mercredi 12 septembre 2012
Ce que nous montre le reportage de Channel 4 sur la brigade Farouk
Voici un reportage très intéressant de la chaine anglaise Channel 4 réalisé par un journaliste français nommé Mani (...?) intégré avec les insurgés de la brigade Farouk près de Talbisah en Syrie. Cette brigade semble bénéficier d'un large soutien extérieur.
Certains des combattants ont de toute évidence eu une formation de sniper (1:15) et enseignent à leurs camarades les ficelles du métier. Ils utilisent des fusils M-16 automatique avec lunette de visée.
Deux types de canons anti-aériens sont présentés. Un ZU-23-2 canon bitube de 23 mm monté sur un camion bleu qui manque visiblement de stabilité. Un camion blanc est monté avec une mitrailleuse 14,5 mm ZPU-1 . Celui-ci semble un peu plus efficacement stabilisé. Comme la prise de vue en continu de la caméra le montre, il semble n'y avoir aucun manque de munitions pour ces armes (3:00).
Les combattants eux-mêmes expliquent qu'ils voient leur combat comme un conflit sectaire. Pour eux, il ne s'agit ni de l'armée syrienne ni de Bachar Al Assad, mais d'une lutte contre les chiites et les alaouites (3:50).
Pour planifier leurs opérations les insurgés utilisent des photos satellites haute résolution imprimées en couleur sur de grandes feuilles de papier glacé. (5:00). Mais par manque de coordination avec les autres brigades une attaque sur un poste de contrôle de l'armée syrienne a été annulée.
Deux pickups sont montés avec des canons sans recul 73mm SPG-9 (6:10). Ils sont apparemment neufs et encore une fois il ne manque pas de munitions.
L'arme que l'on peut voir à 6:40 est, selon MoA, un lance-grenades automatique chinois 35mm QLZ-89. Ce lanceur est tout sauf une arme courante qui circulerait sur le marché noir. C'est une arme d'infanterie légère moderne et puissante qui ne se trouve pas chez le revendeur libanais moyen d'AK-47 ou de RPG.
Les insurgés manipulent d'énormes liasses de billets, apparemment $ 110,000, pour l'achat de munitions et de nourriture (7:05).
Les membres de la brigade Farouk semblent être clairement salafistes. À 7:50 l'un d'eux se plaint que c'est la raison pour laquelle ils ne reçoivent aucun soutien du «monde libre». Il se demande pourquoi la "liberté" ne comprend pas sa liberté d'être salafiste.
On peut tirer plusieurs conclusions très claires de ce document :
Les insurgés ont été au moins partiellement formés.
Contrairement aux affirmations de Florence Aubenas, Mathieu Guidère et autres reporters qui travaillent pour les marchands d'armes, ils ont des armes très modernes et récentes et pas de manque de munitions.
Leurs armes sont très peu susceptibles d'avoir été acheté au marché noir comme le reportage l'affirme pourtant, les canons sans recul, les lance-grenades et leurs munitions ne sont certainement pas choses communes sur le marché noir.
Il y a forcement un état derrière la livraison de tels armements. De même avec les photos satellites récentes, les importantes sommes d'argent, le matériel médical et de communication.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Qu'ils s'entretuent jusqu'au dernier!
RépondreSupprimerLa prochaine fois qu'il vous vient l'idée d'un commentaire aussi inintéressant, SVP, abstenez-vous.
RépondreSupprimerConcernant le salafiste à 7:50 qui se plaint d'être un incompris ! Il demande si être salafiste c'est mauvais, et que sa liberté est d'être ce qu'il est ... un salafiste.
RépondreSupprimerMais si un chiite ou un alaouite lui posait la même question concernant sa religion ... que répondrait-il !?
Mais nous savons que les psychopathes ne savent que s’apitoyer sur eux même et n'ont aucune empathie pour les autres.