Allocution et réponses aux journalistes du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors de sa conférence de presse sur le bilan de l'activité diplomatique russe en 2015, Moscou, 26 janvier 2016
Sergueï Lavrov: Bonjour,
A l'occasion de cette conférence de presse consacrée au bilan de l'année 2015, nous répondrons à vos questions sur les événements d'actualité.
L'année a été difficile. On s'en souviendra certainement comme celle d'une concurrence globale renforcée pour influer sur la formation d'un nouveau système international.
A cet égard, deux approches opposées ont prédominé: d'une part les tentatives de freiner la formation d'un système international multipolaire plus juste, de maintenir sa domination dans les affaires mondiales, d'imposer aux autres sa volonté; et de l'autre une aspiration de plus en plus grande à orienter cette concurrence dans une direction plus civilisée et faire de la lutte contre les défis communs une priorité.
La situation économique mondiale ne s'est pas stabilisée - pratiquement tous les pays l'ont senti, y compris la Russie. Le Président russe Vladimir Poutine en a parlé en détail, tout comme les membres du gouvernement russe. Malgré ce contexte économique, nous avons constaté que certains tentaient de défendre leurs propres intérêts au détriment de ceux des autres, de créer des alliances commerciales et économiques fermées, de morceler l'espace économique mondial - autrement dit un aspect de démondialisation était présent.
Des campagnes médiatiques intensives se sont poursuivies. Vous les connaissez probablement mieux que les autres. Dans un certain nombre de cas, nous avons assisté à de véritables guerres médiatiques avec des tentatives d'empêcher la diffusion d'informations ou de points de vue alternatifs sur les processus en cours. Parfois, des mesures drastiques ont été employées allant jusqu'à l'interdiction directe d'exercer la profession de journaliste. Vous êtes au courant également de ces cas.
De nombreux conflits graves se sont poursuivis et se sont aggravés – en Syrie, en Irak, au Yémen, en Libye et en Ukraine. Plusieurs pays d'Afrique souffrent toujours d'instabilité. Tout cela mis ensemble forme ce que j'appellerais des "paysages de crise", auxquels il faut encore ajouter les risques d'une hausse des tensions interconfessionnelles et d'un approfondissement des fractures intercivilisationnelles, ce qui est extrêmement dangereux pour notre civilisation.
Dans le même temps, la menace terroriste s'est renforcée plus que jamais. Daech a proclamé un "califat" et d’autres organisations extrémistes ont mis la main sur de grands territoires en Syrie et en Irak. Ils ont également cherché - non sans succès dans certains cas - à s’installer dans d’autres pays, notamment en Libye, en Afghanistan et dans plusieurs pays d’Afrique noire. Nous avons été témoins d’attentats inhumains contre des citoyens de Russie, d’Europe, du Moyen-Orient, d’Afrique, des USA et d’Asie qui ont provoqué un exode, y compris sur le territoire de l’UE. Comme nous le savons, les terroristes projettent et parlent ouvertement de leurs plans de créer un califat "du Portugal au Pakistan". C’est une menace réelle non seulement pour la sécurité régionale, mais également internationale.
Dans ces conditions, la Russie a cherché à agir activement comme membre du Conseil de sécurité des Nations unies. En tant que l'un des plus grands États du monde, elle a agi non seulement pour défendre ses intérêts nationaux, mais également en pleine conscience de sa responsabilité pour la situation dans le monde.
Nos efforts se sont centrés sur la promotion de l'initiative du Président russe Vladimir Poutine pour la formation d'une large coalition antiterroriste sur la base du droit international et sous l'égide de l'Onu. Les actions des forces aérospatiales russes, à la demande du gouvernement syrien, ont réellement permis de renverser la situation dans ce pays et d'assurer une réduction des territoires contrôlés par les terroristes. Dans le même temps notre implication a éclairci la situation: on a vu qui combattait vraiment les terroristes et qui était complice, qui essayait de les utiliser à ses propres fins.
Notre participation active à la lutte antiterroriste a contribué à l'adoption de plusieurs résolutions importantes au Conseil de sécurité des Nations unies, visant à stopper le financement du terrorisme et le phénomène des combattants terroristes étrangers – les résolutions 2199 et 2253. Nous cherchons à faire en sorte qu'elles soient consciencieusement appliquées et, ce qui est tout aussi important, nous exigeons des rapports détaillés du Secrétariat de l'Onu pour savoir qui remplit ses engagements dans le cadre de ces documents et comment.
Le terrorisme ne pourra pas être vaincu par la seule voie militaire. Il est nécessaire de combiner les actions armées avec des processus politiques pour régler les conflits. Il faut aussi prendre des mesures visant à empêcher l'usage de l'infrastructure économique prise par les terroristes, comme l'a fait Daech en Irak et en Syrie - qui fournissait du pétrole de contrebande et d'autres produits en Turquie. Il est également important de penser au rétablissement économique des pays victimes quand la menace terroriste sera écartée, ainsi qu'à la lutte contre l'idéologie extrémiste.
En septembre 2015, quand la Russie présidait le Conseil de sécurité des Nations unies, nous avons organisé une réunion spéciale au niveau des ministres des Affaires étrangères pour mener une analyse complexe de toutes les menaces et mesures à engager pour les surmonter au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. C'était une discussion intéressante. Je pense que cette discussion des possibilités d'actions stratégiques et globales - et pas au cas par cas - doit être poursuivie au Conseil de sécurité des Nations unies.
Nous avons très activement contribué à l'organisation de la réunion de Genève en 2012 et à l'adoption du Communiqué de Genève du 30 juin 2012, ainsi qu'à la formation du Groupe international de soutien à la Syrie et au lancement du Processus de Vienne approuvé par la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui doit être rigoureusement respectée. Je suis convaincu que vous me poserez encore des questions sur les détails de ce processus et je suis prêt à fournir des commentaires plus détaillés.
Le Président russe Vladimir Poutine a déclaré plusieurs fois qu'il était possible de trouver des solutions aux problèmes les plus complexes en s'appuyant sur le droit international et en respectant la diversité culturelle et civilisationnelle du monde contemporain, ainsi que le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
Nous partons du fait qu'au XXIe siècle, la coopération multilatérale ne peut être construite que sur la base d'une véritable équité, de la prise en compte mutuelle des intérêts, d'un travail conjoint pour des objectifs communs. C'est ainsi que fonctionnent déjà les structures d'intégration de l'espace postsoviétique, y compris l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), l'Union économique eurasiatique (UEE) et la Communauté des États indépendants (CEI). Le travail des Brics et de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), dont les sommets se sont tenus en juillet 2015 à Oufa, repose sur les mêmes principes.
Quand nous travaillions sur les processus d'intégration dans l'espace postsoviétique, nous ne les avons pas opposés pas à d'autres efforts d'intégration - ce qui a été répété haut et fort par les autorités russes. Nous sommes prêts à travailler à l'harmonisation des processus d'intégration et à la construction de ponts, notamment entre l'Europe, l'Eurasie et la région Asie-Pacifique. L'année dernière a été conclu un important accord de libre-échange entre l'UEE et le Vietnam, et des dizaines d’autres États souhaiteraient signer de telles ententes. Nous avons trouvé un accord de principe sur le rapprochement de l'UEE et du projet chinois de "Ceinture économique de la Route de la soie", ce qui offre de très larges opportunités.
Hormis le développement progressif de nos relations de partenariat stratégique et de coopération dans divers domaines avec la Chine, nous avons renforcé notre partenariat stratégique avec l'Inde, le Vietnam et d'autres pays de la région Asie-Pacifique. Nous avons participé activement à l'activité des mécanismes multilatéraux dans cette région.
Des perspectives supplémentaires de coopération s'ouvrent depuis l'initiative du Président russe Vladimir Poutine de lancer avec nos partenaires de l'UEE des consultations avec les membres de l'OCS et de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) concernant la formation d'un éventuel partenariat économique. Toutes ces questions seront à l'ordre du jour du sommet ANASE-Russie à Sotchi en mai 2016, qui sera consacré au 20e anniversaire de nos relations avec l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est.
Le développement de notre coopération avec l'Amérique latine et les Caraïbes, l'Afrique, les unions et les structures régionales qui existent sur ces continents continue. En particulier, nos contacts traditionnels et étroits se renforcent avec l'Union africaine, la Ligue arabe, l'Organisation de coopération islamique (OCI), la Communauté d’États latino-américains et caribéens (Celac).
Guidée par les principes d'équilibre des intérêts, de la primauté du droit international et du rôle central de l'Onu, la diplomatie russe a contribué au succès des efforts collectifs sur plusieurs questions primordiales de l'ordre du jour international.
Je voudrais noter que l'an dernier s'est achevée la procédure de destruction du potentiel militaro-chimique syrien et qu'un accord sur le programme nucléaire iranien a été conclu. Les sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies et du Conseil des gouverneurs de l'AIEA vis-à-vis de l'Iran ont été suspendues il y a quelques jours, ce qui marque le début de la mise en œuvre du Plan d'action global commun appelé à garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en parfaite conformité avec le Traité de non-prolifération et les règles de l'AIEA sur l'usage pacifique de l'énergie nucléaire. C'est un grand pas vers la normalisation totale de la situation autour de l'Iran. Nous soutenons activement ces avancées, ainsi que toute démarche pour supprimer les obstacles artificiels à la communication internationale et à la participation de tout État à la vie internationale.
Je considère les Accords de Minsk du 12 février 2015 comme un immense exploit. Au cours de toute la période qui a suivi, nous nous sommes efforcés de régler le conflit en Ukraine en nous appuyant sur la mise en œuvre des engagements contenus dans ces accords. Comme vous le savez, tous n'ont pas été remplis - loin de là. Notamment ceux qui concernent les engagements de Kiev d'établir un dialogue direct avec les républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk pour régler les aspects politiques de la crise ukrainienne. Il a donc été décidé de poursuivre ce travail en 2016. Mais les tâches fixées dans les textes de Minsk restent inchangées. Nous continuerons d'exiger leur respect rigoureux conformément aux accords supplémentaires et aux efforts entrepris en particulier dans le cadre des réunions entre les chefs d’État du Quartet Normandie. D'une manière générale, nous resterons attachés à une solution globale et exclusivement pacifique à la crise ukrainienne, nous continuerons de contribuer à ce que les Ukrainiens rétablissent l'entente nationale et reprennent la voie d'un développement normal durable.
Notre ligne a contribué en 2015 à une meilleure compréhension, par tous les acteurs internationaux, de l'absence d'alternative à une large coopération pour une recherche conjointe de sorties aux situations de crise - malgré l'accumulation d'actes connus de politique de confrontation de certains de nos partenaires et la multiplication des problèmes dans les affaires mondiales. Le processus évolue lentement et difficilement. La volonté de refréner la Russie est toujours présente, alors même que cette ligne devrait être depuis longtemps reléguée aux archives de l'histoire. On continue d'essayer d'obtenir des profits unilatéraux et même de nous punir pour notre politique étrangère indépendante.
Bien sûr, nous en tenons et en tiendrons compte dans nos actions. Nous ne l'avons pas choisi. Nous sommes prêts à coopérer étroitement et de manière constructive avec nos partenaires occidentaux, y compris l'Europe et les USA, et sommes ouverts à un développement progressif de la coopération. Mais seulement et exclusivement sur une base d'équité et de profit réciproque sans ingérence dans les affaires intérieures de l'un ou de l'autre et en respectant les intérêts fondamentaux de chaque partie.
Nos collègues occidentaux disent parfois que les affaires avec la Russie ne reviendront pas à la normale. C'est vrai: personne n'essaiera plus de nous imposer des accords prenant en compte avant tout les intérêts de l'UE ou des USA, tout en nous affirmant que cela ne nuira pas à nos intérêts. Cette histoire est révolue. Aujourd'hui en commence une autre qui ne pourra évoluer que sur la base de l'équité et des autres principes du droit international.
Pour l'instant, nous constatons qu'une ligne pas du tout constructive et même dangereuse continue d'être appliquée vis-à-vis de la Russie - je veux parler notamment du renforcement du potentiel militaire de l'Otan à proximité de nos frontières, de la mise en place des segments européens et asiatiques du bouclier antimissile américain auquel participent les pays européens et d'Asie du Nord-Est. Nous considérons ces actes comme déstabilisants et sans perspective. Des tentatives de reconsidérer cette situation sont bien entreprises mais le succès n'est pas impressionnant. Par exemple, un "groupe de sages" a été créé il y a un an à l'OSCE qui devait préparer des recommandations pour faire renaître l'esprit de l'Acte final d'Helsinki et revenir aux principes d'une sécurité égale et indivisible. Malheureusement, cela n'a donné aucun résultat. Les experts occidentaux ont soutenu la ligne officielle de leurs gouvernements visant à refréner la Russie, c'est pourquoi notre expert a dû se distancer de ce document. Cette bonne idée n'a finalement rien donné de sensé. Néanmoins, nous espérons que l'OSCE n'est pas une organisation complètement perdue: elle travaille activement en Ukraine, a reçu un "second souffle" - elle a des chances répondre à sa vocation initiale. Nous espérons que la recherche d'approches réellement collectives et équitables de la mise en œuvre des idéaux de sécurité européenne globale va tout de même commencer.
Dans le cadre de notre activité diplomatique, la tâche de renforcer la présence humanitaire internationale de la Russie et le soutien aux compatriotes russes à l'étranger occupe une place prioritaire. Nous accordons une attention particulière au dialogue avec les ONG, les milieux académiques, les entreprises russes, la société civile dans l'ensemble et à la coopération avec les médias. Selon les statistiques, le Ministère russe des Affaires étrangères est toujours en deuxième place en matière d'activité et d'ouverture médiatique, c'est-à-dire que nous avons encore du travail. J'espère que la conférence de presse d'aujourd'hui nous aidera à avancer sur l'ouverture médiatique.
... Lire la suite :
A l'occasion de cette conférence de presse consacrée au bilan de l'année 2015, nous répondrons à vos questions sur les événements d'actualité.
L'année a été difficile. On s'en souviendra certainement comme celle d'une concurrence globale renforcée pour influer sur la formation d'un nouveau système international.
A cet égard, deux approches opposées ont prédominé: d'une part les tentatives de freiner la formation d'un système international multipolaire plus juste, de maintenir sa domination dans les affaires mondiales, d'imposer aux autres sa volonté; et de l'autre une aspiration de plus en plus grande à orienter cette concurrence dans une direction plus civilisée et faire de la lutte contre les défis communs une priorité.
La situation économique mondiale ne s'est pas stabilisée - pratiquement tous les pays l'ont senti, y compris la Russie. Le Président russe Vladimir Poutine en a parlé en détail, tout comme les membres du gouvernement russe. Malgré ce contexte économique, nous avons constaté que certains tentaient de défendre leurs propres intérêts au détriment de ceux des autres, de créer des alliances commerciales et économiques fermées, de morceler l'espace économique mondial - autrement dit un aspect de démondialisation était présent.
Des campagnes médiatiques intensives se sont poursuivies. Vous les connaissez probablement mieux que les autres. Dans un certain nombre de cas, nous avons assisté à de véritables guerres médiatiques avec des tentatives d'empêcher la diffusion d'informations ou de points de vue alternatifs sur les processus en cours. Parfois, des mesures drastiques ont été employées allant jusqu'à l'interdiction directe d'exercer la profession de journaliste. Vous êtes au courant également de ces cas.
De nombreux conflits graves se sont poursuivis et se sont aggravés – en Syrie, en Irak, au Yémen, en Libye et en Ukraine. Plusieurs pays d'Afrique souffrent toujours d'instabilité. Tout cela mis ensemble forme ce que j'appellerais des "paysages de crise", auxquels il faut encore ajouter les risques d'une hausse des tensions interconfessionnelles et d'un approfondissement des fractures intercivilisationnelles, ce qui est extrêmement dangereux pour notre civilisation.
Dans le même temps, la menace terroriste s'est renforcée plus que jamais. Daech a proclamé un "califat" et d’autres organisations extrémistes ont mis la main sur de grands territoires en Syrie et en Irak. Ils ont également cherché - non sans succès dans certains cas - à s’installer dans d’autres pays, notamment en Libye, en Afghanistan et dans plusieurs pays d’Afrique noire. Nous avons été témoins d’attentats inhumains contre des citoyens de Russie, d’Europe, du Moyen-Orient, d’Afrique, des USA et d’Asie qui ont provoqué un exode, y compris sur le territoire de l’UE. Comme nous le savons, les terroristes projettent et parlent ouvertement de leurs plans de créer un califat "du Portugal au Pakistan". C’est une menace réelle non seulement pour la sécurité régionale, mais également internationale.
Dans ces conditions, la Russie a cherché à agir activement comme membre du Conseil de sécurité des Nations unies. En tant que l'un des plus grands États du monde, elle a agi non seulement pour défendre ses intérêts nationaux, mais également en pleine conscience de sa responsabilité pour la situation dans le monde.
Nos efforts se sont centrés sur la promotion de l'initiative du Président russe Vladimir Poutine pour la formation d'une large coalition antiterroriste sur la base du droit international et sous l'égide de l'Onu. Les actions des forces aérospatiales russes, à la demande du gouvernement syrien, ont réellement permis de renverser la situation dans ce pays et d'assurer une réduction des territoires contrôlés par les terroristes. Dans le même temps notre implication a éclairci la situation: on a vu qui combattait vraiment les terroristes et qui était complice, qui essayait de les utiliser à ses propres fins.
Notre participation active à la lutte antiterroriste a contribué à l'adoption de plusieurs résolutions importantes au Conseil de sécurité des Nations unies, visant à stopper le financement du terrorisme et le phénomène des combattants terroristes étrangers – les résolutions 2199 et 2253. Nous cherchons à faire en sorte qu'elles soient consciencieusement appliquées et, ce qui est tout aussi important, nous exigeons des rapports détaillés du Secrétariat de l'Onu pour savoir qui remplit ses engagements dans le cadre de ces documents et comment.
Le terrorisme ne pourra pas être vaincu par la seule voie militaire. Il est nécessaire de combiner les actions armées avec des processus politiques pour régler les conflits. Il faut aussi prendre des mesures visant à empêcher l'usage de l'infrastructure économique prise par les terroristes, comme l'a fait Daech en Irak et en Syrie - qui fournissait du pétrole de contrebande et d'autres produits en Turquie. Il est également important de penser au rétablissement économique des pays victimes quand la menace terroriste sera écartée, ainsi qu'à la lutte contre l'idéologie extrémiste.
En septembre 2015, quand la Russie présidait le Conseil de sécurité des Nations unies, nous avons organisé une réunion spéciale au niveau des ministres des Affaires étrangères pour mener une analyse complexe de toutes les menaces et mesures à engager pour les surmonter au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. C'était une discussion intéressante. Je pense que cette discussion des possibilités d'actions stratégiques et globales - et pas au cas par cas - doit être poursuivie au Conseil de sécurité des Nations unies.
Nous avons très activement contribué à l'organisation de la réunion de Genève en 2012 et à l'adoption du Communiqué de Genève du 30 juin 2012, ainsi qu'à la formation du Groupe international de soutien à la Syrie et au lancement du Processus de Vienne approuvé par la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui doit être rigoureusement respectée. Je suis convaincu que vous me poserez encore des questions sur les détails de ce processus et je suis prêt à fournir des commentaires plus détaillés.
Le Président russe Vladimir Poutine a déclaré plusieurs fois qu'il était possible de trouver des solutions aux problèmes les plus complexes en s'appuyant sur le droit international et en respectant la diversité culturelle et civilisationnelle du monde contemporain, ainsi que le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
Nous partons du fait qu'au XXIe siècle, la coopération multilatérale ne peut être construite que sur la base d'une véritable équité, de la prise en compte mutuelle des intérêts, d'un travail conjoint pour des objectifs communs. C'est ainsi que fonctionnent déjà les structures d'intégration de l'espace postsoviétique, y compris l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), l'Union économique eurasiatique (UEE) et la Communauté des États indépendants (CEI). Le travail des Brics et de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), dont les sommets se sont tenus en juillet 2015 à Oufa, repose sur les mêmes principes.
Quand nous travaillions sur les processus d'intégration dans l'espace postsoviétique, nous ne les avons pas opposés pas à d'autres efforts d'intégration - ce qui a été répété haut et fort par les autorités russes. Nous sommes prêts à travailler à l'harmonisation des processus d'intégration et à la construction de ponts, notamment entre l'Europe, l'Eurasie et la région Asie-Pacifique. L'année dernière a été conclu un important accord de libre-échange entre l'UEE et le Vietnam, et des dizaines d’autres États souhaiteraient signer de telles ententes. Nous avons trouvé un accord de principe sur le rapprochement de l'UEE et du projet chinois de "Ceinture économique de la Route de la soie", ce qui offre de très larges opportunités.
Hormis le développement progressif de nos relations de partenariat stratégique et de coopération dans divers domaines avec la Chine, nous avons renforcé notre partenariat stratégique avec l'Inde, le Vietnam et d'autres pays de la région Asie-Pacifique. Nous avons participé activement à l'activité des mécanismes multilatéraux dans cette région.
Des perspectives supplémentaires de coopération s'ouvrent depuis l'initiative du Président russe Vladimir Poutine de lancer avec nos partenaires de l'UEE des consultations avec les membres de l'OCS et de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) concernant la formation d'un éventuel partenariat économique. Toutes ces questions seront à l'ordre du jour du sommet ANASE-Russie à Sotchi en mai 2016, qui sera consacré au 20e anniversaire de nos relations avec l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est.
Le développement de notre coopération avec l'Amérique latine et les Caraïbes, l'Afrique, les unions et les structures régionales qui existent sur ces continents continue. En particulier, nos contacts traditionnels et étroits se renforcent avec l'Union africaine, la Ligue arabe, l'Organisation de coopération islamique (OCI), la Communauté d’États latino-américains et caribéens (Celac).
Guidée par les principes d'équilibre des intérêts, de la primauté du droit international et du rôle central de l'Onu, la diplomatie russe a contribué au succès des efforts collectifs sur plusieurs questions primordiales de l'ordre du jour international.
Je voudrais noter que l'an dernier s'est achevée la procédure de destruction du potentiel militaro-chimique syrien et qu'un accord sur le programme nucléaire iranien a été conclu. Les sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies et du Conseil des gouverneurs de l'AIEA vis-à-vis de l'Iran ont été suspendues il y a quelques jours, ce qui marque le début de la mise en œuvre du Plan d'action global commun appelé à garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en parfaite conformité avec le Traité de non-prolifération et les règles de l'AIEA sur l'usage pacifique de l'énergie nucléaire. C'est un grand pas vers la normalisation totale de la situation autour de l'Iran. Nous soutenons activement ces avancées, ainsi que toute démarche pour supprimer les obstacles artificiels à la communication internationale et à la participation de tout État à la vie internationale.
Je considère les Accords de Minsk du 12 février 2015 comme un immense exploit. Au cours de toute la période qui a suivi, nous nous sommes efforcés de régler le conflit en Ukraine en nous appuyant sur la mise en œuvre des engagements contenus dans ces accords. Comme vous le savez, tous n'ont pas été remplis - loin de là. Notamment ceux qui concernent les engagements de Kiev d'établir un dialogue direct avec les républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk pour régler les aspects politiques de la crise ukrainienne. Il a donc été décidé de poursuivre ce travail en 2016. Mais les tâches fixées dans les textes de Minsk restent inchangées. Nous continuerons d'exiger leur respect rigoureux conformément aux accords supplémentaires et aux efforts entrepris en particulier dans le cadre des réunions entre les chefs d’État du Quartet Normandie. D'une manière générale, nous resterons attachés à une solution globale et exclusivement pacifique à la crise ukrainienne, nous continuerons de contribuer à ce que les Ukrainiens rétablissent l'entente nationale et reprennent la voie d'un développement normal durable.
Notre ligne a contribué en 2015 à une meilleure compréhension, par tous les acteurs internationaux, de l'absence d'alternative à une large coopération pour une recherche conjointe de sorties aux situations de crise - malgré l'accumulation d'actes connus de politique de confrontation de certains de nos partenaires et la multiplication des problèmes dans les affaires mondiales. Le processus évolue lentement et difficilement. La volonté de refréner la Russie est toujours présente, alors même que cette ligne devrait être depuis longtemps reléguée aux archives de l'histoire. On continue d'essayer d'obtenir des profits unilatéraux et même de nous punir pour notre politique étrangère indépendante.
Bien sûr, nous en tenons et en tiendrons compte dans nos actions. Nous ne l'avons pas choisi. Nous sommes prêts à coopérer étroitement et de manière constructive avec nos partenaires occidentaux, y compris l'Europe et les USA, et sommes ouverts à un développement progressif de la coopération. Mais seulement et exclusivement sur une base d'équité et de profit réciproque sans ingérence dans les affaires intérieures de l'un ou de l'autre et en respectant les intérêts fondamentaux de chaque partie.
Nos collègues occidentaux disent parfois que les affaires avec la Russie ne reviendront pas à la normale. C'est vrai: personne n'essaiera plus de nous imposer des accords prenant en compte avant tout les intérêts de l'UE ou des USA, tout en nous affirmant que cela ne nuira pas à nos intérêts. Cette histoire est révolue. Aujourd'hui en commence une autre qui ne pourra évoluer que sur la base de l'équité et des autres principes du droit international.
Pour l'instant, nous constatons qu'une ligne pas du tout constructive et même dangereuse continue d'être appliquée vis-à-vis de la Russie - je veux parler notamment du renforcement du potentiel militaire de l'Otan à proximité de nos frontières, de la mise en place des segments européens et asiatiques du bouclier antimissile américain auquel participent les pays européens et d'Asie du Nord-Est. Nous considérons ces actes comme déstabilisants et sans perspective. Des tentatives de reconsidérer cette situation sont bien entreprises mais le succès n'est pas impressionnant. Par exemple, un "groupe de sages" a été créé il y a un an à l'OSCE qui devait préparer des recommandations pour faire renaître l'esprit de l'Acte final d'Helsinki et revenir aux principes d'une sécurité égale et indivisible. Malheureusement, cela n'a donné aucun résultat. Les experts occidentaux ont soutenu la ligne officielle de leurs gouvernements visant à refréner la Russie, c'est pourquoi notre expert a dû se distancer de ce document. Cette bonne idée n'a finalement rien donné de sensé. Néanmoins, nous espérons que l'OSCE n'est pas une organisation complètement perdue: elle travaille activement en Ukraine, a reçu un "second souffle" - elle a des chances répondre à sa vocation initiale. Nous espérons que la recherche d'approches réellement collectives et équitables de la mise en œuvre des idéaux de sécurité européenne globale va tout de même commencer.
Dans le cadre de notre activité diplomatique, la tâche de renforcer la présence humanitaire internationale de la Russie et le soutien aux compatriotes russes à l'étranger occupe une place prioritaire. Nous accordons une attention particulière au dialogue avec les ONG, les milieux académiques, les entreprises russes, la société civile dans l'ensemble et à la coopération avec les médias. Selon les statistiques, le Ministère russe des Affaires étrangères est toujours en deuxième place en matière d'activité et d'ouverture médiatique, c'est-à-dire que nous avons encore du travail. J'espère que la conférence de presse d'aujourd'hui nous aidera à avancer sur l'ouverture médiatique.
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Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie
1-Ah si…,
RépondreSupprimer2- Les peuples et vous
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Les peuples du monde contemporain, sont actuellement dans une situation montante globalement plus grave que celle du peuple allemand, qui avait été soumis au joug du nazisme, et également le peuple français via Pétain, d’autres peuples aussi. Voir ci-dessous le document : Les peuples et vous !
Leçon à retenir : Mais la situation n’avait pas évolué selon les tentatives et les espoirs du capitalisme, du fait de l’existence alors d’un solide camp communiste, (l’URSS sous la conduite de son valeureux et héroïque Parti soviétique et nombre de Partis communistes, en France et dans le monde), qui tenait la route alors, mais que le capitalisme est parvenu à décapiter depuis ! En conséquence, la situation mondiale devenue délétère est sans répit accélérée et aggravée au quotidien !
-----------------------------------------
1-Ah si nos parents avaient su avant 1940, et si nous-mêmes les peuples, savions vraiment maintenant, pourquoi et comment cela a pu arriver !
72 années plus tard, en 2012, nous ne nous rendons pas mieux compte de ce que nous subissons, surtout d’où vraiment proviennent les coups, qui pleuvent pourtant de tous les côtés de plus en plus gravement ! Coups qui provenaient pourtant déjà des mêmes en 1940, en 14-18 et encore avant, avec par exemple le dit désastre de Sedan en 1870 ! Ne perdons pas de vue aussi, les horreurs des colonisations, et leurs variantes actuelles.
Il est impossible de taire et de ne pas dénoncer, la large, agressive et monstreuse coalition de rapine mondiale contemporaine contre la Libye1, la Syrie, l’Afghanistan, contre la Côte d’Ivoire, la Somalie, l’Irak. Contre le Rwanda en 1994, les dirigeants de la France, sous la Présidence de Mitterrand largement accompagné, ont été responsables de l’assassinat de plus de 800 000 rwandais en trois mois. Contre les peuples des Balkans, dont la Serbie. L’histoire retiendra que la Serbie, contrairement à la France trahie par ses dirigeants, a résisté et combattu le nazisme*, contre le Chili en 1973…
Toutes ces agressions.....
2 -LES PEUPLES ET VOUS
RépondreSupprimerDes précédents qui éclairent la situation actuelle
Extrait d’un document réalisé à partir de 2001
Rendre à César ce qui lui appartient
Au 20ième siècle, par exemple :
En 1914, vous TOUS à de rares exceptions près, avez, contre la jeunesse allemande, conduit la jeunesse française à la boucherie, à la guerre mondiale, la fleur au fusil selon votre expression du moment. Abusant également ses parents et la population, et vous avez fait assassiner Jaurès.
Vous avez fait fusiller les soldats qui avaient fraternisé avec" l'ennemi ".
Qui a compris, quatre-vingt-sept années après, que l'ennemi c'était vous, et que c'est encore et toujours vous et seulement vous ?
A l'époque, la Nation et " vos " colonies étaient l'espace à l'intérieur duquel, vous exerciez votre pouvoir, vous exploitiez les peuples, pour réaliser vos profits. Pour conquérir toujours plus de colonies, vous pratiquiez un racisme permanent et forcené*, vous divisiez et faisiez guerroyer les peuples entre eux, et vous déclenchèrent pour ça, ce qui est devenue la boucherie de la première guerre mondiale.
Signalons une de vos canailleries. Sur France-Culture le 12 novembre 2005, un de vos bonimenteurs a osé affirmer que la guerre de 14-18 n'avait pas de causes décelables, histoire de tenter de masquer votre responsabilité et de tromper surtout la jeunesse populaire, à laquelle vous réservez surtout la drogue, la violence, le chômage, ou un travail le plus souvent contestable et à revoir, l’insécurité croissante…, sous toutes leurs formes.
Plus tard, à la fin des années 30, ce sont essentiellement les peuples, avec leurs avant-gardes conséquentes (liquidées depuis presque partout), qui vous ont obligé à vous engager dans un combat, à l'encontre de ce que vous aviez prévu. Vous faites croire sans cesse, hypocritement, que vous y avez été pour l'essentiel, or, forcés, vous avez pris le train en marche. En voici des preuves :
Suite du document "Les peuples et Vous"
RépondreSupprimerVoici des preuves : Vous avez clamé sur tous les tons : " Plutôt Hitler que le front populaire ", et vos actes ont suivi.
Ainsi en 1936, vous avez, avec la social-démocratie, imposé la non intervention de la France en Espagne, alors que Franco avait reçu l'aide militaire de Hitler et Mussolini. Vous avez été complices et coresponsables de l'écrasement du peuple espagnol et de l'instauration du Franquisme. Et vous avez encouragé Hitler à poursuivre au-delà, contre l’URSS d’abord.
Vous avez par exemple, les 28 et 29 septembre 1938 à Munich, signé avec Hitler et Mussolini, un pacte de non-agression.
Libérant Hitler, qui a pu impunément annexer les Sudètes, occupées définitivement le 15 mars 1939. Le laissez-faire unanime de votre monde " libre " complice, a autorisé l'enfoncement toujours plus profond du monde dans l'horreur. Jusqu'à la deuxième guerre mondiale, les camps d'extermination…, dont vous portez les responsabilités initiales.
Vous n'en êtes pas restés là, en sabordant la défense du pays, vous avez préparé sa défaite, vouant le peuple français au joug nazi, via Pétain.
Vous avez en 1939, refusé en conséquence, un pacte d'auto défense militaire, proposé concrètement par les dirigeants de l'URSS.
Ajouté le 16 novembre 2008 Aussi discutable (et ce doit être examiné sérieusement) que puisse être et avoir été le pacte germano-soviétique qui a suivi, chacun doit savoir que l'hitlérisme et le fascisme, avant et après 1939, ont bénéficié plus que d'encouragements, de la part des tenants du capitalisme, lequel en 2008, dispose de la part des mêmes*, des coudées franches pour conduire l'humanité au Pire. Jusqu'à sa disparition, si un ressaisissement populaire n’a pas lieu !
* Les mêmes renforcés depuis cette époque, de la plupart des Partis communistes, décapités et intégrés au système !
Combien de rhinocéros, ont la malhonnêteté de citer le pacte germano-soviétique de 1939, sans en montrer le contexte, en occultant par exemple leur pacte de non-agression contre Hitler de 1938, leur non intervention contre le franquisme, etc., etc. !
La défaite honteuse survenue, le monde doit savoir, que vous avez été jusqu'à faciliter l'accès de tous les rouages de l'administration française aux forces hitlériennes, etc.
Et même, un certain nombre de nazis notoires, ont trouvé refuge et protection à la fin de la guerre, notamment en Amérique du Sud et ailleurs, sous la responsabilité de certains parmi vous, qui ont bénéficié d'une large et inquiétante complicité.
Au 21ième siècle, vous n'avez pas changé d'un iota.
Avec vos homologues dans le monde, vous instaurez une société toujours plus autoritaire, violente, dégradée, mafieuse, concoctée par vous, pour vous permettre d'exploiter inconsidérément les peuples et les ressources de la nature, jusqu'à les détruire ; vous êtes anachroniques ! Vous recourez sans vergogne et massivement, aux pièges des drogues et des armes de tous types, à l'encontre des populations. Les plus démunies, dont la jeunesse redoutée par vous, est votre première cible et victime.
Par le crime individuel ou massif, en ayant recours au terrorisme et au fascisme directement ou indirectement, vous procédez à la déstabilisation et la liquidation des Nations et des Etats, pour une mondialisation de rapine, dont l'Europe, son sous-ensemble inacceptable, a été rejetée le 29 mai 2005 par le peuple français. En dépit de vos mensonges et intox permanents, de la trahison de tous, y compris de celle des leaders ayant appelés à voter NON au référendum de 2005 (dont l’attrape mouche des débris du PC Mélenchon, membre de l’asocial-démagocrassie), engagés à fond comme les autres, dans le processus de régression sociale et démocratique en cours et de foire d'empoigne bien avancée, pour lequel chacun (TOUS) joue sa partition.
Un tout autre son de cloche sur le terrorisme
RépondreSupprimerCe document a été enrichi et mis à jour depuis le 01/10/14,
le 9 janvier 2015, il conserve plus que jamais, sa valeur et son actualité.
Le terrorisme, n’a jamais été et il ne sera jamais une arme valide et acceptable dans le combat que les peuples ont à mener pour changer le monde.
Par contre il a toujours été, et il est plus que jamais à notre époque, une parmi les armes essentielles de ceux qui les exploitent, jusqu’à les détruire et détruire la vie.
Trouver ceux-ci, nous aurons découvert la barbarie et les barbares !
LE DIT ETAT ISLAMIQUE OU DAECH, LES DJAHDS…, ne sont pas des entités. Leurs chefs connus du capitalisme et pour causes, ne sont par lui, ni vraiment pourchassés et encore moins éliminés*, alors que le terrorisme est hypocritement désigné par lui, ennemi n°1 de l’humanité.
Comment peut-on s’y retrouver ?
En fait c’est simple sur le fond, mais la situation est suffisamment grave et importante pour être partout abordée, discutée, échangée et comprise et elle doit être bien sûr, largement diffusée dans le monde, de bouche à oreille, via Internet….. :
* Les bombardements envisagés ne sont que de sinistres et gravissimes pantomimes ! Il faut rappeler les bombardements américains, effectués avec des engins nucléaires nommés thermobariques (voir sur internet ce que sont et ce que font, à quoi peuvent servir, les armes nucléaires thermobariques), à l’encontre de Falluja et de ses habitants, en Irak entre 2004 et 2007, et leurs conséquences dramatiques*. Se souvenir aussi, des bombardements par les mêmes en France pendant la 2ième guerre mondiale, leurs destructions et victimes, ont été bien plus néfastes pour la France et ses habitants, que pour les nazis. Dans le contexte actuel, l’horreur prend de l’ampleur !
* http://www.dailymotion.com/video/xp2q7g_irak-les-enfants-sacrifies-de-falluja_news
Ce document peut parcourir le tour du monde dans tous les sens et par tous moyens existants, il a été diffusé pendant plusieurs semaines sur la chaîne 13 de la TNT