de quatre-vingt-dix-neuf ans. Les paysans d’Arakan, qui fuyaient le pouvoir birman et qui revenaient chez eux après l’annexion britannique, se retrouvèrent privés des terres dont ils avaient, par héritage, été les légataires. Les Zamindars bengalis (les propriétaires terriens) n’ont pas non plus voulu des Arakanais comme locataires sur leurs terres. Des milliers de paysans bengalis furent importés du District de Chittagong pour y cultiver la terre. (Rapport sur les Opérations de Colonisation dans le District d’Akyab 1887-1888:2, 21)
Les paysans colons étaient fortement sous l’influence du mouvement « Faraizi » du Bengale, qui reposait sur des enseignements wahhabites importés d’Arabie. L’idéologie violente professait « l’installation des ikhwans ou frères dans les communautés agricoles proches des ressources aquifères. Les paysans selon leur enseignement, hors le fait de cultiver la terre doivent être prêts à prendre les armes dans une guerre sainte, à l’appel de leurs seigneurs. »
Les Musulmans qui causent aujourd’hui tous les troubles sont appuyés par les Saoudiens, les Pakistanais, les Turcs et les Bangladais ainsi que par les Britanniques et les Étasuniens, qui veulent balkaniser le Myanmar riche en minéraux. Je souhaite mettre l’accent sur « Musulmans qui causent tous les troubles ». Car il s’agit d’une minorité des Musulmans dans l’État d’Arakan, qui s’efforce de mener un « djihad » pour le compte des intérêts géopolitiques occidentaux et de la « guerre contre le terrorisme » d’origine sioniste en cours, étiquetée faussement et avec euphémisme, comme étant un « choc des civilisations ».
Depuis l’indépendance, la population musulmane de l’État d’Arakan est devenue la majorité, et les Bouddhistes ont subi des persécutions. Des temples sont souvent pris d’assaut et incendiés. Des viols de femmes bouddhistes locales par des hommes musulmans sont régulièrement rapportés. Les Bouddhistes d’Arakan vivent dans la peur. La violence islamiste contre les Bouddhistes dans l’État d’Arakan est souvent suivie d’attaques brutales contre des Musulmans, dans des régions du pays où ils sont minoritaires.
Un État d’Arakan indépendant qui, comme le Kosovo serbe, dépendrait entièrement des États-Unis pour sa sécurité, serait un trophée géopolitique de taille pour les USA et un outil majeur de déstabilisation graduelle de la Chine, où les USA mènent une guerre secrète par « djihad » interposé employant des terroristes ouïghours, dont beaucoup s’entraînent en Syrie et en Irak. Le Congrès Mondial Ouïghour est basé à Washington.
Les autorités du Myanmar mènent présentement une guerre de libération nationale contre deux organisations terroristes, dénommées l’Organisation de Libération Rohingya (OLR-RLO, Rohingya Liberation Organisation) et l’Organisation de Solidarité Rohingya (OSR-RSO, Rohingya Solidarity Organisation). L’OLR est soutenue par l’Arabie Saoudite, le Pakistan, la Turquie et – ipso facto – par l’OTAN. Des rapports récents d’agences de renseignement indiennes ont indiqué que Da’esh recrute désormais des Rohingyas en Inde et les envoie en Arabie Saoudite, afin d’y suivre un entraînement.
Les terroristes Rohingyas reçoivent très probablement des armes et un entraînement, des mains des renseignements militaires bangladais sous la supervision de la Turquie et des USA, tandis que les Saoudiens fournissent la radicalisation et le cash. L’histoire des réfugiés Rohingyas est une énorme opération de guerre psychologique, dont l’intention est de manipuler les émotions des consommateurs de médias de masse ignorants, qui ne comprennent pas l’histoire et le contexte géopolitique complexe du Myanmar et du Golfe du Bengale. (...)
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