mardi 29 janvier 2019

Le Samedi Politique avec Etienne Chouard. Le RIC, l’arme du peuple ?


Depuis plus de deux mois, les Gilets Jaunes demandent de reprendre leur destin en main. Après avoir enchainé les revendications, ils ont fini par s’accorder sur une demande primordiale, le RIC, le Référendum d’Initiative Citoyenne. Etienne Chouard, professeur de droit et d’économie, milite depuis 2005 pour la mise en place de ce RIC. Avec nous, il revient sur ce système permettant de replacer le peuple au centre des décisions politiques sans avoir à déléguer les pouvoirs à des représentants élus. Comment l’instituer ? Quel serait son fonctionnement ? Qui est ce peuple qui reprendrait le pouvoir ? C’est à toutes ces questions qu’Etienne Chouard apporte ses réponses.

Brexit : «L’UE veut montrer qu’elle est une prison dont on ne peut pas sortir...


Entretien du 29/01/2019 avec Philippe Murer, économiste.

dimanche 27 janvier 2019

Un journaliste de RT France pris à partie durant la manifestation des Foulards rouges [MàJ : Confirmation que David est un troll]



Alors qu’il interrogeait un Foulard rouge sur les raisons de sa présence dans la manifestation du 27 janvier, le reporter de RT Jonathan Moadab a été pris à partie par un individu...

Nous attendons impatiemment les cris d'orfraie de Thomas Sotto et autres reporters sans frontières devant cette atteinte flagrante au travail des journalistes.

[MàJ : Comme présumé, le reporter Jonathan Moadab confirme que David est bien un gros troll]



Acte 11 des Gilets jaunes : Eric Drouet réagit à la blessure de Jérôme Rodrigues... [MàJ : Tweets sur les violences policières]



CAGNOTTE OFFICIELLE POUR JÉRÔME RODRIGUES : LIEN






mercredi 23 janvier 2019

Intox : Un adolescent pro-Trump innocent, lynché par la meute médiatique



Nick Sandman, un adolescent d'une école catholique du Kentucky aux Etats-Unis, a été accusé par les médias et les réseaux sociaux d'avoir "humilié" un vétéran amérindien en marge de la Marche pour la vie de Washington, le 18 janvier dernier. Pourtant, les choses étaient plus complexe. Un innocent s'est vu lynché par les médias du monde entier. Une honte selon le chroniqueur Edouard Chanot.

C'EST CASH ! : la nouvelle émission économique d'Olivier Delamarche


Dans C’EST CASH, Olivier Delamarche décrypte chaque semaine l’actualité économique et politique en France comme dans le reste du monde. Accompagné d’une journaliste de RT France, il donne pendant 30 minutes libre-cours à son franc-parler  et  apporte son éclairage, avec des invités, des éditos, sans oublier ses réponses cash aux questions Twitter .

Pour ce premier épisode, Olivier Delamarche dresse ses prédictions pour cette nouvelle année. Comment va se porter l’économie Mondiale ? La rivalité Chine-USA va-t-elle prendre de l’ampleur ? Les Gilets Jaunes auront–ils raison d’Emmanuel Macron ? Avec Estelle Farge, Olivier Delamarche partage sa vision de 2019 cash, et sans concessions.


[Zap Actu] Traité d'Aix-la-Chapelle : Macron et Merkel unis (23/01/19)

mardi 22 janvier 2019

La France pourrait-elle théoriquement utiliser la force nucléaire pour défendre l'Allemagne ?

La Bajon - Best-of 2018

Merkel et Macron hués par la foule à Aix la Chapelle


Le 22.01.2019, Emmanuel Macron et Angela Merkel, réunis à Aix-la-Chapelle pour signer un nouveau traité franco-allemand particulièrement contestable mais peu médiatisé, ont été accueillis mardi matin par les huées et sifflets de la foule aux cris de «Merkel muss weg» («Merkel doit partir») et «Macron démission», a constaté une journaliste de l'AFP.

dimanche 20 janvier 2019

ACTE 10 des Gilets Jaunes à BORDEAUX - Toujours présents !

Violences, interdictions de manifestation...On fait le point

Allemagne ? Italie ? Qui est le maillon faible de l'Europe ?



En cas d'une sortie de l'Italie de l'Euro, il semble bien que le plus à craindre vienne de l'Allemagne.

Ou en est la situation Italienne ?

Que risque l'Allemagne en cas d'une sortie de l'euro ?

VIOLENCES POLICIÈRES : LA REVANCHE DES FAIBLES

Les arroseurs arrosés: une campagne-choc diffusée ces jours-ci dans les villes de France
De plus en plus on se rend compte que les gouvernants européens ont tendance à traiter leurs propres populations comme autrefois les anciennes métropoles coloniales, à ce qui se dit aujourd’hui, traitaient les peuples colonisés. Ce retournement endocolonial vient de trouver son illustration dans les récents débordements policiers en France, qui ont surpris tout le monde par leur ampleur. Mais peut-être ne faut-il y voir qu’une élucubration complotiste.

On dit volontiers que l’État est le détenteur de la violence physique légitime. Mais on s’accorde en même temps à dire que lorsque l’État en vient à recourir à la violence, ce n’est jamais très bon signe : très bon signe pour lui. Car il montre ainsi qu’il n’arrive pas autrement à se faire obéir. En d’autres termes, qu’il est très faible.

Qui plus est, le recours à la violence contribue à l’affaiblir davantage encore. Hannah Arendt a écrit de très belles pages à ce sujet(1). Le recours à la violence est peut-être payant à court terme, mais si l’on prend en compte ses effets à moyen ou long terme, l’État a plutôt intérêt à s’en abstenir.

C’est à tout cela que l’on pense en voyant le déchaînement actuel de la violence policière en France. Il n’en est bien sûr que très peu question dans les chaînes d’information officielles. Pour s’en faire une idée un peu précise, il faut aller sur l’internet (2), et en particulier consulter certains sites spécialisés (ceux-là mêmes sur lesquels les chaînes en question ne cessent, en permanence, de déverser leur venin, au motif qu’ils diffuseraient de « fausses nouvelles » : belle actualisation, n’est-ce pas, de la parabole de la paille et de la poutre).

D’abord quelques chiffres. On apprend ainsi qu’entre le 17 novembre et le 6 janvier, près de 2000 personnes ont été blessées par les forces de l’ordre en France. Parmi elles, au moins 93 blessés graves. Certaines, 13 au total, ont été éborgnées, d’autres encore défigurées ou ont perdu un membre. Beaucoup de ces blessures sont dues à l’utilisation d’armes comme les lanceurs de balles de défense (LBD) : arme qui n’est utilisée par aucune autre police européenne.

Il semble également que des grenades offensives aient été utilisées pour l’occasion, alors même, on s’en souvient, que cette arme avait causé il y a cinq ans la mort d’un militant écologiste lors d’une manifestation à Sivens.

Toujours au cours de la même période, pas moins de 5339 personnes ont été placées en garde à vue, certaines, comme le montrent des vidéos, après avoir été plaquées au sol et menottées dans le dos. Plus de 400 l’avaient déjà été le 17 novembre, premier jour de mobilisation des gilets jaunes. Ces personnes étaient pour la plupart des manifestants pacifiques ou même de simples passants. Notons à ce propos que les forces de l’ordre recourent volontiers en France à la stratégie de l’encerclement, ce qui leur permet de maximiser le nombre des arrestations. En bon français, cela s’appelle une rafle.

On signale également le cas d’un gilet jaune arrêté chez lui en pleine nuit par des policiers du RAID, après que ces derniers eurent défoncé sa porte. Rappelons que le RAID est un service de police spécialisé dans la lutte contre le terrorisme. Jusqu’à preuve du contraire, les manifestations de gilets jaunes n’ont rien à voir avec le terrorisme.

Voilà donc ce qu’on apprend sur les sites susmentionnés. On comprend mieux à partir de là la hargne des chaînes officielles à leur endroit, en même temps que l’intention souvent prêtée aux dirigeants français actuels de les interdire purement et simplement, au risque de se voir accuser, à tort bien sûr, de vouloir instaurer en France un régime orwellien, avec contrôle total de l’information. Encore une élucubration complotiste.

La violence policière est en France une constante historique. On pense ici bien sûr à la Commune de 1871, et en remontant plus haut encore dans le temps aux journées de juin 1848. De la répression sanglante de juin 1848, un historien disait il y a une vingtaine d’années qu’elle avait « influé sur l’évolution de la société française jusque sous la Ve République, non pas en dépit mais à cause de son refoulement, qui a empêché qu’elle ait été repensée théoriquement »(3). On pourrait également évoquer dans ce contexte la période 40–45 (elle aussi refoulée), mais aussi les guerres coloniales du XXe siècle, guerres, selon certains auteurs, qui ont directement inspiré la doctrine française actuelle en matière de maintien de l’ordre(4). Les mêmes méthodes que celles autrefois utilisées contre les anciennes populations colonisées le seraient donc aujourd’hui contre les citoyens français eux-mêmes.

Ce qu’il y a de dangereux dans la situation présente, ce n’est pas seulement que beaucoup de choses, effectivement, dorment dans l’inconscient collectif : elles y dorment donc, et donc également sont prêtes, en toute occasion, à refaire surface. Les LBD, ou le retour du refoulé. Parallèlement aussi, on pourrait évoquer certaines attitudes et comportements, attitudes et comportements qui ne sont pas sans lien avec le racisme social aisément repérable chez nombre de représentants de la classe possédante au XIXe siècle. Car, on le sait, la haine de classe fonctionne dans les deux sens. Les dérapages à répétition du président Macron dans ce domaine le montrent bien. On les interprète volontiers comme des provocations, mais peut-être faudrait-il y voir surtout des lapsus, lapsus lui échappant sans qu’il y fasse trop attention. En cela même, d’ailleurs, d’autant plus significatifs.

Ainsi, le 27 juin 2017, peu de temps donc après son intronisation, ne déclarait-il pas : « Une gare c’est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ». C’est moins, il est vrai, ici la haine que le mépris qui est ici en cause. Ce représentant choisi de la suprasociété dit ici ouvertement ce qu’il pense de certains de ses concitoyens : ils ne sont rien. Or il n’est de loin pas seul à le penser. Voyez par exemple comment les médias mainstream, sous couvert de défense de la société ouverte et de lutte contre ses ennemis, se permettent de parler des partis dits « populistes » et de leurs électeurs. On ne peut même plus ici parler de partialité. Les insultes coulent à jets continus. Les « populistes » écoutent, la plupart encaissent, mais certains non : ils n’encaissent pas. Il ne faut pas s’étonner ensuite s’ils entrent en insurrection.

La IIe République française, responsable des massacres de l’été 48, était un régime faible, passablement brinquebalant même. Quatre ans plus tard il cédera la place au Second Empire. Ceci explique sans doute cela. En 1871, rebelote. La France venait de perdre une guerre, celle qu’elle avait elle-même déclenchée contre la Prusse. Le régime issu de cette défaite, une autre république, avait donc une revanche à prendre : revanche qu’elle prit sur sa propre population. Ce fut la « semaine sanglante » : 20’000 prisonniers passés par les armes. A défaut d’être capables de défendre le pays contre l’ennemi extérieur, les pouvoirs en place, en France, sont volontiers tentés de se refaire une santé aux dépens de l’ennemi intérieur : les gens qui ne sont « rien ». Chacun mesure aujourd’hui le zèle que met le président Macron à défendre les frontières de la France et son autonomie dans tous les domaines.

Eric Werner (Antipresse)

vendredi 18 janvier 2019

David Dufresne répond à Castaner sur la violence policière et dénonce un "mensonge d'état"


Entretien avec David Dufresne, spécialiste du maintien de l'ordre qui recense sur Twitter les signalements de violences policières depuis le mois de décembre. Il est rejoint en deuxième partie d'émission par la philosophe et psychanalyste Hélène L'Heuillet, qui a publié plusieurs ouvrages sur la violence et la police.

Voir aussi :
Entretien du 18/1/2019 avec Philippe de Veulle, avocat au barreau de Paris. Il fait le point sur les blessés parmi les Gilets jaunes après la déclaration de Christophe Castaner, qui affirme «qu'aucun policier ou gendarme n'a attaqué de Gilets jaunes» : LIEN

Nancy : Maitre Vallas, Avocat mis en garde à vue pour avoir rappelé leurs droits aux Gilets Jaunes (décryptage)


Maître Vallas a été mis en garde à vue le 12 janvier 2019 après avoir rappelé à des gilets jaunes de Nancy leurs droits lorsque ces derniers étaient immobilisés tout un après-midi par les forces de l’ordre.

Sa mise en garde à vue pour provocation à la rébellion est-elle juridiquement pertinente ?

Non, il semblerait que le gouvernement ait donné pour unique ordre vis-à-vis des gilets jaunes et leur soutien exclusivement la répression sans réflexion, allant jusqu’à entraver les libertés fondamentales de circulation et de droit à un avocat.
Dans cette vidéo on fait un point jurisprudentiel sur l’importance de la violence dans l’infraction de rébellion dont l’avocat est soupçonné, totalement absente en l'espèce, puis on verra que ce stratagème d’intimidation n’est pas si exceptionnel

AVERTISSEMENT : Maître Vallas n'a donné ni son point de vue, ni aucune information sur les faits de l'affaire.

VOIR LA VIDEO DE DORIAN MANZOLI : LIEN

Poutine à Belgrade, l’histoire se fait sous nos yeux (17.1.2019)



Bref reportage de Slobodan Despot

Antipresse

jeudi 17 janvier 2019

LES GILETS JAUNES DÉTERMINÉS, ACTE IX

Condamnations de Gilets jaunes : «La plupart du temps, les preuves n'existent pas»



Entretien du 17/1/2019 avec Patrick Farbiaz, auteur de «Les Gilets jaunes, documents et textes». Deux mois après le début du mouvement de contestation, il demande l’annulation de condamnations des Gilets jaunes. Selon lui, les juges subissent des pressions pour faire des exemples.

Voir aussi :

GILETS JAUNES : DES VIOLENCES POLICIÈRES JAMAIS VUES : LIEN

Cagnotte officielle pour les blessés gilets jaunes de France : LIEN

Soutien à Ayhan gilet jaune qui a perdu une main : LIEN

EXIGEONS L'AMNISTIE DES GILETS JAUNES :

SIGNEZ LA PÉTITION : LIEN

Les milliardaires gavés au sang des gilets jaunes ? Denis Robert [EN DIRECT]



Interview de Denis Robert en direct à 15h, le 17/01/2019

Thinkerview

Depuis Los Angeles : "allez les jaunes"



Christophe Ambrosino, musicien expatrié en Californie exprime son soutien aux Gilets Jaunes avec une adaptation d'un titre célèbre de Tracy Chapman.

mercredi 16 janvier 2019

Gilets Jaunes : le début de la fin pour l'UE ? [EN DIRECT]



Table ronde avec Jacques Sapir, Olivier Berruyer et Olivier Delamarche, en direct le 16/01/2019 à 19h.

Thinkerview

67% des Français approuvent le mouvement des Gilets Jaunes (+7pts)


Gilets jaunes : après un recul à 60%, l’approbation (soutien et sympathie) de la mobilisation rebondit de 7 points (67%). Dans le détail, c’est le soutien qui est notamment en hausse de 5 points (36%).

Près de huit semaines après le début de la mobilisation, deux tiers des Français continuent à approuver (soutien et sympathie) la mobilisation des « gilets jaunes ». Dans le détail, 36% (+5 par rapport à la mesure du 9 janvier) des Français soutiennent la mobilisation, 31% (+2) expriment de la sympathie pour la mobilisation, 13% (-2) y sont opposés, 12% (-4) y sont hostiles et 8% (-1) y sont indifférents.

Dans le détail, l’approbation (soutien et sympathie) est majoritaire auprès de l’ensemble des catégories sociales de la population. En revanche, d’un point de vue politique, elle est majoritaire auprès des électeurs de Marine Le Pen (81%, =), de Jean-Luc Mélenchon (88%, +10), des abstentionnistes (71%, +6) et de François Fillon (52%, +13), mais est minoritaire auprès des électeurs d’Emmanuel Macron (40%, +9).

Source : Institut Elabe pour BFM TV

La fin de l'empire américain ! Les "boys" rentrent à la maison et le monde se transforme



Après la Syrie, l'armée américaine prépare son retrait de l'Afghanistan. Il semble bien que Donald Trump ait acté une stratégie de retrait des troupes dans de nombreuses régions du monde. Bien sûr cette stratégie ne manquera pas de rebattre les cartes dans de nombreuses régions du monde.

Quelles sont les liens entre l'armée et la puissance économie de l'amérique ?

Quelles seront les conséquences économiques à travers le monde ?

Quelle est la nouvelle stratégie américaine ?

À Elkhart, une ville américaine sans chômage, des ados sont embauchés au SMIC

mardi 15 janvier 2019

Le débat du JT : flash-ball, gaz, matraques : la police est-elle dangereuse ?



Voir aussi :
GILETS JAUNES : DES VIOLENCES POLICIÈRES JAMAIS VUES : LIEN

Cagnotte officielle pour les blessés gilets jaunes de France : LIEN

Soutien à Ayhan gilet jaune qui a perdu une main : LIEN

EXIGEONS L'AMNISTIE DES GILETS JAUNES :
SIGNEZ LA PÉTITION : LIEN



dimanche 13 janvier 2019

La conquête du plus haut viaduc du monde par les Gilets Jaunes, un exploit sans violence ignoré des médias

Viaduc de Millau, le 12 janvier 2019
Samedi sur les coups de 10 h 30, environ 250 gilets jaunes de Millau, mais aussi de tout l'Aveyron, de Lozère (et même de Paris), rejoints par des membres de l'Amassada, ont, comme ils l'avaient annoncé, entamé une marche vers le Viaduc de Millau. Mais les forces de l'ordre les attendaient…

« On avait ordre de ne laisser passer personne ». Le chef d'escadron Antoine Berna explique pourquoi les forces de l'ordre se sont interposées, ce matin, afin d'empêcher les gilets jaunes de faire leur marche sur le Viaduc de Millau, qu'ils avaient annoncée il y a quelques jours sur les réseaux sociaux, et à grand renfort de tracts. « Hier soir, on a repéré sur les réseaux sociaux que certains individus déclaraient vouloir venir avec des armes », assure le commandant de la compagnie de gendarmerie du Sud-Aveyron.

Aussi, lorsque les quelque 250 gilets jaunes ont avancé à pied vers le péage pour emprunter l'autoroute A75, un comité d'accueil d'une trentaine de forces de l'ordre les attendait de pied ferme.


La rencontre devait avoir lieu à la sortie de l'échangeur de Saint-Germain, mais alors que les gendarmes avançaient vers le nord pour les empêcher de mettre un pied sur l'autoroute, les manifestants ont coupé par un fossé et se sont engouffrés par une grille de sécurité pour arriver directement au niveau du péage…

La tension à son comble

Pris de court, les gendarmes ont vite rebroussé chemin pour les empêcher d'avancer, mais il était déjà trop tard, certains gilets jaunes ayant déjà franchi le péage. Débordés de toutes parts, ils ont alors décidé de bloquer la marche en avant au rétrécissement de l'autoroute, après le péage.

Stoppée un bon moment, la majeure partie de la troupe des gilets jaunes s'est alors retrouvée nez à nez avec les forces de l'ordre, tandis que d'autres avaient déjà passé l'obstacle par les côtés…

Le commandant Berna a essayé de reprendre la main sur les événements, en exhortant les gilets jaunes de faire demi-tour. « Si vous commettez des actions sur le viaduc, vous pouvez déstabiliser le tablier » a-t-il essayé, sans vraiment convaincre.

S'en est suivi un échange que nous qualifierons de « musclé », quand durant plusieurs minutes, les manifestants ont essayé de forcer le passage à travers les boucliers des gendarmes.

Il s'en est fallu d'un cheveu avant que cela ne dégénère, quand un des gendarmes a demandé au commandant l'autorisation de faire usage de la force. Après trois sommations, sans suite, la tension était alors à son comble.

Bousculés, les services d'ordre se sont une nouvelle fois fait déborder par les côtés. Au bout de quelques minutes d'échauffourées, les services de la préfecture ont alors fait savoir aux gendarmes qu'ils devaient laisser passer les manifestants.

Deux faux « gilets jaunes » ont sauté du viaduc…
Les gilets jaunes ont alors pu entamer véritablement leur marche vers le viaduc, encadrés par les gendarmes. La tension retombée comme un soufflé, l'ambiance est devenue bonne enfant. Arrivés au milieu du viaduc après une longue marche, et malgré un vent glacial, les gilets jaunes avaient atteint leur objectif : bloquer la circulation et marcher sur le viaduc.


Aussi, une fois sur place, rien n'avait été véritablement prévu. Certains pique-niquaient, d'autres dansaient pour se réchauffer… On a même vu deux base-jumpeurs déguisés en gilets jaunes grimper sur les protections avant de sauter dans le vide, au nez et à la barbe des gendarmes qui n'ont pu qu'assister à la scène en spectateurs.


Un peu avant 13h, les manifestants vidaient les lieux. Une dernière petite échauffourée a eu lieu quand les gendarmes ont essayé de faire passer les manifestants par l'aire du viaduc, au lieu d'emprunter à nouveau l'A75. Mais ils se sont à nouveau fait déborder…



Le quotidien régional, un peu moins méprisant que d'habitude avec les gilets jaunes

Recit : LIEN

jeudi 10 janvier 2019

LES GILETS JAUNES : L'ESSOUFFLEMENT ? ACTE VIII



Cagnotte officielle pour les blessés gilets jaunes de France : LIEN (Déjà 100.000 Euros récoltés via Paypal et aucun "bug" bizarroïde comme chez "Leetchi-Credit Mutuel-Macron")

Les Gilets jaunes vont-ils accepter l'offre du "Mouvement 5 étoiles" italien ?


Entretien du 10/01/2019 avec Ulrico Reali, sociologue, ancien fonctionnaire européen. Pour RT France, il revient sur l’appui italien aux Gilets jaunes et plus particulièrement, la proposition de Luigi Di Maio à ces derniers d’utiliser la plateforme du mouvement 5 étoiles dite plateforme «Rousseau».

Pour en savoir plus : L’Italie, base-arrière des GJ ? : LIEN

mercredi 9 janvier 2019

[Bataille du pont] La femme sauvée par le boxeur porte plainte et saisit l'IGPN


Conférence de presse de Gwenaëlle, la femme sauvée par le boxeur Christophe Dettinger, accompagnée de son avocat, qui  porte plainte et saisit l'IGPN.

Cagnotte officielle pour les blessés gilets jaunes de France : LIEN

Soutien à Ayhan gilet jaune qui a perdu une main : LIEN

EXIGEONS L'AMNISTIE DES GILETS JAUNES :
SIGNEZ LA PÉTITION : LIEN


Le coup de gueule d'une journaliste contre les bavures policières et la grande manipulation des médias



Cagnotte officielle pour les blessés gilets jaunes de France : LIEN

Soutien à Ayhan gilet jaune qui a perdu une main : LIEN

Soros, Maïdan et les Gilets Jaunes [Xavier Moreau]



Entretien avec Pierre-Antoine Plaquevent

Stratpol

Luc Ferry, Boxeur VS Police & Schiappa VS Leetchi ! (Vive la France #20)

Pierre Jovanovic et les Gilets jaunes: nous sommes proches d'une guerre civile...



Voir aussi :
«Gilets jaunes»: L'ancien ministre Luc Ferry préconise de tirer sur les manifestants : LIEN

Annonces d’Edouard Philippe : «C’est une atteinte à nos libertés fondamentales...

mardi 8 janvier 2019

COMMENT MACRON VA NOUS POURRIR L'ANNÉE 2019

Marlène Schiappa veut l’identification des donateurs de la cagnotte pour le boxeur...

Politique-Eco n°197 avec Pierre Jovanovic : la loi du 3 janvier 73 en question

«Il y a une crainte que les gilets jaunes voient leur mouvement s'amplifier»

[GILETS JAUNES] La bataille du pont, décryptage du début des événements, dont le gazage du boxeur...


La communauté des Gilets Jaunes a décrypté sur facebook les images qui précèdent "l'intervention musclée" du boxeur sur le désormais fameux pont. Les images confirment ce qu'il dit dans la vidéo qu'il a posté avant de se rendre à la police, Christophe Dettinger a bien été gazé en plein visage quelques minutes avant la fameuse scène sous le pont qui tourne en boucle dans les médias depuis samedi.

Débat sur les violences qui ont émaillé l'acte 8 des Gilets Jaunes

dimanche 6 janvier 2019

Gilets jaunes : «La structuration sert le mouvement»

[Zap Actu] La réponse du gouvernement aux gilets jaunes (06/01/19)

Plainte contre Richard Ferrand : «L'information sur les réseaux sociaux est d'intérêt général»...

«Vous vous foutez de qui ?» lance un Gilet Jaune à un journaliste (CNEWS)...

[Ce que BFM ne montrera pas] Les Gilets Jaunes s'écartent pour laisser passer les secours (VIDEO)


PS : Pour ceux qui comprennent l'anglais, ne pas manquer de lire les commentaires impressionnés sur twitter où les français sont admirés et considérés comme les seuls manifestants au monde capables de faire cela...


Les Gilets Jaunes à Bordeaux le 5 janvier 2019

Manifestation des femmes Gilets Jaunes à Paris [MàJ 13h50]


place de la Bastille 06/01/2019 vers 10H00


Laétitia Dewalle sur l'Acte VIII féminin des Gilets Jaunes




Les Gentils, les Méchants - Gilets jaunes



[...A SUIVRE]

samedi 5 janvier 2019

[Gilets Jaunes] ... Alors, cet essoufflement ? [MàJ]


Le Direct de RT France. Paris Acte VIII

[MàJ] Estimation de la participation à l’acte 8 des Gilets jaunes à 15h : plus de 300.000 manifestants à travers toute la France selon le syndicat France Police : LIEN

 
Le 5 janvier à Beauvais (Oise) à 10H, l'essoufflement semble quand même assez massif.


5/01/2018 : Le mouvement s'essouffle jusqu'en Australie. Record mondial !!!


Grenoble. 10H00. Alors, cet essoufflement ?


10H00 à Rouen, des normands modérément essoufflés.


Rassemblement Perpignan 66 Acte 8 Toujours motivés 05/01/2019


GILET JAUNE ACTE 8 Nicolle Maxime MESSAGE A BENALLA

jeudi 3 janvier 2019

Le challenge internet 2019 " Prends ton selfie dans un bus de la police"



En ces temps de répression policière exacerbée, Laurent nous propose une idée amusante pour lutter contre la morosité...

François Gervais : démonter le mythe de l'urgence climatique



François Gervais, professeur émérite à l'Université de Tours, jette un pavé dans la mare avec "L'urgence climatique est un leurre" aux éditions L'artilleur. Le physicien retourne un à un tous les poncifs du catastrophisme écologiste : l'anthropisme du réchauffement climatique, la nocivité du dioxyde de carbone ou encore la viabilité d'une énergie 100% renouvelable. Un ouvrage qui démontre également l'absence totale de consensus scientifique autour des questions climatiques.

TVL

Arrestation d’Eric Drouet : «C’est une nouvelle manœuvre d’intimidation du président»


Entretien du 3/01/2018 avec François Boulo, porte-parole des Gilets jaunes de Rouen



C'est étonnant comme ça choque beaucoup plus les médias quand ce sont des russes qui se font arrêter dans les manifs


Communiqué de Maître Khéops LARA, Avocat de M. Éric DROUET, aux sympathisants des Gilets jaunes et à leurs contempteurs

Hier, mercredi 2 janvier 2019, M. Éric DROUET, figure des Gilets jaunes, a une nouvelle fois été arrêté arbitrairement et placé en garde en vue à la demande de la Préfecture de police de Paris et sans que le Parquet de Paris, décidément bien docile et accommodant, n’émette aucune objection ou joue son rôle de contrôle des gardes à vue.
J’ai pu m’entretenir avec Éric DROUET et l’assister à son audition jusqu’à une heure avancée de la nuit.
Le crime d’Eric DROUET ? Avoir déposé des bougies, avec d’autres amis et sympathisants Gilets Jaunes, sur la place de la Concorde à Paris en hommage aux victimes Gilets Jaunes décédées pour des motifs variés à l’occasion des manifestations et de l’occupation des ronds-points. Puis d’avoir voulu se réunir avec quelques proches et amis dans un endroit privé, un restaurant notamment, pour discuter et échanger.
Et le tout sans violence, sans haine. C’est cela l’action de « choc de l’opinion publique » qu’évoquait Éric DROUET...
La Préfecture de Police y a crû voir une manifestation qui aurait dû être soumise à déclaration préalable. Et donc un délit pénal susceptible d’une peine d’emprisonnement.
Non, vous ne rêvez pas.
A Paris, capitale de la France, où fut proclamé la déclaration des droits de l’homme qui consacre la liberté de réunion, de circuler, d’opinion et même de manifestation, vous pouvez être arrêté pour avoir déposé une bougie, pour avoir rendu un modeste hommage aux morts innocents du mouvement social le plus important qu’ait connu la France depuis des décennies… parce que vous n’avez pas fait de déclaration préalable en Préfecture et rempli un formulaire !
Le monde entier ne pourra désormais que se moquer, à juste titre, de cette France si prompte à dénoncer les arrestations similaires d’opposants politiques sous d’autres cieux et dont tout le monde comprend qu’il s’agit ni plus ni moins de mesures d’intimidations…
Mais on bien peu regardant quand de telles pratiques apparaissent sur notre sol.
C’est pour ma part, en tant qu’avocat, un jour, ou plutôt une nuit, bien sombre, quand vous devez assister des personnes qui doivent subir de longs interrogatoires répétés (c’est la 3ème fois en 1 mois que j’assiste Éric DROUET sur cette infraction « politique ») sur leur seules idées politiques et leurs modalités de réunion...
Les médias ont leur part de responsabilité dans le harcèlement policier dont est l’objet Éric DROUET, ces médias et chroniqueurs professionnels qui relayent complaisamment, sans le moindre effort de vérification, les calomnies contre Éric DROUET le qualifiant de « putchiste », d’ « extrémiste »… ce qu’il a toujours contesté haut et fort.
Bien des journalistes devraient aujourd’hui se poser la question de leur comportement de « chiens de garde » contre d’Éric DROUET et le mouvement des Gilets Jaunes en général.
Car derrière ce vomis policier, médiatique et politique déversé sur Éric DROUET, c’est bien vous, hommes et femme de la France « d’en bas » que l’on insulte, que l’on n’estime pas dignes de manifester, et même circuler comme Éric DROUET, à Paris.
Au regard des éléments du dossier que j’ai pu connaître, l’arrestation et la garde à vue de Éric DROUET sont totalement injustifiées et arbitraires. J’ai demandé à l’issue de la garde à vue au Procureur de la République de Paris la levée immédiate de celle-ci. Je profite également de la présente pour demander également la levée des gardes à vue des personnes qui accompagnaient Éric DROUET et dont leur courage doit être aussi salué. Il est temps que chacun reprenne ses responsabilités et reviennent à la raison.
Maître K. LARA