Une de ces choses fascinantes qu'il nous est donné de voir avec le conflit syrien, ce sont entre autres, ces "sheikhs" wahabito-salafistes improbables que nous servent les télévisions (financées par nos soins-merci Fabius-) de la rebellion anti-Bachar.
Pour les anglo-réfractaires (que nous ne saurions ici décemment blamer), le dingo agité que nous voyons là appelle les jeunes syriens à tuer et tuer encore ("kill 1,2,3,4" 0:17) et à bruler, bruler et encore bruler,et si ça ne suffit pas, à bien verser du diesel dans les rues avant d'allumer afin d'être sur et certain de tout cramer bien comme il faut.
Bref, un illuminé complet. A voir pour bien se rendre compte que ça existe.
George Galloway, écossais né en 1954, député, en 2003, pour s’être
opposé à la guerre en Irak à laquelle participe le Royaume-Uni il est
exclu du Parti travailliste.
Voici un reportage très intéressant de la chaine anglaise Channel 4 réalisé par un journaliste français nommé Mani (...?) intégré avec les insurgés de la brigade Farouk près de Talbisah en Syrie. Cette brigade semble bénéficier d'un large soutien extérieur.
Certains des combattants ont de toute évidence eu une formation de sniper (1:15) et enseignent à leurs camarades les ficelles du métier. Ils utilisent des fusils M-16 automatique avec lunette de visée.
Deux types de canons anti-aériens sont présentés. Un ZU-23-2 canon bitube de 23 mm monté sur un camion bleu qui manque visiblement de stabilité. Un camion blanc est monté avec une mitrailleuse 14,5 mm ZPU-1 . Celui-ci semble un peu plus efficacement stabilisé. Comme la prise de vue en continu de la caméra le montre, il semble n'y avoir aucun manque de munitions pour ces armes (3:00).
Les combattants eux-mêmes expliquent qu'ils voient leur combat comme un conflit sectaire.
Pour eux, il ne s'agit ni de l'armée syrienne ni de Bachar Al Assad, mais d'une lutte contre les chiites et les alaouites
(3:50).
Pour planifier leurs opérations les insurgés utilisent
des photos satellites haute résolution imprimées en couleur sur de grandes feuilles de papier glacé. (5:00).
Mais par manque de coordination avec les autres brigades une
attaque sur un poste de contrôle de l'armée syrienne a été annulée.
Deux pickups sont montés avec des canons sans recul 73mm SPG-9 (6:10). Ils sont apparemment neufs et encore une fois il ne manque pas de munitions.
L'arme que l'on peut voir à 6:40 est, selon MoA, un lance-grenades automatique chinois 35mm QLZ-89. Ce lanceur est tout sauf une arme courante qui circulerait sur le marché noir. C'est une arme d'infanterie légère moderne et puissante qui ne se trouve pas chez le revendeur libanais moyen d'AK-47 ou de RPG.
Les insurgés manipulent d'énormes liasses de billets, apparemment $ 110,000, pour l'achat de munitions et de nourriture
(7:05).
Les membres de la brigade Farouk semblent être clairement salafistes. À 7:50 l'un d'eux se plaint que c'est la raison pour laquelle ils ne reçoivent aucun soutien du «monde libre». Il se demande pourquoi la "liberté" ne comprend pas sa liberté d'être salafiste.
On peut tirer plusieurs conclusions très claires de ce document :
Les insurgés ont été au moins partiellement formés.
Contrairement aux affirmations de Florence Aubenas, Mathieu Guidère et autres reporters qui travaillent pour les marchands d'armes, ils ont des armes très modernes et récentes et pas de manque de munitions.
Leurs armes sont très peu susceptibles d'avoir été acheté au marché noir comme le reportage l'affirme pourtant, les canons sans recul, les lance-grenades et leurs munitions ne sont certainement pas choses communes sur le marché noir.
Il y a forcement un état derrière la livraison de tels armements. De même avec les photos satellites récentes, les importantes sommes d'argent, le matériel médical et de communication.
11 mai 2012 - Que ferait-on de différent dans le pays du Québec ?
Réponse au ministre libéral Alain Paquet, qui pose la question à Bernard
Drainville. -
bernarddrainville.org
Voilà un témoignage de première main, venu d'un chirurgien au dessus de tout soupçon, qui met sérieusement à mal les affirmations deFlorence Aubenas,Mathieu Guidère et consorts.
Alors Mme Aubenas, accuserez-vous Jacques Béres de ne pas avoir été sur place ?
Selon le médecin Jacques Bérès, cofondateur de Médecins sans frontières, qui a passé deux semaines à Alep à soigner les blessés des combats, les rebelles syriens ont été rejoints par des étrangers dans leur lutte contre Bachar al-Assad. Parmi ces djihadistes, il y aurait aussi des Français.
Le témoignage émane de Jacques Bérès, cofondateur de l'organisation Médecins sans frontières, à son retour de Syrie : des islamistes étrangers, notamment français, convaincus de mener une "guerre sainte", seraient venus gonfler les rangs des insurgés anti-Assad. Ce chirurgien français aujourd'hui âgé de 71 ans (il se décrit lui-même comme "un dinosaure de l'humanitaire") a soigné pendant deux semaines les blessés dans un hôpital contrôlé par les rebelles à Alep, où les combats font rage, et il est revenu en France en fin de semaine. Avant cela, il s'était déjà rendu cette année dans les ville d'Homs et Idlib.
A Alep, contrairement à ce qu'il avait constaté au cours de ses missions précédentes en Syrie, il assure que la majorité - environ 60% - des blessés qu'il a dû soigner étaient des combattants et non des civils. Une preuve supplémentaire de la militarisation croissante des opposants à Bachar al-Assad. Et selon lui, au moins la moitié d'entre eux n'étaient pas des Syriens. "Il y a une assez forte proportion de fondamentalistes et de djihadistes (...) Ce qui les intéresse, c'est surtout l'après-Assad, l'établissement d'un régime islamiste et de la charia, en vue de l'Emirat mondial", a-t-il poursuivi. Parmi ces islamistes étrangers figuraient, selon lui, "quelques djihadistes français".
«La R2P ne peut se révéler être un outil de légitimation de l'intervention des grandes puissances"
L’Inde a
déclaré lors d'une réunion des Nations Unies sur le concept de «responsabilité de
protéger» (R2P) que les frappes aériennes occidentales sur la
Libye constituent une violation complète de la résolution n°1973 du
Conseil de sécurité.
Fondé en 1795 en Irlande du Nord afin de combattre pour la suprématie
de la foi protestante et la monarchie britannique, le Loyal Order of
Orange connut un essor phénoménal dans tout l’Empire, mais en aucun
endroit, en dehors des îles britanniques, l’expansion du mouvement
orangiste sera plus fulgurante qu’au Canada. Il sera au coeur du combat
contre le fait français au pays
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe, un Canadien anglais sur
trois sera membre de cette organisation prônant la suprématie
anglo-saxonne. L’Ordre d’Orange, qui représente l’intolérance érigée en
système, aura alors une influence marquée sur la politique canadienne.
Plus de 300 élus feront partie de l’Ordre, dont 4 premiers ministres
fédéraux (Macdonald, Abbott, Bowell, Diefenbaker) et de nombreux
premiers ministres provinciaux. À Toronto, on vibrera au son des
tambours orangistes.
Le mouvement orangiste a été si important au Canada et a exercée une
telle influence sur la vie sociale et politique canadienne qu’il s’est
retrouvé impliqué au cœur des conflits qui ont bouleversés l’histoire de
l’Amérique du Nord britannique. Des rebellions de 1837-38 aux débats
plus contemporains sur l’unité nationale, en passant par les raids
Fenian de 1866, les rebellions métisses de 1870 et 1885, la Guerre des
Boers, les deux guerres mondiales, etc., le mouvement orangiste a joué
un rôle de premier plan et a eu une influence considérable. Notamment,
c’est en grande partie à son action que l’on doit toutes ces lois
canadiennes-anglaises (le Règlement 17 ontarien est la plus célèbre)
pour interdire l’éducation en français au Canada.
En fait, l’Ordre d’Orange suscitera lui-même de nombreuses crises
linguistiques et politiques. En plus des crises des écoles françaises au
Canada anglais, on peut penser aux émeutes de 1820 et des années 1840
au Nouveau-Brunswick, à l’émeute Gavazzi ou à l’incendie du Parlement de
Montréal en 1849, au piétinement du drapeau québécois à Brockville
(ville d’origine de l’orangisme canadien organisé) en 1990, pour ne
nommer que quelques crises politiques pour lesquelles le mouvement
orangiste ne sera pas seulement qu’un acteur, mais bien le provocateur
et le principal moteur.
Qui plus est, le mouvement orangiste canadien développera même la
capacité d’enfanter des mouvements encore plus intolérants et racistes
que lui (le paroxysme de l’intolérance canadienne-anglaise,
pourrions-nous dire), notamment le Ku Klux Klan canadien, mouvement
hautement intolérant qui sera lui aussi en mesure d’alimenter et de
faire naître les crises et les conflits. Ensemble, ils combattront le
français au Canada avec une épouvantable efficacité. Pour cause, le KKK
canadian sera présent d’un océan à l’autre, suivant le sillon orangiste,
et comptera plus de 60 000 membres en règle à son apogée! Le journal
albertain du KKK produira à lui seul, dans les années 1920, un tirage
de… 250 000 exemplaires!
L’Ordre d’Orange, et les mouvements qu’il contribuera à faire naître,
joueront un rôle immense dans le génocide culturel des francophones au
Canada. Or, encore aujourd’hui, le mouvement demeure présent et actif au
pays, avec une vitalité étonnante d’ailleurs, même si leur objectif a
été en grande partie atteint : empêcher que le fait français au Canada
déborde des frontières d’un Québec qu’ils honnissent.
Pour plus d’informations :
BÉGIN, Pierre-Luc, Loyalisme et fanatisme. Petite histoire du mouvement orangiste canadien, Québec, Éditions du Québécois, 2008.
"Speak White" de Michèle Lalonde interprété par Pierre Falardeau