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Qui dit mieux ?
Samuel Huntington, l'auteur du «Choc des civilisations », est décédé vendredi, à l'âge de 81 ans.
Pendant près de 60 ans, il a enseigné la science politique à l’université de Harvard.
Ses recherches portaient sur le gouvernement américain, les politiques militaires, la stratégie et les relations entre civils et militaires.
Auteur prolifique, il a écrit 17 livres au cours de sa carrière.
Son ouvrage le plus célèbre, le «Choc des civilisations », est paru en 1996 et a été traduit en 39 langues.
Pour en savoir plus sur ce phare désormais éteint de la "pensée" américaine, lisez l'excellent article d'Eric Aeschimann pour Le Temps.ch. Tout y est :
La mort de Samuel Huntington, l'auteur du «Choc des civilisations»
Paix à ses cendres.
PESHAWAR (AFP) — Plus de 200 talibans ont attaqué dimanche un dépôt de l'Otan au Pakistan, tuant un gardien et incendiant 65 camions devant approvisionner les milliers de soldats de l'Alliance en Afghanistan, une attaque très bien préparée, selon la police.
Les insurgés armés, présentés comme étant des talibans, ont encerclé un terminal de l'Otan près de Peshawar, dans le nord-ouest du pays, et ont désarmé une dizaine de gardiens avant d'asperger les camions d'essence et y mettre le feu, selon la police.
La police a qualifié cette attaque, au cours de laquelle un gardien a été tué, d'une des plus graves contre un entrepôt de l'Otan. "C'est la première fois que les militants viennent en aussi grand nombre", a expliqué à l'AFP Abdul Qadir Qamar, un haut responsable de la police, en estimant qu'il s'agissait d'une "attaque coordonnée et bien planifiée".
Toutefois depuis Kaboul, le colonel Greg Julian, porte-parole des forces américaines en Afghanistan, a minimisé la portée de l'attaque. "Nous avons de multiples voies pour assurer que nos troupes aient ce dont elles ont besoin", a-t-il souligné. Selon lui, l'attaque de dimanche "est le résultat de la pression accrue sur les insurgés venant des deux côtés de la frontière" qui ont "subi de lourdes pertes"(...)
Autrement dit, ça sent de plus en plus le pâté pour la coalition, quoiqu'en dise l'impayable colonel Greg Julian.
Combien de temps faudra-t-il encore à nos dirigeants pour s'en rendre compte et mettre fin pour de bon à cette absurdité ?
Par Daniel Schneidermann le 02/12/2008Arrêt sur images
Il y a les nouvelles qui accrochent, et celles qui glissent dans l'indifférence matinale. Bush, apprend-on en quelques secondes dans les journaux du matin, "n'était pas préparé" à la guerre. Il vient de le déclarer à une chaîne de télévision américaine. S'il avait sû que Saddam Hussein ne détenait pas d'armes de destruction massive, aurait-il déclenché la guerre d'Irak ? lui demande le journaliste, poussant son avantage. "C'est une question intéressante. Ce serait revenir sur ce qu'on a fait, et c'est une chose que je ne peux pas faire". Il ne répondra pas. On ne refait pas l'Histoire. Joker !
Le plus frappant, est que ce sidérant implicite aveu d'échec est traité sur le mode badin, presque ludique, du "si c'était à refaire". Une sorte de jeu de la vérité pour avant-soirées télévisées, ou magazines féminins à picorer sur la plage. Trois questions trois réponses: quel est votre principal sujet de fierté ? Quel est votre principal échec ? Et si vous n'aviez pas fait président, quel job auriez-vous aimé ?
L'idée même que le président sortant de ce que Emmanuel Todd, sur notre plateau, appelait voici quelques semaines "l'hypernuisance américaine", pourrait comme un vulgaire dirigeant serbe ou soudanais, faire l'objet d'une procédure de traduction devant le Tribunal Pénal International, cette idée n'effleure manifestement aucun de ceux qui transmettent cette sidérante interview. Les neurones qui portent l'information "Bush" et ceux qui portent la notion de "criminel de guerre" ne s'associent pas, et ne s'associeront jamais.